Han ∞ Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible.
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Alice Livingston
bienvenue à sunset dream
On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Comme si savoir à l’avance pouvait amortir le choc. Mais l’avenir change constamment. L’avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
Tu es cette chose que j'ai toujours rêvé d'avoir mais que je n'aurais plus jamais. Tu es cet enfant qui aurait pu grandir au fond de moi, avec qui j'aurais pu rire, pleurer, crier. Mais je t'aurais tellement aimé, de tout l'amour que j'aurais pu t'apporter. Mais tu ne serais jamais là.
« couches changées » : 56 « âge » : trente ans.
Sujet: Han ∞ Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible. Mar 20 Jan - 16:15
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Han & Alice
La vie à Santa Barbara devait certainement être beaucoup plus attrayante que celle qu’Alice pouvait vivre à Austin. Elle aimait sa vie natale plus que tout l’or du monde mais en vérité, elle n’avait jamais ouvert les yeux vers d’autres horizons. Découvrir une toute nouvelle ville, la changeait totalement. Malgré le visage de Timoteï qui s’animait à chaque fois qu’elle tentait de réfléchir, Alice n’était finalement pas déçue d’être venue jusqu’ici. Elle s’était arrangée avec Noam pour rester quelques jours de plus, mais elle imaginait bien la scène qui l’attendait au Texas. Rester loin de Noam plus longtemps l’obligeait à créer un mensonge encore plus gros. Pourquoi ne lui avait-elle pas simplement dit qu’elle souhaitait aller voir un vieil ami dont elle n’avait pas pu prendre de nouvelles depuis quatorze ans. Sa jalousie. La réponse fut simple mais frappante. Noam n’aurait jamais accepté de la laisser seul avec un autre homme.
En colère, Alice tapa dans la poubelle à coté d’elle à son pied. Elle en avait assez de réfléchir. Elle aurait simplement aimé que les choses soient aussi simples que faire un café ou dormir à la belle étoile. Mais au contraire. Les choses semblaient loin d’être simples. Tout en soupirant, Alice s’assit sur le banc le plus proche. Ses questionnements commençaient sérieusement à lui ronger la cervelle. L’image de Timoteï tournait en boucle. Elle devait se trouver un divertissement, une idée grandiose qui la mettrait encore plus dans la merde, mais qui pour une soirée, lui permettrait de penser à autre chose. Juste le temps d’une soirée, ensuite elle reviendrait à ses problèmes habituels qui ne la quittaient jamais.
Trop stressée pour rester scotcher à son banc, elle se releva d’un bond, comme si une épine l’avait piqué dans les fesses, et fonça en face prendre un café. Elle détestait le café. Elle avait envie de vomir à chaque fois qu’elle en buvait, mais au moins, on ne la regardait plus comme une folle dans la rue. On paraissait tellement normal lorsqu’on avait qu’un simple café dans la main. Alice reprit donc une apparence paisible et tranquille grâce à son gobelet qu’elle tenait bien précieusement dans sa main. Tout allait beaucoup mieux dans le meilleur du monde. Jusqu’au moment où, évidemment, elle se retrouva les fesses par terre, le café chaud sur son chemisier blanc qu’elle avait payé une fortune pour faire croire qu’elle avait du fric. Elle allait tuer la personne qui avait fait ça. Elle allait d’abord lui enlever les yeux, puis lui brûler les jambes et pour finir, elle se ferait une saucisse bien cuite avec ses bras. Ou quoique ce soit d’autre qui pouvait être long et brûlé.
Le regard noir, elle accepta la main qu’on lui tendait sans faire spécialement attention au visage qui se trouvait au bout. « Je vous jure que si, vous tentiez de me draguer en me fonçant dessus en faisant tomber mon putain de café sur ce putain de chemisier, c’est foutu pour vous. » Elle releva les yeux vers l’inconnu qui se trouvait toujours en face d’elle. Son visage lui disait bien quelque chose, mais elle n’arrivait pas à le replacer. Merde alors, elle était certaine de le connaitre pourtant. Cachant son trouble par son énervement, elle pointa son doigt sur la poitrine du jeune homme avant de reprendre. « Et ne tentez pas de vous faire pardonnez en m’offrant un second café. Je déteste le café c’est franchement dégueulasse. Ne me posez pas de questions sur le pourquoi j’avais du café d’accord ? Faites comme si on ne s’était jamais vu et comme si mon chemisier ne valait pas la peau de mes fesses et que vous veniez de le foutre en l’air. » Elle soupira exaspérée. Cette journée était vraiment, vraiment détestable. Elle voulait vite que cela passe. Très très vite.
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Han ∞ Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible.