Merry Christmas (I Don’t Want To Fight Tonight) + TIMMY
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Penny L. Wilde
bienvenue à sunset dream
J’m'en fous, j’ai pas besoin de toi. Pas besoin de tes bras, ton image reflète ce que j’aime pas. Quels que soient les recours, les appels au secours, surtout ne te retourne pas. Cours cours loin, le chemin est long, avant qu’une autre te prenne la main J'ai pas besoin
Sujet: Merry Christmas (I Don’t Want To Fight Tonight) + TIMMY Mer 17 Déc - 0:15
21 décembre 2014. Soir Depuis septembre, ma mère me rappelait toutes les semaines de prévoir de rentrer au Ranch pour les fêtes de Noël. Si l'année dernière j'avais passé mes journées et mes nuits à cacher mes souffrances, réelles et bien présentes de la balle extraite de mon abdomen, cette année je n'avais aucune excuses valables pour faire la tête. En tout cas, aucune excuse à vendre à mes parents et au reste de la famille. Pendant tout le temps du voyage, toutes mes pensées étaient pour Timoteï. Je ne lui parlais plus depuis de nombreux mois maintenant et j'avais de plus en plus de mal avec cette situation. Si je savais que j'avais mes torts, il avait été horriblement blessant lui aussi. Il n'avait pas hésité à me lancer à la figure toute la vérité alors qu'il n'était à Santa Barbara que depuis quelques semaines et qu'il n'avait aucune idée de mes problèmes. Parce que j'avais caché mes troubles, j'avais perdu mon frère. Et même si je regrettais cette histoire, j'étais bien trop têtue pour faire le premier pas. C'était moche et je me décevais moi-même.
La descente en avion se fit lentement. Je récupèrais ma valise, remplie de cadeaux pour ma famille entière et d'un peu de vêtements nécessaires. Mes pulls de Noël et mes pyjamas chauds étaient restés au ranch quand j'avais déménagé à Santa Barbara, il y a des années maintenant. Coincée entre le hublot et un homme quelconque, je regardais ma terre natale, les champs et puis Austin. Triturant la boîte de pilule dans ma poche, je n'avais pas encore réussi à m'en séparer. Si la dose se réduisait peu à peu, je n'étais pas encore prête à totalement arrêter. Quelques semaines que j'essayais de me remettre sur pied et souvent, je replongeais sans attendre. L'aéroport n'était pas très grand, la neige tombait déjà sur la ville et une fine pellicule recouvrait le paysage. Inutile à Santa Barbara, je n'avais pas de manteau chaud et je n'avais qu'un gros pull pour me réchauffer. Mais heureusement, mon père, tout sourire m'attendait avec mon manteau. Le même que j'avais adolescente. Celui-là même qui m'a suivi jusqu'à ce que je parte pour l'Université. Je fonds dans ses bras, me laissant bercer par ses bonjours et ses accolades. Si j'avais régulièrement mes parents au téléphone, cela faisait bien trop longtemps que je ne les avais pas vus, que je n'étais pas revenue ici. Mettant mes larmes sur le compte de ma sensibilité terrible, mon père se moqua gentiment de moi en tirant ma valise et m'entraînant vers la voiture.
Soixante kilomètres plus tard, c'est ma mère qui m'attrapait entre ses bras, m'étouffant presque en me câlinant. Vêtue seulement d'un pull, d'un jean et de son tablier, je la poussais vers l'intérieur. J'étais peut-être égoïste ces temps-ci, mais pas assez pour rendre ma petite maman malade. Mon père attrapait ma grosse valise à l'arrière du truck et je découvrais la même maison que j'avais laissé des mois, des années plus tôt. Le feu dans la cheminée, l'immense sapin décoré et déjà plusieurs cadeaux au pied. Les canapés imposants recouverts de plaid, la table basse en bois, le tapis sur lequel j'avais déjà fait tomber plusieurs verres de jus de fruits. Les escaliers grinçants, le porte-manteau prêt à s'écrouler. Les bottes pleines de boue sous le porche. La délicieuse odeur de nourriture. Le four toujours allumé. Un gâteau prêt à être dégusté. Les lampions de la terrasse et de la grange. Les guirlandes lumineuses pendant partout. J'avalais un sanglot alors que ma mère m'entraînait autour de la table, immense et bientôt prête à être investie de toute la famille Wilde.
Mais pour l'heure, il fallait manger. Et il fallait répondre aux questions. Pourquoi Tim et moi n'étions pas arrivés en même temps ? Je préférais éviter de répondre, laissant le silence prendre possession de la pièce une seconde avant de renvoyer la question par quelques paroles enfantines qu'il travaillait encore. J'en avais aucune idée. Je mange le plat, sourit quand des cousins viennent faire un tour pour le café. Triste et incapable de rester plus longtemps dans cette ambiance de fête, je prétexte un problème de jet-lag pour monter me coucher. Je retrouve ma chambre d'adolescente, rose et blanche. Par la fenêtre, je vois le champ, immense étendue blanche. Un regard vers la grange et demain j'irais voir Dinky à la première heure. Je m'endors comme une masse. Parce que je suis fatiguée. Parce que je n'ai plus l'habitude d'être entourée par tant de monde. Tant de monde que j'aime tellement.
22 décembre 2014. Matin Le soleil ne brille pas, mais le jour passe à travers les rideaux et me réveille. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Je n'ai aucune idée de qui se trouve en bas, mais il y a du bruit. Et l'odeur de la brioche fraîchement cuite vient chatouiller mes narines. Je n'ose pas regarder mon réveil parce que je sais que Timoteï devait arriver ce matin. Pas parce qu'il me l'a dit, mais parce que maman avait lâché l'information, supposant que je le savais déjà. Emmitouflée dans mon pull rouge et blanc, dont les manches sont abimées, je remonte la couette jusqu'à mon menton, profitant encore de quelques instants de solitude.
Timoteï Wilde
bienvenue à sunset dream
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So shine bright, tonight, you and I we’re beautiful like diamonds in the sky. Eye to eye, so alive we’re beautiful like diamonds in the sky.
. Parce que tu pourrais te réveiller au matin et te dire que tu es en train de gâcher ta vie, t'apercevoir que tu avais quelque chose de magnifique que tu es en train de le perdre... Et que tu ne peux pas. Tu ne peux pas te le permettre. Tu ne peux pas souffrir en silence et vivre une vie vide et inutile. Parce que quand on rencontre la bonne personne, la personne spéciale, unique, la seule, alors on doit tout faire pour la reconquérir. Même monter sur scène au beau milieu d'une DJ-session, interrompre la musique et faire parler son coeur. Il ne vous est jamais arrivé d'être amoureux, de ne penser à rien d'autre qu'à lui ou à elle, de ne désirer rien d'autre que de le ou la voir, passer du temps avec lui ou elle, pourvoir l'avoir ? Moi, c'est ce que je vis en ce moment.
Sujet: Re: Merry Christmas (I Don’t Want To Fight Tonight) + TIMMY Lun 22 Déc - 11:34
Merry Christmas (I Don't Want To Fight Tonight)
”Les fêtes de fin d'année approchaient à grand-pas et qui disait fête disait famille au complet. Timoteï n'était pas du tout enchanté de devoir y aller et agir en faisant semblant que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes mais sa mère était tellement bornée et elle avait tellement envie de se montrer présente pour lui depuis que Jules était décédée qu'il n'avait pu décliner de venir passer les fêtes avec eux et puis elle mourait d'envie de revoir sa petite-fille et de la combler de cadeaux, de la cajoler. La génitrice de Tim a toujours été une maman-poule autant avec lui qu'avec Penny et encore plus maintenant avec Jade. Ils ne manquaient de rien avec elle. C'était la deuxième année consécutif que le jeune homme retourner au Texas à Noël et même s'il n'aimait plus les fêtes qu'elles quelles soient il ne pouvait dire non parce qu'il n'était pas égoïste lorsque cela concernait aussi sa fille. C'est pour cela que durant les 1454 miles qui le séparait d'Austin il ne cessait d'être ailleurs, repensant à Jules... S'énervant sur la route, s'arrêtant sur des aires de repos pour se dégourdir les jambes. Timoteï traversa 3 États pour y parvenir. La Californie, l'Arizona et enfin le Texas. La route était longue et ses nerfs commençaient à se faire voir, il était fatigué, il en avait marre de conduire et en plus de cela il neigeait. Il n'attendait qu'une seule chose être enfin chez ses parents et se reposer. Penny était déjà arrivée. Comment le savait-il ? Annie bien évidemment. Le jeune papa avait téléphoné sa mère pour la prévenir qu'il n'arriverait que demain aux aurores c'est ainsi qu'elle lui avait annoncé que sa sœur était présente depuis quelques heures. Il ne pipa aucun mot sur ce sujet protestant qu'il devait reprendre la route, plus vite il repartait plus vite il arriverait, mais Tim était une nouvelle fois dans ses pensées. Penny... Cela faisait environ sept mois qu'ils ne s'adressaient plus la parole et c'était long sept mois lorsque cela la concernait. Jamais auparavant ceci était arrivé. Ils étaient tellement proches, leurs liens tellement énigmatiques et leur amour tellement fusionnel. Ils avaient tous les deux des torts et même s'il savait qu'il avait été plus que blessant envers elle il ne regrettait rien de ce qui était arrivé. Sa sœur avait changé, elle n'était plus la même et elle partait dans des situations extrêmes, elle se faisait peur et elle lui faisait peur. Il avait tenté de la raisonner en vain. Timoteï avait toujours été présent pour aider sa moitié, elle n'avait fait que de le rejeter, et cela ne lui avait pas plu alors il n'avait pas hésité à être méchant et acerbe envers elle. Il ne savait pas du tout comment les retrouvailles au Ranch allaient se passer et il n'avait, dans un sens, pas hâte d'arriver pour ne pas devoir l'affronter. Autant il devait faire semblant qu'il allait bien devant ses parents autant il ne pourrait agir ainsi avec Penny.
La nuit prenait place au fil des heures avant de recouvrir la totalité du ciel quant à la température celle-ci baissait progressivement et la neige ne cessait de tomber par petits flocons. Timoteï regardait par le rétroviseur Jade dormir tranquillement dans son siège bébé. Il s'arrêta dans une station et se gara à une place libre, la fatigue se faisait ressentir de plus en plus et il ne voulait prendre aucun risque autant pour lui que pour Jade alors il prit l'initiative de se reposer deux heures afin de reprendre sereinement la route. Une fois chose faite, il redémarra son véhicule, il était heureux de constater qu'il ne lui restait que quatre heures de route et même si c'était bien connu, les derniers kilomètres étaient les plus longs et les plus fatiguant. Il n'avait qu'une hâte c'était d'enfin arrêter le moteur de sa voiture et d'aller dormir pendant 24 heures, mais il savait qu'il ne pourrait avec l'enthousiasme de sa mère à son arrivé. Le jeune homme alluma la radio et entama alors le dernier long périple avant la fin.
Le soleil inondait l'horizon de sa couleur jaunâtre, les étoiles disparaissaient laissant place à un ciel sans nuage. Le tableau de bord affichait 7 am, il ne lui restait que quelques minutes avant d'arriver au Ranch, le Ranch qui lui manquait tant malgré tout. Le Ranch où il y avait passé ses plus belles années. Il aurait aimé ne jamais grandir et d'y vivre éternellement, mais cette action était impossible et tout le monde le savait. Timoteï ne regrettait rien de ses choix, le fait qu'il ait pris la décision de finir ses études à Chicago alors qu'il n'avait que dix huit ans à l'époque, grâce à ça il avait rencontré celle qui lui a donné une magnifique petite fille, il l'avait perdu aussi. Le pompier se gara dans l'allée principale, coupa le moteur et soupira longuement. Cela faisait deux ans qu'il venait en voiture, parce qu'il n'était pas encore prêt à prendre l'avion avec Jade qui était si jeune, mais il allait essayer l'année prochaine ou dés lors qu'il reviendrait ici. La route était tellement longue et ennuyeuse, seul, qu'il était exténué. Le soleil avait disparu et avait laissé place à une brume sans fin mais le jeune homme s'en contre-fichait, de toute évidence cette journée il allait la passer à l'intérieur du Ranch et n'en ressortirait pas. Timoteï sorti de la voiture, la contourna pour prendre Jade dans ses bras avant de la déposer au sol. « Tu restes à côté de moi princesse, papa prend les valises. » Mais à ce moment-là la mère de ce dernier se dirigea presque en trottinant vers eux avant d'attraper joyeusement la petite dans ses bras. « Oh comme tu as changé ma chérie, tu es toute belle avec tes petites couettes. C'est papa qui tu les as fait.. Je suis épatée. » Se moqua alors en adressant un sourire complice à son fils. « Interdiction de se moquer. » Répliqua Tim en refermant le coffre. Il alla embrasser sa mère avant de partir en direction de la porte d'entrée. Jade gigota contre Annie pour que celle-ci la remette au sol, ni une ni deux, la petite courra partout dans la maison, au contrario de son papa qui était épuisé et qui n'avait pas la forme de courir partout. « Tout le monde dort encore ? » Le pompier regarda autour de lui avant de bailler. « Penny est dans sa chambre et ton père est dehors, comme d'habitude tu le sais bien. » Annie sourit et Tim savait qu'elle était heureuse d'avoir son fils avec eux pour les fêtes, d'avoir ses deux enfants et rien que de voir un sourire sur son visage il l'était à son tour. « Bon je vais mettre les affaires dans la chambre, je te retrouve tout à l'heure, tu peux surveiller Jade s'il te plaît ? » Il n'attendit pas qu'elle réponde, il savait qu'elle le ferait sans qu'il soit obligé de lui demander.
Cela faisait tellement longtemps qu'il n'était pas venu, mais il n'avait pour autant pas perdu ses repères. Montant les escaliers en bois qui craquaient sous son poids, il se dirigea directement vers son ancienne chambre, mais en passant devant la chambre d'enfance de Penny, il percuta quelqu'un. Ce quelqu'un qui n'était autre que sa sœur qui avait décidé de sortir au moment où il passait. Il recula légèrement et fit tomber le doudou de Jade par terre. Il plongea alors son regard dans celui de Penny tout en s'abaissant pour le ramasser. « Pardon. » La gêne était là et c'était peu dire. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait vu, sept mois c'était trop long. Elle était toujours aussi belle sa petite sœur et il aurait tellement aimé la serrer dans ses bras, mais la rancune et la rancœur était toujours là. Elles volaient au-dessus d'eux et se voyait comme le nez au milieu de la figure. Ils restèrent là se regardant dans le blanc des yeux sans piper mot. Il n'aimait pas faire le premier pas, il n'aimait pas s'excuser et il n'aimait pas pardonner. Timoteï ne savait comment agir là, maintenant face à elle. Que dire ? Quoi faire ? Partir ? Rester ? Parler ?”
J’m'en fous, j’ai pas besoin de toi. Pas besoin de tes bras, ton image reflète ce que j’aime pas. Quels que soient les recours, les appels au secours, surtout ne te retourne pas. Cours cours loin, le chemin est long, avant qu’une autre te prenne la main J'ai pas besoin
Sujet: Re: Merry Christmas (I Don’t Want To Fight Tonight) + TIMMY Ven 26 Déc - 18:44
Si en Californie j'habite une banlieue calme, il y a quand même un peu plus de bruit qu'ici. La nuit au ranch, aucun bruit ne filtre, rien ne vient troubler et déranger ce calme impressionnant. Un peu trop calme ? Oui certainement. Mais parce que j'étais fatiguée, comme tout le temps depuis longtemps maintenant, je m'endors comme une masse. Sans me réveiller de toute la nuit, je reste bien sous ma couette chaude et épaisse, jusqu'au lendemain matin. Jusqu'à ce que l'odeur de la brioche vienne me tirer des bras de Morphée. J'entends discuter à l'étage inférieur. Ma mère gazouille et tente de rentrer en communication avec un bébé. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que Tim est arrivé avec sa fille. Sans attendre plus longtemps, je me lève d'un bon, prête à aller m'enfermer dans la salle de bains pour éviter toute mauvaise rencontre. Mais non. Trois secondes plus tard, je pose la main sur la poignée et ouvre la porte. Deux secondes plus tard, j'heurte un mur. Enfin, j'aurai préféré. Mon timing est plutôt mauvais et c'est dans mon frère que je rentre alors qu'une peluche non-identifiée vient retrouver le sol.
Bien incapable de parler ou même de bouger, je reste en position. Le poing serré, non pas parce que je compte me battre, mais bien parce que je suis stressée. J'avais pourtant eu du temps pour me préparer à ces retrouvailles. Je savais qu'il allait venir et que j'allais devoir lui adresser la parole. Sauf que je n'avais pas pensé qu'il allait me rentrer dedans, dès le pas de ma porte franchi et qu'il allait me lâcher un simple "pardon". Pardon de quoi et pardon pourquoi ? Je soutiens sous regard, en gardant le silence alors qu'il se baisse pour ramasser le chiffon rose. Il n'a pas vraiment changé et pourtant, ça fait sept mois que je l'évite le plus soigneusement et qu'il n'a pas cherché à me contacter. Il s'en fout. Il n'en a rien à faire de moi. Je remonte ma main jusqu'au coin de mon oeil en tentant de cacher mon désarroi face à la situation. Je ne sais pas très bien ce que je dois faire maintenant. Les secondes me paraissent durer des heures et je n'arrive pas à bouger mes jambes. Pourtant, je n'aurai qu'une envie, celle de m'enfuir loin. Ne pas avoir à lui parler. Ne pas avoir à le regarder. La voix de ma mère se fait entendre d'en bas des escaliers alors que le rire de ma petite nièce s'élève dans le ranch. Ma nièce qui ne me reconnaîtra certainement pas puisque des mois se sont écoulés depuis ma dernière visite.
« Timoteï, réveille ta soeur et venez prendre le petit-déjeuner ! » En entendant cette phrase, j'ai l'impression de repartir quelques années en arrière. A l'époque où Tim revenait pour les vacances et qu'il ne se faisait pas prier pour venir me réveiller alors que je dormais à poing fermé sous ma couette. Là, l'arrière-goût que me laisser la phrase de maman ne faisait pas du bien et en observant le visage de mon frère, je ne voyais rien. « J'arrive. » Un seul mot. Ma seule parole pour lui. La seule parole prononcée avant que je ne m'enfuie dans la salle de bains au bout du couloir. Je m'adosse contre la porte en bois, évitant mon regard dans le miroir. Rapidement, je me passe de l'eau sur le visage, me brosse les dents puis les cheveux que je remonte en un chignon lâche. Quelques mèches s'y échappent, mais je ne m'en préoccupe pas. Sans repasser par ma chambre, je descends les escaliers, constatant sans aucun mal que Timoteï a déserté le couloir. Sur la table, des bols, prêts à servir, de la brioche, de la confiture, du jus d'orange et du café tout chaud. L'absence de mon père ne me surprend pas vraiment, il doit être dehors, quelque part entre la grange et les champs à réparer une quelconque barrière ou de retaper un engin garé sous l'abri. Prudemment, j'avance dans le salon, Tim est de dos et Jade ne me voit pas arriver. Je me baisse et pose un baiser sur le haut de sa tête, sans lui laisser le temps de décider si oui ou non elle doit se mettre à pleurer. Ensuite, j'enlace ma mère et je m'installe à ma place autour de la table. La situation pourrait presque paraître normale. Moi, silencieuse parce que je viens de me réveiller. Mon frère, tout aussi silencieux parce qu'il vient de faire un long voyage. Et si maman ne se pose pas des questions, c'est bien parce qu'elle est bien trop heureuse de nous avoir pour les fêtes de fin d'année.
J'attrape un bout de brioche et en croque un bout pour avoir la bouche pleine et éviter toutes les questions pouvant fuser de toute part. De ma main libre, je me sers du café, un fond et rajoute du lait chaud jusqu'à remplir la tasse. J'aurai eu mille questions à poser à Tim, mais je me tais. Parce que je suis censée être fâché contre lui. Parce que je suis censée être en colère contre lui. Ma mère nous annonce son programme du jour sur un ton enjoué, avant de nous demander le nôtre. Elle doit se rendre "en centre-ville" pour des courses de dernières minutes, ça me fait penser qu'au milieu de tous les cadeaux de Noël pour ma famille se cache celui de Tim. Parce que même fâchée contre lui, je n'avais pas réussi à l'ignorer et je lui avais acheté une bricole. « 'Vais voir Dinky » et éviter Tim par la même occasion. Mais je me tais, avant de dire une bêtise
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