je me souviens encore ...
courir. s'évader. se dire que ce n'est qu'un cauchemar et que ce qu'on a vu, n'est rien de bien important. pourtant...« On ne va pas parler de ça encore une fois ! C’est tous les soirs la même chose, tu…. » La jeune femme était en train de ranger la maison. D’un seul coup, elle se stoppa nette. La colère et la rage commençait à prendre place sur son visage. Elle était une bombe à retardement prête à exploser d’une minute à l’autre.
« Tu pourrais au moins dire quelque chose ou me regardait. J’ai l’impression de parler à un mur. » « J’ai du boulot, Elena. Je n’ai pas le temps d’entendre tes conneries. » Elle resta abasourdie. Moi, j’étais à l’étage avec ma sœur jumelle et ma grande soeur en train de jouer. Nous étions habitués à entendre nos parents se disputer. C’était un spectacle quotidien que l’on aurait pû se croire dans une émission de télé-réalité. Ce n’était pas agréable de les voir ainsi. Ça nous faisait peur et en même temps, on en avait marre. Mon père n’a jamais été vraiment cleen. Je ne savais pas vraiment quel boulot, il avait. Il nous disait qu’il était patron de son entreprise. Etrange parce que ma mère ne semblait pas du même avis.
« Tu ne fais aucun effort même pas pour tes trois filles. C’est quand la dernière fois que tu es allé au parc avec elles ou que tu étais là pour leurs anniversaires. Qu’on soit là ou pas, c’est pareil. » Il ne répondit rien, se contenta de reprendre sa paperasse. Je ne connaissais pas beaucoup mon père à vrai dire, c'était ma mère qui s'occupait le plus souvent de moi et de mes sœurs. Il n’était pas à mes yeux un héro comme ça aurait dû être le cas. Je pouvais très bien me passer de lui. Il ne me prenait jamais dans ses bras, il ne faisait pas attention à moi, même pas un bonjour en rentrant du travail. Les seules fois où nous avions passé un moment ensemble, c’est lorsque ma grand-mère était morte. Il m’avait prise dans ses bras en me disant que tout irait bien. Tout le monde veut avoir un père et bien, moi, j’aurais préféré qu’il parte, qu’il n’épouse jamais ma mère.
« Écoute Stanley, cette situation devient insupportable. Il faut faire quelque chose, je ne veux pas vivre le reste de ma vie comme ça. » Il se leva. Mes sœurs et moi avions pris place dans l’escalier caché derrière les barreaux. Cette fois là, on voulait voir le spectacle. Savoir comment ça se finirait cette fois-ci ?
« Elena, Tu dois me comprendre. Je ne peux pas ramener l’argent et m’occuper de vous. C’est ton rôle de prendre soin des filles. » Elena écarquilla les yeux. Soudain, les larmes aux yeux, elle s'approcha de lui les mains sur les hanches.
« Alors c’est comme ça que tu me vois comme une boniche pour faire des enfants. » Je ne l’a vis pas arriver. La main de mon père frappa la joue de ma mère. C’était la première fois qu’il levait la main sur ma mère. Je savais bien que la dispute n’allait pas finir comme d’habitude. Un petit cri sortit de ma bouche. Alex, ma sœur jumelle, me plaqua sa main sur ma bouche pour que nos parents n’entendent rien. Les larmes commencèrent à me monter aux yeux. moi qui pensiez que notre vie serait pleine de bonheur et bien, on peut dire que c’est ce jour-là que tout à commencer à partir en vrille.
« Maman, tu vas bien ? » Allongée dans le canapé, elle avait le visage blanc comme le linge. C’était comme si elle n’était dans un autre monde, elle disait des choses incompréhensibles. Je la regardais du haut de mes treize ans. Ce n’était pas la première fois que la trouver dans un état comme celui-ci. Tout ça avait commencé après que mon père l’est frappé pour la première fois. Maintenant, il l’a frappé souvent en rentrant du boulot. Heureusement, il ne levait jamais la main sur nous. Il se contentait de ma mère.
« Tout va bien ma puce. Tu peux m’emmener la bouteille de whisky qui est dans la cuisine. » Je regardais la bouteille vide sur la petite table et la seringue. J’avais découvert que mon père était un trafiquant de drogues et que tout l’argent qu’il amenait, c’était avec toutes ses ventes. Il me dégoutait de vendre de telles choses à des enfants ou à des adolescents. Seulement, je ne pouvais rien y faire. Pour l’instant, je devais seulement regarder le spectacle qui se dressait devant mes yeux et me dire qu’il me dégoutait au plus haut point. Je me dirigeais vers la cuisine et apportait la bouteille de whisky à ma mère. si je ne le faisais, elle allait se mettre à me crier dessus et je ne voulais pas qu’une telle chose arrive. J’aimais ma mère et j’ai essayé de la sortir de cet enfer. Mais ça n’a jamais marché. Elle replongeait à chaque fois. C’était trop tard, elle était tombée dans le piège de la drogue et de l’alcool.
« Dylan, dépêches-toi, on va être en retard à l’école. » Alex avait dû mal à voir notre mère ainsi. Elle préfère largement l’éviter contrairement à moi. Parfois, le soir, elle éclatait en sanglots. Je la prenais dans mes bras pour la consoler. Ma grande sœur, Mycah n’a jamais été comme nous. Elle disait que ma mère était une bonne à rien et qu’elle était trop lâche. Elle se mettait toujours du côté de papa et elle le fait encore.
il y a ses petits trucs qui font des merveilles. moi c'était lui.« Declan, j’en peux plus. » Declan est mon meilleur ami depuis que nous avons trios ans. On est inséparable, on se raconte tout. Il est comme le grand frère que je n’ai jamais eu. Quand je ne vais pas bien, je me réfugie dans ses bras parce que je sais qu’il sera toujours là pour moi. Il s’est me remonter le moral et me redonner confiance. Sans lui, je crois bien que j’aurais déjà lâché prise en me coupant les veines.
« Racontes-moi tout. » Blottit dans ses bras, je le serrais le plus fort possible posant ma tête sur son épaule. J’avais peur de tout dire parce que ça voulait dire que tout c’était passé, que tout était réel. Et je ne voulais pas que ça soit le cas. Je voulais effacer ça de ma mémoire… pour toujours. Je recule d’un pas pour me retrouver face à lui.
« Ma mère est morte ce matin. Elle est morte d’une overdose, d’une p* d’overdose et je n’ai rien pu faire. C’est de sa faute, il a rendu ma mère ainsi. C’est lui qui lui donnait cette drogue et qui la poussait à boire pour supporter ses coups. » Une larme coula le long de ma joue. Je venais de perdre ma mère. Celle qui me prenait dans ses bras quand j’étais petite, qui me coiffait, qui m’aimait. Je sais qu’après, elle le faisait plus. Mais je l’aimais tout de même car je la trouvais bien plus forte que mon crétin père. J’aurais tellement voulu qu’elle parte loin de lui. Cependant, il avait promis de la tuer si elle quittait la maison. Il en était bien capable. Ce n’est pas qu’un revendeur de drogues, je suis persuadé qu’il a tué des gens innocents juste pour son business.
« Dy, ce n’est pas de ta faute. Tu as fait tout ce que tu as pû, c’est lui le seul coupable. » Je séchais mes larmes du revers de ma manche.
« Je dois faire quelque chose Declan. Je ne peux pas le laisser en liberté. Il doit payer pour ce qu’il fait, il doit payer. » A cet instant, j’ai su ce que je devais faire. J’ai sû ce que j’allais devenir. J’allais rentrer dans la police et le mettre sous les barreaux. C’est moi qui allais lui mettre les menottes et l’envoyer dans une cellule moisi. Je le ferais même si c’était mon père. De toute façon, je ne l’avais jamais considérer comme tel. A mes yeux, il était inconnu qui avait détruit ma vie.
« Fais attention, je n’ai pas envie qu’il t’arrive la moindre chose. » Il m’embrassa sur la joue et me reprit dans ses bras à nouveau.
« Je n’ai plus rien à perdre de toute façon. Surtout qu’il veut qu’on l’aide dans son commerce. Il n’a aucune morale, ça me dégoute au plus haut point. » Plaçant ses deux mains autours de mon visage, il plongea ses yeux dans les miens.
« Tu m’as moi et Alex. On ne veut pas te perdre. Tu es beaucoup trop importante pour nous. Comment je pourrais vivre sans toi, si tu venais à mourir. Je t’aime Dylan. » « Ne dis pas de bêtises, je suis seulement ta meilleure amie. Un jour ou l’autre, tu rencontreras la femme de ta vie. » Il plaqua ses lèvres sur les miennes. Je ne le repousse pas. Je n’avais jamais imaginé une seule seconde que Declan ressentait plus que de l’amitié pour moi. Au bout de quelques secondes, je le regardais quelque peu choqué par sa réaction. Il me prit la main pour venir la poser sur son torse à l’endroit de son torse.
« Tu es beaucoup plus qu’une meilleure amie Dylan. Je n’ai jamais réussi à te le dire jusqu’à maintenant. Mais désormais, tu le sais. » Je ne sais pas vraiment où j’en suis. Tellement de questions se posent dans ma tête. Si Declan et moi, nous mettons ensemble, j’ai peur de perdre son amitié. Car un jour ou l’autre, peut-être qu’on saura plus ensemble et qu’il sera incapable de me voir seulement comme sa meilleure amie.
« Je ne suis pas comme ton père, je peux te protéger comme personne. » Je crois qu’à ce moment-là, j’étais fragile et j’avais besoin de réconfort. Je l’ai embrassé à mon tour. Peut-être que je faisais une erreur. Je n’en avais aucune idée. Cependant, je pense que c’est la meilleure chose que je pouvais faire à cet instant précis.
perdre quelqu'un est la pire des choses. et la perdre alors qu''elle avait la vie devant elle c'est encore pire. et c'est encore pire quand on laisse la tentation prendre le dessus.Mon diplôme de police en poche, j'ai intégré le commissariat de Sunset. Pour rien au monde, je pourrais la quitter maintenant. Alex a suivit la même trace que moi et c’est ensemble qu’on s’est retrouvé. Cela faisait maintenant plusieurs mois que j’avais pris ma place. Le capitaine m’appelait dans son bureau. Il devait absolument me parler. Je toquais deux fois à la porte.
« Entre Sky. » Le capitaine Jacksons est très proche de nous. On sait qu’on peut lui parler sans qu’il s’énerve. Quand j’allais dans son bureau, je ne prenais jamais place sur le fauteuil. Je ne suis pas du genre à rester assise. J’ai besoin d’être debout pour pouvoir bouger.
« Vous vouliez me parler. » Il se leva à son tour. Et vint vers moi.
« C’est à propos de la mission que vous êtes entrain de faire avec ta sœur. » ça avait été une mission plutôt dur qu’on avait pas fini. Ma couverture avait grillé hier soir. Il avait fallut qu’on parte avant de se faire tuer. C’était très dangereux. Etant jumelle, lorsqu’une de nous deux grillait sa couverture, l’autre avait pas beaucoup de chances de garder la sienne.
« On m’a dit que vous alliez envoyer deux autres agents pour nous remplacer. » Il passa sa main dans son cou avant de mettre ses mains dans ses poches.
« En faites, Alex est retourné la finir. Elle m’a promis de faire très attention et que sa couverture n’avait pas été découverte. » Mon sang ne fit qu’un tour. Mes poings se serrèrent. C’était de la folie pure de l’envoyer finir la mission. Elle allait y passer à coup sûr. Les gars qu’on allait arrêter, n’était pas des ours en peluche.
« Vous êtes vraiment inconscient. Elle va se faire tuer. Vous auriez dû lui dire de stopper la mission, que c’était beaucoup trop dangereux pour elle. C’est votre devoir. » Je pris une pile de papier que je fis voler à travers la pièce. Il ne me broncha pas, ne disant rien. Je crois qu’il a bien compris ma colère et la bêtise qu’il avait faite à ce moment là.
« Si ma sœur meurt durant cette mission, je promets de vous détester jusqu’à la fin des temps.» Je sortis de la pièce en claquant la porte comme une furie. Il ne me fallut pas plus quelques minutes avant d’arriver sur les lieux de l’endroit où nous devions nous rendre avant de perdre notre couverture. Il n’y avait pas un bruit. Mon arme dans la main, je rentrais avec précaution dans le bâtiment. Le bâtiment était vide. Je parcourais chaque pièce jusqu’à arriver à la bonne. Ou plutôt la mauvaise. Trois personnes étaient au sol dont ma sœur. Je vins m’asseoir près d’elle. Elle était encore en vie.
« Alex ! ALEX ! » Je pris sa main et posait sa tête sur mes genoux.
« Sky, c’est toi ? » J’aurais voulu crier à quelqu’un d’appeler le 911. Mais j’étais seule.
« Tout va bien se passer, ne t’inquiète. Est-ce que tu sais s’il y a un téléphone ? » Elle me le montra du bout des doigts. Je m’apprêtais à me lever pour appeler, mais la main d’Alex vint m’attraper le bras.
« Promets-moi de vivre ta vie, une fois que je ne serais plus là. Ne te laisse pas aller Sky. Tu mérites une belle et grande vie. » « Ce n’est pas grave, ne inquiéte pas d’accords. On va te soigner. Je vais prendre soin de toi Alex, ne t’inquiéte pas… c’est mon travail de prendre soin de toi. D’accords Alex ! Alexxxxxx… non non non non Alex ! Non mon dieu. » Ma sœur venait de s’éteindre dans mes bras. Elle venait de perdre la vie là au milieu d’un bâtiment pourri à cause d’une bande de brigands sans cervelle. Je me penchais sur son corps pleurant toutes les larmes de mon corps. Je venais de perdre la moitié de moi, mon double, ma meilleure amie, ma famille.
La mort d’Alex a été la chose la plus horrible. Seulement, je ne me voyais pas arrêter de travailler avant d’avoir attraper ses salauds. De toute façon, ma sœur ne serrait pas enterrer avant d’avoir une explication à son meurtre. Chaque matin, je me levais avec cette haine dans le corps. Je me regardais dans le miroir en me disant que j’allais les attraper chaque jour. Cependant, jamais aucune piste jusqu’à ce matin. Je ne parlais plus à mon capitaine à part pour avoir des nouvelles de l’enquête. Assise à mon bureau, je lisais des documents. Ça me rendait folle de ne rien trouver. Une ombre s’est approchée de mon bureau.
« On a enfin une piste. » Je me levais d’un bond lui arrachant les papiers qu’il avait dans les mains. C’était de sa faute si ma sœur était morte alors il n’avait intérêt de me dire la moindre chose.
« Je vais sur les lieux tout de suite. J’ai déjà une idée de couverture. » Il reprit ses papiers pour les poser sur mon bureau.
« Sky, tu ne vas pas faire cette mission toute seule. J’ai déjà perdu un membre de la brigade, je ne veux pas en perdre un deuxième. On va faire équipe. » « Equipe avec vous ? Non mais ça ne va pas la tête. Jamais de la vie. Vous avez envoyé ma sœur à la mort et maintenant vous voulez que je fasse ça avec vous. » Il fit quelques pas en arrière pour retourner à son bureau puis se retourna.
« Alors tu ne feras pas partit de cette mission, j’enverrais deux autres policiers. » Je réfléchis deux secondes, je devais absolument faire cette mission. C’était à moi d’arrêter ceux qui avaient tué ma sœur.
« D’accords ! » Je suis sûr qu’il a souris quand j’ai dis d’accords. D’habitude, je ne changeais jamais d’avis. Mais là, j’avais fait une exception. Cependant, c’était pour une bonne cause.
Trois jours que nous étions sur cette mission. Pour l’instant, tout allait bien. Cependant, je trouvais que ça n’avançait pas assez.
« On va devoir rester encore longtemps dans cette maison à attendre. » Je venais de rentrer dans la maison qui nous servait de couverture avec un paquet de nourriture. Il fallait que je mange, ça allait me permettre de penser à autre chose.
« Il ne faut pas précipiter les choses. » Il venait sortir de la salle de bain seulement vêtu d’un bas de shogging. La gente féminine saurait tomber raide dingue devant ça. Je ne suis pas comme les autres. Je ne flanche pas devant un corps d’apollon puis je suis avec Declan, je ne vois pas pourquoi j’irais voir ailleurs. Je suis bien avec lui.
« Mais ça fait déjà trois jours. » Il sortit son petit sourire de charmeur. Les gens avaient confiance en lui parce qu’il les séduisait pour les mettre dans sa poche. Il voulait faire la même chose avec moi, je le voyais bien. Il s’approcha de moi lentement. Très lentement. Des pas fluides.
« Vous êtes une vraie tête de mule. » « Oh ! Et vous, un pauvre trouillard.» On était de plus en plus proche. Nos corps se frôlaient presque.
« Vous êtes impatiente, impulsive et bornée. Vous devriez être plus clémente avec vous-même et les autres. Ça vous ferez du bien. » « Sale abruti ! Je préfère être comme ça qu’être un capitaine planqué derrière un bureau qui ne fait plus aucune mission. » les bras croisés, je le regardais sévèrement. Il me mettait hors de moi. Je ne sais pas s’il le faisait exprès mais ça marchait divinement bien. Mon pou était en pleine irruption.
« C’est comme ça que vous traitez vos policiers et bien….» Je ne vis rien arriver. Il plaqua ses lèvres contre les miennes. Je ne le repoussais pas. Non. Rien de tel. C’était si soudain. Tout s’est accéléré. La température est montée d’un cran. Il m’a poussé contre le mur du salon en m’embrassant encore et encore. Je lui rendais la pareille en baladant mes mains sur son torse. Je n’avais déjà plus ma veste lorsque son téléphone portable s’est mis à vibrer soudainement.
« Je suis désolé.» « Il ne faut pas. » nos lèvre se sont retrouvés. On a passé la nuit dans le même lit. Ce fut magique. Jamais je n’aurais pensé me laisser ainsi surtout pas avec mon capitaine. J’avais vraiment fait une énorme erreur là puisque j’avais trompé Declan.
on ne devrait pas enterrer les personnes qu'on aime. c'est les pires des choses.« Donne nous la force d'affronter toutes les étapes de notre deuil, alors que nous faisons nos adieux à notre soeur, Alexandra Erin Wilson.» Le vent faisait voler mes cheveux, mes joues étaient humides. Tout le monde était partit, j’étais seule devant cette immense trou où on avait descendu le cercueil. Je sentis la main de Declan venir se glisser dans ma main. Mon père et ma grande sœur n’étaient même pas venus aux funérailles. Ça m’avait rendu malade qu’ils ne viennent pas. Alex les avait toujours vus comme sa famille contrairement à moi qui ne voulait même plus les voir. Elle les voyait une ou deux fois par an.
« Viens, Sky, on doit rentrer. Tu vas attraper froid. » Je tremblais mais ça m’était bien égal. Je ne voulais pas la quitter, je voulais rester encore un peu près d’elle. Lorsqu’on perd un proche, on a l’impression que le monde vous écrase. Et c’est le cas, c’est l’impression que mon soleil a disparu, que l’enfer s’empare de moi. Je ne sais pas si je suis prête à avancer sans elle. Je crois que c’est encore pire parce que c’était ma sœur jumelle. A deux, nous ne faisions qu’une. Maintenant, je dois vivre sans elle et ça me fait mal. Une main sur mon coeur et l’autre dans celle de Declan, je marche tranquillement du cimetière. Je me retourne vers Declan et le regarde.
« Je dois te dire quelque chose. » Je l’avais sortit comme ça du tac au tac. Cependant, j'avais un véritable doute. je ne savais pas si je devais lui dire ou pas. Declan est l’homme que j’aime, du moins c’est ce que j’essaye de penser. Parce que depuis cette nuit, je ne fais que penser au capitaine.
« Oui. » « je crois qu'on devrait prendre des vacances. »