Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Ven 6 Fév - 15:47
The second when I meet you...
Mes mains sur son corps, c'était tout à fait normal. Et pas forcément sexuel ! Comme en cet instant où je venais de loger une main sur l'un de ses seins. Je ris de bon coeur à sa remarque et à son petit coup dans mon bras. Flasque ? N'importe quoi ! Une poitrine bien tenue est bien ferme ! Mais bébé, tes seins sont pas trop petits. Ils sont très bien comme ça. Mince comme t'es, avoir plus de seins serait dommage ! Lui répondis-je sur un ton taquin en venant déposer un délicat baiser sur sa mâchoire. La conversation suivante fut bien plus sérieuse, puisqu'il était question de ses études et de ses boulots. Elle faisait un tas de trucs à la fois. Moi même je n'aurais certainement jamais été capable de faire tout ça. Et pourtant, elle même semblait gérer les choses d'une main de maître. Et ce, malgré des coups de mou de temps à autre comme elle m'en fit part elle même. Je serai fier de toi quoi qu'il arrive bébé. Lui assurai-je avec un sourire tendre sur les lèvres et en la câlinant fermement. J'adorais la serrer ainsi dans mes bras. L'avoir tout contre moi.
Et ce fut bien ce que je fis pendant des semaines et des semaines. J'avais fini par l'emporter en lui faisant entendre raison sur le fait de jouer le rôle de son chauffeur. J'avais refusé d capituler. Je voulais passer le plus de temps possible en sa compagnie. Et puisqu'elle n'était pas trop libre contrairement à moi qui n'avais rien à faire, je voulais être son taxi en gros. C'était donc carrément en voiture qu'on se voyait le plus souvent tous les deux. Et quand on rentrait chez moi, la fatigue était là bien trop vivement alors on s'enroulait l'un contre l'autre pour s'endormir paisiblement avant de remettre tout ça le lendemain matin. Ce fut en tout cas ainsi jusqu'aux trois dernières semaines avant mon départ où les choses changèrent encore. Elle prit des congés comme convenu, pour que nous puissions pleinement profiter l'un de l'autre. Pour le coup, profiter voulait dire passer le plus clair de notre temps à coucher ensemble. C'était parfait. Vraiment divin. Et nous ne nous lassions pas. Soit, on était sans dessus dessous et complètement épuisés la plupart du temps. Mais c'était tellement bon que je ne pouvais envisager l'idée de ne pas le faire le plus souvent possible !
Les choses avaient radicalement changé quand j'avais du passer ma soirée avec Laurie. Un peu poussé en ce sens par Olivia elle même qui ne voulait pas qu'on fasse un tel coup à sa soeur. J'étais supposé donner le change. Mais je n'étais certainement pas censé coucher avec elle. Ce fut pourtant ce que je fis. Je ne le voulais pas. Vraiment pas la moindre envie. Et durant le temps que ça dura, je ne pu que penser à la femme que j'aimais, que j'étais en train de trahir. J'avais beau me dire que c'était Laurie que je trahissait en vivant une relation clandestine avec sa petite soeur, rien n'y faisait. Je trahissais la femme de ma vie. C'était Olivia que je trahissais. Et je me sentais horriblement mal de faire ça. Tout ça parce que je m'étais senti pris au piège par Laurie et que je n'avais su que faire quand elle s'était montrée insistante. Je savais que ça lui aurait mit la puce à l'oreille si j'avais continué de la fuir ainsi. Alors j'avais arrêté pour lui donner ce qu'elle voulait tant. Je n'avais pas prévu de me sentir aussi mal après.
Je culpabilisais. C'était terrible. Et j'eus du mal à penser à autre chose durant mes derniers jours en compagnie d'Olivia; J'avais beau lui répéter que ça allait, elle n'était évidement pas dupe. Mais j'avais peur de la perdre. Je savais que c'était un risque si elle apprenait ce que j'avais fais. Et j'étais trop égoïste et trop amoureux pour cela. Alors je ne dis rien. La veille de mon départ, je reçu un petit cadeau de sa part. Qui manqua me faire chialer comme un crétin alors que je réalisais que j'allais devoir supporter un éloignement entre nous. J'ignorais combien de temps ça durerait. Peut-être des années ... Des années ... Ce fut finalement avec les larmes aux yeux que je la remerciai. Avant de m'endormir au plus près d'elle encore une fois. Cette nuit là fut la pire de toutes. Je ne dormis que très peu. Je passais davantage de temps à la regarder elle, qui peinait tout autant à trouver un sommeil stable. Et quand elle rouvrit les yeux pour de bon au petit matin, j'avais toujours le regard posé sur elle. Nos yeux se croisèrent et elle éclata en sanglots. Ma gorge se noua devant cette vision terrible. Oh bébé ... Soufflai-je doucement en enroulant mon bras autour d'elle pour la serrer très fort contre moi.
Après un moment à la câliner et à la réconforter, je l'embarquai dans la douche pour me laver avec elle. Nous passâmes plus de temps à nous regarder dans le blanc des yeux tous les deux, qu'autre chose. Mais c'était tout ce dont j'avais besoin. La regarder jusqu'à plus soif. Graver ses traits dans ma mémoire, pour pouvoir penser à elle dans les moindres détails. Avant de partir, chargé de mes sacs, je vérifiai que j'avais bien la photo de nous deux que nous avions fais quelques jours plus tôt, dans ma poche. Rassuré, je quittai donc mon appartement pour rejoindre la gare où elle du se rendre de son côté pour ne pas éveiller les soupçons bien sûr. Sur le quai de la gare, je fis mes au revoir à ma mère, à Laurie mais surtout à Olivia. J'avais bien du mal à cacher ma peur à l'idée de la laisser derrière moi. Et ma douleur de la laisser, tout simplement. Tremblant, je me forçai quand même à me détacher d'elle au bout d'un moment. Un dernier regard et je me hâtai d'entrer dans le train, avant de changer d'avis et faire marche arrière.
Durant le mois qui suivit, nous subîmes un entraînement intensif pour nous remettre parfaitement dans le bain avant qu'on ne soit carrément lancé dans notre mission à l'étranger. Un mois vraiment intensif et crevant qui eut au moins le mérite de me remettre parfaitement dans le bain vu le temps que j'avais passé à ne rien faire chez moi. Enfin, rien d'autre que coucher avec Olivia; Olivia qui n'avait toujours pas quitté mes pensées. Et qui allait certainement y rester pour encore très longtemps ! Je ne pensais déjà qu'à mon retour. J'ignorais toujours pour combien de temps j'en aurais. Je savais juste que ce serait forcément trop long sans la femme que j'aimais. J'espérais pouvoir communiquer avec elle quand je serais parti. Pour l'heure, il semblerait que nous avions des invités sur la base que nous occupions toujours. Je ne compris de quoi il s'agissait, que lorsque je vis certains collègues enlacer et embrasser celles qui étaient certainement leurs femmes. Je soupirai et me rendis dans un coin de la pièce, priant pour que Laurie ne soit pas venue. S'ils avaient envoyé des lettres, c'était forcément à elle qu'elle était arrivée, puisque j'avais filé son nom dans la putain de case "compagne" quand je m'étais inscris pour repartir. Tout ça parce qu'Olivia m'avait largué quelques temps plus tôt. J'ignorais qu'ils prévoyaient de faire un truc pareil, sans quoi je me serais abstenu. Ou j'aurais écris le nom de la femme que j'aimais.
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Dim 8 Fév - 18:54
Durant ces dernières semaines, Joe et moi avions tout essayé, tout fait, toutes les positions dans tout les sens, dans toutes les pièces de son appartement. Ça avait été délicieux à chaque fois, un véritable délice, mais ça avait été éreintant. J'avais l'intimité en compote. Joe était le seul homme à être entrer autant de fois en moi. J'ai coucher plus de fois avec lui qu'avec mes deux mecs précédents réunis, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus. Mais je ne regrette rien. On s'est vraiment éclater. Sauf les trois derniers jours avant son départ. Joe était mal, très mal même. Je suppose qu'il angoissait de partir la bas, de risquer sa vie, et de s'éloigner de moi aussi. Je savais qu'il m'aimait, et qu'il n'avais pas envie de me quitter. Ces trois jours avaient plus été sous le signe de l'émotion. Nous avions passer notre temps dans les bras l'un de l'autre, à se regarder, à s'aimer tout simplement. Même si parfois Joe me regardait avec un air triste. Je ne pensai pas qu'il serait aussi triste. Mon pauvre chéri. J'aimerai tellement qu'il reste avec moi. La dernière nuit fut la pire de toute. Nous étions rester serrer l'un contre l'autre à se regarder. Au petit matin j'éclatais en sanglots, et Joe me réconforta tant bien que mal avant de m'entraîner sous la douche. On trainait longuement sous l'eau chaude à se faire des câlins et des bisous à ne plus en finir.
Laurie m'avait envoyer un message pour que je vienne dire au revoir à Joe pour son départ à la guerre... Je versais encore quelques larmes. Joe et moi on se serrait fort devant chez lui. C'était trop triste. Les mots qu'on échangeait, nos regards, nos caresses. Je lui disait encore à quel pour je l'aime, et que je l'attendrait toujours. Puis je rejoint Laurie et lois allons à la gare. Je retrouve Joe, encore. Il se jette dans mes bras sans même regarder Laurie. Je fini par l'obliger à lui dire au revoir à elle aussi. Je le pousse un peu et tire ma sœur devant moi. Sa mère nous rejoint. Je regarder Laurie serrer Joe alors que ce dernier ne me quitte pas des yeux. Je vois bien que sa mère nous regarde aussi. Son regard va de Joe à moi. Elle voit la manière dont son fils me regarde. Est ce qu'elle se doute de quelque chose? Non, je ne pense pas. Une relation entre Joe est moi est tellement inconcevable...mais en même temps tellement évidente. Il se dégagea bien vite de Laurie pour revenir dans mes bras. Je lui murmurai à l'oreille.
Joe, mon cœur...ta mère est la. Vas m'embrasser.
Il se dégagea et alla saluer sa mère et l'embrasser longuement. Il revint encore vers moi mais Laurie l'intercepta en le prenant dans ses bras. Ça m'énervais. Ne voyait elle pas que c'est moi qu'il voulait? J'en arrivait parfois à me dire que c'est elle qui me l'a piqué, qu'elle n'aurait jamais du le rencontre avant moi et me le prendre parce que c'était à moi qu'il était destiné. Encore une fois il se dégagea d'elle et fonça dans mes bras en enfouissant son visage dans mon cou. Mon la ça devenait vraiment louche.
Joe chéri, arrêtes, Laurie nous regardes, s'il te plais Joe...
Il finit par enfin me lâcher, je ressens déjà un vide. Puis il finit par monter dans le train. J'ai le cœur broyé dans la poitrine. J'ai envie de hurler, j'ai envie de sauter dans ce putain de train et de l'en faire descendre. La mère de Joe me regarde avec insistance. Peu être qu'elle a compris ce qui se trame. Ont discute un peu elle et moi. Je l'aime bien. Elle est plutôt cool. Si elle savait à quel point j'aime son fils, si elle savait à quel point son fils m'aime et ce qu'on partage lui et moi. Je ne remercierai jamais assez cette femme d'avoir mis au monde la personne qui a changé ma vie, l'homme de ma vie. Laurie me demande de rester chez elle ce soir mais je ne suis pas d'humeur. Je passe la nuit dans le lit de Joe. Nous n'avons même pas prit le temps de le faire aujourd'hui, les draps sont encore défaits, je me plonge dedans, à la place de Joe, j'enfouis ma tête dans son coussin et m'enroule dans ses draps. Je respire encore et encore son odeur délicieuse jusqu'à plus soif. Je passe toute la journée ainsi, jusqu'à m'endormir.
Ce matin fut difficile. Joe n'est plus la, il n'est plus avec moi. Je pleure à chaudes larmes. C'est trop dur de me réveiller sans lui. Je meurs de froids, j'ai trop pris l'habitude de me réveillée dans ses bras, au chaud, en sécurité. Je me lève tant bien que mal. J'ai oublier qu'il n'était plus la non plus pour faire le taxi pour moi. Je vais devoir aller récupérer ma voiture. J'ai décider de rester chez lui. Je n'arrive pas à retourner chez moi, c'est trop dur. Ici il y'a tout ce qui me rappel mon amour, j'ai l'impression qu'une partie de lui est encore avec moi. Les journées passent, je déprime, je me renferme, je ne veux plus voir personne. Joe me manque. Il me manque beaucoup trop. Je m'endors en pleurant dans son lit toutes les nuits. Laurie me demande de passer le weekend chez elle, j'accepte, peu être que ça me fera du bien. Elle ne me parle pas de Joe. Tant mieux. Je je veux pas en parler avec elle. Lundi matin elle part bosser avant moi. On toque à la porte et je me lève pour aller ouvrir. C'est le facteur qui apporte un courrier officiel. Il me demande si je suis bien Laurie Nolans. Je vois l'enveloppe à l'entête de l'armée américaine.Je me fige, mon sang se glace. Je hoche la tête et il me tend la lettre. Je tremble et ferme la porte sans lui prêter attention. Il est mort. Mon Joe...l'amour de ma vie est mort. Pourquoi Laurie recevrait un tel courrier si ce n'est pas pour lui annoncer le décès de son compagnon à la guerre. Je n'arrive plus à bouger, je n'arrive plus à réfléchir. Je suis encore sous le choc et je n'arrive pas penser. Non, non non et non. Joe n'est pas mort. Il me l'a promis, il ne peut pas me faire ça. J'ouvre la lettre et la parcours à la hâte. Un immense poids s'envole de mes épaules. Je suis tellement soulagée. Je fond en larmes. Je l'ai cru mort pendant quelques secondes. J'ai vu ma vie prendre fin l'espace d'un instant. Finalement c'est un courrier qui invite Laurie à une petite fête organisée par les services de l'armée américaine. Une sorte de cadeau d'avant guerre pour ses soldats. Mon Joe est un soldat. Je vais y aller à la place de Laurie. Je me fiche de me faire prendre. J'ai trop besoin de le voir. J'enfouis la lettre dans mon sac et je n'en parlerai jamais à Laurie. Je suppose que la lettre lui a été envoyée à elle parce que Joe et moi étions séparés lorsque qu'il a remplit son dossier. Je l'avais quitté. Bon sang mais qu'elle erreur j'ai fait. Les jours passent encore. C'est demain que je dois le revoir. Je suis tellement excitée et impatience. Il m'a tellement manqué un à peine un mois. J'ai décider de sortir de grand jeu. Je vais chez l'esthéticienne pour me faire chouchouter un peu. Je tiens à être parfaite pour Joe demain. Après quelques heures de soins, j'ai la peau incroyablement douce, lisse, délicatement parfumée. J'aurai presque envie de me dévorer moi même. Nous voilà samedi. Je dois aller prendre le train à 11h. Je choisi la tenue préférée de Joe. Je le sais parce qu'à chaque fois que je la porte il dit "tu es très jolie aujourd'hui", enfin il me le dit un peu plus que les autres jours. Nous passons des heures dans le train. Je sympathise avec une femme d'une trentaine d'année, blonde, très jolie. C'est la femme d'un des compagnon de Joe. Elle s'appelle Sarah. Elle a un adorable petit garçon avec elle, leur fils. Je m'entend immédiatement très bien avec lui aussi. Si bien qu'on termine le voyage sur mes genoux. Je l'aime vraiment bien Sarah. Elle me demande si mon père est dans le régiment. Je lui explique alors que c'est mon petit ami et qu'il est juste un peu plus âgé que moi. Elle trouve ça adorable et je l'apprécie encore plus. Nous sortons ensemble du train après des heures et des heures de route. On nous emmène dans un somptueux hôtel et puis jusqu'à la salle de réception de celui la. C'est à ce moment que Sarah et moi nous séparons. Elle aperçoit son mari et lui saute dans les bras. Enfin je vois Joe. Mon cœur bat à cent à l'heure. Depuis quand est ce qu'il est aussi beau? J'avais oublier à quel point il était beau. Il était sexy dans son uniforme de militaire, et un peu intimidant aussi. Il ne m'a toujours pas vu. Il a l'air blasée. Il attend Laurie. Je suis heureuse qu'il n'est pas envie de la voir. Je me faufile dernière lui, il a l'air triste. Je pose mes mains sur ses yeux. Je ne parle pas. Il n'a pas l'air amusé, il croit encore que c'est Laurie. Je fini par libérer ses yeux et il se retourne.
Surprise...
Je ris tant je suis heureuse. Il est carrément...sur le cul. Abasourdit. Je ris encore et jette dans ses bras. Je le serre fort, fort, si fort pendant plusieurs secondes. Puis je me recule pour le regarder.
J'ai intercepter le courrier de Laurie par hasard et...bref on s'en fou. Embrasse-moi.
On s'embrasse passionnément, plusieurs fois, jusqu'à être à bout de souffle.
Si tu savais comme j'ai eu peur quand j'ai vu ce courrier. J'ai cru qu'ils nous annonçait que tu étais...mort. Je ne m'en serai jamais remise. J'ai eu tellement peur que quand j'ai vu de quoi il s'agissait j'ai sauter sur l'occasion. J'avais trop besoin de te voir. Sans toi c'est...trop dur.
Je le serrai encore et encore contre moi. On s'embrassait encore, jusqu'à plus soif. J'aperçois Sarah et son mari au loin, elle le traine avec elle jusqu'à nous pour faire les présentations. Elle me présente son époux et je lui serre la main. Je lui présente Joe et ils en font de même. Nos deux hommes semblent bien se connaître. Ils échangent une accolade amicale. Nous leur expliquons alors que Sarah et moi avons fait la route ensemble et que nous avons sympathiser. Nous prenons un verre avec eux et leur fils me saute dans les bras. Le petit de cinq ans annonce qu'il veut se marier avec moi quand il sera grand parce que je ressemble à une princesse. Nous éclatons tous de rire.
Attention Joe, tu as une concurrence de taille la...
Puis je demande à Joe de me présenter à ses compagnons les plus proches. J'ai envie de connaître ses amis. J'ai vraiment très envie de les connaître. Mais j'ai ensuite une surprise pour Joe, et j'ai hâte dy être.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Dim 8 Fév - 20:26
The second when I meet you...
C'était horrible. Vraiment horrible. Je ne pensais pas pouvoir ressentir autant de peine un jour. Mais c'était le cas. Je souffrais le martyr à l'idée de devoir laisser la femme que j'aimais, derrière moi. Surtout que j'ignorais combien de temps ça allait durer. Et pour couronner le tout, il fallut que je fasse une belle connerie en couchant avec Laurie. Pas du tout par envie. Presque par pitié en fait. Bref, l'horreur complète. Je passai les derniers jours en compagnie d'Olivia, à culpabiliser et à souffrir deux fois plus. Jusqu'à mon départ où j'eus un mal fou à la libérer de mon étreinte. Je n'arrivais pas à croire que j'étais en train de partir en l'abandonnant là. J'arrivais moins encore à croire que j'avais fais un truc aussi horrible que la tromper. Parce que c'était bien ça. Même si j'étais officiellement avec Laurie, c'était Olivia que j'avais trompé. Et c'était Olivia que je serrais fort dans mes bras, devant le train qui allait m'éloigner d'elle. Je ne voulais pas la quitter. Putain non certainement pas ! Mais il allait le faire. Je le savais. Il fallut quand même qu'elle insiste à plusieurs reprises pour me faire retomber sur Terre et m'obliger à me détacher d'elle sans aller trop loin. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais embrassé. Mais je ne le fis évidemment pas. Je fini par me détourner des trois femmes et entrer dans le train sans un regard en arrière. Si je me tournais, je risquais de faire demi tour.
Le mois suivant fut long et difficile. L'avantage de ces incessants entraînements physiques, c'est qu'ils ne me permettaient pas de trop penser. Quand je me couchais le soir, je m'endormais sur le champ, pour me réveiller à l'aube et reprendre les entraînements. Chaque journée était semblable à la précédente. C'était long, douloureux, difficile, physique. Mais il fallait bien ça pour pouvoir retrouver les champs de bataille qui nous attendait. Il fallait qu'on soit bien entraînés pour ça. Je ne parvins pas à oublier Olivia, évidemment. Mais j'oubliai sans mal Laurie. Et même ma connerie qui avait été de coucher avec elle une dernière fois. C'était comme si la chose n'était jamais arrivé. Comme s'il ne s'était strictement rien passé ce soir là. Comme si je n'avais même pas passé cette soirée en sa compagnie. je préférais me concentrer sur mon seul et unique amour. Cette femme qui me faisait vibrer et me rendait heureux comme pas possible. Elle était la seule chose qui me rattachait à cette Terre. Elle était devenue ma raison de vivre. La raison pour laquelle j'allais revenir en vie et en un seul morceau, de cette mission qui s'annonçait périlleuse. Je savais qu'elle allait m'attendre. Elle me l'avait promit. Et vu la force et la sincérité de notre amour, je savais que c'était vrai. Qu'il ne s'agissait en rien de paroles en l'air. Elle n'était pas une menteuse. Elle n'était pas non plus du genre à enjoliver la vérité pour me faire plaisir. Même si elle aimait me faire plaisir, évidemment.
Et puis arriva une soirée qui ne s'annonçait pas terrible pour moi. Je préférais encore la passer seul avec tous ces gens qui partageaient leur joie de retrouver leurs proches, que de la passer en compagnie de Laurie. Putain tout mais pas ça. Je ne voulais pas la présenter comme étant ma petite amie, puisqu'elle ne l'était pas du tout. Mais voir tous ces gens si heureux d'être en compagnie de leur famille, c'était vraiment douloureux. J'en avais le coeur serré. Il ne se serra que plus encore quand je sentis deux mains sur mes yeux. Ce n'était pas le genre de Laurie. Et ce parfum n'était pas le sien. Mais ça me semblait impossible qu'Olivia soit là. Comment aurait-pu être au courant ? Je doutais que Laurie lui demande de venir à sa place. Les mains disparurent et je pivotai sur moi même au moment où sa voix se faisait entendre. Juste un mot. Et je me figeai ,regard rivé sur son visage. Elle était là. Vraiment là. J'étais trop sonné pour bouger. Alors elle le fit pour moi en me sautant au cou. Je lâchai un petit rire nerveux, empli d'émotion. Et la serrai contre moi avec force. J'enfouis mon visage dans son cou pour prendre une grande bouffée de son parfum. Et en libérant le trop plein d'air de mes poumons, je soufflai son prénom. Elle se recula de quelques centimètres et me souffla quelques paroles que j'entendis à peine. Sauf ses derniers mots. L'ordre auquel je répondis tout de suite.
Ses lèvres contre les miennes. C'était trop bon. Juste, beaucoup trop bon. J'avais l'impression de revivre. D'avoir retrouvé ma place. Celle que je n'aurais jamais du quitter. Juste là, entre ses bras, sa bouche moulée contre la mienne. A bout de souffle, je posai ensuite mon front contre le sien et mes mains sur ses joues pour les lui caresser avec tendresse. Chut Oli ... Bébé je t'ai promis de revenir. Je vais le faire. Je te reviendrai. Lui soufflai-je d'une voix douce; J'étais incapable de fermer les yeux. Je le refusais. Je voulais beaucoup trop la regarder. Tenter tant bien que mal de graver ses traits, parfaitement, dans ma mémoire; J'en avais besoin pour pouvoir repartir ensuite. Me détacher d'elle. Mais plus tard. Pour l'heure, je refusais de me séparer d'elle. Quand nous fûmes rejoint par l'un de mes collègues, son épouse et leur enfant, je ne m'éloignai pas d'Olivia. Impossible. Je gardai donc un bras enroulé autour de sa taille alors que les présentations se faisaient. Que la conversation commençait ensuite. Je ris aux éclats et discutai comme tout le monde. J'étais heureux. Comme je ne l'avais pas été depuis un mois. Certains affichèrent leur surprise à me voir rire ainsi, à avoir l'air si détendu. Ce n'était pas franchement ce que j'exprimais depuis que nous étions arrivés sur cette base, bien sûr. Je me sentais bien trop vide en l'absence d'Olivia.
Ah oui mais non. C'est ma princesse à moi. Je la partage pas ! Insistai-je sur sur un ton enfantin, en posant un regard tout à fait sérieux sur Olivia. Et pour le prouver, je vins déposer claquant sur sa joue. Encore des conversations et puis d'autres rires et j'entrepris de présenter mes autres collègues et leurs proches, à Olivia. Sans jamais me détacher d'elle, toujours un bras possessif autour de ses hanches. Entre deux présentations, je ne pouvais m'empêcher de m'emparer de ses lèvres. Encore et encore. Et quand j'en eus assez de la présenter, je traînai dans un coin tranquille de la pièce avec elle. Je voulais l'avoir juste pour moi. Pour la regarder avec attention, pour l'embrasser, pour caresser son visage. T'es belle ma princesse. Soufflai-je avec un petit sourire en continuant de redessiner ses traits, du bout de mes doigts. J'étais certain qu'elle avait volontairement choisi cette petite robe. Elle savait qu'elle me faisait complètement fondre. En soit, elle me faisait cet effet dans n'importe quelle tenue ! Je t'aime. Lui soufflai-je enfin en enroulant mes bras autour de ses épaules pour l'attirer de nouveau à moi et la serrer fort contre mon corps. Je posai ma joue contre ses cheveux et entrepris de la bercer doucement.
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Dim 8 Fév - 22:22
Notre amour était dévorant, tout bonnement dévorant. Et il nous le prouva une fois de plus. Se revoir après un moi loin l'un de l'autre c'était comme respirer après une longue apnée, comme boire de l'eau fraîche après des jours dans le désert, c'était vital. Enfin je respire. Enfin je vis. Joe. C'est mon tout. J'étais si heureuse, si bien maintenant. Je retrouvais enfin l'amour de ma vie même si c'était pour aussi peu de temps. Je devais déjà repartir demain, mais j'allais profiter à fond de lui pendant cette soirée et cette nuit. On se serrait très fort. C'était génial. J'avais du mal à le quitter une seule seconde. Mais il fallait bien paraître...humain et normal. J'adore l'entendre souffler mon prénom ainsi. Je lui avouais que j'avais eu très peur en revenant le courrier, et même que j'ai cru qu'on m'annonçait sa mort. Il me promit alors de le revenir.
Je sais...Je sais Joe, je te crois. J'ai confiance en toi, je sais que tu ne me trahira jamais, jamais.
On se serrait encore, on s'embrassait à ne plus en finir. Puis Sarah et sa famille virent nous retrouver et on restait tous un moment ensemble. Le petit Logan, leur fils, repoussa Joe doucement quand il déposa un baiser sur ma joue. Je prenais le petit garçon dans mes bras et déposait aussi un baiser sur sa joue.
J'ai bien le droit d'avoir deux amoureux non?
Nous rions encore tous ensemble et je regarde Joe, le petit toujours dans mes bras.
J'ai hâte qu'on puisse avoir des enfants aussi.
Puis nous allions passer du temps avec ses collègues de qui il était le plus proche. Je rencontrait leur femmes et nous passions vraiment un très bon moment. Mais j'avais hâte de me retrouver seule avec lui. Et j'étais contente quand il m'entraina dans un coin de la pièce pour me dire ces mots dont j'ai si souvent rêver.
Je me suis faite belle pour toi. Mais t'es pas mal aussi. T'es craquant dans ton uniforme, même si...tu m'intimide un peu, tu m'impressionne.
Et puis un simple je t'aime. Sans fioritures, sans chichi, sans petit surnom, sans bébé ou mon cœur, c'est le je t'aime que je préfère. Le je t'aime le plus simple. Celui qui fait exploser mon cœur.
Moi aussi je t'aime tellement, tellement, tellement.
Il me serra si fort dans ses bras. J'en fis de même. Comme si nous voulions faire fusionner nos corps.
J'ai une surprise pour toi... J'ai obtenu l'autorisation que tu ne rentre pas à la base ce soir, t'as le droit de rester dormir avec moi ici à l'hôtel. Enfin quand je dis dormir...
Je l'entraînait alors à l'extérieur de la pièce jusque dans l'ascenseur du hall de l'hôtel. Puis on montait jusqu'à ma chambre. Je m'arrêtais devant la porte pour récupérer un foulard et lui bander les yeux. Puis je le fis entrer dans la chambre.
On va faire un jeu. Et ça commence par deviner ce que tu as dans les mains.
Je lui mettait alors ma robe dans les mains afin qu'il touche le tissu et devine ma robe. Il s'imaginera ainsi que je suis en sous-vêtements devant lui, même si ce n'était pas vraiment exacte.
Je vais te guider au son de ma voix et tu vas devoir trouver des indices.
Je le guidait jusqu'à ce qui trouve mes chaussures à talon. Je commençai doucement. Puis je le guidait jusqu'à mon soutien gorge. Après ça je le fit aller jusqu'à ma petit culotte.
Maintenant, suis le son de ma voix jusqu'à moi.
Je le regardait tourner en rond. Je parlais alors un peu plus fort.
Joe je t'attend et je suis nue, je commence à avoir froid...
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Dim 8 Fév - 23:29
The second when I meet you...
Je préférais ne pas penser au fait que tout ce que nous avions en cet instant, n'allait durer que le temps d'une soirée. Rien qu'une soirée. Avant je ne savais quand. Forcément trop longtemps à mon goût, c'était certain. Puisqu'un mois déjà, ça m'avait semblé tout bonnement intolérable. Et bon sang, j'étais presque agacé que l'on soit entourés d'autant de gens. J'avais tellement envie de l'avoir rien que pour moi ! Mais c'était impossible, bien sûr. Je me contentais donc de la garder constamment contre moi. J'étais incapable de la laisser filer. Je le refusais catégoriquement. Même en compagnie d'un couple d'amis et de leur enfant, je restais collé à elle. Et fis la moue quand elle émit l'idée d'avoir deux amoureux. Non sinon tu vas le préférer à moi ... Répondis-je en faisant un peu la moue. Même si pour le coup, j'étais surtout en train d'apprécier le tableau qu'elle offrait, avec un enfant entre les bras. Je ne pouvais m'empêcher de fantasmer sur l'idée d'en avoir avec elle. Soit, pas dans un futur très proche. Mais je savais qu'un jour on en aurait. Une fois qu'on serait mariés et tout ce qui s'ensuit, bien entendu. Je comptais bien faire les choses dans l'ordre avec elle.
Je souris un peu quand ses mots reflétèrent parfaitement mes pensées. Moi aussi j'avais hâte. Mais pas trop quand même. Parce que je comptais bien profiter longuement et pleinement d'elle, de notre relation, avant toute chose. Avant de devoir la partager avec qui que ce soit d'autre. Même si ce n'était qu'un enfant. Je fini par l'entraîner dans un coin plus tranquille de la pièce. J'en profitai pour la complimenter. Elle était belle. Bien sûr qu'elle l'était. Ce n'était pas nouveau. Mais le fait est qu'elle portait cette merveilleuse robe que j'aimais tant sur son corps. Je ris à ses paroles et arquai un sourcil. Je t'intimide ? J'espérais plutôt te faire fantasmer. Un homme en uniforme et tout ça ... Soufflai-je d'une voix taquine, en la gardant toujours tout contre moi. Soit, c'était surtout une tenue qui faisait très sérieuse et j'en étais bien conscient. D'autant plus que je m'habillais d'ordinaire de façon plus décontracté, un brin rebelle. Bref, l'opposé de l'uniforme d'un bon petit soldat, clairement. Je la pris à nouveau dans mes bras pour la serrer fort contre moi alors que je lui soufflais un tendre et doux je t'aime.
Putain. C'était tellement bon de le lui dire enfin. Encore une fois. Elle me prit par surprise avec son annonce et sur le coup, je ne su ni que dire ni que faire. Je me contentai donc de la suivre sans broncher, quand elle me tira par la main pour m'entraîner hors de la pièce. Et ce fut toujours sans un mot que je la suivis en direction d'une chambre. Encore une fois, elle ne me laissa pas le temps de réagir. Je me retrouvai les yeux bandés, sans chercher à l'arrêter. J'avais une confiance aveugle en elle alors je ne craignais pas ce qu'elle pouvait bien me faire. Et puis je fus en parti récompensé quand, une fois dans la chambre, je réalisai qu'elle venait de me flanquer sa robe dans les mains. Elle était donc en train de se déshabiller. Devant moi. Un petit grognement m'échappa à cette idée. Ca ne faisait qu'un mois qu'on ne s'était pas vu et qu'on n'avait donc pas couché ensemble. Mais bon sang, j'avais l'impression que ça faisait bien plus longtemps que ça. Une éternité au moins. Et elle était en train de me rendre fou, à parsemer ses vêtements de ci et de là, pour que je la suive en les retrouvant un à un.
Je perdis un peu mes directions à la fin, quand je me retrouvai avec simplement sa voix en guise de guide. Mais l'idée de son corps nu non loin de moi, était une motivation suivante et je parvins à prendre sa direction. je marchais lentement pour éviter toute rencontre fortuite avec quoi que ce soit. Et finalement, ma main chaude frôla son épaule autour de laquelle je fermai doucement mes doigts en m'approchant d'elle. Et maintenant ? J'ai le droit de l'enlever ou je dois deviner quelle partie de ton corps je suis en train de toucher ? Demandai-je d'une voix amusée en laissant courir mes mains plus au sud. Quand je frôlai l'un de ses seins, j'y posai ma bouche pour le parsemer de baisers. Un sein... Soufflai-je d'une voix taquine avant de descendre plus bas. Ton ventre ... Je la fis pivoter pour mordre l'une de ses fesses. Hmm ... Tes jolies fesses !
realised by morphine.
Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Lun 9 Fév - 14:04
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Lun 9 Fév - 19:50
Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Lun 9 Fév - 22:31
Ça avait été tout simplement... incroyable, magique, encore mieux que tout ce que nous avions fait, et nous en avions fait des choses croyez moi. C'était juste... indescriptible. Il n'y avait pas de mot assez fort pour définir ce qui venait de se passer. Le manque de plusieurs semaines y contribuait certainement un peu aussi. J'avais presque oublier à quel point c'était bon. Cette étreinte allait être gravée dans ma mémoire pour toujours, comme toutes les autres d'ailleurs. Une fois que ce fut terminé, après nos explosions de plaisir presque simultanées, il se laissa lentement retomber sur moi, à bout de souffle, enfouissant son visage dans mon cou. J'adorai ces moments la, la douceur juste après la passion. Il entremêla nos doigts et je refermais les miens sur le dos de sa main. Il enfouit son visage dans l'emplacement qui lui était dédié dans mon cou, c'est comme s'il avait été moulé sur la forme de son visage. Et l'inverse était vrai aussi. Son cou à lui était taillé pour mon visage. Deux corps faits l'un pour l'autre. Nous retrouvions doucement notre souffle et je souriais à sa remarque. Je ne répondis pas et déposai un baiser appuyé sur son front en sueur. En effet ça a été merveilleux. Je le berçais doucement dans mes bras. Cette nuit la, comme sa dernière nuit à la maison, nous ne dormions pas. Cette fois pas une seule minute. Nos corps furent mis à rude épreuve, nous alternions moment de douceur et passion brûlante. Au petit matin nos corps étaient étroitement serrés l'un contre l'autre. On se regardait dans les yeux. Cette fois je ne pleure pas. Je serai forte pour lui. On se levait et on allait une fois de plus sous la douche ensemble. Nous échangions un moment de pire douceur. On s'habillait et se préparait. Puis j'allais l'accompagner jusqu'au bus qui allait l'emmener jusqu'à train qui l'emmènerait ensuite à la guerre. Nous n'avions pas le droit de les accompagner plus loin. On s'embrassait passionnément devant le bus.
Prends bien soin de toi mon cœur. Fait bien attention d'accord. Tu m'as fait une promesse alors...t'as internet à la tenir. Ok?
Je refuse de pleurer, je me blottie dans ses bras. Je l'embrasse sur la joue.
Je t'aime. Serres moi fort.
On se prenait dans les bras et on s'embrassait encore. Sarah et son mari nous rejoignent. Puis l'ami de Joe, celui que j'aime bien, quelques minutes après.
Vous veillerez sur lui n'est ce pas?
Les derniers adieux et les trois hommes montent dans le bus. Sarah fond en larmes. Je la prend doucement dans mes bras alors que mes yeux ne quittent pas Joe. Nous regardons nos deux hommes à travers la vitre. Puis le bus s'en va. Je ne sais pas quand est ce que je reverrais Joe, peu être pas avant plusieurs années. Mon cœur se broie dans ma poitrine. Sarah me demande de s'occuper de son fils car elle ne vas vraiment pas bien. J'emmène le petit bout à l'intérieur, sa mère nous rejoint quelques minutes plus tard. Puis on doit maintenant rentrer.
Me revoilà chez Joe. Je m'endors immédiatement jusqu'au lendemain. Je me lève tranquillement et me prépare pour aller en cours quand Laurie m'envoi un message. Elle veut me voir. C'est urgent selon elle. J'espère qu'il n'est rien arriver à nos parents ou...ou pire à Joe. Je fonce chez elle et elle est en larmes. Je la prend dans mes bras, complètement paniquée. Je suis au bord de l'explosion.
Olivia je suis enceinte...
Que...quoi, mais je rêve? C'est pas possible, je vais me réveiller. Mais putain de qui est elle enceinte? Laurie enceinte? Impossible. Ma sœur est la fille la plus responsable qui soit, c'est pas le genre à tomber enceinte par accident. Elle a tromper Joe? Je ne peux pas lui en vouloir. Il ne la touche plus depuis des mois. Elle doit de douter qu'il a quelqu'un d'autre. En revanche elle n'imagine pas une seconde que c'est moi. Je suis juste...abasourdie.
Mais enfin mais Laurie tu...Pourquoi tu? T'es enceinte de qui enfin?
De Joe évidement! De qui d'autre?
Le temps s'arrête, ma respiration de coupe. Mon monde s'écroule. J'ai l'impression de tomber d'une Centaine de mètres. Je viens de m'écraser et la chute est très douloureuse. Vous n'imaginez pas à quel point la chute est brutale. J'ai même du mal à y croire.
Mais tu ne m'as pas dit que ça n'allait plus entre vous et que...mais enfin Laurie c'est impossible... Tu as couché avec un autre homme?
NON! J'ai couché avec Joe il y'a un mois. Et je suis enceinte d'un mois. Cette nuit avant qu'il parte à la guerre, on a fait l'amour. Je n'ai couché avec personne d'autre. Pour qui tu me prends?
Mon cœur sort de ma poitrine et Laurie le piétiné au sol. J'ai mal au ventre. De violente douleurs. Je cours au toilette et dégobille mes tripes. Joe et moi ce...ça n'a jamais exister. Tout ce à quoi j'ai cru ces derniers mois n'a jamais exister. Il...il s'est servi de moi. Il s'est foutu de moi. Il m'a fait croire qu'il était amoureux de moi pour pouvoir me baiser dans le dos de ma sœur. Je vomis de plus belle. Il me dégoûte. Je le hais! Je le hais tellement. J'ai envie de le tuer. J'ai envie qu'il crève comme je suis entrain de crever. Il m'a tuer. Il a ruiné ma vie. Je le hais! Il m'a prit ma jeunesse. Je le hais. Je n'ai pas de mot assez fort, il n'y a pas de mot assez fort pour dire combien j'ai mal. Malgré ça, sur le coup je fait bonne figure et réconforte ma sœur. Je lui dis que Joe va revenir et qu'ils vont former une belle famille. Elle choisit de garder l'enfant. Je n'arrive pas à me réjouir pour elle. Je l'emmène chez nos parents et fonce chez Joe. Je récupère toutes mes affaires. Puis je vois le lit...ce lit ou nous avions fait tant de choses, ce lit ou il m'a dit tant de choses. Cet enfoiré à réussi à me rendre folle amoureuse de lui. Il s'est bien foutu de ma gueule. J'explose. Je commence à tout casser. J'arrive à la cuisine et un couteau traine la. Je le saisis et éclaté en sanglots. Je tombe à genoux. Je fini par tendre le bras. J'ai envie de mettre fin à mes jours. Si je me coupe les veines, est ce que cette souffrance atroce va s'arrêter? J'ai tellement envie de le faire. J'appuie la lame du couteau sur l'intérieur de mon poignet. Juste un coup sec et profond et tout sera enfin terminé. J'hésite. Longuement. Mais je finis par me ressaisir. Il ne mérite pas que je me foute en l'air. Cette ordure ne mérite pas que je souffre autant. Il serait trop content que je crève. Parce que c'est ça qu'il a voulu faire. Il a voulu me tuer. Je le hais. Je fini par ramasser toutes mes affaires et rentrer chez moi.
Je reste plusieurs jours dans mon lit. Sans bouger, sans parler, sans manger, mon seul mouvement est mes clignement d'yeux. Je veux mourir. J'ai envie de mourir maintenant. Je veux que tout s'arrête. Ça fait trop mal. Tout ce que j'ai cru, tout ce que j'ai imaginer...il a dit qu'il allait m'épouser, il a dit qu'on allait avoir des enfants, il a dit qu'il M'AIMAIT PUTAIN! Il l'a dit en me regardant dans les yeux. Je dois pourtant lui reconnaître une qualité, c'est le meilleur acteur du monde. Parce que je l'ai cru, je l'ai vraiment cru, alors qu'il m'a menti depuis le début. C'est Laurie qui me retrouve plusieurs jours plus tard. Voilà plusieurs jours que je n'ai pas fait le moindre mouvement, que je n'ai pas bu ni manger. J'ai perdu la notion du temps. C'est ce jour la que Laurie débarque chez moi en panique. Elle me secoue. Ça fait donc six jours que je suis ainsi. Je suis sous alimenté et déshydratée. Elle m'emmène à l'hôpital. Ils disent que si elle était arrivé quelques heures plus tard je serais morte. Mais je m'en fou! C'est ce que je veux. Laissez moi mourir! Je fini par me ressaisir avec l'aide de ma sœur. Elle ne sait pas pourquoi je suis dans cet état. Je fini par retourner en cours, au boulot, mais je n'ai plus goût à rien. Je ne fréquente plus personne. Je ne répond pas quand on me parle. Un véritable zombie. Je perds beaucoup de poids. Je ne prend plus soin de moi. Je ne me maquille plus, ne me coiffe plus, je ne fais plus attention à ce que je porte. Je suis devenue une autre personne. La douleur ne s'en va pas, elle ne réduit pas jamais. Je passe plusieurs mois ainsi. Laurie accouche d'une petite fille qu'elle appelle Jessica. Je n'aime pas trop son prénom, c'est tellement commun... Mais ce que j'adore c'est ma nièce. C'est la première fois que je souris depuis neuf mois. La première fois que je parle aussi. Ma petite nièce est magnifique, je l'aime déjà. Elle ressemble tellement à Joe. Je ne dois pas penser à ça sinon je vais la haïr elle aussi. Et je ne veux pas la haïr, je l'adore.
Un mois passe. C'est à ce moment que Laurie à un grave accident de voiture. Les médecins disent qu'elle est paralysée à vie. Elle ne remarchera jamais. C'était juste le malheur de trop. Je pensai que j'allais vraiment me laisser mourir cette fois. Mais au lieu de ça, ce drame à eut le dont de me mettre une grande claque. Je me ressaisie complètement. Je redeviens celle que j'étais avant de rencontrer Joe...du moins en apparence. À l'intérieur je souffre toujours le martyr , mais je reprend du poil de la bête pour m'occuper de Jessica. Ma sœur n'est plus qu'un zombie. Elle plonge dans un profonde dépression. Je la comprend, sa vie est gâchée, finie. Je me dis que moi je peux encore m'en sortir. Durant un an et demi je m'occupe de Jessica comme de ma propre fille. Tout en menant de front mes études. J'ai obtenu la bourse, je n'ai plus es on de travailler. Je suis maintenant plutôt à l'aise financièrement. Je parviens largement à subvenir aux besoins de ma nièce et de ma sœur. Je gâte Jess comme une vraie princesse. Je me réveille pour elle la nuit, je la nourrit, la change, joue avec elle, j'essaie d'être une mère parfaite. Quand je suis en cours elle reste avec une nourrice à domicile qui s'occupe aussi de Laurie en mon absence. Je materne aussi ma sœur pour ne pas qu'elle se laisse mourir. C'est difficile de tout mener de front en ressentant toujours cette douleur. Joe est toujours dans mes pensées, il ne les quitte pas un instant. Je pense sans cesse à ce qu'il m'a fait, la douleur n'a jamais diminuer, même pas un peu. Sois disant que le temps panse les blessures? Mon cul ouais! J'ai toujours aussi mal moi. Et si Jessica n'était pas la pour me raccrocher à la vie je crois bien que... Peu importe.
Jessica a aujourd'hui un an et demi. Et c'est en regardant les informations que j'apprends que le régiment de Joe est rentré au pays depuis deux mois. Le salaud! Est ce qu'il se doute que je suis au courant? C'est pour ça qu'il n'est pas revenu me voir? Ou alors il est mort? Non, tout mais pas ça! Je fonce à la base et j'apprends qu'il est bien rentré. Je suis soulagée qu'il ne soit pas mort. Mais ça ne va pas se passer comme ça. Je vais le mettre face à ces responsabilités. Il croit pouvoir ruiner ma vie et celle de ma sœur et s'en sortir comme ça? Il croit pouvoir nous faire tout ce mal et s'en aller comme ça? Il va recommencer, avec d'autre filles, il va gâcher d'autre vie et à dois l'en empêcher. Je rentre chez Laurie et lui apprend pour Joe. Elle ne réagit pas, ne me répond pas. Je prend Jess et je vais jusqu'à chez lui. Il y'a de la lumière. Je décide de montrer. Mon cœur bat à tout rompre. Il va exploser. Je prend mon courage à deux mains et toque à sa porte, Jessica dans mes bras. Il ouvre et nos regards se plantent l'un dans l'autre. Je me rend compte que je l'aime encore à mourir. Je l'aime comme au début. Je l'aime autant sur je le hais. Il est différent, je ne sais pas en quoi mais il est différent. Nous restions silencieux plusieurs minutes à se fixer.
C'est ta fille.
Il se décompose. Il dévisage Jessica, puis se tourne vers moi. Je ne sais pas si il est ému ou choqué, heureux ou dégouté. Je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais connu. J'ai cru le connaître mais non. Il me demande s'il s'agit de notre fille.
Non...la tienne et celle de Laurie.
On se regarde de nouveau. Ma voix est tranchante. Mon visage fermé, haineux.
Ouais...je suis au courant que tu continuais à te la taper.
J'entre sans même lui demander la permission. Je dépose Jessica sur le canapé ainsi que son sac à langer. Je me retourne vers Joe lentement. Je le regarde sans rien dire pendant plusieurs secondes. Puis je lui fonce dessus. Je l'attrape par le col et je suis tellement enragée et j'ai foncé sur lui si fort que je réussit à le faire reculer jusqu'à ce que son dos frappe le mur derrière lui. Je lève le poing prête à lui envoyer en pleine gueule et je m'arrête à quelques centimètres de son visage. Je ne peux pas le frapper, je n'y arrive pas, même si je bouillonne de rage. Je frappe violemment le mur dernière lui, juste à côté de sa tête, à plusieurs reprises.
Si tu n'étais pas le père de Jessica je te jure que...
Je ne terminais pas ma phrase. Je ne l'avait pas frapper non pas parce qu'il était le père de Jessica mais parce qu'il était Joe et que je l'aimais.
J'ai failli crever à cause de toi espèce de salaud! Tu m'as fait tellement de mal que j'ai failli me foutre en l'air.
Je reculais de nouveau pour m'éloigner de lui.
Alors c'était comment de se taper les deux sœurs en même temps? C'était...drôle? C'était amusant pour toi? T'étais fière? Je suppose que tu as du bien t'en venter auprès de tes potes. Putain...tu m'as bien prise pour une conne.
Je prenais de grande inspiration.
Si tu savais comme je te hais! T'es vraiment une ordure. J'ai honte d'avoir pu t'aimer un jour. Tu me dégoutes.
J'étais pleine de rage. J'avais envie de lui en mettre plein la gueule. Et peu à peu ma rage se transforma en peine. Les larmes coulèrent sur mes joues en silence.
Pourquoi tu m'as fait ça? Hein? POURQUOI?
Je le poussais en arrière comme pour le provoquer, mes larmes de plus en plus abondantes.
Pourquoi? Pourquoi? POURQUOI? POURQUOOOOOOOI?
Je tombais à genoux au sol.
Pourquoi tu m'as fait ça? Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça? Qu'est ce que je t'ai fait? Tu pouvais pas trouver quelqu'un d'autre? Pourquoi moi?
Je pleurait si fort sur je n'arrivai plus à parler. Il approcha et je hurlais.
T'APPROCHE PAS DE MOI! Je t'interdit de me toucher!
C'est à ce moment la que Jessica se mît à pleurer. Je me relevais et allais vers elle pour la prendre dans mes bras.
Ça va ma puce. Ça va. Excuses-moi d'avoir crié princesse, je ne voulais pas te faire peur.
Je berçais doucement la petite puce en séchant mes larmes. Quand elle fus calmée je la reposai et me tournais vers Joe en reprenant la parole plus doucement cette fois.
T'as gâché ma vie. Tu t'en rends compte ça? T'as aussi gâché celle de Laurie et celle d'une gamine qui n'a rien demandé.... Comment t'y arrivais? Comme t'arrivais à me dire aussi souvent que tu m'aimais, avec cet air si sincère, en te foutant de ma gueule? Comment tu arrivais à en avoir les larmes aux yeux quand on s'est quittés? C'est parce que...tu te retenais de rire? J'sais pas...explique moi comment tu faisais? En tout cas je dois bien reconnaître que t'es super fort!
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 15:44
The second when I meet you...
Cette nuit là fut incontestablement la plus belle de toutes. Nos étreintes étaient tantôt passionnées et ardentes, et tantôt d'une incroyable douceur. C'était vraiment bon. Un pur délice qui allait me permettre de partir en étant bien dans ma tête et bien dans mon corps. Soit, ce fut quand même douloureux de quitter notre petit nid, un véritable havre de paix, au petit matin. Mais il le fallait et nous le savions aussi bien l'un que l'autre. Cette fois ci, pas de pleurs et de drame. Nous avions eus le temps de bien nous faire à l'idée pendant ce mois de séparation. Devant le bus, j'oubliai totalement tous les gens qui se trouvaient alentours. Je me concentrai uniquement sur elle. Sur ses lèvres délicates contre les miennes, son corps parfaitement moulé contre le mien. Je reviendrai bébé. Je tiens toujours mes promesses. Lui promis-je d'une voix tendre, sans jamais vraiment la quitter du regard. Je la serrai fort contre moi, lui soufflai quelques mots d'amour supplémentaires, l'embrassai de nouveau. Encore une étreinte, un regard, un sourire, et j'entrais à mon tour dans le bus. Je me sentais beaucoup plus serein que lors de mon premier départ, un mois plus tôt. Certainement parce que Laurie n'était pas dans les parages et que notre coucherie m'était complètement sorti de la tête. Ce n'était rien du tout. Ca allait. J'étais avec Olivia, de qui j'étais éperdument amoureux et qui m'aimait tout autant. A mon retour, nous allions pouvoir envisager de vrais projets tous les deux, je le savais. Dans le bus, je la regardais en gardant ce sourire. Oui, ça allait aller. Je n'avais pas le moindre doute là dessus. Je lui fis un clin d'oeil quand on se mit en route, avant de me détourner enfin, prêt à affronter la suite.
Ce n'était pas la première fois que je partais ainsi en mission à l'étranger. Dans des pays en guerre où des centaines de personnes se faisaient tuer tous les jours, pour la plupart des innocents. Mais je ne m'étais pas vraiment préparé à tout ça non plus. A autant d'horreur. A ce que le spectacle des villages disséminés, soit aussi insupportable à affronter du regard. Mais c'était bien le cas. Dès la première semaine, j'envoyai une lettre à Olivia. Les semaines passèrent sans que je n'obtienne de réponse. Au départ je pensais que ça mettait juste beaucoup plus de temps que prévu à faire le trajet. Mais Jonathan, l'époux de Sarah qui avait fait comme moi, avait obtenu une réponse. J'en envoyai donc une seconde. Mais elle demeura également sans réponse. Je perdis peu à peu pied. Est-ce qu'elle m'avait déjà oublié, malgré nos belles paroles ? Est-ce que j'étais finalement si peu important que ça ? Est-ce qu'elle s'était rendue compte que je risquais de mettre longtemps avant de rentrer et elle avait préféré tenter sa chance avec quelqu'un qui ne prenait pas de tels risques pour sa vie ? Si tel était le cas, je ne pouvais clairement pas le lui reprocher. Alors fiston, ça va pas ? Comme pris sur le fait, je repliai rapidement un papier que je fourrai dans la poche de ma veste. C'est ta copine, hein ? Je t'ai entendu demander si y'avait pas une lettre pour toi, des centaines de fois ... Je souris faiblement et hochai positivement la tête. Une troisième lettre était prête, là dans ma poche. Mais à quoi bon l'envoyer ? A quoi bon lui demander de me donner de ses nouvelles et me dire qu'elle allait bien ? A quoi bon lui raconter l'horreur que je vivais tous les jours ici ? A quoi bon espérer encore qu'elle m'attendait ?
Je suppose que j'avais oublié que les relations amoureuses n'étaient pas perçu de la même façon à vingt ans, qu'à trente ... Répondis-je mollement. Parce que c'était sans doute ça le problème. J'avais pris notre relation beaucoup trop au sérieux. Alors que de son côté, elle s'amusait sans doute juste un peu avec un type plus âgé. Un type avec de l'expérience. Le fantasme. J'étais juste ça. Allez fiston, tu peux pas te laisser miner par tes problèmes de couple. Tu sais qu'ici, tu peux pas te permettre de pas être concentré ... Pour sûr oui. Ca avait faillit lui coûter la vie, à lui que je considérais presque comme un père depuis plusieurs années que nous nous croisions sur des missions. Je fis mine de retrouver du poil de la bête. Mais c'était pour donner le change. Pour ne pas inquiéter les autres. Et puis quand on était de sorti hors de notre campement, je parvenais à oublier tout ce qui n'était pas ici. A faire abstraction sur mes problèmes, pour ne penser qu'à cette foutue guerre que nous menions. Les mois passèrent ainsi. Les uns après les autres. A chaque fois que j'apprenais quelle date nous étions, j'étais choqué d'entendre les réponses. Le temps passait si vite. Tellement vite et en même temps tellement lentement. Je voulais rentrer. Je voulais trouver l'apaisement auprès de ma mère, à défaut de celui d'Olivia qui ne m'avait pas attendu. Qui était sans doute en couple depuis le temps. J'espérais qu'elle était heureuse au moins. Elle méritait le bonheur. J'aurais pu le lui apporter. Mais en mon absence, elle s'était sans doute rendue compte qu'elle ne m'aimait pas tant que ça. J'aurais pu dire "tant pis". Mais non, ce n'était pas tant pis putain.
Durant les jours les plus sombres, c'était à Olivia que je pensais. Au moins, nous nous étions quittés en bons termes. Je ne gardais que les bons souvenirs. Je voyais son visage souriant quand moi je sombrais. Je pensais à son corps brûlant contre le mien quand, la nuit, j'étais roulé en boule dans mon sac de couchage. Et quand je crevais de faim, je repensais à cette façon qu'elle avait eut de manger ses frittes et son foutu hamburger, le jour de notre rencontre. J'étais perdu. Je me raccrochais aux souvenirs. C'était là tout ce qu'il me restait. Des souvenirs. Qui ne parvinrent pourtant pas à vaincre l'horreur des dernières semaines. Nous fûmes attaqués en pleine nuit. Désarmés, nous eûmes bien du mal à faire face à nos assaillants. Nombreux furent mes collègues et amis à tomber sous les balles. Dont Jonathan. Cette nuit là, pour la première fois depuis longtemps, je n'eus aucune pensée pour Olivia. Fallait-il vivre l'horreur de façon atroce et douloureuse, pour ne pas penser à elle ? de toute évidence, oui. Aux premières lueurs de l'aube, nous dûmes déplacer notre campement. En attendant l'arrivée d'un nouveau régiment qui devait débarquer quelques semaines plus tard, le temps qu'ils connaissent eux aussi leur mois de "remise en forme". Nous avions été pas mal décimés. Les survivants, dont je faisais parti, n'étaient plus en capacité de poursuivre cette guerre. Physiquement pour certains, psychologiquement pour d'autres. Il fallait que l'on rentre avant d'avoir plus de morts. Et nous pûmes enfin rentrer. J'étais en état de choc. Trop pour réaliser toutes les pertes. Pour réaliser ce que je venais de vivre. Deux années d'horreurs. Deux années insupportables. J'étais beaucoup trop mal pour penser à Olivia. Et quand j'y parvenais, j'avais juste mal. Vraiment mal. Je n'aurais pas son réconfort à mon retour.
Ce fut évidemment ma mère qui m'accueillit à la gare. Dans ses bras que je fondis en larmes. Les premières que je me permettais depuis des lustres. Je passai deux semaines chez elle, enfermé dans la chambre d'amis à refuser de voir ou entendre qui que ce soit. Puis je fus forcé à rendre visite à un psy. Deux fois par semaine. Avec, bien vite, des antidépresseurs en tous genres à prendre, que je le veuille ou non. J'étais anesthésié. Complètement. Pourtant je tins à apporter les affaires de Jonathan à son épouse et à leur fils, qui ne garderait certainement pas de souvenir de son père en mémoire. Il était trop jeune lorsque nous étions parti, sans aucun doute. Quand la porte s'ouvrit sur Sarah, elle comprit tout de suite. Que c'était fini. Qu'elle ne reviendrait pas. Je du quand même lui faire le petit discours que nous tenions aux veuves. Elle fondit en larmes avant la fin. Je tâchai de l'apaiser tant bien que mal. C'était difficile. Je n'étais pas en meilleur état qu'elle. Ce fut après tout ça que je regagnai enfin mon appartement. Que je trouvai dans un piteux état. Je ne comprenais pas ce qui était arrivé. Je ne pensais pourtant pas l'avoir laissé comme ça. Tout était sans dessus dessous. Ca avait bien saccagé. Mais rien ne semblait avoir été volé. Il ne s'agissait donc pas d'un cambriolage. Alors quoi ? Aucune foutue idée. Et franchement, ce n'était pas si important que ça. Je ne pris pas la peine de ranger quoi que ce soit. Jamais. De nouvelles semaines passèrent, sans que je ne daigne remettre de l'ordre dans mon appartement. Ma mère voulu le faire. Mais je refusai. Elle en faisait déjà trop pour moi à mon goût. Elle me faisait mes courses, entre autres. J'étais incapable de sortir de chez moi.
Physiquement, je ne ressemblais sans doute plus à grand chose. J'avais perdu du poids, j'étais pâle comme la mort et j'avais de sacrés cernes sous les yeux. Il faut dire que je ne mangeais que très peu. Que je passais mon temps à prendre des cachetons qui me shootaient complètement, à fumer clope sur clope et à boire bière sur bière. Mais tout ça ne m'aidait pas du tout à trouver le sommeil. C'était insoutenable. Les cauchemars ne me quittaient jamais. Les crises d'angoisse étaient nombreuses. Ce fut deux mois après mon retour, que l'on frappa à ma porte. Ce n'était pas ma mère à cette heure ci. Et pourtant, elle était bien la seule à me rendre visite. En ouvrant la porte, je fus surpris de tomber nez à nez avec Olivia. je ne pensais pas la revoir un jour. Elle n'avait pas changé. Elle était toujours aussi belle. Peut-être même encore plus. J'avais tellement honte de m'afficher ainsi devant elle. Je voulu lui demander ce qu'elle faisait là. Est-ce qu'elle avait apprit mon retour et désiré me voir pour m'annoncer de vive voix que c'était bien terminé entre nous ? Non, ce n'était pas ça. Mon regard vola en direction de l'enfant qu'elle portait, à l'instant où elle m'annonçait que c'était le mien. perdu et à moitié paniqué, j'eus du mal à parler. Ma fille ? Notre fille ? . Mais là encore, je faisais erreur. Elle n'était pas la père. Laurie l'était. Je pâli plus encore, si tant est que cela soit possible. J'avais oublié. Complètement oublié. J'étais figé sur place alors qu'elle entrait et posait l'enfant sur le canapé. Sans afficher la moindre expression, je posai les yeux sur elle alors qu'elle reprenait la parole. Elle était pleine de haine.
Ca me rappelait ce soir là. Quand elle m'avait quitté de façon brutale. Je continuais de me la taper ? Est-ce que c'était à cause de cette connerie là, qu'elle m'avait ignoré pendant deux ans ? Qu'elle n'avait pas daigné répondre à mes lettres ? Elle m'en voulait parce que j'avais couché avec Laurie, en pensant que ça n'avait pas été qu'une fois ? Fallait-il que je lui rappelle qu'elle m'avait obligé à aller retrouver sa soeur ce soir là ? Je me retrouvai dos au mur quand elle me fit reculer. Je ne bronchai pas. Regard vide planté dans le sien alors qu'elle semblait sur le point de me filer un coup bien senti. Soit. Qu'elle fasse donc. Je n'étais pas à ça près. Une souffrance de plus ou de moins. J'eus du mal à la suivre. A comprendre ses mots. Et à réaliser la brutalité de ceux ci. Elle avait faillit se foutre en l'air par ma faute ? Et que dire de moi qui me trouvait en terrain miné pendant deux ans et qui réalisait que personne ne l'attendait plus, finalement ? Les cachets que j'avais ingurgité peu de temps avant, me rendaient complètement amorphe, vide. Je ne ressentais pas de peine, pas de douleur. Pourtant, mon coeur se serra quand elle s'emporta un première fois. Elle se trompait complètement. Elle pensait que j'avais joué un jeu avec elle. Comment pouvait-elle croire une telle horreur ? Je voulu protester. Mais ses paroles suivantes me clouèrent sur place. J'étais en train de tomber dans une spirale infernale. Elle me détestait. Elle me détestait. Elle me détestait ... Haine viscérale. Dégoût palpable. Cette fois ci, je ressentis bel et bien une foutue douleur. Comme un coup de poignard en plein coeur. Elle me haïssait ? J'en oubliai de respirer durant d'interminables secondes. Je fus incapable de souffrir davantage quand elle s'écroula, en pleur. J'avais déjà bien du mal à faire face à ma douleur. Je ne pouvais pas non plus m'occuper de la sienne.
Je fis quand même un pas vers elle. C'était juste un malentendu. Il fallait qu'on prenne le temps d'en parler plus en profondeur. Que je lui explique. Mais que je lui demande de ne plus revenir. Je n'étais plus pour elle. J'étais pourri jusqu'à la moelle. Et puis ... Et puis apparemment j'étais père. Evidemment, elle me hurla de ne pas l'approcher. Je n'en fus pas surpris cette fois ci. Je m'arrêtai net et la regardai s'occuper de cette enfant comme si elle était sienne. Que faire ? Que dire ? Là, sous mon tee shirt, si près de mon coeur, reposait toujours ce médaillon qu'elle m'avait offert deux ans plus tôt. Mais il n'avait plus de sens. Il ne signifiait plus rien du tout en cet instant. Juste de la haine de sa part. Il n'y avait sans doute plus rien à sauver. Si l'ancien Joe était encore là, sans doute que lui aurait eut la force de se battre. Il lui aurait expliqué qu'il avait ça par pitié plus qu'autre chose pour Laurie. Qu'il avait détesté ça. Qu'il s'était détesté de revenir dans ses bras ensuite sans rien lui dire. Mais le nouveau Joe, qui n'était plus qu'une ombre, n'avait pas le courage. Elle allait certainement remettre mes paroles en doute. M'insulter. Me rappeler qu'elle me détestait pour de bon. Tu devrais partir ... Parvins-je finalement à souffler, du bout des lèvres, d'une voix à peine audible. Si j'ai gâché ta vie ... Si tout ça n'était que du vent ... Alors va-t-en. Pars ! Lui ordonnai-je plus sèchement. Et n'oublie pas de l'emmener avec toi. Je désignai la môme d'un vague mouvement de main, incapable de la regarder. je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Et je m'éloignai. Pour rejoindre la cuisine. Je me sentais mal maintenant. vraiment mal. Dos tourné au salon, ce fut les mains tremblantes que je portai quelques pilules supplémentaires à mes lèvres. Et avec une gorgée de bière que je laissai le tout couler dans ma gorge. Le genre de mélange vivement déconseillé. Mais en quoi est-ce que tout ça pouvait bien avoir encore de l'importance ? C'était fini. Tout était fini maintenant. Pour de bon.
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 18:57
Il m'énervait encore plus à ne pas répondre, à ne pas réagir ainsi. J'avais envie de le secouer. J'avais surtout envie qu'il s'explique. Qu'il me donne des explications quant à son attitude. Pourquoi est ce qu'il était comme ça? Pourquoi il m'a fait tant de mal? J'imagine bien qu'il a du souffrir lui aussi. Mais la différence entre nous deux c'est que moi je souffre à cause de lui. Moi je n'ai rien fait pour le faire souffrir. Je ne le déteste pas, évidement que je ne le déteste pas. Et je ne serai pas dans cet état si je n'étais pas encore folle amoureuse de lui. Mais ça, je ne lui avouerai jamais. Je préfère souffrir le martyr comme maintenant. Il n'essaie même pas de se justifier, il n'essaie pas de se défendre ou se trouver des excuses. C'est peu être mieux finalement. De toute façon je ne croirai plus jamais un traître mot qui sort de sa bouche.
T'es vraiment la pire ordure que je n'ai jamais rencontré! Putain, tu continuais de coucher avec Laurie en me répétant que tu m'aimais. Comment t'arrive à mentir si naturellement?
En regardant son cou je voyait qu'il portait encore le médaillon que je lui avait offert avec son départ. Il ne méritais pas de le porter. J'allais vers lui et le lui arrachais du cou. Je le balançai par la fenêtre.
Enlèves-moi ça! Ça n'a plus lieu d'être. De toute façon ça n'a jamais rien représenter pour toi!
J'avais envie de lui faire du mal autant qu'il m'en a fait. Je lui appris aussi pour l'accident de Laurie.
J'étais prête à t'attendre tu sais? J'étais prête à tout pour toi. À trahir ma sœur...et toi...tu...tu t'es foutu de ma gueule. J'arrive pas à croire que j'étais aussi conne.
Après ça il me demanda de partir et franchement, je n'allais pas me faire prier. Quand il désigna Jessica je le fusillait du regard.
Fais vraiment gaffe à comment tu parle d'elle. T'es tellement indigne d'être son père. Elle sera tellement mieux sans toi. Tu détruits tout ce que tu touches.
Je prenais Jess et mes affaires. Mais je n'en avais pas encore fini avec lui. Je me plantai devant lui avec Jessica dans les bras.
Regardes-la!
Je l'attrapai par la mâchoire et le forçait à le faire. Ma voix était froide et tranchante.
Regardes-la! Tu vois comme elle te ressemble? En tout cas, je vais tout faire pour qu'elle ne soit pas comme toi. Espèce de monstre.
Après ça le relâchais en lâchant sa tête avec mépris, comme si elle me dégoûtais. Je pris le chemin de la porte. Je ne manquais pas de la claquer derrière moi. Je repartais avec ma fille sous le bras...euh...ma nièce.
Je ramenais Jess chez sa mère. Je la couchais et m'occupais de Laurie. Puis j'allais me coucher dans ma chambre. J'occupais la chambre d'amis chez la sœur. Le lendemain je m'occupais de Jessica avant d'aller en cours. La nourrice arriva et je pouvais partir sereinement. La semaine passa tranquillement, le weekend aussi. Puis le lundi arriva et la routine recommence. Je m'occupe de Jessica. La nourrice arrive et je m'en vais. Mais ce jour la, je ne m'attendais pas du tout à trouver Joe chez Laurie en rentrant, surtout pas avec Jessica sur les genoux.
Qu'est ce qu'il fou la lui?
Je m'approchais et Jessica tendais déjà les bras vers moi. Elle n'aime que moi je ne sais. C'est moi sa mère, c'est moi qui prend soin d'elle. Je la prenais délicatement. Hors de question de la laisser avec lui. Je m'éloignais de lui.
C'est quoi ce délire? Laurie tu m'explique?
C'est son père Olivia.
NON! C'est pas son père! Et toi tu n'est pas sa mère. Il n'y a que moi qui m'occupe d'elle.
Olivia! C'est nous ses parents. Et Joe va venir vivre ici. Jessica à besoin d'avoir son père. Et il a le droit de la voir.
Mais centre une blague? Dis moi que c'est une putain de blague? C'est vous ses parents? C'est ce qu'on va voir.
Je la posais dans les bras de Laurie et elle se mît à hurler et à pleurer en tendant les bras vers moi. Je la reprenais et elle se calma. Je la posait dans les bras de Joe et ce fut la même réaction. Et des que je le repris elle cessa de pleurer. Elle s'accrochait à moi de toutes ces forces. Je fixais Laurie et Joe du regard à tour de rôle.
Ah ouais vachement ouais! C'est quoi son jouet préféré? Comment s'appel son doudou? À quelles heures elle de réveille la nuit? C'est quoi sa purée préférée? La marque des couches? Le savon spécial pour sa peau sensible? Hein? Alors? J'attend! Pas une seule réponse à me donner? Allez...RÉPONDEZ!
Je fixai ensuite seulement Laurie.
Ça fait plus de deux mois qu'il est revenu. Il ne t'as donné aucune nouvelles, il ne voulait pas de toi, il n'a jamais voulu de toi. Aies un peu de dignité bon sang! Tu vas vraiment le laisser s'approcher de la fille?
C'est son père Olivia.
Allez tous vous faire foutre!
J'allais dans ma chambre et fourrais toutes mes affaires dans un sac. Ce fus assez rapide. Je repassais par le salon pour aller jusqu'à la porte d'entrée. Laurie affirma que je n'étais pas obligée de partir.
Hors de question que je reste si il est la. Et vu que ton choix est déjà fait entre lui et moi...
Elle me demanda ensuite ou j'allais aller.
Je vais vivre avec mon mec. Depuis le temps qu'il me le demande. C'est l'occasion. Au moins je ne verrai plus vos sales gueules. Et je vous jure que...si il arrive le moindre truc à Jessica, si elle n'a ne serait-ce qu'un cheveux de travers...je vous tue!
Ma nièce pleurait et tendait les bras vers moi. Je la pris une dernière fois.
Je suis désolée ma chérie, vraiment désolée. Je viendrais te voir tout les jours mon cœur c'est promis!
Je lançais un dernier regard amer à Joe avant de partir. Ou est ce que j'allais aller maintenant? À l'hôtel? Oh ouais c'est évident que cette histoire de mec chez qui j'allais vivre c'était des conneries. Je voulais juste faire chier Joe.
J'allais donc à l'hôtel. J'y restais plusieurs jours. Je passais voir Jess tout les jours, sans jamais adresser la parole à Joe. Puis je rencontrais un mec. Il était canon, pas autant que Joe, mais il était canon. Je n'eus pas de mal à le prendre dans mes filets, un vrai jeu d'enfant. Je ne ressentais rien pour lui, absolument rien. J'étais encore éperdument amoureuse de Joe. Mais je m'en fou, je n'avais pas envie de l'aimer, je voulais juste me servir de lui pour faire chier Joe, pour lui montrer que j'avais tourner la page et que j'y arrive sans lui. Alors j'emmenais Sohan, mon "mec" chez Laurie, pour me pavaner à son bras. J'étais contente que Joe soit la. Je ne lui prêtais pas la moindre attention. Juste à Jessica, la seule qui m'importais. Laurie arriva aussi.
Laurie, je te présente Sohan. Je suis avec lui depuis quelques temps et bon...je voulais te le présenter.
Ils se saluèrent et je fis mine de regarder Sohan amoureusement. Il était plutôt beau. Un grand brun, tatoué et barbu, il avait de grand yeux bleu. Il était plutôt cool mais je n'étais vraiment pas amoureuse de lui. J'allais vers lui et l'embrassai sous le nez de Joe. J'allais m'asseoir sur ses genoux, je caressais son visage. Je me forçais certes, mais si moins je prouvais à Joe que je n'avais plus besoin de lui.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 20:06
The second when I meet you...
Elle m'envoyait des paroles et des injures incroyablement douloureuses à la gueule. Elle me faisait bien comprendre qu'elle me haïssait vraiment. Elle n'était que violence et haine à mon encontre. Je ne m'attendais pas à autant. Soit, elle avait certainement passer deux années à me détester. Mais pourquoi autant ? Pourquoi insister et m'en foutre plein la gueule comme ça ? Tu te trompes ... Tentai-je d'une voix à peine audible. Mais elle n'entendait pas. Elle ne voulait pas entendre; Et peut-être que je ne voulais pas non plus qu'elle entende. Elle serait mieux sans moi. Maintenant plus que jamais. Je le savais. Elle m'arracha le médaillon que je portais toujours. Non ! Paniquai-je avec un train de tard. Il venait de passer par la fenêtre. L'un des seuls souvenirs qu'il me restait de nous. J'étais atterré. Et je fini par la mettre dehors. Je voulais qu'elle s'en aille. Qu'elle parte avant de me détruire pour de bon. J'étais déjà dans un sale état. Je n'arrivais pas à croire que les choses puissent avoir à ce point merdé. C'était foutu. J'étais foutu ! Elle m'obligea à regarder Jessica. A l'instant même où mes yeux rencontrèrent son adorable minois, je ressentis un quelque chose au fond de moi. Une petite étincelle. Un truc qui me rappelait que j'étais là, bien en vie. Et que cette foutue vie n'était peut-être pas si pourrie que ça finalement. Elle avait raison sur au moins un point : cette enfant me ressemblait. Je ne pouvais pas le nier. Et ça s'était bien inscrit dans mon esprit. J'avais un enfant. Qui me ressemblait beaucoup. A qui je ne voulais pas gâcher la vie, contrairement à ce qu'affirmait Olivia. Alors j'allais être là pour elle. J'allais être son père. Je ne voulais pas qu'elle grandisse sans père.
Quelques jours plus tard, je passai voir Laurie. Elle était dans un aussi piteux état que moi. C'était vraiment horrible. Nous prîmes le temps de discuter longtemps. Un temps durant lequel elle omit de me préciser que sa soeur vivait ici. Du coup, je décidai de venir m'installer là pour m'occuper au mieux de Jessica. Soit, je risquais de ne pas être le meilleur des pères. Ca allait être forcément très compliqué au début. Mais je voulais y croire. Je le voulais très fort. J'étais père. Ca me faisait au moins une motivation sur cette foutue terre que j'avais rêvé de quitter à maintes reprises ces deux dernières années. Après notre conversation, je pris Jessica sur mes jambes. Elle semblait curieuse. Elle m'étudiait du regard sans broncher. Elle n'avait pas l'air effrayée ni mécontente. Juste curieuse. Ce n'était pas si mal en soit ! En tout cas c'était un bon début. J'eus tout juste le temps d'afficher un petit sourire, le premier depuis d'innombrables mois, que j'étais interrompu. Olivia et son arrivée tonitruante. Je n'étais plus que ... "lui" donc. Et Jessica qui tendait maintenant ses bras vers elle. Comme si elle cherchait à me fuir de toute urgence. Quoi, elle aussi ? Je laissai Olivia la récupérer, affichant un stupide air coupable sur le coup. Comme si j'avais fais quoi que ce soit de mal. Mais bordel, ce n'était pas le cas. Je n'avais strictement rien fais de mal moi .. .C'était Olivia qui réagissait avec beaucoup trop d'ardeur, pour un truc stupide. Soit, j'avais couché avec Laurie à une période où je n'étais plus vraiment avec elle. Mais je n'avais jamais menti sur mes sentiments. J'étais amoureux d'Olivia. Même encore maintenant alors qu'elle semblait me haïr comme pas possible. Elle semblait me détester encore un peu plus alors que j'étais là pour prendre mon rôle de père. Est-ce qu'elle ne m'avait pas reproché de ne pas le faire, quand elle était venue me trouver chez moi ?
Il me semblait bien que si. Et pourtant, elle était en train de me foutre de nouvelles horreurs en pleine gueule. Jessica pleura quand elle se retrouva dans mes bras, juste quelques secondes. Evidemment. Elle préférait retourner au plus vite dans les bras de sa tante. Rien d'étrange là dedans. J'avais des choses à régler ... Protestai-je doucement, pas certain qu'elle ait envie de m'entendre de toute façon. Mais j'avais déjà tout expliqué à Laurie. J'avais des choses à régler. Mais oui, effectivement, je me fichais pas mal de Laurie et je n'envisageais pas de venir la retrouver. Avant d'apprendre que nous avions un enfant. Ce fut seulement ensuite que je réalisai qu'Olivia vivait là. Quand elle fourra ses affaires dans un sac et traversa le hall d'entrée avec celui ci. Je me levai et voulu intervenir. Je n'étais pas obligé de vivre là après tout. Je pouvais me contenter de visites régulières. Mais Laurie protesta à ma place. Et les paroles d'Olivia me clouèrent sur place. Un mec. Elle avait un mec. Depuis suffisamment longtemps pour s'installer avec lui. Evidemment qu'elle avait un mec. Une femme comme elle, c'était obligé. Mais j'avais un mal fou à encaisser la nouvelle. Ce fut pire encore, ensuite.
Le voir en vrai. C'était l'horreur. Si au moins il ne m'avait pas ressemblé ... En plus beau, en plus jeune, en plus ... Vivant. Elle alla jusqu'à l'embrasser et s'asseoir sur ses jambes. Est-ce qu'elle essayait de m'atteindre ? De me détruire ? Non, c'était déjà fait ça. De toute façon, elle avait l'air de croire que je me foutais royalement d'elle. Alors non, elle ne jouait pas la comédie. Elle était juste folle de lui. Elle le regardait comme elle me regardait moi deux ans plus tôt. Elle n'avait pas décroché son regard de lui une seule fois depuis qu'elle était entrée dans la pièce avec lui. Putain. Je ne me sentais pas bien. Pas bien du tout. J'avais la tête qui tournait, le sang qui battait frénétiquement dans mes tempes. Je quittai aussi tranquillement et discrètement que possible, la pièce. Je ne pouvais pas voir ça. Je ne le pouvais pas. Alors je montai à l'étage avec l'intention de rejoindre ma chambre. Mais du faire un détour par les toilettes pour rendre ce que j'avais dans le ventre. Soit pas grand chose. Ce n'était pas comme si j'avais retrouvé l'appétit. Jessica me donnait l'impression d'être encore un peu en vie. Mais c'était trop dur. Trop dur de devenir un bon père pour elle alors que je n'arrivais même pas à prendre soin de moi même. Je n'arrivais même pas à me relever. Dans les chiottes, je fini par m'écrouler, en larmes. Des larmes aussi silencieuses que possibles. J'étais foutu. Complètement foutu. Et seul. Pour de bon. Il fallait que j'aille voir ma mère. de toute urgence; Que je sorte de là et vite. Alors je me relevai, essuyai mes joues, mes yeux, et rejoignis ma chambre pour récupérer ma veste. Un coup d'oeil au miroir me confirma que j'avais vraiment une sale gueule. Les cernes toujours plus foncées, le visage toujours plus pâle, les joues creuses. Et maintenant, les yeux légèrement rougit. D'un manque de sommeil, de trop de médoc ingurgités et de larmes. Mais je ressemblais à ça depuis mon retour de toute façon. Quoi qu'il en soit, je quittai enfin ma chambre et redescendis. Je ne fis qu'un bref passage par le salon où je posai les yeux sur Laurie, tâchant de ne pas regarder en direction du couple tendrement enlacé. Laurie je suis désolé, j'avais oublié que ma mère m'avait invité pour dîner. Je reviens tout de suite après. Amusez-vous bien. Et sans un sourire, sans un regard pour Olivia et son mec, je quittai la maison et rejoignis ma voiture en catimini. La fuir à chaque fois qu'elle serait dans les parages, ça me semblait faisable.
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 21:09
Je me trompe? Ouais mon cul! Comme si j'allais encore croire quelque chose qui sort de sa bouche. Je ne le détestait pas, bien au contraire, je l'aimai à la folie, mais je ne le croyais plus, je n'avais plus confiance en lui. Il s'était trop foutu de moi. J'étais éperdument amoureuse d'un homme qui s'est servi de moi et qui s'est ouvertement foutu de ma gueule. Mais quel salaud! Je l'obligeait à regarder sa fille. Il sentait l'alcool. Il avait mal, tellement mal. Mal dans sa peau, il semblait souffrir le martyr. Si je m'écoutais, je lui pardonnerai tout et je m'aiderai de toutes mes forces. Mais c'était impossible pour plusieurs raisons. Déjà parce que j'ai trop de fierté et d'orgueil, beaucoup trop. Il m'a trompé tout de même. Mais aussi et surtout parce que lui ne m'aime pas, il ne m'a jamais aimé, il n'en a jamais rien eu à foutre de moi. Je fini par quitter son appartement toujours en lui faisant croire que je le détestais.
Quelques jours plus tard alors que je le retrouvais chez Laurie, que j'apprenais qu'il allait s'installer ici pour s'occuper de sa...de MA fille, je pétais un plomb. C'était atroce de me dire que ces deux immatures allaient devoir s'occuper de mon bébé. Mais je n'avais pas de droit légal sur elle, je n'étais que sa tante, alors que n'avais pas d'autre choix que d'accepter. Je fini par carrément me casser de chez Laurie, prétendant que j'allais l'installer chez mon mec. Puis je revenais tout les jours voir Jessica, jusqu'au jour ou je revins avec Sohan. Il ne représentais rien, absolument rien pour moi. Mais c'était pour emmerder un peu Joe. Certes ça ne lui ferait pas de peine, mais au moins ça lui montera que je peux avoir un autre mec que lui. Il avait l'air de souffrir encore plus que d'habitude. J'avais juste une envie folle de tous les foutre dehors et de rester avec lui, ou non mieux, de me barrer avec lui. J'avais envie que Joe m'emmène loin avec lui. Mais ça n'arrivera jamais. Au lieu de ça il d'en alla tout seul. Je me levais immédiatement des genoux de Sohan. Je n'aimai pas être sur les genoux de Sohan, je préfère les genoux de Joe. Je préfère les baisers de Joe, le goût des lèvres de Joe, les caresses de Joe, je préférai tout de Joe. Je cessai tout contact avec Sohan des lors que Joe eut quitté les lieux. Puis mon "mec" rentra chez lui. Je restais seule avec ma sœur. Nous discutions longtemps elle et moi. Elle m'apprenais alors quelque chose qui me cloua sur place. La fois ou elle avait coucher avec Joe, elle l'avait presque forcé. Il ne l'avait plus toucher depuis trois mois, trois mois c'était depuis qu'on s'était rencontré Joe et moi. Et cette nuit la elle l'a forcé, elle l'a prit au piège. Toute ma vision des choses était alors remise en cause. Certes ça n'excusait pas entièrement ce qu'il avait fait, mais ça l'excusait en grande partie. Était-ce possible qu'il m'ait finalement aimé? Que tout ça ait vraiment exister? Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'ai besoin de parler à Joe. Discrètement, je pique son numéro dans le téléphone de Laurie et lui envoi un message.
"Laurie et moi venons d'avoir une longue discussion. Elle m'a appris des choses que j'ignorais. J'ai besoin de te parler. Rapidement. Merci.
Olivia."
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 21:38
The second when I meet you...
En rentrant de la guerre, je pensais avoir touché le fond. Je pensais vraiment que j'étais déjà au fond du trou. Et que je ne pourrais pas aller plus mal encore. Mes nuits étaient jonchées de cauchemars en tous genres. Mes journées étaient maintenant ponctuées de pleurs de Jessica que je tâchais de réconforter du mieux possible. Mais c'était compliqué. Elle se retrouvait soudainement avec deux personnes qui lui étaient plus ou moins inconnues. Souvent, j'avais envie d'appeler Olivia pour lui demander de l'aide. Mais je ne pouvais pas. Elle me traiterait d'incapable, de monstre, de véritable horreur même. Je n'étais pas assez fort pour encaisser tout ça. Et j'avais tellement envie de m'en sortir avec Jessica. C'était difficile et laborieux, mais peu à peu j'apprenais. Je savais maintenant qu'elle ne pouvait pas s'endormir sans une présence dans la pièce. Pas besoin d'être bercée pendant des heures. Elle avait juste besoin de savoir que quelqu'un était là, à quelques pas d'elle. A force d'observations, j'avais également apprit quel était son jouet préféré, son doudou, ses heures de réveil la nuit, la marque de chaque produit qu'il fallait utiliser avec elle. Je savais préparer un biberon sans la brûler. J'avais juste encore un peu de mal avec les couches. Mais c'était en progrès. Je me sentais progresser. J'étais presque fier. Bientôt, elle cesserait tout à fait de pleurer à la recherche d'Olivia. Elle se réjouirait de me voir moi, à défaut de sa tante qui avait surtout été une mère pour elle.
Mais ces instants là disparurent de mon esprit quand Olivia présenta son nouveau mec à sa soeur, devant moi. Qu'elle se frotta à lui, l'embrassa, s'installa sur ses cuisses. Elle agissait avec lui comme elle l'avait fait avec moi. J'avais juste confirmation. Elle était de nouveau amoureuse. L'amour à vingt ans ... C'était tellement facile. Tellement pas prise de tête. Mais au moins, elle n'avait plus envie de se foutre en l'air par ma faute. Et c'était très bien. J'étais heu... Non, je ne pouvais pas être heureux pour elle. Pas vraiment. J'avais trop mal pour ça. J'étais trop seul surtout. La seule personne qui ne me donnait pas l'impression d'être un monstre ou d'être de trop, et qui avait l'air heureuse de mon retour, c'était bien ma mère. Et j'avais besoin de vider mon sac. Oh non je n'allais pas parler des horreurs de la guerre. Je n'avais pas encore été capable de le faire devant elle. Non, j'allais raconter tout ça. Parler de Laurie, de Jessica, mais surtout d'Olivia. J'avais besoin de ses conseils pour savoir que faire. Même si j'étais certain qu'elle allait juste me confirmer ce que je pensais : que je devais la laisser aller. Qu'elle était heureuse maintenant. Et que je devais me réjouir pour elle. Respecter son bonheur. En voiture, j'éclatai en sanglots. Encore. C'était devenu tellement facile pour moi de pleurer depuis mon retour. Je chialais pour un oui ou pour un non. Les médoc ne m'étaient pas d'une si grande aide que ça. J'allais juste encore plus mal.
Le visage encore baigné de larmes, je récupérai mon téléphone sur le siège passager. Mais je me figeai devant la signature. Olivia. Olivia. Olivia. Je relu le sms à plusieurs reprises, oubliant de vérifier la route. Ce qui me valu un coup de klaxonne tonitruant. Je relevai la tête pour voir un véhicule m'arriver droit dessus. J'avais dévié de ma voie. Je fis une vigoureuse embardée qui m'envoya sur le bas côté. Choqué, je demeurai immobile durant de longues secondes alors même que ma voiture venait de s'immobiliser. Je du ouvrir ma portière pour vomir. Encore une fois. Je n'en pouvais plus. J'avais mal de partout. Je fini par me réinstaller dans le fond de mon siège, immobile durant de longues minutes. Au bout desquelles je récupérai mon téléphone pour l'éteindre et l'abandonner de nouveau sur le siège passager. A quoi bon ? Elle allait s'excuser du malentendu, me serrer la main et me dire que finalement, j'avais le droit d'être le père de Jessica ? Foutaises. Je m'en foutais putain. Je voulais ... je voulais... Quoi au juste ? Rien. Rien du tout. Juste disparaître. J'aurais du être mort là bas. Moi et pas Jonathan. Sa disparition avait foutu en l'air une femme et son enfant. Si moi j'étais mort, seule ma mère m'aurait pleuré. Laurie n'était plus amoureuse de moi, Olivia me haïssait et ma fille ... ma fille ne me connaissait même pas. J'étais déjà mort de l'intérieur de toute façon. Et finalement, je ne me rendis pas chez ma mère. J'échouai dans un bar. Duquel je ne ressortis que de longues heures plus tard. Je pris quand même le soin de faire appeler un taxi, abandonnant ma voiture derrière moi. Ce fut en titubant que je rejoignis la petite maison. Une fois à l'intérieur, je pris grand soin de faire le moins de bruit possible. Je ne voulais pas réveiller Jessica; Je ne m'en faisais pas pour elle. J'étais certain qu'Olivia s'était occupée d'elle avant de partir. Mais je n'étais pas en état pour la réconforter si elle se réveillait. Alors je pris mon temps pour monter les escaliers. Une par une, une main sur la rambarde et l'autre sur le mur pour demeurer en équilibre. Je manquai tomber en arrière quand même et du m'accrocher à la rambarde pour éviter ça. Le temps de me remettre d'aplomb avant de reprendre ma montée des marches.
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 21:54
J'avais vraiment honte de moi, honte de ce que j'avais fait subir à Joe. Je me rend compte maintenant à quel point mon comportement à été immature et méchant. Et si Joe m'aimait vraiment? Si l'homme que j'ai cru connaître était bien le vrai Joe? Si tout ça avait été réel? Je l'aimais tellement. Comment avait je pu faire ça? Si Joe m'aimait réellement, il avait du souffrir le martyr en me voyant avec Sohan. Je décidais d'envoyer un message à Joe car j'avais vraiment besoin de discuter avec lui. Mais il ne répondit pas de la soirée. Je décidais de l'attendre. Plusieurs heures. Il rentra très tard. Je l'entendis monter les marche. J'étais dans la chambre de Jessica. Je fini par la rejoindre dans la sienne.
Joe il faut vraiment que je te parle...
C'est à ce moment la que je remarquais qu'il était ivre. Complément bourré. Je n'avais pas envie de discuter avec lui tant qu'il était dans cet état, ça ne servirait à rien de toute façon. Il me faisait de la peine. Je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il était peu être dans ce état à cause de moi.
Bon on...on parlera demain. Tu n'es pas en état.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 22:07
The second when I meet you...
J'étais de plus en plus mal en point. De retour de la guerre, je l'étais déjà beaucoup. Mais à chaque fois que je voyais Olivia, c'était pire encore. Je chutais à chaque fois un peu plus. C'était horrible. Ca ne s'arrêterait donc jamais. Et c'était con de boire comme je le faisais, en espérant vainement que je pourrais oublier un peu et atténuer la peine. Tout ça était impossible et je le savais pourtant. En fin de compte, c'était juste donner une bonne raison à Olivia de me détester toujours plus fort et de m'assurer que je n'étais pas un père pour Jessica. Je le savais tout ça. Bien sûr que je le savais. Mais je n'arrivais pas à arrêter pour remonter la pente. Je n'y arrivais pas. Je ne faisais plus vraiment en sorte d'y arriver non plus en fait. Peut-être que le temps m'aiderait à arranger les choses. Mais ce n'était pas gagné.
Olivia me rejoignit dans ma chambre. J'étais trop stone pour vraiment réagir à ça. Je la regardais sans vraiment la voir. Et elle quitta de nouveau la pièce. J'avais sans doute rêvé sa présence, voilà. Je m'allongeai sur le lit. Mais ça tournait terriblement autour de moi. Alors je me levai, abandonnai mes chaussures pour ne pas faire de bruit alors que je me mettais ensuite à courir droit dans les toilettes qui se trouvaient dans le couloir. Une fois l'estomac plus ou moins vide, je retournai dans ma chambre. J'étais bien décidé à ne pas dormir. si Olivia était là, chez sa soeur, je ne voulais pas prendre le risque d'être encore réveillé par un cauchemar. Pas la peine de m'afficher encore un peu plus devant elle. Je passai donc la plupart des heures de la nuit, assit ou même carrément debout à faire les cent pas. Quand je n'étais pas en train de vomir tripes et boyaux dans les toilettes, porte bien fermée pour ne réveiller personne. Quand le soleil pointa le bout de son nez, j'étais assis sur le rebord de ma fenêtre, yeux gonflés de sommeil, gorge douloureuse d'avoir trop subis les passages de la bile à défaut d'avoir encore quoi que ce soit à vomir. Tremblant, je fini par quitter ma chambre pour aller récupérer Jessica. Je n'étais pas vraiment en état de m'occuper d'elle, au premier abord. Mais je savais ce que je faisais. Si je le faisais, c'est que j'étais certain de ne pas risquer grand chose. Je la portai donc jusqu'à la cuisine pour lui préparer son premier biberon de la journée. Pour ma part, je me contentai d'un verre de jus d'orange en espérant que ça suffirait à me réveiller un peu. Même si ça me fit surtout grimacer tant ça piquait la gorge.
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 22:26
C'était vraiment atroce de le voir dans cet état la. Ça me fendait complètement le cœur. J'étais déchirée de le voir aller aussi mal. Bon sang, c'est fou ce que j'avais envie de l'aider. Je ne connaissait mieux que personne. Je savais comment le faire aller mieux. J'avais les clefs pour le faire aller mieux. Mais je n'avais pas le droit de les utiliser. C'était vraiment trop douloureux pour moi. Joe n'était plus que l'ombre de lui même. Il avait maigri, il avait le teint grisâtre, des cernes... Je donnerai tout ce que j'avais en ma possession pour pouvoir m'occuper de lui. Mais je n'avais pas le droit, absolument pas le droit. C'était impossible.
Ce soir la quand je le revis rentrer presque ivre mort. Je passais une nuit de calvaire. Je ne fermais pas l'œil de la nuit. Je l'entendais aller vomir à plusieurs reprises. Je fondais en larme à chaque fois. Je m'en faisais vraiment pour sa santé. Il fallait qu'il aille voir un médecin. Il buvait trop, il prenait trop de médocs, il lui fallait une cure de desintox. Il fallait que je l'aide. Je l'entendis se lever et récupérer sa fille. Je descendais alors les rejoindre à la cuisine. J'avais décider d'être plus douce envers lui. Déjà pour le bien de Jessica. Pour mon bien à moi. Pour celui de joue surtout. Je ne savais pas s'il m'avait réellement aimer un jour, mais j'avais décider d'arrêter de le traiter comme une merde.
Bonjour...
J'allais vers Jessica et la prenais dans mes bras. Elle était si belle. Son père aussi était beau. Je l'embrasse sur la joue.
Salut ma puce.
Je regarde Joe. Il fallait vraiment que nous ayons une discussion sérieuse lui et moi. Je ne voulais pas non plus lui prendre la tête des le réveil mais il allait bien falloir qu'on parle. J'avais besoin de comprendre certaine chose. Mais comme je l'ai dis nous venions de nous lever et je ne voulais pas le faire aller encore plus mal. Je décidais de me montrer...gentille.
Je vais faire cuire des croissants. Tu en veux?
Je mis les croissants à cuire et je me mis à jouer avec Jessica. J'essayais tant bien que mal de discuter avec Joe.
Tu devrais éviter le jus d'orange. Je t'ai entendu vomir cette nuit. Je jus d'orange est trop acide. Tu devrais prendre une tisane ou quelque chose de plus doux.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 22:39
The second when I meet you...
Occupé que j'étais à lutter contre le sommeil et à vomir le contenu invisible de mon estomac, j'oubliai complètement qu'Olivia était sans doute toujours dans les parages. Ou qu'elle allait certainement revenir pour avoir cette fameuse discussion qu'elle semblait désirer avoir avec moi. Je ne pensais qu'au fait que j'avais mal de partout et que je n'avais plus de force du tout. Puis je pensai à Jessica quand je décidai qu'il était l'heure pour elle de se réveiller. Elle ferait une sieste un peu plus tard. Et moi aussi. Peut-être. Si mon corps et mon esprit me le permettaient. Ce qui n'était pas gagné. Je rejoignis donc la cuisine avec ma fille dans les bras. J'eus à peine le temps de la poser dans son siège haut pour m'occuper de notre petit déjeuner à tous les deux, qu'Olivia entrait dans pièce. Je me figeai aussitôt, tous mes muscles se contractant. C'était sans doute plus du à la peur, qu'autre chose. Peur de l'affronter. Peur de nouvelles piques qui me feraient encore un peu plus mal. Mais elle me salua. Ca semblait presque normal. Mais presque seulement. Ce n'était qu'un mot après tout. Auquel je répondis par un simple hochement de tête.
Elle prit de suite Jessica dans ses bras. Est-ce que j'avais encore mal fait quelque chose, pour qu'elle ait besoin de lui sauter dessus comme ça ? Est-ce qu'elle craignait juste de me voir merder dans les secondes à venir ? Je crispai les mâchoires et mis le biberon à chauffer avant de préparer mon propre verre de jus d'orange. Elle me proposa des croissants. Hochement de tête négatif. Je ne voulais rien du tout. Juste ... Non, rien du tout. Vraiment rien. Mais je ne voulais certainement pas l'entendre faire semblant de s'inquiéter pour moi. Je m'arrêtai dans mon geste alors que j'allais boire une nouvelle douloureuse gorgée de jus d'orange. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre au juste ? Est-ce que Laurie lui avait fait signer un contrat pour l'obliger à se montrer sympa à mon encontre, quand je n'étais pas là ? Pff ... Peu importe. Je ne répondis encore rien et terminai mon verre sans sourciller. Besoin d'vitamines. Répondis-je seulement, sans émotion, en abandonnant mon verre sur le bord de l'évier. Je récupérai le biberon, vérifiai que le contenu n'était pas trop chaud en en faisant couler quelques gouttes sur le dos de ma main. Et le posai sur la table de la cuisine. Autant laisser Olivia nourrir Jessica. Ca semblait lui tenir à coeur de s'occuper d'elle même quand j'étais dans les parages. sans doute pour me montrer qu'elle savait nettement mieux s'en occuper de moi. Bref, une fois tout ça fais, je quittai la pièce pour rejoindre Laurie. Lève tôt comme elle était, elle devait déjà être réveillée. Et effectivement, c'était le cas. Je l'aidai à quitter son lit pour rejoindre son fauteuil et descendre. Elle me remercia d'un petit sourire avant d'avancer elle même jusqu'à la cuisine. Je suivis tout en restant un peu en retrait. Avec Laurie en notre compagnie, Olivia cesserait sans doute de vouloir faire la conversation, juste pour meubler le silence et faire semblant de soudainement s'inquiéter pour moi.
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 23:00
C'était un peu le monde à l'envers la. C'était lui qui m'a fait le plus de mal. C'est lui qui m'a tromper, je n'ai fait que lui rendre la monnaie de sa pièce. Et c'est encore lui qui fait la gueule. Non mais j'hallucine vraiment la. C'est vraiment du foutage de gueule. Je fais des efforts, j'essaie de digérer ce qu'il m'a fait sans lui en mettre plein la gueule à chaque fois que je le croise malgré tout le mal qu'il m'a fait et il se montre odieux avec moi. C'est quoi le problème la? Décidément il me prend vraiment pour une conne. C'est clair, ce mec ne m'a jamais aimé. Une fois de plus j'ai le cœur brisé. Je me montre gentille avec lui et il se contente de me répondre sèchement et de quitter la pièce. Quel connard! Putain mais... MERDE! Il revient quelques minutes plus tard avec Laurie. J'ai le visage triste, complément décomposé. Il ne se rend pas compte de là peine qu'il me fait en agissant ainsi. Je dépose un croissant devant ma sœur et un devant Joe. Je lui dépose aussi la tisane que j'ai préparer. Parce que je sais laquelle il préfère. Je sais aussi qu'il met deux sucres.
Les deux sucres sont déjà dedans.
Comment tu sais qu'il met deux sucres dans sa tisane?
Je euh...tu me l'as dit une fois.
Je ne pouvais pas lui dire que c'était parce que j'ai vécu des mois avec lui en cachette et que je me connais per cœur, que je le connais mieux qu'elle ne le connaîtra jamais. J'avais toujours cet air triste. Il ne voulais pas me parler. Mais moi j'en avais besoin. Je fini par remontrer. Je récupère mes affaires. Je les range et les larmes coulent sur mes joues. Je m'assois sur le rebord du lit dans la chambre de Jessica et fond en larmes. Je n'en peux plus de cette situation. Je n'en peux plus de voir Joe dans cet état. Je ne supporte pas la façon dont il vient de me parler. C'est lui qui me traite comme une merde maintenant, comme une moins que rien, mais moi, je ne l'ai pas tromper avec son propre frère. Je n'en peux plus. Je suis à bout de nerfs. Mes sanglots sont silencieux. Je n'ai pas envie qu'il sache à quel point il me blesse. Je m'en vais. Je n'aurais pas les explications dont j'ai tant besoin pour avancer. Il m'a briser le cœur une fois de plus aujourd'hui. Il me fait vivre un enfer, et moi je l'aime toujours autant. Mais je dois maintenant me faire à l'idée qu'il ne m'a jamais aimé, qu'il ne m'aimera jamais, que tout est bel et bien terminé entre nous.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mar 10 Fév - 23:16
The second when I meet you...
Elle ne pouvait pas faire ça. Elle n'avait pas le droit de m'en foutre plein la gueule, de me détruire avec violence, pour ensuite exiger qu'on ait une discussion tous les deux. L'idée de me retrouver seule avec elle, pour avoir cette fameuse conversation, me pétrifiait sur place. C'était con quand même d'avoir peur d'une simple conversation. D'avoir peur de la femme que j'aimais. Mais je l'aimais justement trop pour y arriver. Pour faire face à de nouveaux reproches. J'étais au fond du trou. Et à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche en ma présence, c'était juste pour me piétiner. Encore. Et encore. Et encore ... Je ne savais pas combien de temps encore j'allais pouvoir supporter ça. Et la voir jouer la carte de la gentillesse, ça me faisait juste un peu plus peur encore. Qu'est-ce qu'elle foutait au juste ? Est-ce qu'elle faisait ça pour ensuite me détruire de nouveau en me piétinant encore ? Est-ce qu'elle n'en avait donc pas encore terminé avec moi ? Je n'étais qu'un pantin qui attendait que son maître décide ce qu'il allait bien encore pouvoir faire de lui. Je subissais. Sans me plaindre. J'encaissais. Et je me noyais davantage dans les cachets et l'alcool. En vain. Ca ne me permettait pas de me sentir mieux. Au contraire.
Je soufflai un vague merci pour la tisane. Le croissant, je le repoussai un peu sans aller jusqu'à le remettre avec les autres. Ce serait sans doute malpoli. Même si j'avais bien dis que je n'en voulais pas. Je ne voulais pas manger. rien du tout. Je ne bronchai pas en réalisant qu'elle se rappelait que je prenais deux sucres. Elle ne s'en rappelait pas. C'était juste un réflexe. Peut-être que c'était le cas de son Sohan aussi. Et que c'était de lui qu'elle se rappelait. Pas de moi. Olivia fini par quitter la pièce, sans un mot. Je ne bronchai pas. Je me contentai de récupérer Jessica pour lui donner son biberon. M'occuper d'elle, ça me faisait du bien. Ca m'apaisait. C'était déjà bien. Laurie attendit que sa soeur ait quitté la maison pour entamer la conversation. Elle voulait inviter Olivia et son petit ami à dîner. Elle prétexte qu'il était parti précipitamment la dernière fois et qu'elle aurait aimé qu'il reste un peu plus longtemps. Ca ne me donnait pas du tout envie à moi. Si c'était pour les voir se bécoter non stop, non merci. Mais je fini par hocher positivement la tête en disant que c'était une bonne idée. ouais tu parles. Quelle idée de merde. L'air de rien, je tentai de savoir de quoi elles avaient parlé avec sa soeur, la veille au soir. Elle rougit et affirma qu'elle n'avait rien dit de plus que les raisons pour lesquelles je n'étais pas revenu tout de suite à mon retour. Le choc post-traumatique, la dépression, la mort d'amis à annoncer à leurs proches, le temps chez ma mère, la psy que je voyais toujours régulièrement. Si vraiment elles n'avaient parlé que de ça, je ne voyais toujours pas de quoi voulait parler Olivia. Elle avait réalisé qu'elle avait été un peu trop dur, au plus mauvais des moments ? Non. Je doutais franchement qu'elle en ait quoi que ce soit à foutre de mon état. Mais ce n'était pas plus mal. Elle n'avait pas besoin de s'inquiéter pour moi. Elle allait bien, elle.
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mer 11 Fév - 11:28
Je n'en pouvais plus de tout ça. J'allais vraiment finir par péter un câble. Qu'est ce que j'allais devenir? Je me sentais perdre pied. Je me sentais mourir. Je n'en pouvais plus du silence de Joe. J'avais trop besoin de lui parler. J'avais besoin de savoir ce qui s'est vraiment passer. J'en avais marre de Sohan. Je vivais maintenant chez lui, mais c'était juste en attendant de trouver un apparement. Je dormais sur le canapé du salon. Je ne voulais pas dormir avec lui. Je n'avais pas couché avec lui, je n'en avais pas envie. Je me forçais à le laisser m'embrasser, me caresser. Il était vraiment cool comme mec, mais je ne l'aimai pas, je ne l'aimerai jamais, je n'aimerai toujours que Joe.
J'étais dans sa salle de bain. Je prenais un bain. Je réfléchissais à tout ce qui m'arrivai en ce moment. Je me laissai glisser plus profondément dans la baignoire, puis de plus en plus. Jusqu'à être entièrement sous l'eau. L'air de mes poumons s'extirpa. Je regardait le plafond, ma vue était brouillée par l'eau. Mes mains qui étaient entrain de reposer sur le rebord retombèrent aussi dans l'eau. Je pensai à Joe, à notre passé, à notre première rencontre, à notre première fois ensemble, notre premier baiser, je ne me rendais pas compte que je n'arrivais plus à respirer. Je revoyais tout. Je me sentais légère, je me sentais partir, quitter ce monde. Un visage apparu devant moi. J'aurai tout donner pour que se soit Joe, mais ce n'était que Sohan. Je l'entendais crier sans entendre ce qu'il disait. Puis il plongea les bras dans l'eau et se saisit brutalement de mes épaules et me sorti de l'eau. Je retrouvais la vue, et l'ouïe. Je respirai de nouveau. Non! Je voulais partir! Je le déteste.
PUTAIN MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME? J'TE REND PAS HEUREUSE C'EST ÇA? JE FAIS TOUT POUR TOI PUTAIN!
C'était quoi son problème à lui aussi? Qu'il aille se faire foutre, comme les autres. Je les emmerde tous. Il vide le bain et m'enveloppe dans une serviette. Puis il me porte jusqu'à son lit et m'installe sous les couvertures. Il caresse mes cheveux mouillées et m'embrasse. Je déteste qu'il m'embrasse. Puis il s'en va au boulot. Je décide de ne pas aller en cours aujourd'hui. Dans la matinée Laurie m'envoi un message pour aller dîner chez elle avec Sohan. Je n'ai pas envie, mais j'accepte. Enfaite je suis juste blasée, je me fiche de tout. Rien de m'importe plus.
Il est 19h quand nous arrivons chez Laurie. Je salue Joe et Laurie brièvement. Je m'occupe un peu de Jessica mais je ne ris plus comme avant. Puis nous passons à table. Ça me tue de voir Joe. Je me lève pour aller chercher le dessert à la cuisine. C'est à ce moment que j'entend Sohan raconter à Joe et Laurie ce qui s'est passé. Je reviens en le fusillant du regard.
T'es obligé d'ouvrir ta gueule toi?
Olivia enfin... Mais qu'est ce qui t'arrive? Tu n'as pas sérieusement penser à...?
Non, je n'ai pas essayé de me suicider si c'est ce que vous pensez. Et ça ne vous regarde pas. Laissez moi un peu tranquille.
Je préférais de pas regarder Joe. Sohan me caressa les cheveux. Il affirma que ça le regardait parce qu'il m'aimait. C'était bien la première fois. Je ne répondis rien parce que ce n'était pas réciproque. Et Laurie qui continuais à me poser des questions pour savoir ce que j'étais entrain de faire dans ce bain. Je me mis à rire. Une vraie dingue. Je faisait flipper la.
J'sais pas...c'était...jouissif. Je me suis sentie partir, quitter cette terre, et c'est ce qui m'est arriver me mieux. C'était incroyable. J'aimerai bien recommencer.
Je disais ça tout sourire. Comme si c'était vraiment merveilleux, comme si c'était parfaitement normal. Une folle à lier voilà ce que j'étais. Sohan se leva, les larmes aux yeux et alla dans une des chambre. Il était sans doute trop chamboulé par mon comportement. Laurie aussi pleurait. Je me levais, enfilais mon manteau et pris mon sac. Je sortais d'ici je n'en pouvais plus. J'attendais l'ascenseur, mais quand j'entendis la porte de Laurie s'ouvrir je filai dans les escaliers à toute allure. Puis je courrais dans la rue aussi vite que je pouvais. J'entendais une voix m'appeler mais je ne me retournais pas, j'allais encore plus vite. Je traversai la route dans regarder. Plusieurs voitures me klaxonnèrent. Une manqua de me renverser. Je riais, j'adorai ça. Je continuais de courir. Je pris un chemin désert et continuais de courir, courir, courir, je voulais tout oublier. Je m'arrêtais alors devant le fleuve. Je passai la rambarde et regardai l'eau déchaînée. Et si je sautais dedans? Ça serait comme dans le bain? Je commençai à rire. J'avais vraiment envie de ressentir cette sensation de lâché prise. La voix m'appelait encore. Mais c'était lointain dans mon esprit brouillé. Je me concentrais uniquement sur les profondeurs qui m'attiraient.
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mer 11 Fév - 21:11
The second when I meet you...
Je n'étais vraiment pas botté par l'idée d'inviter Olivia et son mec à dîner. Déjà que la voir elle, me posait souci, dans le sens où sa présence me faisait toujours un drôle d'effet. Mais la voir avec son mec, c'était bien pire encore. C'était carrément douloureux même. Le genre tout bonnement insupportable. Mais je ne pouvais pas dire ça à Laurie. Je la laissai donc tout naturellement inviter sa soeur à venir dîner. Et tant pis pour moi. J'allais devoir faire avec. Et tant qu'à faire, sans me plaindre. Sans montrer le moindre signe d'agacement. A défaut de prendre du soin pour ma tenue vestimentaire pour les recevoir, je pris au moins la peine de dormir un peu au cours de l'après-midi. Histoire de ne pas piquer du nez durant tout le repas. Je craignais déjà pas mal que ce soit le cas. J'allais forcément avoir du mal à demeurer bien réveillé vu le peu d'heures que j'avais dormi au cours des derniers jours. Mais c'était en grande partie un choix, alors je ne pouvais que m'en prendre à moi même. Et je ne m'en plaignais de toute façon, pas du tout. Je préférais ça aux cauchemars, très largement.
J'étais certain de souffrir le martyr durant tout le temps que durerait le repas. La voir tripoter l'autre, ça ne me tentait pas le moins du monde ! Du coup, je ne pu m'empêcher de boire et avaler des calmants avant leur arrivée. Pas assez pour être tout à fait sonné ni complètement ivre. Mais suffisamment pour garder mon calme et tout ce qui s'ensuit. Mais au final, rien ne se passa comme je pensais que ça se passerait. Elle était là. Splendide. Mais également distante et inaccessible. Pas uniquement pour moi qui restait de toute façon aussi distant que possible. Non, elle l'était également avec son mec. Elle semblait complètement le snober. Mais rien ne m'avait préparé à la suite. C'était quoi ce délire de rester sous l'eau comme si elle avait tenté de se noyer ? Je dardai un regard choqué sur elle quand elle revint en gueulant ouvertement contre son petit ami. Laurie insista et voulu savoir si elle avait tenté de se suicider. La réponse était claire. Elle avait beaucoup adoré ça. C'était une certitude. Je regardais Olivia sans être certain de vraiment la voir. Elle avait l'air complètement folle bon Dieu. Possédée. Mais surtout, vraiment mal. Je le voyais dans son regard. Elle me rappelait beaucoup moi dans mes pires moments.
Elle n'allait pas bien. Pas bien du tout. Et dès l'instant où elle quitta la maison, je su qu'elle allait chercher à faire une grosse connerie. Je n'attendis pas l'avis de Laurie, pour me lever et filer tout de suite à sa poursuite. Il fallait que je la rattrape avant qu'elle ne fasse quoi que ce soit. Mais elle ne se retourna pas quand je l'appelai une première fois, puis une seconde. Elle courait juste, de façon complètement irréfléchie. Elle courait encore et encore. Et moi je suivais tant bien que mal. Heureusement que j'étais un soldat entraîné, capable de courir des kilomètres entiers, sans rien dans le ventre et épuisé au possible. Ainsi, je pu tenir bon. Jusqu'au bout. Jusqu'à m'arrêter net quand je la vis là, percher au dessus d'une eau probablement très profonde et glaciale. Je m'approchai lentement d'elle, pour ne pas la surprendre, la faire sursauter et la regarder tomber. Oli, à quoi tu joues ? Lâchai-je finalement avec douceur quand je fus assez près d'elle. Je n'aurais qu'à tendre le bras pour la rattraper si elle sautait ou trébuchait.
Reviens par ici. Tu n'as aucune raison de faire un truc pareil. Tentai-je toujours aussi doucement, tendant finalement une main vers elle pour l'inviter à la récupérer, pour que je puisse l'aider à revenir du bon côté. Je n'allais pas la laisser tomber comme ça. J'ignorais pourquoi elle était dans cet état; Je peinais à croire que ça puisse être à cause de moi. Par contre, je pourrais te citer un tas de raisons pour lesquelles tu ne devrais pas faire ça ...
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mer 11 Fév - 21:54
Tout ce que je voulais moi, c'était arrêter de souffrir. J'avais trop mal, tout les jours j'avais mal, beaucoup trop mal. Je voulais Joe, je le voulais tellement. Je donnerais tout pour revenir deux ans plus tôt. Même s'il se foutais de moi, je n'en savais encore rien et j'étais heureuse, tellement heureuse. Je l'aimais tellement que c'était entrain de me détruire.
Quand je n'en pus vraiment plus de la situation autour de ce stupide repas je m'enfuyais. Je courrais encore et encore, toujours plus vite. Je voulais fuir tout ça, quitter cette vie, cette souffrance, c'était insupportable. Je courrais jusqu'à trouver une solution, une issue. Et puis je vis ce fleuve. Ce fut une réelle délivrance. Je passais par dessus la rambarde. Mes talons sur le rebord, mes mains accrochées en arrière à la rambarde. J'entendais encore cette voix. Elle se rapprochait. Je reconnus alors celle de Joe. La voix que j'aimais le plus au monde. Cette voix qui me faisait tant de mal. Je l'entendais me dire que je ne devrais pas faire ça, il me parlait avec beaucoup de douceur. Je me mis à rire comme une folle de nouveau.
Ah parce que tu me parles maintenant? Tu daignes m'accorder un peu de ton attention? Oooouh, le grand et merveilleux Joe qui s'adresse à la petite Olivia de rien du tout. C'est nouveau ça.
Il m'énervait à se montrer soudainement aussi doux et gentil avec moi. Quand j'avais tenté de m'expliquer avec lui m'a clairement envoyer chier, maintenant c'était trop tard. Le mal était fait.
C'est ça qu'il faut que je fasse pour que tu daignes m'adresser la parole? Prendre des risques? Mettre ma vie en danger? Hein, c'est ça que tu veux? Il faut que je me foute en l'air pour que tu veuilles enfin me parler? Me regarder? Très bien! On y est Joe. ALORS T'ES PAS CONTENT DE ME VOIR COMME ÇA?
Après ça je jouais avec le feu, je tendais les bras, j'étais désormais penchée au dessus du vide. Ça ne tenais plus qu'à un fil.
Et comme ça tu vas enfin m'écouter? C'est ça qu'il faut que je fasse pour attirer ton attention? Et avec une main? Hein Joe? Si on essayait avec une main?
Je lâchais une main et perdais l'équilibre. Je glissais sur le côté, je me voyais déjà plonger, mais ses bras entourèrent ma taille et je repassai de l'autre côté de la rambarde. Mes pieds touchèrent la terre. Je me débattais.
LACHE MOI! Laisses moi! Laisses moi partir? Tu ne vois pas que j'en peux plus? C'est toi qui m'a fait ça? Si tu m'avais aimé j'en serais pas la.
Je tombais à genoux et fondais en larmes. Je posai le front sur mes genoux. Je ne criais plus, mes paroles étaient désormais plus comme des supplications, entre deux sanglots.
Laisses moi partir, laisse moi partir je t'en supplie. J'en peux plus. J'y arrive plus...
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Mer 11 Fév - 22:10
The second when I meet you...
J'avais beaucoup de mal à me dire qu'elle se mettait dans un tel état, parce que je la faisais souffrir, moi. Je pensais vraiment qu'elle était passée à autre chose. Et même si ça me tuait, je devais l'accepter malgré tout. Sauf qu'elle n'était pas heureuse. Loin de là. Elle était au bord du gouffre. Au moins autant que moi je l'étais depuis des mois maintenant. Et ça me tuait encore plus de la voir ainsi. De la savoir aussi prête à se foutre en l'air. Je ne pouvais pas la laisser faire, bien entendu. Si vraiment elle était ainsi à cause de moi, alors j'étais certainement la seule personne à pouvoir encore la sortir de là. L'aider à se relever. Je ne répondis rien à ses provocations. A quoi bon ? Ce serait prendre le risque d'entamer de vigoureuses injures et disputes en tous genres. Or, je ne voulais vraiment pas de ça du tout. J'étais assez mal comme ça. Me prendre la tête avec elle ? Je préférais éviter autant que possible. Je ne voulais pas lui faire davantage de mal. Non Olivia. c'est pas ça du tout ... Tentai-je avec douceur, toujours non loin d'elle au cas où elle glissait, ou allait carrément jusqu'à sauter.
Je ne m'étais pas rendu compte que tu allais mal... Avouai-je doucement. Le fait est que j'étais trop absorbé par mes propres et trop nombreux soucis, pour avoir été capable d'ouvrir les yeux et me rendre compte qu'elle allait très mal aussi. En même temps, elle avait tout fait pour me faire croire le contraire en se trimbalant comme ça avec son mec. Comment j'étais supposé voir qu'en réalité, elle jouait juste la comédie ? Je n'étais foutrement pas devin, bordel ! Arrête tes conneries ! Eus-je le temps de pester quand elle lâcha une main. Mais elle bascula. Et j'eus, fort heureusement, le réflexe d'enrouler un bras autour de sa taille pour la retenir. Et un second, pour la faire revenir de l'autre côté de la barrière, ses deux pieds posés sur la terre ferme. Voilà qui était nettement préférable. Au moins là, j'étais certain qu'elle ne risquait plus de tomber d'une seconde à l'autre. Même si, soit, ça ne faisait pas qu'elle allait mieux pour autant. Pas du tout. Il fallait peut-être qu'on l'ait enfin cette fameuse conversation que j'avais longuement tenté d'éviter. Par peur. J'étais sans doute lâche finalement ...
A sa demande, je la libérai. Et me reculai d'un pas pour la regarder, complètement désemparé. Elle se replia sur elle même, à terre, à continuer ses paroles ô combien douloureuses. Je ne savais que dire ni que faire. Mais il était certain que je ne pouvais laisser les choses ainsi. Je ne pouvais pas la laisser partir en étant comme ça. Elle pourrait de nouveau faire une grosse connerie. Et ça, il était certain que je le refusais de toutes mes forces ! Je comprends pas ... T'avais l'air d'aller bien ... Soufflai-je doucement en finissant par m'accroupir devant elle pour être à sa hauteur, autant que possible. Même si pour l'instant, son regard était tout sauf planté dans le mien. Si je ne t'avais pas aimé, je n'aurais pas tenu ma promesse ... Remarquai-je avec toujours la même douceur dans la voix. C'est ce que j'ai fais. Je t'ai laissé partir pour que tu ailles mieux. Et regarde l'état dans lequel tu es maintenant ... Soupirai-je mollement. Je l'avais laissé partir, oui. En réalisant le mal que je lui avais fais. Le jour même où elle était venue me trouver chez moi pour me balancer toutes ces horreurs en plein visage.
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Olivia Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Jeu 12 Fév - 12:57
Joe me faisait trop de mal. Je ne savais pas si c'était volontaire ou pas, mais à chaque fois que je pensais à lui c'était une vraie torture. Il était trop beau, trop lumineux, trop charismatique, trop parfait, trop pour moi, je l'aimais trop. Je l'aimais beaucoup, beaucoup, beaucoup trop, à tel point que ça en devenait dangereux pour ma vie. Mon amour pour lui me détruisais. Au départ c'était à petit feu, mais la ça me ravageais complètement. Après qu'il m'est récupérer et fais passer du bon côté de la rambarde qui nous séparait du fleuve, il se mît à me dire...des choses et... J'essayais de répondre entre deux sanglots.
C'est ça la différence entre toi et moi. Moi je sais que tu vas mal, je le vois, je le ressens même quand tu fais bonne figure, parce que moi je te connais par cœur, parce que moi je t'ai dans la peau, quand tu vas mal moi je le ressens. Toi tu ne me connais pas! Tu ne sais pas dissocier le vrai du faux. On fait tous semblant Joe, mais je croyais que tu me connaissais mieux que ça!
Je pleurais de plus belle. Tout ce que j'avais retenu ces derniers temps avait besoin d'être extériorisé, j'avais besoin de me vider. Il me parlait encore, il essayait de se justifier, mais je ne le croyait pas, je n'arrivai plus à le croire. Ma voix était complètement brisée par les sanglots, mon visage plein de larmes.
Si tu m'avais aimé tu n'auras pas couché avec elle, alors que moi je t'attendais à la maison ce jour la. J'ai tout fait ce soir la pour te réconforter, j'étais entrain de te réconforter parce que tu m'a trompé juste avant. Si tu m'avais aimé Jessica serait MA fille. Si tu m'avais aimé tu me l'aurais dis en rentrant et la peu être que j'aurai pu te pardonner. Si tu m'avais expliquer les choses, si tu avais été franc et honnête j'aurai trouver la force de te pardonner. Mais t'as préféré me mentir, t'as préféré jouer avec moi. C'est ça que j'étais finalement pour toi, un jouet. Et si tu m'aimai, tu serais revenu me voir des que tu as poser le pied ici. Tu ne m'a même pas prévenu que tu rentrais, j'ai du l'apprendre aux informations. T'imagine ce que j'ai pu ressentir? Je t'attendais depuis deux ans, on ne s'était pas vu depuis DEUX ANS! Je ne t'ai donc pas manqué une seule seconde?
Je me rendais à présent compte que j'étais complètement morte de froid, mais ce n'était pas important. S'il fallait que je sois ici pour qu'il daigne enfin m'écouter.
Laurie m'a expliqué ce qui s'est passé, elle m'a confirmer que ça n'avait été que cette fois la. Si tu m'avais expliqué ça on en serait pas la! Je te jure que je t'aurai pardonné. Mais t'as préférer jouer au con. Et moi j'ai passer deux ans en pensant sur tu couchais avec nous deux depuis le début. J'ai passer deux en en croyant que je n'étais rien pour toi, que tu te foutais de ma gueule. Deux ans à croire que nous deux ça n'a jamais exister. Tu te rends compte de ça? Je suis tomber de haut, de très haut. Et j'me suis écrasé, et tu n'imagine pas à quel point la chute à été douloureuse.
J'avais vraiment besoin de vider son sac. De lui dire enfin tout ce que j'avais sur le cœur. Je prenais ensuite mon sac que j'avais jeter au sol avant de passer de l'autre côté de la rambarde. Je n'arrive pas à croire que j'avais fait ça, maintenant que j'avais repris mes esprits. Je farfouillais dans mon sac et je récupérai le médaillon de Joe. Je lui mettais dans la main.
Même si ça ne représente rien pour toi,...c'est pour te souvenir de comment c'était...avant. J'ai mis des heures à le retrouver devant chez toi!
Z. Joe Evermoore
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever Jeu 12 Fév - 17:15
The second when I meet you...
J'étais vraiment très surpris de voir Olivia dans un tel état, tant je m'étais persuadé du fait qu'elle allait bien. En même temps, elle faisait vraiment tout pour me faire croire ça. Alors comment j'aurais pu me douter qu'elle jouait la comédie et mentait ouvertement, depuis mon retour ? Enfin, depuis qu'elle était venue me trouver chez moi. Tu me montrais que tu allais bien. Et ça m'arrangeait de le croire. Je voulais juste que tu sois heureuse. Et tu avais l'air de l'être ... Elle faisait tout pour me faire croire qu'elle allait bien et ensuite elle me reprochait d'y avoir cru. Comment j'étais supposé voir tout ça moi ? Elle jouait plutôt bien son rôle. Elle ne pouvait quand même pas me reprocher d'être tout simplement tombé dans le panneau. Eh bien de toute évidence, si. Elle ne se gênait pas du tout pour me faire ces douloureux reproches. Comme si je ne l'avais jamais connu. C'était horrible de cracher à ce point sur notre relation. Sur notre amour que je pensais indestructible quand j'étais parti. Bien vite, elle reprit la parole. Encore des mots douloureux. A remettre sans cesse mon amour pour elle, en doute. Elle aussi, elle ne voyait que ce qui l'arrangeait.
Je baissai les yeux quand elle mentionna cette nuit là. Celle là même où j'étais revenu de chez sa soeur ,complètement chamboulé après ce que j'avais osé faire. Je me l'étais lourdement reproché. Ca m'avait vraiment coûté. Comment peux-tu dire des trucs pareils ? Soupirai-je en portant des mains tremblantes à mon visage. Je soupirai longuement en me frottant doucement les paupières. C'était trop douloureux. Cette conversation était atroce. J'avais fuis ce règlement de compte, depuis le soir de son sms, quelques jours plus tôt. Mais il fallait bien que ça arrive. J'étais pourtant persuadé que ça n'allait pas du tout arranger les choses entre nous. C'était déjà foutu. C'était en tout cas ce qu'elle semblait être en train de me dire. Elle semblait vraiment persuadée que je ne l'aimais pas du tout. Et je ne voyais pas ce que je pouvais faire pour la convaincre du contraire. Juste être honnête, sans doute. Je me suis retrouvée coincé Olivia. J'étais supposé être en couple avec Laurie et pourtant, je ne la touchais plus depuis des semaines. Elle se serait doutée de quelque chose. Et je ne voulais pas prendre ce risque, alors que j'étais sur le point de partir. Je voulais tout reprendre sur de bonnes bases à mon retour. Alors oui, j'ai merdé. Parce que je ne savais pas ce que j'étais supposé faire...
Je soupirai encore une fois et pris le temps d' observer les environs, avant de reposer les yeux sur elle, sourcils froncés. A moins que tu n'ais emménagé chez Laurie, moins d'un mois après mon départ, tu as reçu les lettres que je t'ai envoyé. Deux lettres... Devant ton silence, j'ai d'abord cru que cette foutue lettre s'était perdue en route. Que tu ne l'avais tout simplement pas reçu ... Alors j'ai essayé encore. Pour le même résultat. J'ai attendu une réponse de ta part. Tous les jours je vérifiais que parmi tout le courrier, il n'y en avait pas une de ta part. Mais il n'y en a jamais eut. Jamais. J'ai fini par me dire que tu avais sans doute réalisé que tu ne pourrais pas attendre un homme dont la vie était en danger. Que tu avais fini par rencontrer quelqu'un ... J'ai pensé qu'il aurait été sympa de ta part de me prévenir, si c'était le cas ... Mais jamais je ne t'ai détesté. Jamais je n'ai été déçu ou dégoûté par ton comportement. J'espérais juste que tu étais heureuse. Les mots avaient du mal à sortir sans trémolos. Pourtant, j'y parvenais. Je restais calme. Autant que possible. Pourquoi est-ce que je serais revenu vers toi à mon retour, alors que tu n'avais pas répondu à mes lettres ? J'aurais eus l'air malin si j'étais venu et t'avais trouvé avec ton nouveau mec. Dont j'avais déjà oublié le prénom d'ailleurs. Je récupérai le médaillon qu'elle me flanqua dans la main, en soupirant doucement. Tu crois vraiment que si ça ne représentait rien pour moi, tu l'aurais trouvé à mon cou comme ça a été le cas ?
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Sujet: Re: The second when I meet you... Joe&Oli - Now and Forever
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