J'appréciais vraiment la réaction de Joe. Il essayait de minimiser mes fautes et je dois bien vouer que ça me faisait du bien. Il insista tout de même sur le fait que je m'étais bien laissé mourir. Je ne rebondi pas de nouveau car dans le fond il avait raison. Mais j'aimai qu'il me trouve forte, ça me faisait beaucoup de bien de l'entendre me dire ça.

Franchement, je me demande encore comment j'ai fait pour tenir tout ce temps. C'est presque un miracle si nous sommes encore la, et réunis aujourd'hui. C'est fou la chance qu'on a eut quand même.

Je continuais alors mon récit. Je décidais de tout lui dire sans rien omettre. Je ne voulais plus bien lui cacher. Il allait devenir mon mari, il avait le droit de tout savoir, et puis après tout ça le concernait aussi, ça faisait parti de notre histoire tout ça. Je suis certaine qu'après cette grande discussion nous nous sentirons mieux tout les deux. Cependant, c'est ce qu'il dit après qui me plaisait bien moi. Comment ça "quoi moi?". Il voulait sur je lui fasse un dessin? Je venais de faire un effort immense pour lui avouer ça et je pensai que...qu'il... Putain mais j'allais devenir sa femme merde! Pourquoi il n'arrive pas à se confier à moi? Pourquoi il ne me parle pas? Je ne vais pas m'énerver. Je prend une très grande inspiration. Je caresse sa main et cela m'apaise. Je reprend alors la parole d'un ton doux et calme.

Et bien...je viens de me mettre à nu devant toi. Je t'ai tout raconter dans les moindre détail, parce que j'ai entièrement confiance. J'espérais que...enfin bref. Laisse tomber. Mais je vais devenir ta femme mon cœur, la confiance et la confidence doit aller dans les deux sens tu sais.

J'avais envie de savoir comment c'était la bas. Quand est ce qu'il pensait à moi. Qu'est ce qu'il se disait en pendant à moi. Je voulais savoir qui il avait connu la bas. Pourquoi il ne m'en parlait pas? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Je commençai vraiment à croire qu'il n'avait pas autant confiance en moi que moi en lui.

Tu sais, ce n'est pas parce que j'ai vingt deux ans que je ne peux pas comprendre ou que je ne suis pas assez forte pour tout entendre. Tu devrais avoir plus confiance en moi mon amour.

Il commença enfin à se livrer un peu sur son retour, avant qu'on ne se retrouve. Des décès qu'il avait du annoncer aux épouses. Je caressai doucement sa joue. Je n'imagine pas à quel point ça a été difficile pour lui de faire ça. Il me parla aussi du poids qu'il avait perdu. Je l'avais bien remarqué ses kilos en moins. Ça m'avait beaucoup inquiéter d'ailleurs. J'en frissonnais encore en y repensant.

Bien sur que t'aurai du m'appeler enfin bébé... Comment as tu ou croire que je pouvais refaire ma vie sans toi? Après tout ce que je t'ai dit avant ton départ? Imagine pour moi, ce que ça m'a fait d'entendre à la télé que ton unité était de retour. J'ai accouru à la base, et j'ai cru que si je n'avais pas de nouvelles de toi, c'est parce que tu étais...que tu n'étais pas revenu. Enfin, je ne t'en veux pas, je ne t'en veux plus. C'est dernière nous tout ça maintenant.

Soit, il ne s'était pas confier à moi sur ses deux ans comme moi en l'avait fait mais uniquement sur son retour, et c'était déjà pas mal, c'était un bon début. Le reste viendrai peu être un jour.

Tu sais, dans tout ça, même quand j'étais en colère contre toi, je n'ai pas cesser de t'aimer une seule seconde. Merci de m'avoir parler. Ça t'a fait autant de bien qu'à moi?

Die an other day.

Evidemment que maintenant c'était à mon tour de me confier à elle. Après tout, elle venait de le faire avec moi en retour. C'était donc tout à fait logique que je fasse de même maintenant. Sans me sentir forcé de le faire non plus. Mais c'était compliqué quand même. Ca faisait tellement longtemps que je gardais ça tout au fond de moi. Que ça n'allait pas sortir si rapidement et naturellement que ça. Amour ! J'ai confiance en toi. Une confiance aveugle ! C'est juste que ... Ca vient pas aussi naturellement. Je ne sais pas par quoi commencer. Je ne sais pas ce que tu supporteras d'entendre ou non ... M'expliquai-je tant bien que mal. En espérant qu'elle ne s'était pas déjà vexée de trop quand même. Je ne comprenais même pas comment elle avait pu s'imaginer que si je ne me confiais pas à elle, c'était parce que je ne lui faisais pas confiance. ou même que je ne le voulais pas. Au contraire, je le souhaitais réellement. Mais effectivement, il était peut-être temps que je trouve le courage de le faire quand même. Il était temps en tout cas. J'eus un petit sourire quand elle me rappela son âge et le fait qu'elle pouvait quand même faire face à toutes révélations.

J'entrepris quand même de lui expliquer un minimum de chose. Surtout mon retour et le fait que j'avais eus envie de l'appeler sans réellement oser le faire. Mais tu ne répondais pas à mes lettres. Comment je pouvais me douter ? Tu as cru que je t'avais menti sur mes sentiments et joué double jeu avec ta soeur. Moi j'ai cru que tu avais réalisé que tu ne pouvais pas attendre des mois, voir des années, un type qui risquait même de ne pas revenir en vie. Que tu préférais aller de l'avant. Profiter de ta jeunesse ... Nous avions simplement été deux idiots à s'imaginer n'importe quoi en fin de compte. Autant l'un que l'autre. Mais c'était du passé tout ça. Je suis désolé de ne pas t'avoir appelé ... Je pensais vraiment bien faire ... Ajoutai-je doucement. Même si avoir des regrets n'était pas bien utile quand même. J'allais répondre à sa question quant à savoir si ça m'avait fait du bien ou non de me confier. Mais je m'arrêtai avant elle d'avoir soufflé un mot. J'ai fais et vu tellement d'horreurs là bas ... J'ai tué des gens ... C'était jamais arrivé. Avec toutes les missions que j'ai fais par le passé, c'était jamais arrivé ...
realised by morphine.

Oui je sais bien qu'il avait confiance en moi. Mais j'aimerai qu'il...je sais pas... Qu'il sache que je pouvais encaisser. Que pour le soulager j'étais prête à tout entendre. Je voulais lui enlever tout ce poids des épaules.

Je sais mon ange je sais... Mais n'ai pas peur de me parler. Je suis prête Joe.

Depuis le jour ou il m'a annoncé qu'il partait pour la guerre, j'ai su qu'il verrai des choses affreuses, horribles, et qu'il aurait besoin de quelqu'un pour le soutenir. Et aujourd'hui, c'était moi cette personne. Joe n'était pas du genre à se confier à n'importe qui. Il n'aurait jamais parler à un psy ça je le savais bien. En réalité, il n'y a qu'à moi qu'il pouvais parler.

On a tout les deux eus des tords, cru des choses fausses l'un sur l'autre. Je regrette tellement... Mais c'est du passé. Heureusement qu'on a fini par se retrouver. On est perdu l'un sans l'autre.

Pire que perdu même. Enfin pour ma part je ne suis rien sans lui, je n'avais plus de vie sans lui. Mais ça il le savait déjà. Et puis, ça n'arriverai pas parce que nous serons toujours ensembles. Je l'écoutai me dire qui aurait dû m'appeler.

C'est rien bébé. Toi aussi tu t'es trompé, on s'est trompé tout les deux. Mais aujourd'hui on est ensemble amour.

Je lui demandai à présent si ça lui faisait autant de bien qu'à moi d'avoir parler. Il ne répondit pas à ma question. Il me fit alors une révélation. Je plantais mon regard dans le sien. Je dépliais les jambes et m'approchai de lui. Il était aussi assis en face de moi, j'enroulais mes jambes autour de lui, mes bras autour de son dos et je croisai les bains sur son dos. Je déposai un doux baisers sur ses lèvres.

Mon amour. Tu étais obligé, tu as fait ça pour survivre. C'est ton métier qui t'impose ça. Il faut que tu te pardonne. Si tu n'avais pas tué, quelqu'un t'aurai tué toi. Et tu ne m'aurai jamais revu.... Comment c'était? Qu'est ce que ça t'a fait? Soulage ton cœur mon amour...

Die an other day.

Il était vraiment temps que l'on se confit l'un à l'autre. Qu'on le se fasse vraiment. Quitte à prendre le risque de blesser l'autre. Il fallait qu'on le fasse, pour pouvoir aller de l'avant. Nous étions tous les deux conscients qu'il s'agissait là d'une étape importante pour pouvoir aller de l'avant. Oui bébé ... Tout ce qui compte aujourd'hui, c'est qu'on est ensemble. Et que rien ni personne ne pourra jamais plus nous séparer ! Enfin ... Je serai quand même beaucoup plus rassuré quand on sera mari et femme ! Avouai-je avec un petit sourire amusé. Non pas que je doutais d'elle ou de notre amour ! Mais mieux valait prévenir que guérir. Nous n'étions malheureusement pas à l'abris de quelques autres coups bas de la part de la vie elle même. Nous avions été tellement malchanceux jusqu'à récemment quand même ... Enfin peu importe. Je ne voulais plus m'en faire pour quoi que ce soit. On a traversé assez d'épreuves comme ça ... Conclus-je en continuant d'afficher un mince sourire. Tout pour retarder le moment fatidique où j'allais commencer à sérieusement me confesser. Parce que voilà, nous y étions. Il était temps que je lui raconte un peu de l'enfer que j'avais vécu au cours de ma mission.

Du fait que j'avais du tuer des gens. J'avais beau être militaire depuis longtemps, ça ne m'empêchait pas de m'en être tiré sans tuer personne jusqu'à cette mission là, qui s'était bien mal passée. On a tué un gosse qui s'apprêtait à se faire exploser sur une place bondée de monde. C'est pas moi qui l'ai fais. C'est notre sniper. Mais j'étais là... Inconsciemment, je ramenai mon pouce à ma bouche pour le mordiller avec insistance. Une autre fois ... Il y a eut une fusillade entre eux et nous. Ils s'enfuyaient d'un village qu'ils venaient de mettre à feu et à sang. On est arrivés trop tard. Les maisons brûlaient avec les gens encore à l'intérieur qui hurlaient ... On n'a rien pu faire. Ces images, ces bruits ... Ca m'a hanté à mon retour. Pendant longtemps ... Je ne pensais qu'à ça en rentrant. Et quand j'étais là bas, je pensais à toi pour pouvoir supporter un peu les horreurs que je devais vivre. Tu vois ... Même sans répondre à mes lettres, tu m'as aidé quand même. Ces moments incroyables qu'on avait partagé avant mon départ ... M'ont vraiment aidé ...
realised by morphine.

Je souris légèrement à sa petite phrase. Je ne savais pas comment l'interpréter. Même si je savais bien que venant de lui, ça ne devait pas m'inquiéter.

Rassuré? Pourquoi? Je suis impatiente de pouvoir monter au monde à quel point je t'aime, et de porter ton nom...mais tu sais, rien ne vas changer entre nous... Enfin, notre relation va rester tel qu'elle bébé... Tu n'es pas rassuré en ce moment? Moi si! Qu'est ce qui pourrais bien nous arriver d'autre? Laurie est au courant de tout maintenant, tu ne repartira plus jamais à cause de ton travail, moi non plus, alors qu'est ce qui ne te rassure pas mon cœur? J'ai déjà décidé d'unir ma vie à la tienne depuis bien longtemps. Si... Si je dois faire quoi que se soit pour que tu sois plus serein et plus tranquille je le ferai sans hésiter. Tu peux me le dire. Qu'est ce que je dois faire pour te rassurer?

Non, je n'aimai pas du tout l'idée que le mariage le rassure plus que maintenant. Ce n'était pas pour ça qu'on se mariait. Par contre, il avait entièrement raison en disant que nous avions traversé trop d'épreuves tout les deux. Je ne pouvais qu'hocher la tête positivement. Après ça il se mît à me raconter sa vie la-bas, ses combats, les horreurs de la guerre. C'était abominable. Il tremblait. Et il se remit à mordiller son pouce. J'attrapai de nouveau sa main et cette je la gardait entre les mienne. Je les serrai fort. Je me montrai forte, je ne tremblai pas afin d'apaiser ses tremblements à lui. Je ne pleurai pas pour le consoler et sécher ses larmes à lui s'il craquait. Je caressai le dos de sa main. Tout ce qu'il racontait était atroce. Mais j'encaissai. Je restai silencieuse un moment quand il eut finit. Je posai deux doigts sous son menton pour l'obliger à me regarder.

Tu m'as beaucoup parlé des vies que tu as enlevé. Tu sembles y penser beaucoup. Mais est ce que tu as déjà pensé à toute celles que tu as sauvés? Tout ses gens que tu as défendu au péril de ta vie? Tu as risqué la mort à chaque instant pour protéger des peuples. Tu t'es battu pour la justice, pour une nation. Tu n'imagine pas à quel point je suis fière de toi. Et tu m'as sauvé moi aussi. Je ne serai plus la sans toi. Tu es tellement courageux. Je t'admire tellement.

Je pris son visage entre mes mains et l'embrassai passionnément durant de longues secondes.

Tu es un héros. Tu es mon héros. C'est toujours comme ça que je te verrai. Et même si un jour tu deviens un monstre je t'aimerai toujours autant, même si je sais que tu seras toujours un homme bien, généreux et courageux.

Je l'embrassai encore en enfouissais mes doigts dans ses cheveux.

Aller raconte moi encore. Il faut que ça sorte mon cœur. Tu as eus des bons moments aussi parfois non?

Die an other day.

Je fis un peu la moue quand elle m'interrogea sur la raisons de mes mots. Pourquoi je semblais encore inquiet par rapport à notre relation et pourquoi ça ne semblait pas pouvoir disparaître, avant notre mariage. Oui, c'était ça qui allait me rassurer tout à fait quant à notre avenir. C'est seulement que j'ai l'impression qu'on a la poisse. Ca n'a rien à voir avec ce qu'on peut faire ou non pour changer les choses et me rassurer. C'est juste cette sensation qu'on a la poisse. Et je me dis que le fait d'être mariés ... Je sais pas, ça officialisera davantage le fait que l'on s'appartient l'un et l'autre. Tentai-je de lui expliquer. Mais c'était compliqué. Moi même je n'étais pas certain de comprendre ce que j'entendais par là. Ce qui m'inquiétait tant que ça. C'est juste une étape de plus. Une stabilité confirmée dans notre relation. Ajoutai-je avec un mince sourire. Ce n'était pas du tout que j'étais inquiet par rapport à notre relation et tout ça. C'était tout bonnement impossible. J'étais fou d'elle et je savais que nous deux, c'était pour le reste de notre vie ! Je t'épouse parce que je suis fou de toi et que je veux faire ma vie avec toi. Pas pour me rassurer. Précisai-je en venant caresser son visage du bout des doigts.

Et en partie pour lui prouver que j'avais confiance en elle et que notre relation continuait vraiment de gagner en intensité. Je lui déballai enfin mon sac. Je mentionnai les vies que j'avais ôté. Et celles que je n'avais pas été en mesure de sauver. Pas uniquement moi, bien sûr. Mon régiment tout entier. Encore une fois, elle du m'arrêter alors que je me mordillai nerveusement le doigt. Ce fut pour garder mes mains entre les siennes. Ce qui était bien mieux, évidemment. Quand je m'interrompis, elle glissa ses doigts sous mon menton pour me faire relever la tête. Ce que je fis, plantant mon regard dans le sien. Elle me prit de cours par ses paroles incroyables. Soit. Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. Et je ne parvins même pas à réagir avant qu'elle ne vienne m'embrasser. Je lui rendis son baiser sans l'ombre d'une hésitation. Plus les secondes s'écoulaient, ma bouche contre la sienne, plus je me détendais. Quand le baiser prit fin, j'enfouis confortablement mon visage au creux de son cou, mes bras enroulés autour de sa taille.

Quand on s'est rencontrés, je t'ai dis que je n'avais rien d'un héros ... Lui rappelai-je doucement, avec un mince sourire accroché aux lèvres. J'étais juste un fou un peu crétin sur les bords qui ne réalisaient sans doute pas tout à fait ce dans quoi il s'embarquait. Jusqu'à cette fameuse dernière, et terrible, mission. Je me redressai pour la regarder de nouveau alors qu'elle reprenait la parole pour m'interroger encore. J'affichais un nouveau petit sourire. On a rencontrer les gens de là bas. On a découvert leur culture, leur façon de vivre. C'était chouette. On a passé une soirée étrangement tranquille, et de fête, avec eux ... Racontai-je en hochant un peu la tête. Oui, soit, ce village là on était parvenu à faire en sorte qu'il soit épargné. Mais il était difficile de ne garder que ça en tête alors que je me rappelais des hurlements de personnes qui mouraient dans les flammes qui détruisaient leur maison. Et trois mois après notre arrivée, l'épouse d'un des soldats a accouché. Elle a présenté son bébé sur Skype. Pendant un moment on a oublié où on était ...
realised by morphine.

Je souriais à sa remarque. Pas que ça soit amusant. C'est juste que je me suis souvent dit la même chose. Qu'on avait la poisse lui et moi. Que le ciel et l'univers s'acharnait à nous séparer. Mais aujourd'hui, nous leur faisions à tous un immense doigt d'honneur Joe et moi. Et oui, on est ensemble et on vous emmerde tous!

Je comprend ce que tu veux dire.

Je rougis quand il disait qu'il ne m'épousais pas pour se rassurer mais parce qu'il était fou de moi. Mes yeux se mirent à briller de joie. J'adore quand il dit des choses comme ça.

Oh je le sais ça!

Joe me raconta alors ce qu'il a vécu quand il était à la guerre pendant ces deux atroces années. Ces deux and de séparation qui m'ont paru interminables. Je ne pouvais pas vraiment comprendre ce qu'il ressentais, étant donné que je ne l'ai pas vécu, je peux juste essayer. En revanche, ce qui me frappe, c'est qu'il gne retient que le côté négatif des choses. Il ne se rend même pas compte qu'il est un véritable héros.

Ouais et ben quand on s'est rencontré tu t'étais trompé. Tu n'es pas inconscient ou suicidaire, tu es courageux. Et tu seras mon héros pour toujours. Et celui de ta fille, tu es le héros de Jessica, et de nos futurs enfants. Ils seront aussi fières que leur mère, devant le courage de leur incroyable papa. Tu auras de belles histoires à leur raconter un jour. C'est la classe pour les enfants d'avoir un papa militaire. Et c'est la classe pour une fille d'avoir un fiancé militaire aussi.

On se prit dans les bras et il enfouit son visage dans mon cou comme un petit garçon. J'adore quand il fait ça. Ça me donne l'impression d'avoir un petit être fragile entre les bras, et ça me donne tellement envie de le protéger. Je grattai doucement sa mâchoire. Je l'aime tellement cet homme... Je lui demande ensuite de me parler des bons moment qu'il a vécu la bas. C'est bien aussi de se concentrer sur ces choses la. Il m'explique qu'avec ses coéquipiers, ils ont vécu une soirée de fête avec les habitants d'un village. Ils y ont appris les coutumes locales, les traditions. Un immense sourire illumina mon visage.

Oh c'est vrai? C'était comment? Qu'est ce qu'il t'ont appris alors? Ça doit être passionnant ça, de voir comment ils vivent et de participer à leur quotidien.

Je l'embrasse encore, et encore. Je sais que ça lui fait du bien, ça le réconforte, et moi aussi. Il me parlai alors de la fois ou la femme de l'un de ses collègue à accoucher et leur à présenter le bébé via Skype. J'étais à la fois ravie pour lui et très jalouse. J'avais le cœur brisé dans un sens. Pas pour moi mais pour Joe. Il voyait ses compagnons soutenus et réconfortés par leurs femmes, et moi, j'étais ou? Hein? J'étais ou quand il avait besoin de moi. Je me dégoûte! Je l'ai laisser tout seul dans l'enfer de la guerre. Je n'ai même pas su lui apporter le réconfort et le soutiens dont il avait besoin. Il était seul. En cet instant j'avais juste envie de me foutre des coups de poing dans la gueule. Je soufflais un grand coup pour me calmer et me contrôler. Joe, enfouit dans mon cou devait sentir la soudaine tension incroyable qui était montée en moi. Mais je réussi à me détendre de nouveau en me disant que maintenant j'allais rattraper tout ça mille fois, un million de fois.

Ça devait être chouette ça? Ton collègue devait être ému...

Je me tus quelques instants ensuite avant de reprendre la parole calmement.

J'aurai du être la pour toi. Je t'ai abandonné au moment ou tu avais le plus besoin de moi... Je t'ai laisser tout seul dans cet enfer. Je ne t'ai pas apporté le réconfort auquel ont eut droit tes collègues... Je suis vraiment...minable.

En ce moment précis, je me disais même que c'était avec lui par égoïsme, je ne pensai qu'à moi, qu'au fait que j'étais folle amoureuse de lui, parce que dans le fond, j'avais l'impression de ne pas le mériter. Non, non je ne devais pas penser ça. Ça ne ferait que dégrader notre relation si je me mettais à penser que je ne le méritait pas. Je devais penser à l'avenir. Oui. Nous allions de l'avant maintenant.

Mais je vais me rattraper. Je vais t'aimer comme jamais aucun homme n'a jamais été aimé. Je vais m'appliquer chaque jour qu'il me reste à vivre à faire de ta vie un rêve éveillé. Prépare toi à avoir une vie exceptionnelle mon amour.

Ça je l'avais déjà prévu, de lui donner une vie merveilleuse, mais maintenant encore plus. J'allais lui faire oublier tout ce qu'il a vécu la bas, ou du moins tourner la page pour de bon. Mon héros. D'ailleurs en parlant de ça...

Je suppose qu'il y'a une cérémonie pour vous décorer? Vous donner les honneurs ou un truc comme ça non? C'est déjà passé ou pas encore? J'espère que ce n'était pas pendant qu'on était séparer? Ça me ferai vraiment chier d'avoir manqué ça.

Die an other day.

J'étais en train de le faire ... J'étais vraiment en train de me confier à Oli sur tout ce que j'avais pu vivre au cours de ces horribles années. C'était complètement dingue. J'avais l'impression d'être en train de rêver. Et le fait est que ça faisait un bien fou de parler ! Plus je parlais et plus je me sentais léger. C'était réel. Ca faisait du bien. Soit, ça ne soignait pas encore tous mes maux. Il faudrait du temps pour ça. Mais ça me faisait un bien fou quand même. Elle avait eut raison de me pousser un peu à parler. J'étais tout juste en train de m'en rendre compte. Je lui rappelai quand même ce que je lui avais dis le jour de notre rencontre. Que je n'étais pas courageux. Je n'étais pas du tout un héros, malgré tout ce qu'elle était en train de me dire maintenant. Pourtant, j'avais envie de la croire. Parce que ça faisait tout simplement un bien fou ! Quand tu le dis, j'ai vraiment envie d'y croire ... Soufflai-je doucement alors qu'elle assurait que j'étais son héros, celui de Jessica et que je serais également celui de nos futurs enfants. Je voulais y croire.

Elle m'interrogea sur les bons moments que j'avais bien pu passer. Oui il y en avait eut quelques uns, il est vrai. Mais vraiment très peu. Oh c'était surtout le genre : danse autour d'un feu immense, repas composé de la dernière chasse, maquillage sur le visage, tambours et tout ça. C'était bien. Ces gens là n'ont vraiment pas les mêmes préoccupations que nous. Pas de télé, pas de téléphone, d'Internet, de voiture ... Autant dire un monde complètement différent du notre. Et il était certain qu'on serait incapable de changer pour leur mode de vie et qu'eux mêmes n'auraient sans doute aucune envie de passer au notre. Je mentionnai le second événement positif. Quand une épouse d'un collègue avait présenté son bébé par Skype. Je connaissais assez Olivia pour deviner le cheminement qu'étaient en train de prendre ses pensées. Je la vis se tendre avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Je la repris donc tout naturellement dans mes bras et logeai mon visage au creux de son cou. Ca l'était oui. C'était tellement loin de notre ambiance mortuaire ... Confirmai-je doucement. Bébé, je sais que tu t'en veux, mais ça sert à rien ... Lui rappelai-je en me redressant pour planter de nouveau mon regard dans le sien.

Je posai mes mains sur ses joues pour l'obliger à me regarder. C'était vraiment très dur d'affronter tout ça sans ton soutien, c'est vrai. C'est un fait. Mais ça appartient au passé. Regarde aujourd'hui comme tu m'aides à remonter la pente. Regarde comme tu me fais du bien à m'inciter à parler. Tu n'aurais pas pu faire grand chose quand j'étais là bas. Je serais revenu dans le même état. Et c'est à ce moment là que j'ai eus besoin de toi. Soit ... Ca a prit le temps ... Mais tu as été là pour moi .Et aujourd'hui je vais bien. Insistai-je avec véhémence. Elle ne pouvait quand même pas s'en vouloir jusqu'à la fin de sa vie non plus. Tant que nous étions réunis et bientôt unis pour la vie, le reste importait fort peu ! Ma vie est exceptionnelle, grâce à ta présence bébé. Je déposai un tendre baiser sur ses lèvres. Dans quelques semaines normalement. Je n'ai pas encore reçu de lettre pour ça. Et franchement, si c'était arrivé en ton absence, j'aurais supplié et même payé pour qu'ils attendent ton retour. Je pinçai les lèvres pour ne pas rire tant l'idée était absurde.
realised by morphine.

Je ne disais pas à pour flatter son ego ou alors pour minimiser ce qu'il a pu faire à la guerre, je lui faisait simplement part de mon ressentiment face à ce qu'il était entrain de me raconter. Dans mes yeux et dans mon cœur il serait toujours un héros. C'était même le héros de ma vie. Je me sentais tellement bien avec lui, tellement en sécurité, sereine, protégée. Personne ne pouvais me faire de mal quand j'étais à côté de Joe, il était bien trop impressionnant.

Tu ferais bien d'y croire oui, parce que c'est la stricte vérité. Tu passes ton temps à me sauver, à prendre soin de moi...

Oui, il s'occupait tellement bien de moi que je ne doutais pas une seule seconde qu'on serait un père extraordinaire avec nos enfants. Je le voyais déjà bien avec Jessica. J'adore quand il est avec sa fille. C'est tellement attendrissant. Après ça il me parla des choses positives qu'il avait pu voir et faire dans ce pays en guerre. Ça me faisait sourire.

Tu as essayé aussi? Je t'imagine assez mal danser autour du feu... Quoi que...

Après m'avoir raconter ça il évoqua la soutien qu'un mari avait reçu de sa femme. Quelques images de réconfort qui avait du lui réchauffer le cœur. Moi je n'ai pas su réchauffer le cœur de mon prince quand il en avait le plus besoin. Mais il me pardonnait, et je devais me pardonner aussi pour que nous puissions aller de l'avant.

Non ça va. Il faut juste que j'apprenne à me pardonner... Mais je sais que ça va aller maintenant. Ne t'en fais pas pour ça.

Je lui caressai la joue une énième fois. J'adore faire ça.

Mon prince...

Je déposai un petit baiser sur ses lèvres. J'aime tellement cette bouche. J'étais vraiment contente quand il m'apprit que la cérémonie ou il allait recevoir les honneurs n'étais pas encore passé mais que ça arriverai dans quelques semaines. J'étais tellement fière d'être la pour lui au moins pour ça. Nous irions certainement avec sa mère aussi et j'emmènerais Jessica avec moi. J'ai vraiment hâte de le voir dans un bel uniforme, à se faire décorer par des médailles qu'il méritait largement. Et moi je serai la pour l'applaudir.

Anh j'ai trop hâte!!! Je vais m'acheter une tenue pour particulièrement pour cette occasion. Et une tenue pour Jessica aussi. Tu crois que ta mère voudra venir aussi? Bon sang, je suis tellement, tellement, tellement fière de toi.

Je me redresse sur les genoux et l'embrasse en me laissant retomber sur lui, si bien qu'on finit par se retrouver allongé sur le lit. Soudain j'ai vraiment envie de lui. Mais avant...

Je suis toute collante avec le nutella qui était sur moi. Viens prendre une douche avec moi...

Die an other day.

Je n'avais pas la sensation d'être tout le temps en train de la sauver. Soit, je prenais soin d'elle. Du moins, autant que je le pouvais. Mais on ne pouvait pas dire que je lui sauvais la vie non plus. S'il y avait besoin de ça, c'était parce qu'elle était en danger par ma faute. Elle s'était laissée sombrer dans la déprime lors de notre séparation. Et oui, je pensais ne pas être étranger au fait qu'elle allait mieux maintenant. Mais j'étais la maladie et le traitement en même temps. Donc, selon moi, ça ne comptait pas vraiment. Alors que de son côté, effectivement, elle me sauvait. Elle le faisait depuis bien longtemps maintenant. Grâce à elle je remontais la pente. Dans ce cas t'es mon héroïne alors. Tu me sauves aussi. Lui fis-je remarquer avec sérieux. C'était donnant donnant. Dans notre couple, ça fonctionnait ainsi en tout cas. La conversation prit une tournure un peu moins douloureuse quand je mentionnai les choses positives que j'avais vécu au cours de ces deux années. A commencer par la vie parmi les gens locaux. Eh bien si. J'ai dansé au tour du feu tu sais. Et j'ai accepté le maquillage sur le visage. Tu sais, ce serait les insulter que de refuser.

Soit on ne pouvait pas non plus dire qu'on avait profité à fond. Il fallait rester sur le qui vive autant que possible. Nous n'étions jamais complètement à l'abris bien entendu ... Je hochai positivement la tête quand elle m'assura que ça allait aller. Oui, elle finirait par se pardonner. Je comprenais qu'elle ait besoin de temps. Tout ce qui comptait pour le moment, c'était qu'elle soit bien consciente du fait que, pour ma part, je lui avais totalement pardonné ! J'aime quand tu m'appelles ton prince ... Songeai-je à voix haute. Plus que son héros. Ca, ça sonnait encore trop bizarre à mon oreille ! Bien vite, elle sembla vraiment s'emballer à l'idée de venir avec moi pour recevoir ma médaille. Je sais pas du tout, je lui en ai pas parlé encore !Répondis-je en riant doucement. j'appréciais de la voir aussi euphorique. Surtout pour une chose à laquelle je n'avais moi même pas trop pensé ... Elle me prit par surprise quand elle se redressa assez soudainement pour m'embrasser et me faire basculer sur le lit. Pour me proposer aussi rapidement, une douche. Je roulai des yeux. Heureusement que t'en as pas trop tartiné hein. Sans attendre, je quittai le lit en la tirant avec moi pour l'entraîner du côté de notre salle de bain. Où je la poussai directement dans la cabine de douche, me glissant dans son dos pour la reprendre dans mes bras et pour mettre l'eau en route. C'est une douche rapide que tu veux ? Ou une douche qui s'éternise ... Encore et encore ... ? Demandai-je d'une voix chaude, en laissant errer mes lèvres sur sa nuque et mes mains sur ses hanches.
realised by morphine.

Moi? Son héroïne? Non, je n'y avait jamais penser. Je n'ai jamais vu la choses de ce côté la. Mais j'adorai ça, être son héroïne. Et s'il fallait le sauver de nouveau je le ferai encore et encore. Je donnerai ma vie pour lui. Je tuerai pour lui. J'étais prête à tout pour le protéger et le garder auprès de moi.

On passe notre temps à se sauver tout les deux alors...

Ouais ça m'allait ça. Ont était toujours la l'un pour l'autre. Pour s'aider, se soutenir, prendre soin l'un de l'autre. J'aimais autant m'occuper de lui que de le laisser s'occuper de moi... Même si j'ai une légère préférence pour m'occuper de lui. Ça me faisait vraiment un bien fou de prendre soin de cet homme. Je le faisais de bon cœur, ça me plaisait vraiment de le faire. Je souris à ses propos suivant.

Oh j'imagine bien que tu n'as pas voulu les offenser. Tu es tellement respectueux. C'est une des choses que j'aime chez toi. Ta façon de faire attention aux autres, de ne jamais vouloir blesser les gens. Tu devais être beau avec tes peintures. Tu ne t'ai pas trouver une petite chérie amazone la-bas?

Je riais doucement en disant cela. Je savais bien qu'il n'avait penser qu'à moi la-bas. Je me demande si les femmes de la bas sont attirées par les hommes occidentaux. Probablement pas. Enfin je ne sais pas. Je posai ma main sur sa joie et souri avec l'air surpris quand il m'avoua aimer que je l'appel mon prince.

C'est vrai? C'est pourtant rare que je t'appel comme ça... Mais si ça te plais je le ferai plus souvent. C'est parce que tu es digne d'un prince, tu as autant d'honneur et de prestance... Et aussi parce que tu me fais vivre un conte de fée et tu me traites comme une vraie petite princesse.

Je l'embrassai de tout mon cœur et le faisait basculer sur le lit avant de proposer une douche ensemble. Il se leva et m'attira dans la salle demain tandis que je me débarrassai de mes sous vêtements et qu'il nous fit entrer dans la cabine de douche. Il était si beau. Putain ce corps... Je ne me lassai pas de mater, de le toucher... L'eau chaude coulait sur nous alors qu'il était dans mon dos, m'enlaçant ma taille, il déposait des baisers sur ma nuque et caressait mes hanches. Je tremblais comme une feuille puis tout mon corps commença à se détendre. C'était incroyablement bon. On venait de faire l'amour et j'en avait encore envie. J'étais assoiffée de lui. Est-ce que ça serait toujours ainsi? Et quand nous serions plus vieux? Nous aurions peu être plus la même énergie... Et le désir? Serait il toujours aussi intense? Je me retournai et me collai contre lui, je passai les bras autour de sa taille et posai ma joue sur son torse. Je restai ainsi contre lui un moment, en silence, avec l'eau chaude qui coulait sur nous. J'avais chaud, j'étais bien. Je fini quand même par relever le visage vers lui. Je pris le shampoing et lui mettait la bouteille dans les mains.

Tu me laves les cheveux?

J'adore qu'il fasse ça, mais c'est aussi et surtout pour lui, car je sais qu'il est complètement fou de mes cheveux. Je trouve ça vraiment adorable et attendrissant. Il est trop mignon à admirer à ce point ma chevelure blonde.

Die an other day.

C'était très clairement notre forte relation amoureuse, qui faisait que nous avions cette sensation d'avoir été sauvé par l'autre comme ça. C'était une excellente chose que cela soit réciproque, bien entendu. Je lui confirmai par un sourire attendri, que nous passions bel et bien notre temps à nous sauver tous les deux. C'était surtout vrai depuis mon retour de la guerre. D'ailleurs, nous étions en train d'en parler. Je mentionnais une soirée particulièrement intéressante que nous avions passé avec le peuple que nous tâchions de protéger. Je fis la moue quand elle mentionna une potentielle chérie. J'aime qu'on me respecte alors je respecte les gens en retour. Répondis-je avec un léger haussement d'épaules. Je ne trouvais pas que ça faisait de moi une personne formidable ni rien. Mais si je l'étais à ses yeux, je n'allais pas m'en plaindre ! Tu crois vraiment que j'ai fais attention aux femmes ? Je roulai des yeux avant de venir vers elle pour lui voler un bref baiser. Je t'imagine bien en sexy amazone toi, tiens ... Je souriais de façon attendrie et joueuse. Oh oui. Les cheveux en bataille, visage couvert de traces de peinture, feuillage en guise de vêtements ... Bref, voilà qu'elle serait bien sexy ainsi !

Un instant plus tard, je lui avouai que j'aimais bien quand elle m'appelait son prince. C'était rare. Elle utilisait un tas de petits surnoms affectueux pour moi. Celui là non. Mais le fait est que je trouvais ça adorable. Son prince. C'était beau. Elle était ma princesse aussi. Bref, j'adorais ça. Tu es ma petite princesse. Soufflai-je d'une voix douce en lui adressant un nouveau regard tendre. Avant de filer dans la douche en sa compagnie. Je souris un peu devant son regard sur moi. Mais la fis quand même pivoter pour me loger dans son dos et la prendre ainsi dans mes bras. Je la câlinais et déposais un délicat baiser sur sa nuque. Elle fini quand même par se retourner pour enrouler ses bras autour de moi et loger sa joue sur mon torse. Je fis lentement courir mes doigts dans son dos, prenant le temps de la caresser de façon douce et délicate. Une main s'arrêta dans ses cheveux, justement au moment où elle se détacha un peu de moi pour attraper et me rendre le shampoing. Je souris à sa requête. Avec plaisir ! Répondis-je avec joie. Je la fis encore une fois se tourner pour mettre du shampoing sur ses cheveux. Avec douceur, je commençai à les lui laver. Je prenais même le soin de lui masser le crâne. J'étais de plus en plus doué à ça quand même, par rapport au début. Quand ils furent lavés, je la fis avancer d'un pas pour que l'eau coule uniquement sur ses cheveux. Je les lui rinçai doucement, en les démêlant en allant de mes doigts. J'adore vraiment faire ça ...
realised by morphine.

Mon prince! Il était le meilleur des hommes avec moi. Sérieusement, je ne pouvais pas rêver mieux. Non seulement il était super avec moi, mais c'était juste un mec génial de manière général. Je n'aurai pas pu tomber aussi amoureuse d'un salaud. Joe était certes caractériel, et il ne fallait pas trop le chercher. Mais il était gentil, il était droit, juste, généreux et bon. Certes, il n'était pas un doux petit agneau, loin de la même, mais c'était un mec bien, un homme en or même. Je sais qu'il je pensai pas ça de lui, mais moi je le voyais bien.

Je le sais bien ça. En même temps, comment ne pas te respecter? Tu inspires le respect! Et puis bon...t'es assez impressionnant aussi. Si j'étais un mec c'est clair que je n'aurai pas envie de te chercher des noises, j'aurai peur de me mesurer à toi. C'est aussi une chose que j'aime chez toi. J'ai l'impression que rien ni personne ne te fais peur. Quand je marche avec toi je me sens sereine. Je me dis que vu le mec avec moi c'est clair que personne ne viendra m'emmerder. Depuis mon agression, ça me travaille beaucoup. Je suis sans arrêt aux aguets quand je suis dans la rue... Sauf quand je suis avec toi. D'ailleurs...personne ne te fais peur?

Mon prince, en plus d'être noble et généreux, était fort et courageux. Il n'y avait rien qui ne me plaisait pas en lui. Tout était bon à prendre. Physique, mental, cœur, personnalité, tout. Nous voilà maintenant que nous en arrivions presque à plaisanter sur les deux ans de séparation, c'était une preuve qu'on avançait non? Si nous pouvions un peu rire de certains sujets.

Moi en amazone sexy? Ouais...j'essayerai un jour si tu es sage.

Sa petite princesse! Ouais...ça aussi ça me plaisais beaucoup. Après ça nous revoilà à pratiquer l'une de nos activités favorite, prendre une douche ensemble. Parfois des douches, parfois des bains, ça dépendait, mais en tout cas, nous adorions nous laver ensemble. Ça pouvait semblait clairement chelou, de se faire laver les cheveux par son mec. Mais je m'en fou! Qu'est ce que ça faisait du bien. J'adorai ça. Il me massai le crâne tandis que tout mon cœur se détendait sous ses doigts experts. Je poussai un petit soupir d'aise tellement j'aimai ça. Puis il me déplaça un peu de manière à me rincer les cheveux.

Tu me fais un petit massage des épaules maintenant?

Bon ok j'en demandai un peu beaucoup la... Mais il pouvait bien faire ça pour son adorable petite fiancée non? J'étais fatiguée, j'avais besoin de me détendre. Quelle idée aussi de se lever aussi tôt alors que nous n'avions rien à faire? Après la douche et une petite partie de jambe en l'air, je ferai bien un petit dodo. J'étais vraiment excitée comme une gosse à l'idée de rester toute la journée au lit avec mon amoureux. En plus il faisait vraiment un temps de merde! Il pleuvait, il faisait froid, gris, il y'avait un orage qui se préparait, bref, la temps parfait pour rester sous la couette. Mais je savais que demain il faisait très beau et chaud.

Demain il fait super beau. Ça te dis qu'on emmène Jessica à la plage?

Die an other day.

J'aimais l'entendre parler de moi. C'était toujours en bien qu'elle le faisait. Et elle me mettait sous le nez, mes qualités que je ne pouvais nier. Je n'étais pas du genre à douter de moi pour un oui ou pour un non. Mais je ne me voyais vraiment pas comme une personne si bien que ça non plus. Je me pensais normal, basique. Avec un physique plaisant tout de même ! Elle me posa une question à laquelle elle semblait persuadée de connaître déjà la réponse. Je pris quand même le temps de réfléchir. Est-ce que j'avais peur de quelqu'un ? Non, pas que je sache. Je n'étais pas du tout impressionnable. Même un mec plus grand et plus costaud que moi, ne me ferait pas peur outre mesure. Si je devais me faire démonter la gueule, eh bien ça arriverait. Mais je n'allais pas courber l'échine pour autant. Je n'étais pas ce genre là. Et puis j'étais entraîné quand même. Ce qui n'était pas rien. Et ça me rendait bien plus confiant. Quand elle est énervée, ma mère peut me faire peur quand même ! Avouai-je tout à fait sérieusement. Même si bien vite, une lueur amusée traversa mes prunelles.

Mais sinon, non, on ne peut pas dire que j'ai peur de qui que ce soit. Je ne me laisse pas facilement impressionner. C'était donc parfait qu'elle se sente totalement en sécurité en ma compagnie. Elle le pouvait sans aucun mal. Parce qu'avec moi à ses côtés, il y avait peut de chance qu'il lui arrive quoi que ce soit, sans vouloir me vanter. Hm hm ... Je te vois bien en petite sauvage en pleine nature ... Et rien que de l'imaginer, ça me faisait un effet monstre. Ce qui n'était pas le moins du monde étonnant à vrai dire ! Comme le fait d'accepter de lui laver les cheveux quand nous fûmes ensemble dans la douche. C'était toujours un réel plaisir pour moi, que de tripoter sa chevelure. J'adorais ça et elle le savait. Pour le coup, elle en profita pour me demander de lui masser les épaules. Avant de répondre, je fis glisser mes mains sur ses épaules, en une lente caresse. Et finalement, refermai mes doigts autour d'elles pour commencer à la masser avec douceur. Je fais tout ce que tu veux, si ça consiste à te tripoter un peu. Ricanai-je avec désinvolture. Alors que nous commencions tout juste à profiter de notre journée à ne rien faire d'autre que profiter l'un de l'autre à l'intérieur, Olivia mentionna la journée du lendemain. Adjugé vendu ! S'il fait vraiment beau bien sûr ! Et même si c'est pas le cas, j'irai quand même chercher Jess' Lui répondis-je sans hésiter. Plus je passais de temps en compagnie de mes deux chéries, mieux je me sentais ! Mais l'eau ne sera certainement pas assez bonne pour s'y baigner, avec le temps d'aujourd'hui.
realised by morphine.

Sa mère lui faisait peur quand elle était énervée. J'éclatais de rire. C'était trop mignon ça alors. Après avoir bien ri, je le regardait et fronçais les sourcils.

Et moi je te fais pas peur quand je suis en colère?

Je lui souris pour lui montrer que je plaisantait bien. Il n'avait pas à avoir peur de moi. Je ne voulais pas qu'il ait peur de moi. Je ne voulais pas être le genre de nana qui mène son mec à la baguette, qui soit dur avec lui et le tienne en laisse. Je ne veux pas être comme toutes celles qui se ventant de faire obéir leur mec au doigt et à l'œil. Non. Joe et moi n'avions pas besoin de ça. Nous étions beaucoup plus équilibré que ça. Entre nous, c'était le respect mutuel. Je ne le dominait pas, il ne me dominait pas non plus. Seul l'amour régissait notre relation. Je n'avais vraiment pas besoin, ni envie, d'avoir un quelconque pouvoir sur lui. Je lui faisais entièrement confiance, je savais que je n'avais pas besoin de le surveiller, de le menacer ou de fouiller dans ses affaires et son téléphone, pour voir si il ne se tapait pas des minettes à droite à gauche. Non franchement, même s'il sortait sans moi ou quand j'allais au boulot, j'étais vraiment sereine. Et je sais qu'il me fait tout aussi confiance.

Enfin, pour l'heure, nous voilà sous la douche et c'était vraiment très agréable. Il me lava les cheveux et n'hésita pas à me masser les épaules quand je lui demandai. C'était trop bon. Je m'appliquais ensuite à le laver et lui faisant aussi des petits massages.

Ah tu crois qu'on ne pourra pas se baigner? On peux aller plutôt à la piscine alors? J'ai envie de me baigner. Et de faire trempette à Jess, elle n'est jamais aller se baigner. Je lui ai acheter deux petits maillots de bains ravissants. J'ai trop envie de la voir les porter.

Bref, on fini de se laver tout les deux et sortions de la douche. On se séchait le corps et les cheveux pour moi. J'enfilais des sous vêtements en coton rouge. Ce n'était pas spécialement sexy mais très confortable, et pour une journée cocooning c'est ce qu'il me fallait. Mais je savais que Joe aimait cette couleur. Puis je tendais ma brosse à Joe pour qu'il me démêle les cheveux. Je voulais lui faire plaisir. Nous retournions dans la chambre et je plongeais sous la couette.

Aller viens me faire un gros câlin.

Die an other day.

Olivia me faire peur ? Est-ce que ça la vexerait si je lui disais que non, pas du tout ? J'espérais pour elle que non. Parce que je ne me voyais pas du tout lui mentir. Même pour lui faire plaisir. Même pas en rêve mon bébé ... Lui répondis-je en affichant un petit sourire taquin. Non, je ne risquais pas d'avoir peur d'elle de sitôt. Et j'osais espérer qu'elle même n'avait pas peur de moi du tout. Même quand je me laissais un peu emporter comme ça avait été le cas la veille. Même si on ne pouvait pas non plus dire que j'étais entré dans une rage noire. C'était bien là une chose qui avait peu de chance de se produire avec elle. De toute façon la dispute était bien terminée maintenant. Nous étions tous les deux sous la douche à se laver l'un et l'autre. Chose que j'adorais. Surtout parce que je pouvais tâter son corps, mais également caresser ses longs cheveux que j'adorais.

On peut aller à la piscine oui. Confirmai-je avec un petit sourire. Et pour toi alors ? A quoi ressemble ton maillot de bain ? Lui demandai-je ensuite, coquin. C'était plus fort que moi. Je pensais toujours à ça. Tout le temps. Je finissais invariablement par y revenir. Mais ça faisait partie des choses qu'elle aimait chez moi, non ? Comme mon obsession pour ses cheveux. Elle savait si bien que je les aimais terriblement, qu'elle attendit de moi que je les lui coiffe également. Ce que je fis sans me faire prier, prenant grand soin à ne pas les lui tirer quand il y avait des noeuds. Une fois fait, nous fûmes de retour dans la chambre. A sa demande, j'accourrais comme un gamin pour lui sauter dans les bras. Je restai sur la couette pendant un moment. Je vais aller nous chercher des trucs à manger. Tu veux quelque chose en particulier ? Je me redressai pour lui voler quelques baisers sans la quitter du regard. Avant de filer pour récupérer diverses conneries et faire quelques petits sandwich. Je récupérai également des jus de fruits et de l'eau avant de la rejoindre dans la chambre et revenir sous la couette à ses côtés.
realised by morphine.

Cette douche avait été vraiment très très agréable. Ça l'étais toujours en compagnie de Joe. Il pouvait être tellement doux parfois. J'adore ça. Après s'être séché nous retournions au lit et je suggérais à Joe de venir me faire un gros câlin. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne se fit pas prier pour courir me sauter dans mes bras comme un gosse. Je riais, et je prenais dans mes bras comme s'il avait cinq ans.

T'es adorable quand tu agis comme un petit garçon. C'est trop mignon.

Après ça il se proposa d'aller chercher à manger et je n'étais pas contre l'idée. Moi et mon appétit légendaire...  Enfin je parle de l'appétit... Enfin vous voyez quoi.

Je veux bien un sandwich.

Joe fouinait à la cuisine tandis que j'en profitai pour me mettre un peu de crème parfumée sur le corps. J'adore l'odeur de cette crème. Puis je consultai mes mails, que de la pub. Joe remonta avec un plateau chargé de sandwichs, de chips, yaourts, chocolat et de boissons, en gros tout ce que j'adore. Je fis quand même ma petite moue de petite fille triste auquel il ne pouvait pas résister.

Oh bébé...t'as oublier les bières, tu peux redescendre qu'il te plais?

Voilà que je le regardai avec mes grands yeux de biche en battant des cils. Nous passions une journée...incroyable! C'était vraiment génial. Après avoir mangé nous avons tout poser à côté et nous avons fait l'amour, plusieurs fois, vraiment vraiment beaucoup de fois... Je n'oserai pas le dire ça serait indécent... Nous n'avons pas quitter le lit du reste de la journée. Entre deux ébats, après le moment de douceur, nous discutions de tout et de rien, parfois de sujets sérieux, parfois juste à déconner, puis nous remettions ça. Nous avions fini complètement éreintés, surtout lui. Ce mec était une machine. Putain... demain matin il faudra vraiment changer les draps. Bref, ça a été une journée géniale. Nous avons passer la nuit à roupiller comme deux gros bébés.

Ce matin il y'avait un soleil incroyable. Et il faisait super bon, les premières chaleurs, j'adore ça. J'adore l'été! Je réveillais Joe en le secouant comme une gamine qui viendrait réveiller son papa. Ça changeait des réveils habituellement doux et câlins, mais j'étais excitée comme une puce ce matin.

Joe, Joe debout! Regarde comme il fait beau. On va à la piscine aujourd'hui. Réveilles-toi, réveilles-toi, réveilles-toi.

Mais ce fut à base de "mmmm", de "arrrrrrrhhh" et d'autre bruitages signifiant "OLIVIA LAISSE MOI DORMIR!". Bon ok... S'il veut jouer à ça... Je m'habillais alors qu'il dormait  comme un loir et j'allais chercher Jessica chez Laurie. Elle avait déjà pris son petit déjeuner. Je lui pris son bain, l'habillais et préparai son sac pour la journée avec son maillot de bain, la crème solaire, son chapeau, les lunettes de soleil, ses jouets d'eau, et toutes ses affaires. Ouais, j'étais carrément prête à être mère. Je coiffai joliment ma nièce avec un petit bandeau blanc adorable et je lui enfilai une petite robe à bretelle rose. Elle était a-do-rable! Le tout m'avait pris une vingtaine de minutes et à mon retour Joe dormais encore.

On va aller réveiller papa ma puce, ça va être rigolo tu vas voir.

J'entrai dans la chambre et mettais la musique. Pas non plus à fond au point que ça nous casse les oreilles, je ne voulais pas animer les oreilles encore délicates de Jessica, mais assez fort pour qu'il soit impossible de dormir. Je sautai sur le lit avec Jessica et nous nous mettions à danser, je chantai et Jessica riait aux éclats.

Aller, debout papa, debout papa! Saute sur papa Jessica!

Elle lui saute dessus et nous éclations de rire toutes les deux. C'était un réveil explosif certes, mais il n'allait pas nous en vouloir, nous étions les deux femmes de sa vie.

Die an other day.

Je ricanai doucement, comme un véritable gamin, quand elle m'assura adorer quand je faisais le petit garçon. Je savais ça, bien sûr. En même temps, qu'est-ce qu'elle n'aimait pas chez moi ? On se le demande ! Parce que j'aime bien te donner envie de me câliner et me faire des gros bisous. Annonçai-je doucement. Je fini quand même par quitter son étreinte que j'adorais, pour aller nous chercher à manger. Le temps de revenir et elle me demandait d'aller chercher des bières. J'allais protester quand ... Elle me fit LE regard. Je grommelai dans ma barbe et fis demi tour sans répondre, pour aller récupérer deux bières dans la cuisine. Tu sais que c'est vraiment pas du jeux ça !? Parce que je craquais à tous les coups quand même. Ca craignait ça quand même ! Enfin tant pis. Maintenant c'était fait et j'étais en sa compagnie en train de déguster nos sandwich et autres cochonneries. Après ce repas, il fallait bien brûler les calories. Oui enfin c'était une excuse comme une autre pour expliquer nos incroyables parties de jambes en l'air. Enfin de compte, nous baisions plus qu'autre chose durant une bonne partie de la journée, de la soirée et même de la nuit. Ce fut totalement crevé et le corps en vrac, que je m'écroulai pour dormir, son corps enroulé autour du mien.

J'étais tellement éreinté, que je ne pris pas la peine d'ouvrir les yeux quand elle remua de partout en hurlant comme une gamine, au petit matin. Quand elle me secoua, je grommelai et lui tournai le dos sans lui répondre. Elle fini par abandonner la partie. Du moins c'est ce que je cru quand elle quitta la chambre. Je me permis de faire l'étoile dans le lit, sur le dos et bras et jambes tendues. J'adorais dormir avec elle et elle me manquait déjà. Mais ce n'était pas une raison pour ne pas profiter de pouvoir dormir encore un peu dans ce grand lit. Parce que j'étais certain qu'elle allait revenir pour me sortir de là. J'ignorais juste quand. J'eus quand même le temps de me rendormir. Ce fut pour être encore une fois tiré du sommeil avec trop de brusquerie à mon goût. Je préférais vraiment quand elle me réveillait à grands renforts de baisers et caresses légères. Je la sentis sauter sur le lit. Et à son rire, se joignit rapidement celui de ma fille. Elle sortait l'artillerie lourde pour me réveiller là ! Oh pu ... ! Commençai-je de surprise et de douleur quand Jessica me sauta dessus. Mais bien vite, j'éclatai de rire. Ok d'accord, je me rends ! Je me rends ! M'exclamai-je en riant toujours de bon coeur. J'attrapai Jess par la taille pour la soulever au dessus de moi. Je la lançai une fois, deux fois, en l'air avant de la faire retomber sur moi pour la câliner et déposer plein de baisers sur son visage. Pique !! Pique papa, pique ! Je ris plus encore et m'amusai à frotter ma joue rugueuse contre la sienne. Juste quelques secondes pour l'embêter. Pas assez longtemps, pour éviter de l'irriter. La gardant dans mes bras, je me redressai en position assise pour regard Olivia avec un petit sourire. Je l'attrapai finalement par la main pour l'attirer à nous et lui volai un délicat baiser. Je me rase ou je continue de jouer l'ours ?
realised by morphine.

Cette journée m'inspirait la joie de vivre de bon matin. Aujourd'hui j'allais être un vrai bout en train. À Jessica et moi, nous allions rendre fou son petit papa. Et d'ailleurs, quand monsieur rechigna à se réveiller, certainement à cause des exercices intensifs et éreintants de la veille, je décidais d'aller chercher sa fille en renfort. À elle et moi, nous pouvions faire de lui ce que nous voulions. Et ce que nous voulions aujourd'hui, c'est qu'il nous emmène à la piscine. Et nous voilà donc entrain de danser et chanter sur le lit ou il dormait et Jessica fini par lui sauter dessus. Il étouffa un juron et je pris un air outré.

Je t'interdit de dire des gros mots devant Jessica!

Il prit sa fille dans ses bras et la fit sauter en l'air avant de la couvrir de bisou et de l'embêter en la piquant avec sa barbe. C'était trop drôle à voir, et surtout adorable. Bon sang, je n'osai même pas dire à Joe à quel point j'avais hâte d'avoir un enfant. Je sais que j'ai dit que je voulais profiter de lui et tout ça, mais franchement, même si je tombait enceinte demain ça ne me dérangerai pas. J'étais tellement heureuse quand Jessica était avec nous. Joe m'attira dans le lit pour me voler un baiser et demanda s'il devait ou non garder sa barbe.

Je sais pas... Tu es toujours beau de toute façon. Je préfère quand tu laisse ta barbe mais Jess n'a pas l'air de cet avis. C'est comme tu veux bébé.

Je me levais ensuite et décidais de me changer pour une tenue de page. J'enfilai un bikini et une petite robe de plage transparente par dessus. Une capeline noir et une paire de sandales plates. Je pris mon gros sac de plage en osier et j'y mettais des draps de plage, une bouteille d'eau, mes lunettes de soleil et celles de Joe, de la crème solaire, bref tout ce dont nous avions besoin. Nous passerons aussi acheter des sandwichs et de quoi pique niquer à la plage. La piscine était juste à côté de la plage, nous pouvions aller à la piscine, pique niquer sur la plage et retourner à la piscine ensuite. Je savais qu'on pouvait sortir déjeuner dehors avec des tickets journée.

C'est ce que nous prenions d'ailleurs, deux tickets journée. Jessica ne payait pas vu qu'elle avant moins de trois ans. On allait déposer toutes nos affaires aux casiers avant de filer vers les bassins et Jessica était tout excitée et émerveillée, elle n'a jamais été à la piscine. Elle criait et se débattait pour descendre de mes bras et sauter dans l'eau. Trop mignonne. Au moins elle n'avait pas peur.

Die an other day.

Si la veille au soir j'étais tout à fait partant pour une journée à la piscine, c'était maintenant une toute autre histoire alors qu'il me fallait me sortir du lit. Je n'avais plus vraiment le courage pour ça finalement. Je rechignais donc et manquai même lâcher un juron quand ma fille me sauta dessus. Evidemment, je parvins à l'arrêter avant d'avoir dis le mot entier. Hey ! je l'ai retenu ! J'ai jamais dis de gros mot devant elle ! Protestai-je en lançant un regard faussement boudeur à l'adresse d'Oli. Après avoir joué avec Jess un petit moment, j'attirai Olivia à moi pour lui demander son avis sur ma barbe. Ce n'était pas une véritable réponse qu'elle me donna; Mais j'allais faire avec. C'était mieux que rien après tout ! Je lui volai encore quelques baisers avant de déposer un baiser claquant sur la joue de Jessica. Je quittai ensuite enfin le lit pour rejoindre la salle de bains. Si je tardais trop, elles allaient me faire la misère ces deux là !

Je pris donc une douche rapide et raccourcis simplement ma barbe finalement. Sans, je me sentais presque nu. Et puis Oli préférait avec. J'aimais bien lui plaire de façon constante ! J'enfilai un caleçon de bain, un pantacourt large et un tee shirt. Et enfin nous pouvions filer en direction de la plage où nous allions passer la journée. En parfaite mère de famille qu'elle serait un jour, Olivia avait absolument tout préparé. Elle était vraiment parfaite. Et jouait son rôle à la perfection. Même si ce n'était pas pour ça que j'étais à ce point amoureux d'elle, qu'on se le dise ! Elle avait tout un tas de qualités quand même. Nous rangeâmes une partie de nos affaires dans nos casiers et le reste nous suivit jusqu'à une place que je choisis à l'ombre. Ca ne servait à rien d'exposer Jessica trop longtemps au soleil, à part prendre le risque qu'elle attrape des coups de soleil. Malgré la crème. Crème que je me chargeai de lui mettre au maximum, pour la protéger. Toi aussi je te mets ta crème ? Je lançai un regard coquin à Olivia, plus pour jouer qu'autre chose.
realised by morphine.

Cette journée s'annonçait grandiose. Un magnifique soleil, de la chaleur, et les deux personnes que j'aime le plus au monde. Rien ne pouvais me faire plus plaisir que de passer toute une journée avec ces deux la. Après avoir réveillé Joe de son sommeil de plombs et tout préparer pour la journée, nous voilà partis pour la piscine. Joe nous installa à l'ombre, ce qui n'était pas plus mal pour Jessica. Il commença alors à enduire sa fille de crème solaire. J'adore vraiment le voir s'occuper d'elle, surtout qu'à présent il était expert, un vrai papa gâteau, c'était adorable. Il me proposa alors de me passer la crème aussi.

Oh oui dans le dos je veux bien.

J'enlève ma robe pour rester en maillot de bain. Je me retourne et m'allonge sur le ventre pour le laisser me passer la crème dans le dos. Je m'en passe ensuite sur les bras, les jambes, je ventre et le décolleté.

Aller tournes toi je vais aussi t'en mettre dans le dos.

Je montai à califourchon sur lui et j'en profitai pour lui faire un petit massage, toujours sans quitter Jessica des yeux. Il ne fallait surtout pas qu'elle s'approche des bassins sans l'un de nous, un accident est si rapidement arrivé. Puis je décide de l'emmener se baigner pour la première fois. Je la prend dans mes bras et entre dans l'eau. Pour Jessica j'y vais beaucoup plus doucement. Je trempe d'abord ses petits pieds, je lui passe de l'eau sur les bras, dans le dos, sur la nuque. Il était dangereux de plonger les jeunes enfants trop rapidement dans l'eau. Je continuais ainsi avant de finalement la plonger dans l'eau, laissant juste sa tête dépasser. Elle était contente et barbotait comme un petit poisson dans l'eau. Je la mettait ensuite sur la ventre, gardant mes mains sous elles, je lui apprenait un peu à nager.

Joe viens nous rejoindre.

Die an other day.

Passer une journée pareille en compagnie de la femme que j'aimais et de ma fille ... je ne pouvais rêver mieux ! Surtout après une journée à ne rien faire d'autre que manger, baiser et roupiller un peu, avec Olivia. Bref, deux journées parfaites. Et celle ci ne faisait encore que commencer. Après avoir mis de la crème à Jessica, j'en passai dans le dos d'Olivia. Je prenais grand soin de bien l'étaler et de la masser un peu en même temps. Le tout, en gardant Jessica à l'oeil. J'étais un papa très protecteur et je savais qu'un accident était trop vite arrivé. Plus encore alors que nous étions près d'un point d'eau. Ce fut ensuite à mon tour d'avoir droit à la crème dans le dos et le petit massage qui allait avec. Je ne pu m'empêcher de sourire alors qu'elle prenait grand soin de me masser avec douceur.

Olivia et Jessica filèrent ensuite en direction du bassin et de mon côté, je terminai de me mettre de la crème en étalant bien pour ne pas être tout blanc. Je détestais ça. J'enfilai ensuite ma paire de lunettes de soleil pour regarder ma fiancée qui s'occupait de ma fille. Elle savait parfaitement s'en occuper, je ne m'inquiétais pas du tout pour ça. Et je ne pu m'empêcher de songer au jour où nous aurions des enfants tous les deux. Elle allait être une mère parfaite. Exemplaire. Mais je n'étais pas encore prêt à la partager avec des enfants pour le moment. J'aimais trop notre routine de couple pour ça. A la demande d'Olivia, je les rejoignit dans l'eau. On dirait un petit crapaud à la surface de l'eau ! Constatai-je en venant chatouiller Jessica à la gorge, qui rit aux éclats. J'adorais le rire de ma fille, autant que celui d'Olivia.
realised by morphine.

Je ne me lasserai jamais de cette vie la. Vivre avec Joe, s'aimer, être heureux, nous occuper de Jessica. Si toutes les journées pouvaient ressembler à celle la... Mais je ne doutais pas que ce n'était pas la dernière de toute façon. Il n'y avait plus aucune raison pour qu'on ne vive pas une vie enfin heureuse, simple, douce. Nous voilà donc à la piscine tout les trois. Jessica et moi jouant dans l'eau alors que Joe s'étalai de la crème sur le reste du corps. Durant un instant, des flashs de nos ébats d'hier s'assaillaient. Qu'est ce que ça avait été hot hier, et tellement bon. Ce n'est pas pour autant que nous n'allions pas recommencer encore ce soir. Enfin...si nous ne nous endormions pas immédiatement en rentrant. Nous avions très peu dormi la nuit dernière et une journée de piscine c'était épuisant. Joe finit par nous rejoindre dans l'eau suite à ma demande. Un petit carpeau à la surface de l'eau? Il n'avait pas tord dans le fond.

Tu entend ce que dit papa Jessica? Il faut se venger.

Je pris Jessica dans un bras et mettais mon autre bras en arrière dans l'eau pour envoyer une grande giclée d'eau sur l'eau, et encore une, je l'aspergeais et insistait Jessica à en faire de même avec ses petites mains, puis je courrai dans la piscine avec Jessica dans les bras car je me doutais un peu qu'il y aurait des représailles à cette attaque. Ma nièce riait à n'en plus pouvoir.

Laisses nous tranquille!

Die an other day.

J'adorais pouvoir passer du temps en compagnie des deux femmes les plus chères à mon coeur. C'était un plaisir. D'autant plus que nous étions en train de profiter du beau temps à la piscine. Et ça, c'était encore plus parfait ! Une fois dans l'eau avec elle, je taquinai ma fille sur le fait qu'elle ressemblait à un petit crapaud à la surface de l'eau. Evidemment, c'était juste pour la taquiner. Mais Olivia décida qu'il fallait se venger de moi. Je n'eus pas le temps de reculer, qu'elles m'envoyaient des gerbes d'eau. Je ne fis que plisser le nez. Et remonter ensuite mes lunettes sur mon crâne. Quand ce fut fini, je me risquai à ouvrir une paupière. Pour voir Olivia qui s'éloignait aussi vite que possible, avec Jessica dans les bras. Et aussi vite que possible, dans l'eau, ça signifiait lentement ... Ce qui m'arracha un rire amusé, bien malgré moi. Elle courait ... Dans le vent en fait.

Le rire de Jessica était parfaitement audible et me faisait rire. Et finalement, ce fut dans leur dos que j'envoyai, en retour, des gerbes d'eau. Je ne tenais pas vraiment à en envoyer plein le visage de Jessica. Elle risquait de ne pas trop apprécier ça et d'en avaler. Et franchement, si je pouvais lui éviter d'avaler de l'eau d'une piscine dans laquelle nageaient d'autres personnes, ce serait avec grand plaisir ! Mon Dieu mais vous vous liguez contre moi ! Toutes les deux, contre moi, tout seul ! C'est vraiment pas juste ! Pauvre Caliméro que j'étais ! J'affichais maintenant une petite moue boudeuse des plus enfantines, les bras croisés sur le torse.
realised by morphine.

Mes deux amours. Joe et Jessica étaient tout pour moi. J'aimai ma sœur, j'aimai mes parents, mais ils m'avaient tous fait trop de mal. Toute ma vie de concentrai aujourd'hui sur Joe et Jessica. Et c'était la plus belle et la plus aimante famille qui soit. Nous étions bien la, tout les trois à la piscine. Nous voilà tous à l'eau, à s'amuser comme des petits fous. En plus il n'y avait peu de monde, c'était absolument parfait! Parfait! Jessica adorait l'eau, elle était aux anges. On s'éclaboussait les uns les autres. Même si Joe se contenta de nos dos. Il fit mine de se plaindre que nous nous liguons contre lui. Il était adorable. Je revenais alors vers lui en lui mettait doucement Jessica dans les bras. Et passais un bras autour de sa taille.

Oh papa est tout triste... Comment on remonte le moral à papa Jess? Avec des bisous?

Mon adorable petite nièce leva les bras en criant "Vi, bisou papa, bisou papa." Je la laissai alors en priorité faire des bisous à son père avant d'attraper de visage de ce dernier pour lui rouler un patin d'enfer. On faisait sauter Jessica dans l'eau, son père la faisait tournoyer dans l'eau et dans les airs et elle je cessait de crier "Encore papa, encore". Puis je retournait aux serviettes, laissant mes deux amours s'amuser dans l'eau.

À midi nous allions pique niquer à la plage comme prevu. Nous nous installions de nouveau à l'ombre, et sous un parasol. Je remis de la crème solaire à Jessica et lui enfilai un teeshirt, son chapeau et ses lunettes de soleil. Il était midi et le soleil tapait fort à cette heure ça. Je lui fit aussi boire beaucoup d'eau. Je m'étais toujours occupé d'elle comme de ma propre fille. On déjeunait tranquillement et nous passions un super après-midi à la piscine. Puis nous rentrions tranquillement. Jessica passa la nuit à la maison. Après avoir passer une super soirée, elle fut h.s à 19h, et Joe et moi filions la coucher dans son adorable chambre. On trainait encore un peu dans la maison avant de finalement tomber de fatigue nous aussi.

Jessica passa tout le weekend avec nous et ce fut vraiment parfait, génial, j'étais tallait heureuse. Je continuait de travailler en studio photo la semaine. Rentrer et retrouver Joe tout les soirs était un véritable plaisir. La vie dont je rêvais. Je repensais alors à ce que m'a dit
Joe à propos de son frère la dernière fois, et j'avais vraiment envie de mettre ça à plat et rassurer mon futur époux afin qu'il n'ait pas un stress supplémentaire lors de notre mariage.

Et si on invitait ton frère à dîner ce weekend? Comme ça on ferait les présentations, ça briserait la glace, et puis t'aura pas à angoisser d'une première rencontre au mariage. Et puis, si tu veux le demander en témoin...tu ne pas pas lui envoyer un sms.