L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Dim 15 Déc - 22:55
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
je regardais de droite à gauche. je cherchais le cadeau que j'allais pouvoir lui offrir. je faisais les rayons. ce cadeau n'en était pas vraiment un. en faites, c'était plus une excuse et surtout un moyen d'aller chez lui. je n'en revenais toujours pas. je ne l'aimais pas particulièrement la demoiselle qui était avec lui mais apprendre qu'elle était enceinte de Jaiden, ce fut un immense choc. je n'arrive toujours pas à y croire et parfois, j'ai cette envie que ça ne soit pas vrai. pourquoi elle ? pourquoi c'est avec elle qui fait une telle chose. j'étais aimante. je lui montrais tellement de choses. je n'avais même jamais parler de cet aspect. je savais que Jaiden n'aimait pas les enfants et qu'il n'était pas le genre de personnes à se voir marier dans une jolie petite maison. j'optais enfin mon choix devant un énorme ours en peluche. une énorme bestiole qui devait mesurer pratiquement un mètre de hauteur. bon, je sais, c'est un peu de folie. mais en même temps, il faut bien, si je veux jouer la carte que j'ai en tête. c'est une sorte de revanche. une envie de lui rire au nez. qu'au final, il a eu ce qu'il voulait le moins. je payais et je demandais qu'on mette un énorme nœud rouge dessus. je n'allais tout de même pas demander un papier cadeau. c'est de justesse que j'arrivais à le mettre dans la voiture. heureusement qu'on a désormais une voiture plus familiale. avec mon ancienne voiture, je n'aurais même pas réussi à le faire entrer à l'intérieur. derrière mon volant, je me disais que ce n'était que pure folie de le faire. Noélia m'avait dit de rester éloigner de lui et Devon sera énervé quand je lui annoncerais que je suis aller voir mon ex. je suis tellement impulsive que parfois je n'arrive pas à comprendre ce qui m'a prit de faire certaines choses. au vue de ce que m'a fait Jaiden, je ne devrais même plus connaitre son prénom. je ne devrais même plus le connaitre tout court. il devrait être quelque chose qui a été une fois sur mon chemin. alors que moi, j'arrive toujours à me retrouver en face de lui. les gens disent qu'on oublie jamais son premier amour, la première fois où on a été amoureuse. Jaiden a été celui qui m'a fait connaitre l'amour. avant ce n'était que des petites histoires sans importance. mon cœur a vraiment battu dans ma poitrine avec lui. l'une de mes chorégraphies, je l'ai même créé en pensant à lui, en pensant à son amour. je n'ai jamais plus danser sur cette chanson ou fait un pas qui ressemble. je dois me reprendre. j'offrirais cet ours à Théa. voilà. je passais devant le bar de la ville. je m'arrêtais. j'avais besoin de me changer les idées. de boire quelque chose. ça me ferait du bien. ça faisait combien de temps que je n'avais pas bu un verre et puis depuis la naissance des jumeaux, je ne buvais que du vin. il me fallait une bonne vodka. le serveur me la posa devant moi et je la bus d'un seul coup. je fis une grimace en sentant la chaleur de l'alcool dans ma gorge. je me ferais jamais à l'idée de cette force. j'en commandais un deuxième. un deuxième qui me mit très vite dans un état différent. je ne supporte pas très bien l'alcool. c'est pour cette raison que je bois du vin. je sais que les autres alcools vont me rendre bourrés seulement avec deux verres. je ne peux pas dire que je suis totalement à l'ouest et que j'oublierais demain les choses que j'ai faite. non, je suis joyeuse. en passant par le bar, je pensais me changer les idées. et bien non. je pensais encore à Jaiden. rentre à la maison Birdie, va voir les jumeaux et tomber dans le canapé avec Devon. passer une soirée sans drame. ça ne va que raviver la douleur de le voir, de parler de ça. quand j'étais avec Jaiden, je voulais qu'il soit le père de mes enfants. je voulais qu'on vive heureux toute notre vie. qu'on ne parle plus de présent mais de futur. reprenant la voiture, j'arrivais devant l'immeuble de Jaiden. je connaissais le chemin par cœur. c'était le chemin que j'aimais faire. c'était le chemin que j'aimais faire. je me mis à rire bêtement une fois devant sa porte. ce cher appartement qui avait connu nos ébats dans chaque pièce. qui avait connu mes cris, mes joies mais aussi mes larmes. je tapais trois petits coups rapides mais forts. la grosse peluche dans les mains, je me cachais derrière en jouant la carte de la surprise. je ne pense pas qu'il va être le plus heureux. je sais que Jaiden peut très vite se mettre en colère et ce n'est jamais très agréable d'être en face de lui dans ces moments-là. tant pis, ça aurait dû être lui qui m'annonce ça. je l'avais bien faite. je n'étais pas passer par quelqu'un d'autre. j'entends des pas et puis la porte s'ouvre. je sors ma tête de derrière la peluche. « j'ai pensé que ça serait bien que je fasse un cadeau pour le futur papa. tu trouves pas qu'il est mignon. » dis-je en souriant et en lui tenant directement la peluche. bon, j'avoue que si je n'aurais pas bu ces deux verres, je ne l'aurais pas de cette façon. ça aide beaucoup l'alcool.
Dernière édition par Birdie-Reeley O. Hartley le Mer 18 Déc - 13:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mar 17 Déc - 22:09
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Il fut un temps où sa vie n’était qu’une énorme catastrophe. Il buvait sans limite, fumait et parfois même allait jusqu’à se droguer. Il passait ses nuits dans des hôtels miteux en compagnie de prostituées, couchait avec n’importe qui, n’importe quand… A cette époque, il avait totalement perdu pieds, totalement perdu le sens des réalités. Mais il était parvenu à s’en sortir. D’abord seul, non sans difficultés, puis grâce à Charlotte. Sa précieuse Charlotte. A l’époque où ils s’étaient trouvés, il n’était pas encore tout à fait lui-même. Ils s’étaient donc aidés mutuellement, ayant tous les deux besoin l’un de l’autre. Bien sûr, lorsqu’il était enfin redevenu ce qu’il était auparavant, il avait continué à boire quelques verres par-ci, par-là, sans tomber dans l’excessif et avait continué à coucher avec une nouvelle fille tous les soirs. Mais elles étaient toutes cleans au moins… Par la suite, il y avait aussi eu Birdie qui, au début, l’avait un peu canalisé. Bon, ça n’avait pas duré très longtemps, certes, mais quand même… La jeune femme avait fait partie de sa vie pendant quatre ans, ça n’était pas rien. Elle avait contribué à l’aider un peu, sans vraiment s’en rendre compte. Mais ces derniers mois, il était retombé dans la débauche, dans l’alcool, avait fini par renouer avec ses anciens démons, ceux dont il croyait s’être définitivement débarrassé. Faut croire qu’il se trompait. Il n’était à nouveau plus tout à fait lui-même. Et ça n’était pas très joli à voir. Il passait le plus clair de son temps enfermé, mais jamais seul, toujours en bonne compagnie. Comme aujourd’hui. Deux jolies jeunes femmes squattaient son salon. Jusqu’ici, rien de trop anormal, lorsqu’on connaissait Jaiden. Ce qui était déjà plus dérangeant, c’était qu’elles ressemblaient à deux jeunes femmes de sa connaissance. L’une était brune, yeux marrons, ressemblant vaguement à Birdie. L’autre était châtain, yeux bleus, ressemblant vaguement à Lottie. La première incarnait un amour inaccessible, la source de ses désirs. La seconde incarnait l’incroyable jeune femme qui avait toujours été là pour lui, qui l’avait toujours aidé et qui lui manquait horriblement, bien qu’il ne veuille pas se l’avouer. Et c’était probablement cet effet de manque qui le poussait à choisir inconsciemment des femmes qui lui ressemblait. Ressemblance qui d’ailleurs ne le frappait pas, puisque pour lui, Lottie était unique. Mais cette ressemblance aurait sauté aux yeux de n’importe qui d’autre. Et ça avait été pareil pour toutes les autres qui avaient défilé avant ces deux jeunes femmes. Il les choisissait sans même se rendre compte que son esprit tiquait face à la ressemblance. Et ça durait depuis plusieurs semaines. C’était vraiment étrange…
Il était assis, ou plutôt vautré, dans son canapé et faisait un strip-poker avec les deux jeunes femmes. Lui était torse nu, la brune était en sous-vêtements et la châtain elle, était encore miraculeusement habillée. Son salon ressemblait à un véritable champ de bataille. Des bouteilles d’alcool, vides pour la plupart, traînaient sur la table basse, ainsi qu’une multitude de paquets de cigarettes, vide eux aussi, et des vêtements jonchaient le sol un peu partout. Bref, c’était autant le bordel chez lui que dans sa vie. Son appartement reflétait donc assez bien son état d’esprit. Car il vivait dans le déni, n’acceptant pas la réalité. Et ça durait depuis plusieurs mois. Au début, il avait réussi à se contrôler. Puis finalement, il avait pété les plombs et s’était laissé couler. Game over. Aujourd’hui, il avait besoin d’aide plus que jamais. Sauf qu’il fuyait la seule personne capable de le sortir de là. Clairement, il était dans la merde. A part ça, tout allait bien. Dans sa tête, en tout cas. Il estimait ne pas avoir de problème. C’était d’ailleurs là que résidait le plus gros problème. Penser qu’il n’avait pas de problème. Ça faisait d’ailleurs beaucoup de « problème ». Bref, il allait mal sans même s’en rendre compte. Et ça le bouffait. Jour après jour. Il ne se souciait plus de rien, même plus de Boo. Boo, son pauvre rottweiler, couché dans un coin, qui ne pouvait rien faire contre l’autodestruction de son maître. Il était impuissant face à tout ça. Et combien de fois Jaiden l’avait-il oublié ces derniers temps ? Partant pendant un à deux jours, en oubliant l’animal dans l’appartement. La preuve qu’il n’avait plus les idées claires, car en temps normal il n’aurait jamais fait ça, il aimait trop son chien pour l’abandonner de la sorte. Mais comme dit précédemment, il n’était plus lui-même…
Il venait de jouer et de perdre, il était donc en train de défaire sa ceinture lorsqu’on frappa à sa porte. Il s’arrêta net, se demandant qui pouvait bien venir le déranger, alors qu’il n’attendait personne. Se dirigeant vers la porte, il l’ouvrit. Torse nu, le jean à moitié déboutonné, clope à la main… C’est dans une tenue assez étrange qu’il ouvrit la porte pour se retrouver face à un immense ours en peluche. Et à une Birdie à moitié dissimulée derrière. Que faisait-elle là avec cette chose ? Il ne tarda pas à avoir une réponse à sa question lorsqu’elle annonça qu’elle était là pour faire un cadeau au futur papa. Donc lui. Il resta cinq bonnes minutes planté sur le pas de sa porte, à regarder la jeune femme, sans avoir aucune réaction, sans même lui répondre. En vérité il réfléchissait. Comment était-elle au courant pour la grossesse de Charlotte ? Il ne lui en avait pas parlé et elle ne pouvait pas l’avoir appris de la bouche de la future mère puisque les deux jeunes femmes ne s’appréciaient pas vraiment… A moins qu’elle l’ait croisé dans Sunset et en ait déduit qu’il était le père ? Woh, tout était confus. Il ne savait pas quoi en penser, mais une chose était sûre : ça l’énervait vraiment. Il fit juste en sorte de ne pas le montrer. Il leva les yeux au ciel et tira une bouffée de sa clope, qu’il souffla au visage de la jeune femme. Puis il fit volte-face et lui claqua violemment la porte au nez, retournant se vautrer sur son canapé, en compagnie des deux demoiselles.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mer 18 Déc - 13:56
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
quand on regarde la situation correctement, je ne devrais pas me montrer aussi cruelle envers lui. c'est être égoïste de lui en vouloir de bientôt être papa. totalement égoïste quand moi aussi je le suis. cependant, je refuse de me dire ça. je refuse car dans les projets que j'avais à l'époque, ça aurait dû être lui le père de mes enfants. j'aurais dû être la fille avec qui il aurait eu envie de faire ça. et non, il a fallut que ce soit cette fille. une fille que je n'aime pas particulièrement et encore moins aujourd'hui. Jaiden doit surement le savoir. elle est proche de lui, elle doit lui avoir tout raconter. lui dire la façon dont j'ai été avec elle. je m'attendais à voir Jaiden mais je ne m'attendais pas à le voir dans cette tenue. je fis d'immenses yeux face à sa tenue. j'avais envie de me taper la tête contre un mur. s'il était habillé de cette manière, c'était parce qu'il était avec elle. ou bien non avec une autre. en tout cas, c'était bien son genre de fricoter de droite à gauche sans être sérieux avec personne. je ne détournais pas le regard. j'en profitais même. je le connaissais par cœur son corps. ce n'était pas comme si je ne l'avais jamais vue auparavant. je dois dire qu'il n'avait pas changé d'un poil en quatre ans. quatre ans. j'avais cette impression que ça faisait dix ans. il s'en était passé des choses depuis cette époque. depuis que j'avais mis fin à notre relation en ne voulant plus le voir. Devon. des fiançailles. l'accident. les jumeaux. le retour de Jaiden. tant de choses que j'ai vu s'accumuler sans forcément m'en rendre compte, s'en forcément avoir mon mot à dire. cependant, je ne regrette rien. je ne regrette pas ma vie. je ne regrette pas d'avoir vécu le pire car je sais que ça m'a rendu bien plus forte. face à ma phrase, il ne répond rien. il ne parle même pas. cinq minutes passent. je veux qu'il parle, je veux qu'il dise quelque chose. il me souffla de la fumée en plein visage, je secouais la main pour la faire partir. non plus aucune drogue. aucun tabac. plus jamais et encore moins d'en avoir en plein visage. boum ! il me ferma la porte au nez. alors c'était ça. il était énervé et son geste le montrait clairement. il avait essayé de se montrer calme cependant il n'aurait pas réagit de cette manière si ça ne provoquait pas quelque chose chez lui. je posais la peluche sur le sol et vint de nouveau taper à la porte. je ne le faisais pas doucement, non. les coups étaient forts et nombreux. je n'allais pas laisser les choses se passaient comme ça. je n'étais pas celle qu'on laisse sur le pas de la porte. ah ça non. avec l'alcool dans mon sang, j'étais encore moins raisonnable que d'habitude. « c'est ça. fais comme si, tu m'avais pas entendu. bravo. » dis-je en applaudissant dans mes mains. heureusement que je me voyais pas, sinon j'aurais eu honte de moi. ça ne ressemblait en aucun cas à moi. je posais la main sur la poignée. je n'avais pas entendu de tour de clé donc la porte n'était pas fermé. je tournais cette poignet et poussait la porte. je n'oubliais pas de prendre la grosse peluche. j'avançais lentement espérant de ne pas avoir de mauvaises surprises. je marchais sur des vêtements, taper dans une bouteille d'alcool. un véritable carnage. ça lui ressemblait tellement. je me retournais pour faire demi-tour prête à m'enfuir pour retourner à la maison prendre un bon café et filer droit au lit pour oublier tout ça. mais non. il fallait que je sois forte, que je bombe le torse et que je montre que je pouvais le faire. franchement, j'y allais. et je tombais sur une scène des plus.... des plus... je n'avais même pas les mots pour le dire. on aurait pû croire que la troisième guerre mondiale venait de débarquer chez lui. et ce n'était pas tout. je m'avançais de cette fille. cette fille brune en sous-vêtement. je la regardais pendant quelques secondes en trouvant quelque chose d'étrange. je ne sais pas vraiment ce que c'était mais ça me plaisait guère. j'attrapais l'ours en peluche et le balancer sur Jaiden. « tu as oublié ça en me laissant sur le pas de la porte. je pense que tu en as bien besoin. au moins, celui-là ne dira rien et t'aimeras quand même. » dis-je en colère. faut avouer que c'était de ma faute. je n'aurais pas dû rentrer chez lui de cette façon. il ne voulait pas me voir et ça n'allait pas être mieux en rentrant chez lui. j'attrapais l'une des bouteilles qui trainait sur la table et j'en bus une grosse gorgée. « encore félicitation pour l'heureuse nouvelle. c'est tout ce que tu as voulu, il me semble. » je reposais la bouteille et sortait de l'appartement. je n'avais pas envie de voir ça, je n'avais plus envie. ça me faisait trop de mal. ça recréait cette douleur que j'avais mis si longtemps à oublier. Jaiden sera toujours le même et ça quoiqu'il arrive. il faudrait qu'un jour, je me mette ça dans la tête. je me callais contre le mur et me laissait glisser pour reprendre mes esprits. quelques minutes me feraient du bien et ferait peut-être disparaitre les effets de l'alcool.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 19 Déc - 21:15
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Il n’avait pas envie de la voir, il n’avait pas envie qu’elle vienne lui rire au nez en lui disant qu’il l’avait mérité. Il n’avait pas besoin de ça. Comme il n’avait pas besoin des deux petits êtres qui grandissaient dans le ventre de Charlotte. Ça ne lui apporterait rien de bien à part des emmerdes, il le savait. Et dire que les chances que la jeune femme tombe enceinte n’étaient que de 1%... Et malheureusement, c’était tombé sur eux. La vie était vraiment une belle salope. Et Birdie était vraiment une belle emmerdeuse. Pourquoi avait-il fallu qu’elle vienne le voir ? Et avec cette immense peluche en plus. Elle se foutait vraiment de sa gueule. Ça le mettait hors de lui. Voilà pourquoi il lui avait claqué la porte au nez et était retourné s’amuser avec les deux jeunes femmes assises dans son salon. Sauf qu’il n’avait plus envie de jouer. Birdie était parvenue à lui gâcher sa journée. Et elle semblait bien décidée à continuer. Elle frappait violemment contre sa porte d’entrée en lui criant des choses dont il se fichait bien. De toute façon, il n’avait pas l’intention de retourner lui ouvrir. Et il savait que la jeune femme n’avait pas assez de culot pour chez quelqu’un sans avoir été invitée auparavant. Ah bah si, finalement, elle en avait… Elle venait de pénétrer chez lui. Alors soit elle avait pété les plombs, soit elle avait bu. Ceci expliquerait donc cela. S’il y a bien une chose que Jaiden avait apprise, c’est que la jeune femme ne supportait pas bien l’alcool et qu’elle changeait totalement de comportement lorsqu’elle en avait dans le sang. Elle débarqua donc dans son salon de façon assez prudente, évitant de marcher sur ce qui traînait sur le sol. Le spectacle qu’elle découvrit sembla la choquer quelques instants, mais elle se reprit assez rapidement et lui balança son ours en peluche dans la tronche, tout en lui disant qu’il en aurait besoin car cet ours serait le seul à l’aimer. Il se força à rester calme et, après s’être débarrassé de la peluche, il lui jeta un regard noir. « Fous-moi la paix ! » Dans le fond, sa remarque l’avait blessé, surtout venant de sa part. Mais il n’en montra rien, encaissant ses propos. Il voulait juste qu’elle s’en aille. Et il s’apprêtait à se lever pour la traîner dehors lorsqu’elle décida de quitter la pièce d’elle-même. Enfin… Elle attrapa une des bouteilles qui traînait et en bu une longue gorgée. Okey, pas de doutes, elle n’avait pas les idées claires. Il comprenait donc mieux son comportement, mais ça ne l’excusait en rien. De quel droit se permettait-il de venir ici pour l’emmerder de la sorte ? Après tout, c’était elle qui s’était barrée, alors pourquoi ressentait-elle ce besoin de passer chez lui ? Ça aurait dû être le contraire. Mais l’alcool fait parfois faire des choses étranges… Comme la fois où il avait débarqué chez Charlotte en pleine nuit, complètement bourré alors qu’étant sobre, il voulait l’éviter à tout prix. Il n’avait pas compris pourquoi son cerveau l’avait mené jusqu’à elle, mais il l’avait fait. C’était bizarre, mais il fallait l’accepter. Bref, avant de s’en aller, la jeune femme lui fit une dernière petite remarque. Ah ah ah… Il était censé rire là ou bien ? Non parce que ça n’était pas drôle du tout. Il leva les yeux au ciel puis soupira avant de s’enfoncer un peu plus dans son canapé. Comme si il avait vraiment besoin de ça… Elle devait se dire qu’il n’avait pas changé, qu’il était toujours l’homme qu’elle avait quitté il y a quatre ans. Et dans le fond, elle n’avait pas tellement tort. Même en faisant un minimum d’efforts, on ne pouvait pas changer sa vraie nature. Le naturel revenait toujours au galop. Jaiden était un con fini, qui ne pensait qu’à lui et à prendre du bon temps, et ça resterait probablement comme ça tout le temps. Les gens n’étaient pas capables de le discerner autrement de toute façon. Et après tout, lui non plus. Il ne s’imaginait pas en parfait père de famille, responsable et aimant. Ça n’était pas fait pour lui tout ça. C’était fait pour les autres, c’est tout. De toute façon, il n’aimait pas les enfants, donc… Problème résolu.
Reprenant ses esprits, il décida de mettre les deux jeunes femmes dehors. Il voulait être seul, il en avait besoin. Il les raccompagna donc jusqu’à la porte et remarqua que celle-ci n’était pas fermée. En plus d’être une chieuse, Birdie ne savait pas fermer une porte, génial. Il n’allait pas lui hurler de venir la fermer, puisqu’elle devait certainement être déjà bien loin maintenant. Pourtant il se trompait. En sortant sur le seuil de son appartement, il la découvrit, assise sur le sol, appuyée contre le mur. Pourquoi était-elle encore là ? Pourquoi n’était-elle pas simplement rentrée chez elle pour retrouver son précieux Devon et pour s’occuper de ses deux bambins ? N’avait-elle rien de mieux à faire que de rester devant chez lui ? Ne se disait-elle pas qu’elle pouvait l’emmerder ? Il resta là sans bouger, pendant quelques secondes, à l’observer. Elle paraissait un peu perdue, comme si elle était elle-même étonnée de ses actes. Après tout, ça ne lui ressemblait pas du tout. Birdie savait garder la tête froide lorsqu’il le fallait. Bon, il l’avait déjà vu péter des câbles, certes, mais quand même… Il s’approcha et se planta devant elle. « Qu’est-ce que tu fous encore là ? » N’avait-il pas été clair lorsqu’il lui avait dit de lui foutre la paix ? C’était pourtant assez compréhensible, non ? En quelle langue devait-il le lui dire pour qu’elle comprenne ? En coréen ? En allemand ? Sérieusement… Si elle était encore là pour lui pourrir la vie, elle pouvait débarrasser le plancher en vitesse. Si par contre elle était résolue à lui dire autre chose que des méchancetés… Hum, à voir. Peut-être qu’il l’accepterait chez lui et encore, pas sûr. Ça aurait été trop sympa de sa part et tout le monde savait que Jaiden était tout sauf sympa. Enfin, ça dépendait d’avec qui il était. Avec Birdie il pouvait l’être, lorsqu’elle ne venait pas le faire chier. Et là c’est ce qu’elle faisait. Elle venait ouvertement le provoquer alors que pour une fois il ne lui avait rien fait. Depuis bien longtemps d’ailleurs… Mais il n’avait pas la tête à ça. Il n’était plus d’humeur à venir l’embêter un peu, à lui lancer de petites piques sur son crétin de fiancé. Désormais il se contentait de l’éviter, c’était mieux comme ça pour tout le monde.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Ven 20 Déc - 15:08
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
l'alcool n'est jamais une chose parfaite. loin de là. c'est même la pire des conneries. on pense toujours que ça peut tout enlever. en faites, non. ça ne fait rien. ça ne dure que quelques heures, c'est tout. puis les choses redeviennent comme avant. et je sais que quand ça arrivera, ça sera mauvais. il faudra que je le dise à Devon et on finira par s'engueuler parce que je suis venue voir Jaiden. on se parlera pas pendant plusieurs jours, il ne parlera pas. je n'aimais pas ça. je détestais qu'on se dispute. je le détestais plus que tout cependant je savais parfaitement pourquoi ça arrivait. si je réfléchissais avant d'agir, les choses ne se passeraient jamais de cette façon. et surtout je n'aurais pas assister au spectacle. je savais que Jaiden n'est pas conventionnel et voir plusieurs femmes chez lui, n'étonne pas. cependant, j'aurais préféré ne rien voir. et surtout en voir une en petite tenue. je lançais mon venin. j'étais cruelle et sans pitié. j'étais méchante. il jeta l'ours que je venais de lui balancer en plein visage puis son regard fut noir, sombre. « fous-moi la paix. » il n'avait pas tord. j'avais voulu qu'il s'en aille quand j'avais découvert qu'il se foutait de moi, qu'il allait dans d'autres lits. je ne voulais plus entendre parler de lui. je voulais qu'il n'est pas exister dans ma vie. je voulais faire en sorte que notre relation de quatre ans ne soit qu'un rêve. et au moment où je n'entendais plus parler de lui, où il ne faisait pas de remarques sur mon fiancé ou sur ma vie, c'est moi qui me pointait en le jugeant, en étant méchante. en débarquant chez lui sans avoir été invité. heureusement pour mon propre bien, j'avais eu la bonté de partir, de quitter cet appartement, de ne pas rester une minute de plus. j'aurais pu continuer à lui sortir des méchancetés, j'en avais tellement. j'avais tellement de choses à lui reprocher, des choses que je ne lui avais jamais dit. ça ne servirait à quoi. ça n'allait pas arranger les choses. j'avais trouver refuge dans le couloir me sentant incapable de rentrer chez moi. incapable parce que je ne voulais pas que mon fiancé me voit dans cet état et aussi parce que je sais qu'à pieds, je n'y arriverais pas. ça me prendrait des heures.
j'étais encore sur le sol quand j'entendis la porte de chez Jaiden s'ouvrir. aucune chance pour qu'il vienne me voir. jamais Jaiden n'aurait fait une telle chose. je ne levais pas les yeux me contentant d'écouter. il m'était les deux demoiselles dehors. mes propos n'avaient pas dû lui plaire pour qu'il veuille plus s'amuser. j'avais réussi à avoir ce que je voulais. cependant, ça me faisait rien. de toute façon, ça aurait été la même chose que ces deux filles restent ou pas. c'était Jaiden. il faisait ses propres choix, c'était lui qui créer sa vie. alors à quoi bon vouloir lui ouvrir les yeux. il était en face de moi. je sentais sa présence et surtout je sentais son parfum avec un mélange de cigarette et d'alcool. un mélange pas des plus plaisants. qu'est-ce qui devait penser de moi ? rien. puisque je ne ressemblais pas à Birdie. je ne suis qu'une image glaciale et méchante. voilà ce que ça donne quand je bois. je ne suis plus moi et je deviens l'opposé. la douceur ne fait plus partie de moi. il y a une chose qui ressort, c'est que je ne mens pas. tout ce que je dis, ne sera que ce que je pense. du plus profond de mon âme, de ma tête. je garde beaucoup de choses pour moi. trop peut-être. cependant, le jour où ça explose, il ne faut mieux pas être dans les parages. je ne me rappelle même plus de la dernière fois. maintenant, ça sera aujourd'hui. le problème, c'est que je n'ai pas assez bu pour ne pas me souvenir de ça. il m'en aurait fallut bien plus. « qu'est-ce que tu fous encore là ? » sa voix raisonna froidement et me glaça quelque peu le sang. je ne l'aimais pas de cette façon. non. ce côté-là n'avait jamais été mon côté préféré. j'avais appris à m'y faire. à savoir que Jaiden pouvait être un ange mais aussi un démon. l'un n'allant pas sans l'autre. en tout cas, je l'ai toujours cru. et de cette manière que je suis tombé amoureuse de lui. je redresse mon regard vers lui. je n'aurais jamais dû boire encore une gorgée d'alcool. ça n'a fait qu'empirer la chose. ma tête me fait beaucoup plus mal. ça m'apprendra à vouloir la jouer fille solide alors que je ne tiens même pas. « je ne sais même pas. et encore moins quand tu me poses cette question. » dis-je en baissant la tête. je m'aidais du mur en essayant de me redresse. ce fut avec difficulté que je réussissais. une fois sur mes deux pieds, je m'avançais droit sur lui. je posais un doigt sur son torse le regardant trop dans les yeux. « pourquoi elle ? pourquoi tu ne m'as rien dit ? » j'avais envie de savoir pourquoi elle. pourquoi entre toutes, il l'avait choisi elle. je crois que je l'aurais mieux pris si c'était une parfaite inconnue. au moins, je n'aurais rien sû et j'aurais pû rester loin sans me prendre la tête. il n'allait pas répondre à cette question, je le savais. mais au moins, je l'aurais fait. je retirais ma main en sachant que je venais de l'aplatir sur son torse. je passais la main dans mes cheveux.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mar 24 Déc - 10:37
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Elle releva la tête vers lui, ne semblant pas avoir les idées totalement claires. Combien de verres avait-elle bu avant d’en arriver à ce point-là ? Deux ? Trois peut-être ? Là où il en aurait fallu le double voir le triple à Jaiden pour être tout juste dans cet état, Birdie elle, était chaos après deux ou trois misérables petits verres et une gorgée d’on ne sait quel alcool qui traînait dans le salon du brun. « Je ne sais même pas. Et encore moins quand tu me poses cette question. » Alors pourquoi ne prenait-elle pas ses clics et ses clacs afin de le laisser tranquille, au lieu de restée planter là à ne rien faire ? Elle tenta de se relever, s’aidant du mur. Il aurait pu l’aider aussi, certes. Mais il n’en avait pas du tout envie. Il se contenta de la regarder faire, titubant légèrement. On aurait dit un poulain venant de naître, qui aurait vaillamment tenté de se mettre debout, malgré ses longues pattes et sa perte d’équilibre. Mais elle parvint tout de même à se relever, sous le regard amusé du jeune homme. Puis elle vint droit sur lui, posant un doigt sur son torse, le faisant frissonner légèrement. C’était bien la première fois qu’elle le touchait de son plein gré, en ayant pas en tête l’idée de le gifler. Son regard chocolat vint rencontrer celui bleu glacial de Jaiden, qui le soutint sans sourciller. « Pourquoi elle ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Pourquoi ? Tout simplement parce que ça ne la regardait pas. C’était elle qui avait décidé de sortir de sa vie. Elle avait fait une croix sur lui, elle pensait donc vraiment qu’il viendrait lui raconter ses moindres faits et gestes ? Eh oh, il était bien sympa, mais il ne fallait pas non plus exagérer. Cependant, ses questions l’amusèrent. Était-elle jalouse pour réagir de la sorte ? Il sourit légèrement puis s’approcha un peu plus d’elle, ne laissant qu’un petit espace entre eux deux. « Pourquoi elle ? Et pourquoi pas Birdie ? De toute façon qu’est-ce que ça peut te faire ? T’es jalouse ? Tu aurais préféré que ça soit toi peut-être ? » Si elle n’était pas partie, ça aurait pu être elle. Certes, ça ne se serait pas fait du plein gré du jeune homme, mais ça aurait pu arriver. Un regrettable… « accident », comme c’était le cas avec Charlotte. Mais elle s’était sauvée, avait refait sa vie avec un autre, était désormais fiancée et maman de jumeaux… Alors pourquoi venait-elle lui reprocher des choses ? Ça ne la concernait plus. Leurs vies n’étaient plus liées. Ou tout du moins plus directement. Il n’avait donc pas à lui dévoiler ce genre de choses. « Et puis… Pourquoi elle ? Parce que tu penses vraiment que je l’ai choisi, que je l’ai voulu ? Tu penses vraiment que je me suis dit qu’elle ferait la maman parfaite ? Tu penses vraiment que je l’ai regardé droit dans les yeux et que je lui ai dit « J’ai envie d’un enfant de toi » ? » Au fur et à mesure de ses paroles, son ton était devenu de plus en plus froid, à l’instar de son regard, qui continuait toujours de la fixer intensément. Parler de ça le mettait en colère. Ça réveillait toutes ses sombres pensées qu’il voulait enfouir au plus profond de lui-même. « Tu crois vraiment que c’est ce qui s’est passé ?! » A ces mots, son poing vint heurter le mur le plus proche. Une vive douleur se propagea dans tout son bras mais il n’en avait que faire, il voulait juste qu’elle comprenne que ce sujet n’était pas à aborder avec lui. Il ne voulait pas en parler. Pourquoi n’était-elle pas allée voir Charlotte si elle voulait des informations ? Il était persuadé que la jeune femme aurait été ravie de parler de sa foutue grossesse. Enfin, peut-être pas avec Birdie, puisqu’elles n’étaient pas les meilleures amies du monde toutes les deux. Pour ce qui était de Lottie, c’était compréhensible. Par contre… Il n’avait jamais vraiment compris pourquoi Birdie n’aimait pas sa meilleure amie. Après tout, elle ne lui avait rien fait de spécial. Enfin, ça n’était pas le sujet du jour. Il inspira profondément histoire de se calmer un peu, puis poussa la jeune femme contre le mur puis posa ses mains de chaque côté de ses épaules. « Pourquoi je te l’aurai dit ? Tu m’as caché ta grossesse pendant plus de six mois et, si je ne l’avais pas découvert par moi-même, tu ne me l’aurais probablement jamais dit. Alors je ne vois pas où est le problème dans le fait que moi je ne t’ai rien dit. Ça ne concernait personne à part Charlotte et moi. » Après tout, il n’avait pas tout à fait tort. Lorsqu’elle était tombée enceinte, elle n’avait pas accourue chez lui pour le lui annoncer ! Au contraire, elle s’était bien gardée de le lui dire. Et dans un sens, ça l’avait quand même un peu agacé. Cependant, il n’en avait pas non plus fait toute une histoire. Il avait accepté le fait qu’elle allait être maman, qu’elle portait les enfants d’un homme qu’il ne pouvait pas supporter. Il l’avait accepté difficilement, mais il l’avait accepté quand même. Désormais, c’était à elle de faire de même. D’accepter qu’il allait bientôt être papa. Sauf que lui-même ne l’acceptait pas, alors comment aurait-il pu demander à quelqu’un d’autre de l’accepter ? Rien que cette idée le tuait. Il aurait voulu remonter dans le temps et ne jamais rencontrer Charlotte. Au moins, rien de tout ça ne serait arrivé. Bon, ça serait peut-être arrivé avec quelqu’un d’autre, mais ça n’aurait été qu’une inconnue qu’il n’aurait probablement jamais revue. Il n’aurait donc jamais été au courant de sa paternité et aurait continué à vivre tranquillement sa petite vie. Hors là, et bien… Il était coincé. Il soupira et s’éloigna de la jeune femme, s’adossant contre le mur. Elle avait eu ses réponses. Alors à moins qu’elle n’ait une bonne raison de rester, elle pouvait s’en aller. Le laisser ruminer dans son coin, le laisser boire encore un peu… Le laisser, tout simplement.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 26 Déc - 16:32
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
j'étais moi-même surprise d'être dans cet état aussi pitoyable, aussi lamentable. après ma petite overdose, je m'étais dis qu'il fallait pas que je fasse autant de bêtises. que je ne supportais pas les choses aussi fortes. ce n'était pas pour moi et ça me faisait tout et n'importe quoi. pourtant, je venais de le faire aujourd'hui. j'avais laissé Jaiden jouer avec moi. car c'était ça. dès qu'il s'agissait de lui, je faisais des trucs que je ne voulais pas. je foutais le bordel dans ma vie. c'était à chaque fois la même chose. je ne suis toujours pas raisonnable et je suis contente que Devon m'engueule quand je suis comme ça. je le mérite et ce soir, je mériterais la dispute qu'on aura. « pourquoi elle ? et pourquoi pas Birdie ? de toute façon qu'est-ce que ça peut te faire ? t'es jalouse ? tu aurais préféré que ça soit toi peut-être ? » c'était un peu ça ma question. bah oui, je voulais savoir. je voulais savoir pourquoi ce n'était pas moi. pourquoi il n'avait pas voulu d'un futur avec moi, alors que c'était vu dans mon esprit, du moins j'imaginais un certain futur. il aurait pu essayer de me récupérer. il aurait pu s'il avait eu le courage de le dire, de me dire qu'au moins je comptais pour lui. un 'je t'aime' aurait été encore plus magique. je m'attendais pas à la lune. rien. des longues heures passaient dans ma chambre, aucun coup de fil, aucun message. rien. je broyais du noir et lui rien. c'était encore pire. j'avais eu l'impression d'être une moins que rien. une de plus sur une liste qui devait être longue comme mon bras. « non... non je ne suis pas jalouse. c'est pas le cas. » j'avais tout de suite parler. une sorte de défensive pour ne pas montrer ce que je ressentais de savoir que Jaiden allait être père. c'est vrai que j'étais jalouse. jalouse d'avoir cru que ça serait personne parce que ça n'avait pas été moi. une idiotie en sachant que je ne suis pas unique, je ne suis pas la seule fille. il y en a des autres, il y en a des meilleures. je n'étais pas celle qu'il voulait. c'était ça. mais alors pourquoi je venais à agir de la sorte, à penser de la sorte. je n'étais pas bonne menteuse et la façon dont j'avais vite parler, je savais qu'il allait s'apercevoir de tout. j'ai beau essayer d'avoir la tête droite, de ne pas chavirer ; il y a certaines choses qu'on ne peut pas cacher si facilement. Birdie tu ferais mieux de te taire. ça serait bien mieux. « et puis... pourquoi elle ? parce que tu penses vraiment que je l'ai choisi, que je l'ai voulu ? tu penses vraiment que je me suis dit qu'elle ferait la maman parfaite ? tu penses vraiment que je l'ai regardé droit dans les yeux et que je lui ai dit "j'ai envie d'un enfant de toi " ? » la froideur s'installait. oh, il savait bien jouer sur ce tableau. il savait bien devenir celui-là. et son regard me fixant, c'était tout simplement horrible. je baissais le regard même plus capable d'affronter son regard couleur océan. « tu crois vraiment que c'est ce qui s'est passé ?! » je ne veux aucunement savoir comment ça c'est passé. bien que je sais que ce n'était pas voulu pour lui. on ne change pas Jaiden si facilement. il en faut beaucoup et je pense que ça n'arriverait jamais. on n'est pas dans un conte de fées, ni dans une comédie romantique. on est dans la vraie vie, ce n'est pas aussi facile. je sursautais lorsque son poing heurta le mur violemment. il ne voulait pas parler de ça. on le voyait clairement. seulement, il faut accepter ses erreurs et il faut les prendre en considération. je ne serais pas la première à venir lui parler de ça. il me poussa contre le mur posant ses mains de chaque côté de moi. ça me rappelait cette fois où on s'était disputé et où c'était réconcilié sauvagement. on avait ravagé son appartement. en se réveillant le matin, je dois dire que j'avais été surprise du spectacle. on se disputait si souvent mais en même temps, c'était si agréable de se réconcilier. on le faisait toujours de la même façon. « pourquoi je te l'aurais dit ? tu m'as caché ta grossesse pendant plus de six mois et, si je ne l'avais pas découvert par moi-même, tu ne me l'aurais probablement jamais dit. alors je ne vois pas où est le problème dans le fait que moi je ne t'ai rien dit. ça ne concernait personne à part Charlotte et moi. » il était trop près de moi. beaucoup trop près. je sentais son parfum bien plus que le reste. la dernière fois où on avait si proche, il m'avait embrassé. je posais mes mains sur son torse pour le faire reculer. je poussais pour le faire reculer jusqu'au mur enlevant mes mains quand son dos heurta le mur. il voyait ce que ça faisait de la sorte. « tu te fous de moi. tu ne voulais pas de moi. tu ne voulais pas de futur avec moi. alors oui, je ne te l'ai pas dit parce que je savais que ça t'était bien égal et qu'en plus de ça, les enfants et toi, ça fait deux. tu aurais voulu que je te le dises en te revoyant. que je te balance à la figure ça alors que moi, je venais à peine de le découvrir et que je n'avais rien prévu. » une grossesse non prévu. une grossesse de quelqu'un dont j'avais oublié le visage, les souvenirs. je n'arrivais même pas à m'habituer à tout ça. je prenais petit à petit conscience des changements et surtout je m'habituais à un manque de souvenirs de quatre ans. chose plus que difficile. ça avait été étrange de voir Jaiden ce jour-là débarquer au studio de danse. donc non je m'étais pas vu lui annoncer un truc aussi important. et puis ne pas parler, c'était un peu comme si ce n'était pas encore totalement vrai. comme si les choses allaient changer ou je ne sais quoi. je n'étais pas bien. mais il y a un truc que je savais plus que tout, c'est que Jaiden n'était pas du genre futur. il n'en avait pas voulu avec moi. si ça aurait été le cas, il n'aurait jamais fait ce qu'il a fait. j'aurais fait partit d'une exception, de l'exception dans sa vie. ça n'a pas été le cas donc il se foutait de ma vie. si je lui avais annoncé que j'étais enceinte, il m'aurait sortit une réplique glaciale, qui m'aurait donné froid dans le dos. je n'aurais pas aimé l'entendre. en me taisant, je ne lui donnais pas le loisir de me faire du mal encore plus. « tu crois que ça me fait plaisir d'être ici et de te parler de ça. j'ai même l'air d'une folle qui ne tient même plus debout. de tout façon, tu ne comprends jamais rien.... » je soufflais. je voulais partir mais en même temps, je ne voulais pas. j'étais indécise. j'étais perturbée.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Dim 5 Jan - 20:04
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
« Non... non je ne suis pas jalouse. C’est pas le cas. » Ouais, bien sûr. Il eut envie de lui rire au nez tellement elle était peu crédible. Si elle voulait le convaincre qu’elle n’était pas jalouse, il faudrait qu’elle fasse mieux que ça, parce que là vraiment, tout indiquait le contraire de ce qu’elle s’obstinait à vouloir lui faire croire. Sa réponse trop rapide, légèrement sur la défensive voulait dire tellement de choses. Et dans un sens, ça plaisait au jeune homme. Ça lui plaisait qu’elle soit jalouse. Qu’après toutes ces années, elle en arrive encore à éprouver de la jalousie. Ça prouvait qu’elle n’avait pas totalement oublié. Qu’elle se rappelait encore de leurs longues nuits passées à s’amuser sous la couette et même… un peu partout dans leur appartement en vérité. Bon sang, ils prenaient tellement de bon temps à cette époque-là. Il aurait voulu remonter le temps pour retourner quatre ans en arrière. Revivre tous ces moments avec elle. Ces moments simples où ils ne se prenaient pas la tête. Malgré qu’il ne fasse pas assez attention à elle, il tenait à la jeune femme. Il avait juste été assez con pour ne pas le lui dire et la laisser partir. Car il tenait à sa fierté. Et la retenir, lui dire qu’il l’aimait… Tout ça n’était pas dans ses cordes, ça n’était pas pour lui. Dommage. Il avait perdu une bien belle occasion d’être avec elle. Enfin bref, ça n’était pas vraiment le moment de ressasser le passé. « Non ? Attention Birdie, ton nez s’allonge. Niveau crédibilité, je te mets zéro. Ça ne vaut pas beaucoup plus. » Il lui fit un sourire amusé, celui qu’il arborait lorsqu’il se foutait clairement de la tronche des gens. Et là c’était le cas. Il se moquait d’elle ouvertement. Ah Birdie… Quelle piètre menteuse elle faisait. Elle voulut se dégager de l’emprise qu’il avait sur elle, un bras de chaque côté de son corps, l’empêchant de s’enfuir. Elle posa ses mains sur son torse et le poussa jusqu’au mur d’en face. Il se laissa faire, reculant bien gentiment, sachant pertinemment qu’il n’aurait eu aucun mal à lui résister. Il souriait toujours, totalement amusé par la situation. La jeune femme était vraiment amusante à regarder lorsqu’elle s’y mettait. Encore plus lorsqu’elle était bourrée. « Tu te fous de moi. Tu ne voulais pas de moi. Tu ne voulais pas de futur avec moi. Alors oui, je ne te l'ai pas dit parce que je savais que ça t'était bien égal et qu'en plus de ça, les enfants et toi, ça fait deux. Tu aurais voulu que je te le dise en te revoyant. Que je te balance à la figure ça alors que moi, je venais à peine de le découvrir et que je n'avais rien prévu. » A vrai dire, elle avait raison. Il se fichait royalement qu’elle ait des enfants ou non. Bien qu’il ne supporte pas qu’elle ait pu tomber enceinte de ce crétin de Devon. Mais quand même… Il aurait aimé qu’elle le lui dise, pas qu’elle le laisse le découvrir de lui-même. Du coup il avait agi comme elle. Il n’avait rien dit. De toute façon, il ne lui devait rien. Ils n’étaient plus ensemble et, à vrai dire, ils n’auraient même pas dû continuer à se voir. C’était malsain. Ils le savaient tous les deux. Et pourtant… Elle était là et lui ne faisait rien pour qu’elle s’en aille. C’était perturbant. « Je ne voulais pas de futur comme TU en rêvais, nuance. » Là, il venait clairement d’avouer que s’il avait pu, il aurait continué avec elle. Mais ils n’avaient pas les mêmes envies, pas les mêmes idées, pas les mêmes rêves… Alors forcément, ça avait fini par coincer à un moment ou à un autre. Il avait fini par aller voir ailleurs, car il savait qu’avec ces femmes, ça serait l’affaire d’une nuit tout au plus. Il ne les reverrait pas, ne les épouserait pas, ne fonderait pas de famille avec elle. Rien de tout ça. Par contre avec Birdie, c’était une autre histoire. Même si elle savait qu’il ne voulait pas de tout ça et qu’elle respectait ses choix, il était conscient qu’à un moment ou à un autre, elle, elle en aurait envie. Après tout, c’était normal. C’était le rêve de toute femme normalement constituée. Alors peut-être que finalement, il l’avait trompé pour s’échapper de tout ça. Il l’avait trompé pour se protéger lui-même, car il avait pris peur. Parce qu’il la voulait elle, mais en toute simplicité. Il la voulait mais sans la bague au doigt, sans les enfants… Pourtant il savait que c’était impossible, car Birdie rêvait de tout ça. Et elle aurait été incapable d’y renoncer. Finalement, c’était peut-être mieux qu’il l’ait trompé. Ça avait évité bien d’autres désagréments. « Tu crois que ça me fait plaisir d'être ici et de te parler de ça. J’ai même l'air d'une folle qui ne tient même plus debout. De toute façon, tu ne comprends jamais rien.... » Ça pour avoir l’air d’une folle… Elle ne croyait pas si bien dire ! Elle se ridiculisait toute seule. Mais elle semblait être perturbée. Hésitante. Il l’observa un moment en silence, toujours appuyé contre le mur. Elle n’était vraiment pas dans son état normal et ça, ça n’était pas la faute de l’alcool. Il y avait autre chose… « Tu sais Birdie, rien ne te forçait à venir. En fait, tu ne devrais même pas être là. Et je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu es venue… » Là, il pensait plus à voix haute qu’autre chose. Elle ne c’était quand même pas déplacée juste pour qu’il lui dise que oui, il allait bien être papa. C’était… Absurde. Ça ne ressemblait tellement pas à la Birdie qu’il connaissait. « Quant au fait que tu ne tiens plus debout et que tu ressembles à une folle… Ouais, totalement. T’es complètement bourrée en fait. » Il hésitait entre la faire dégager d’ici, ou bien la faire rentrer chez lui. La première option sera la meilleure, car la seconde n’était pas raisonnable du tout. Et pourtant… Il ne pouvait se résigner à la laisser partir. Pas maintenant. Pas alors que pour une fois, elle était venue de son plein gré. Bon d’accord, elle était bourrée et ne savait plus vraiment ce qu’elle faisait, mais quand même… Finalement, il opta pour la seconde option. Il savait qu’il le regretterait, mais tant pis. « Bon allez, rentre avant de t'écrouler sur le seuil de ma porte. » Il la poussa doucement dans son appartement puis ferma la porte. « Et arrête de dire que je ne comprends jamais rien. C’est faux. Ah et évite de vomir, okey ? » Il lui jeta un bref regard puis alla directement se rasseoir dans son canapé, laissant la jeune femme se débrouiller toute seule. De toute façon, elle saurait le trouver si elle avait besoin de lui donc il ne s’inquiétait pas vraiment pour elle. Après tout, elle était grande, non ? Quoi que… Une Birdie bourrée ça pouvait quand même faire des dégâts. Il allait la garder à l’œil, ça serait peut-être mieux…
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mar 7 Jan - 22:14
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
la jalousie. ce sentiment qui peut être une source de conflits qu'aussi bien une source de rapprochement. j'ai jamais été jalouse au point d'être insupportable. jalouse au point d'être constamment derrière mon petit-ami, en contrôlant son portable, ce qu'il fait, qui il côtoie. par contre, j'avoue que je suis jalouse. je n'aime pas voir des exs tournées autours de mon fiancée. je n'aime pas voir des femmes le dévoraient des yeux, le charmaient quand on va quelque part. cependant, j'en garde beaucoup pour moi. sauf quand ça devient vraiment trop. en même temps, à mes yeux, la jalousie est une marque d'amour. quand je suis avec quelqu'un, je veux voir de la jalousie. un minimum pour prouver qu'il tient à moi, que ça ne lui plait pas que d'autres hommes me regardent ou s'approchent de moi. je comprends que certains ne voient pas de la chose de la même façon. chacun son avis. « Non ? attention Birdie, ton nez s'allonge. niveau crédibilité, je te mets zéro. ça ne vaut pas beaucoup plus. » c'était aussi facile de le voir. j'avais pourtant cru que pour une fois, j'avais été bonne dans mon mensonge. mais apparemment, Jaiden me connaissait bien plus que je le pensais. pourquoi je ne suis pas douée pour les mensonges. c'était pourtant pas difficile de faire en sorte que Jaiden ne voit pas cette jalousie que j'ai encore. je n'aimais pas voir ce sourire sur son visage. en faites, j'aimais ce sourire autant que je le détestais. j'avais mis un terme à la distance si courte qui nous rapprochait. seulement quelques millimètres, ce n'était pas assez. il se laissa faire ce qui fut une bonne chose. avec mon gabarit, il lui aurait suffit d'une seule main pour m'empêcher de partir, pour m'empêcher de le repousser. cette fois, c'était lui qui était bloqué contre le mur. mais contrairement à lui, je ne laissais pas mes mains. je les avais enlevé pour ne pas être tenter. il faut savoir ne pas jouer avec le feu car on risque de se brûler. je jouais déjà assez avec alors autant essayer de le contrôler un minimum surtout que je ne suis pas dans mon état habituel. « qu'il s'allonge, au moins ça me servira de leçon. je le mérite. » je suis peut-être imbibé d'alcool mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas de cerveau. j'arrive très bien à faire la différence entre le bien et le mal. entre des erreurs et le reste. je sais que si mon nez venait à pousser, je n'aurais pas besoin de savoir le pourquoi du comment. « je ne voulais pas de futur comme TU en rêvais, nuance. » j'avais dix neuf ans à cette époque. je n'avais même pas encore passer la barrière des vingt ans. ma carrière était parfaite. j'étais amoureuse. ça me suffisait à cet instant. ça me suffisait complètement. j'aimais ce que j'avais, je ne voulais pas plus. pourquoi vouloir plus quand vous avez tout. ça aurait été complètement fou d'en vouloir toujours plus. car à en vouloir toujours plus, il y a un moment où ça vous explose au visage. je faisais en sorte de garder ce que j'aimais. mais il est vrai que je voulais des enfants, que je voulais un mariage... mais ça c'était pas tout de suite. ça c'était dans le furtur. quand j'aurais dix ans de plus, quand je me sentirais prête. je voyais Jaiden comme celui que je voulais dans ma vie. j'étais folle amoureuse de lui. je ne voyais que par lui. si j'aurais rêver de ça avec un autre, c'est que j'aimais pas Jaiden autant que ça. il aurait dû être combler que je vois tout ça avec lui. mais apparemment non. apparemment, il préférait autre chose. il voyait l'avenir d'une autre manière. une manière différente de ce que je pouvais avoir en tête. j'aurais pû mettre de côté mes envies. j'étais prête à tout pour Jaiden. je l'aimais plus que tout, je le voulais dans ma vie le plus longtemps possible. il aurait pû en parler, il aurait pû me dire, je lui aurais parler. je lui aurais fait comprendre ce que je pense. « j'avais dix-neuf ans Jaiden. c'est normal que je puisse avoir des rêves, des envies. cependant, ce n'est pas pour autant que je les voulais tout de suite. j'y pensais, c'est tout comme tout le monde. » on avait pas eu de discussion là-dessus. non. j'avais été mise directement sur le fait accomplit en le découvrant dans le lit avec une autre. toute personne normalement constituée pense au futur, pense à ce qu''elle veut plus tard. c'est une certaine manière de pouvoir se dire qu'un jour, on pourra réaliser ses rêves bien que les trois quart de ce qu'on aura imaginé, ne le sera même pas. ça ne sera pas comme on l'aura imaginé, l'opposé même. « tu sais Birdie, rien ne te forçait à venir. en fait, tu ne devrais même pas être là. et je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu es venue... » oui rien me forçait à venir. rien me forçait à débarquer pour savoir si c'était bien la vérité que j'avais entendu de la bouche de Lottie. pourquoi je suis venue ? je voulais savoir si Jaiden allait être papa mais j'avais aussi inconsciemment de le voir. d'entendre sa voix et de me noyer dans ses yeux bleus. je suis bête. je suis une idiote et une folle. parce que je ne dois pas. je suis avec Devon, je suis heureuse. cependant, j'ai tellement de souvenirs avec Jaiden et tellement peu avec Devon à cause de mon amnésie que c'est comme si je sortais de ma rupture avec Jaiden. comme si j'étais encore avec lui, il y a à peine quelques semaines. « quant au fait que tu ne tiens plus debout et que tu ressembles à une folle... ouais, totalement. t'es complètement bourrée en fait. » alors là, il n'avait pas besoin de me le dire. je le savais très bien. quand je suis sous l'emprise de l'alcool, la folie s'empare de moi et laisse place à mon impulsivité qui devient encore plus présente. ça m'énervait. ça m'énervait qu'il puisse me juger encore plus et remettre une autre couche. « il n'y a rien à comprendre. je t'ai dis pourquoi je suis venue et c'est tout. sache que je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me rappeler quand je suis bourrée. » à ça non. je n'allais pas lui dire que j'étais aussi ici pour le voir. pour voir son visage. pour essayer de voir s'il tenait encore à moi. car c'était ça aussi. est-ce que j'avais encore une place dans sa tête ou je n'étais qu'une vulgaire histoire ancienne. j'arrivais pas à comprendre pourquoi je m'attachais autant, pourquoi je n'arrivais pas à me délivrer alors que je n'avais pas besoin de lui. « bon allez, rentre avant de t'écrouler sur le seuil de ma porte. » alors là, je m'attendais pas à l'entendre me dire ça. je n'avais pas été très gentille avec lui. je ne méritais pas qu'il me fasse rentrer avec ce que je lui avais balancé à la figure en débarquant. il avait peut-être quelque chose en tête. quelque chose que je n'arrivais pas à déceler. je le laissais me pousser dans son appartement. de toute façon, c'est où je restais dehors à attendre que l'alcool disparaisse, soit je restais chez lui. les deux alternatives n'étaient pas très biens. mais celle-ci était bien la pire des deux. je jouais encore plus avec le feu. beaucoup trop et ma conscience ne cessait de me le répéter encore et encore. « et arrête de dire que je ne comprends jamais rien. c'est faux. ah et évite de vomir, okey ? » je supporte peut-être pas très bien l'alcool cependant je ne suis pas du genre à vomir. et fort heureusement. je serais encore plus lamentable si je venais à passer mon temps au-dessus de la cuvette des WC. je fis un 'oui' de la tête pour lui faire comprendre que je n'allais pas vomir. je le regardais repartir dans son salon, s'installait sur son canapé. exactement là, où il était quand je suis rentré. je marchais vers lui. je repensais à ce qu'il avait dit. il disait que c'était faux, qu'il comprenait. « alors dis-moi quelque chose. si tu comprends, tu dois comprendre beaucoup plus que tu le dis. » je me laissais tomber sur son fauteuil. j'avais la tête qui tournait et un mal de crâne à se taper la tête contre un mur. je me levais du fauteuil. j'avais l'impression qu'être assise, était encore pire que d'être debout. je mis à arpenter la pièce essayant de chercher ce qui avait changé, ce qui était différent. j'arrivais à la hauteur de la chaîne hifi. je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai appuyé sur le bouton 'on' et j'ai entrain de me déhancher. l'alcool fait vraiment des ravages.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mer 22 Jan - 19:39
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Ah, Birdie… Elle était encore plus belle et attirante lorsqu’elle n’avait pas les idées claires. Et honnêtement, il se serait bien jeté sur elle, histoire de renouer un peu avec le passé. Parce que bon, il fallait l’avouer, le contact de ses lèvres lui manquait, le contact de sa peau contre la sienne lui manquait. Tout lui manquait. Elle lui manquait. Il aurait voulu qu’elle soit sienne encore une fois et cette simple pensée suffisait pour enflammer tous ses sens. Il voulait la posséder, effleurer chacune de ses courbes délicates, chaque partie de son corps qu’il avait appris à connaître par cœur au fil du temps, mais qu’il prenait plaisir à redécouvrir à chaque fois. Il voulait que leurs souffles se mêlent l’un à l’autre dans des ébats torrides et sauvages, tels qu’ils avaient été autrefois. Il voulait tellement plus qu’il ne pouvait avoir actuellement. Il la voulait elle, tout simplement. Et après tout, qu’est-ce qui le retenait de la plaquer contre le mur le plus proche et de l’embrasser langoureusement, passionnément ? Tout et rien à la fois. Tout, car elle était fiancée, maman de deux enfants… Rien, parce que depuis quand se souciait-il de ça ? Depuis quand se préoccupait-il de ce genre de futilités ? Il agissait comme bon lui semblait, peu lui importait les conséquences. De toute façon, il n’aurait rien à regretter, ce qui n’était pas le cas de la jeune femme. Cependant, il ne fit rien, bien que son esprit soit légèrement chamboulé par toutes ces pensées plus que tentantes. Surtout qu’avec sa jalousie, elle était terriblement sexy. Oui, il aimait les femmes jalouses, surtout lorsqu’il s’agissait de Birdie. « Qu’il s'allonge, au moins ça me servira de leçon. Je le mérite. » Et voilà qu’apparaissait un semblant de remords. Ça avait toujours été comme ça avec elle. Elle agissait sans vraiment prendre le temps de réfléchir, puis finissait par regretter ensuite. Alors que lui, il agissait peut-être sans réfléchir, mais il ne regrettait pas. Jamais. Bien que parfois, il aurait sérieusement dû penser à regretter. Mais cette pensée l’effleurait à peine. « J’avais dix-neuf ans Jaiden. C’est normal que je puisse avoir des rêves, des envies. Cependant, ce n'est pas pour autant que je les voulais tout de suite. J’y pensais, c'est tout comme tout le monde. » Oui, elle y pensait. Sauf que le simple fait d’y penser était déjà trop. Car un jour ou l’autre, les pensées deviennent plus que ça. Elles deviennent des actes, des paroles. Et ça n’était pas ce qu’il voulait. Il ne l’avait jamais voulu. Alors certes, il aurait pu lui en parler. Il aurait dû lui en parler. Sauf qu’il ne l’avait pas fait. Au lieu de ça, il avait préféré coucher avec d’autres femmes. Ça lui avait permis de garder un semblant de liberté. Il avait été tellement stupide. Mais le passé appartenait au passé, le ressasser ne servirait à rien. Voilà pourquoi même ça, il ne regrettait pas. Il ne regrettait pas d’avoir été un imbécile fini et infidèle. Il lui avait fait mal, il le savait. Il savait aussi qu’à l’époque, il lui aurait suffi d’un seul mot pour la récupérer. D’une seule étreinte, d’un seul « je t’aime » murmuré au creux de son oreille. Il savait qu’elle lui aurait pardonné. Il savait qu’elle serait revenue. Et il aurait dû tenter sa chance à cet instant. Désormais, sa chance était passée… Quoi que. Avec son amnésie, il aurait certainement été plus simple pour lui de la faire céder. D’après ce qu’il savait, ses souvenirs avec lui étaient intacts. Par contre, on ne pouvait pas en dire autant de ceux qu’elle avait avec Devon. Ce qui lui offrait, mine de rien, un sacré avantage. Alors pourquoi ne s’en était-il toujours pas servi ? Parce qu’il voyait bien que la jeune femme aimait son imbécile de fiancé et que la tâche ne serait pas aussi simple qu’elle en avait l’air. Mais il était bien décidé à mettre un peu le foutoir dans leur gentil petit couple. Ça ne pourrait qu’être drôle pour lui. Pas pour eux bien sûr, mais après tout, ça lui était égal. « Il n'y a rien à comprendre. Je t'ai dit pourquoi je suis venue et c'est tout. Sache que je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me rappeler quand je suis bourrée. » Oui, justement, elle lui avait dit pourquoi elle était là. Et en vérité, c’est là que résidait tout le mystère. Habituellement, elle ne se serait pas déplacée de son plein gré. Elle ne serait pas venue pour quelque chose d’aussi peu… important. Alors oui, l’alcool y était pour beaucoup dans le fait de sa venue ici, mais quand même. On ne pouvait pas rejeter toute la faute sur les quelques verres de trop qu’elle s’était enfilée. Elle ne pouvait pas se cacher derrière ça, c’était trop facile. « Nan, par contre tu aurais bien besoin de quelqu’un pour te surveiller lorsque tu te mets à boire. » Il lui fit un fin sourire puis, sur ces mots, la fit rentrer chez lui. Il ne savait même pas pourquoi il faisait ça. Ça ne ferait qu’augmenter son envie de la jeter sur son lit pour s’occuper d’elle. Sur ce coup, ils jouaient tous les deux avec le feu. Mais lui, ça lui plaisait à vrai dire. Ce qui ne devait certainement pas être le cas de la jeune femme. Tant pis, elle n’avait qu’à rester chez elle. Maintenant, c’était à ses risques et périls.
Désormais, il était assis dans son canapé, bien que le mot vautré convienne mieux, et il l’observait. Elle lui fit un simple « oui » de la tête lorsqu’il lui dit de ne pas vomir et il se mit à espérer qu’elle se tiendrait à ce « oui ». Car vraiment, il n’avait pas en plus envie d’être embêté avec une Birdie en train de vomir dans ses toilettes. Mais pour l’instant, elle paraissait aller bien, alors il ne fit aucune autre remarque. « Alors dis-moi quelque chose. Si tu comprends, tu dois comprendre beaucoup plus que tu le dis. » Elle s’était avancée vers lui et le fixait, attendant une réponse. Que pouvait-il répondre à ça cependant ? Qu’attendait-elle de lui exactement ? Que voulait-elle entendre ? Qu’il comprenait parfaitement ses erreurs du passé, qu’il comprenait parfaitement qu’il avait été con ? Bien sûr qu’il le comprenait, il n’avait juste pas envie de l’avouer, c’est tout. Et surtout pas à elle. Mais s’il ne disait rien… Cela confirmerait à la jeune femme ce qu’elle pensait, bien que ça soit à moitié faux. Bref, il ne savait vraiment pas quoi faire sur ce coup-là. Heureusement, il n’eut pas à répondre, car Birdie, après s’est assise puis relevée plusieurs fois, se dirigea vers sa chaîne hi-fi qu’elle entreprit d’allumer. Quelle idée avait-elle en tête encore ? Il ne tarda pas à le découvrir lorsqu’elle se mit à se déhancher en plein milieu de son salon, d’une manière assez… assez… comment dire ? Sexy ? Sensuelle ? Excitante ? Les trois à la fois ? A quoi jouait-elle exactement ? Elle voulait vraiment qu’il se jette sur elle là… On ne va pas se mentir, il en crevait d’envie. Après tout, qui aurait pu résister à Birdie ? C’était une femme magnifique que n’importe quel homme aurait rêvé de mettre dans son lit. Lui y comprit, bien qu’il ait déjà goûté aux plaisirs de partager son lit avec elle. Et justement, il était là le problème. Il y avait goûté. Encore, lorsqu’on ignorait les sensations que cela procurait, il était plus facile de se contenir, de ne pas craquer. Mais lorsqu’on connaissait ses sensations, qu’on souhaitait les ressentir à nouveau… Il était déjà bien plus difficile de résister. Et comme dit le proverbe, le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder. C’est ce qu’il voulait faire. Céder. Ça aurait été tellement plus facile que de rester là, assis, à simplement regarder. Résiste Jaiden, résiste. Plus facile à dire qu’à faire à vrai dire. Il était ravagé de l’intérieur. Incapable de penser correctement. Alors il laissa toutes ses pensées de côté pour simplement se laisser guider par son instinct. Se relevant à son tour, il s’approcha d’elle et se mit lui aussi à se déhancher au rythme de la musique, se rapprochant toujours un peu plus d’elle. Son but ? L’acculer au mur de manière à ce qu’elle ne puisse plus s’échapper. Elle avait réveillé ses instincts de prédateur, ceux qui avaient réussi à faire craquer plus d’une femme. Et lorsque Jaiden choisissait sa proie et se mettait en chasse, il ne s’arrêtait généralement pas avant de l’avoir attrapée. Ainsi, il fit en sorte qu’elle se retrouve dos au mur, comme lorsqu’ils étaient dans le couloir. Sauf que cette fois, il n’avait nullement l’intention de la laissé s’échapper. Il appuya de nouveau ses bras de chaque côté de ses épaules, créant ainsi une sorte de barrière. Il s’était considérablement rapproché, de sorte qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle. Et ses lèvres… Ses lèvres étaient encore plus proches. Presque prêtes à toucher les siennes. Et pourtant, il s’arrêta au dernier moment, alors qu’il pouvait déjà sentir son souffle sur sa peau. Il s’arrêta, sourit légèrement, son sourire de prédateur, puis susurra « Tu sais que tu joues à un jeu dangereux… » Lui-même jouait à un jeu dangereux avec elle. Elle pouvait le repousser à n’importe quel moment. Mais il comptait sur le fait qu’elle tienne encore un minimum à lui et qu’en plus elle soit bourrée. Il espérait que ça suffirait à ce qu’elle ne le repousse pas. De toute façon, il était pleinement conscient des risques qu’il prenait. Il savait qu’il jouait avec le feu en étant aussi proche d’elle. Mais il avait décidé de prendre ce risque. Après tout, il n’avait rien à perdre, puisqu’il l’avait déjà perdue plusieurs années auparavant. Un baiser ne lui coûterait rien. Il avait juste à avancer encore un peu ses lèvres et… Et c’est ce qu’il fit.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 23 Jan - 22:22
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
le monde tournera toujours. le monde tournera toujours même si on fait des erreurs, même si on rêve d'autres choses. le monde a continué d'avancer après notre rupture, il a continué quand j'ai perdue la mémoire. il a continué quand j'ai appris que j'étais enceinte. tout avance. nous n'avons pas de bouton 'stop', de bouton 'pause' ou de bouton 'marche arrière'. on ne vit pas dans une télévision. alors oui j'accepte les choix que j'ai fait. je ne regrette rien. je ne regrette pas d'avoir quitter Jaiden. je ne regrette pas parce que je sais que s'il n'avait pas fait d'efforts, j'aurais été malheureuse. je suis heureuse avec Devon. je suis libre, je fais ce que j'aime, je rigole, je souris... j'ai deux enfants magnifiques qui me remplissent de bonheur. tout le monde voudrait avoir une vie comme la mienne, avoir un fiancé qui s'occupe si bien de la femme qu'il aime. Devon n'a jamais baissé les bras. même pendant mon amnésie. il a été fort. ça n'a pas été parfait entre nous à des moments. seulement, on a réussi à vaincre le bordel. quand j'essaye de regarder ce que ça aurait pu être avec Jaiden, je ne sais pas si les choses auraient pû être comme ça. je ne sais pas s'il serait resté, s'il se serait battu avec autant de rage et de force. de toute façon, ça ne sert à rien que j'y pense parce qu'il sera incapable de le dire ou de le montrer un minimum. « Nan, par contre tu aurais bien besoin de quelqu'un pour te surveiller lorsque tu te mets à boire. » avec ce genre de réflexion, j'avais l'impression d'être une enfant qui a besoin d'un adulte parce qu'elle ne sait pas se débrouiller toute seule. je suis capable de prendre soin de moi. ce n'est pas parce que je bois et que je fais n'importe quoi, que j'ai besoin de surveillance. chacun réagit d'une certaine façon quand il est sous l'emprise de l'alcool. certains sont méchants, d'autres violents, d'autres drôles.... chacun réagit d'une certaine façon. je ne fais peut-être n'importe quoi cependant la moitié de ce que je fais, c'est ce que je pense, c'est ce que je n'ose pas faire naturellement. je garde beaucoup de choses en moi. beaucoup de choses quand il s'agit de sentiments, de colère... sans alcool, je n'aurais pas pû dire ce que j'ai dit à Jaiden. je n'aurais pas pû être aussi cru. je l'aurais garder pour moi, je l'aurais garder à fond de moi en créant un autre endroit jusqu'au jour où j'aurais explosé. c'est à chaque fois la même chose. « si j'avais quelqu'un pour me surveiller, je me mettrais pas à boire. » aucune chance pour qu'il est le dernier mot. surtout sur un jeu comme celui-ci. on parlait de moi et de ma façon de faire. avant de me juger, il devrait d'abords s'occuper de lui. il n'est pas clean et il a des choses à se reprocher.
j'étais dans son appartement. j'avais franchit la limite interdite. je me rappelle encore des paroles de Noélia. elle me disait qu'il fallait mieux que je reste loin de lui, que je ne cherche pas à me mettre dans une situation embarrassante. elle me connaissait tellement qu'elle savait comment j'étais en présence de Jaiden trop aveuglée, j'étais incapable de maintenir le cap, de voir correctement les choses. la preuve, je n'étais pas entrain de danser au milieu de son salon en me dandinant comme si j'étais sur une piste de danse. ce n'était pas le genre de danse que j'apprends ou que je fais lors des galas. non. je me déhanchais, je laissais mes courbes s'enivrer de la musique pour ressortir comme si j'étais le genre de filles à mettre leurs corps en avant. j'aurais pû ressembler cependant je n'avais pas la tenue. et je ne l'aurais jamais. au moins sur ce point-là, on ne pouvait pas dire que j'étais aguichante. est-ce que je faisais ça pour montrer à Jaiden qu'il était incapable de me résister ou bien autre chose ? en tout cas, une chose est sûre, je crois pas que j'aurais été capable de le faire en étant fraîche. l'alcool jouait beaucoup dans ce jeu. mes mains dans mes cheveux, je continuais à danser. je faisais comme s'il n'était pas là cependant je gardais toujours un œil sur lui. je voulais voir sa réaction. je voulais voir ce que ça lui faisait de me voir ainsi. au moment où il se leva et commença à se déhancher, un sourire se dessina sur mon visage. il dansait. mais sachant tout de même ce que je faisais, je ne le laissais pas s'approcher trop près de moi. je sentis un mur contre mon dos. j'étais prise au piège. exactement de la même manière qu'il y a quelques minutes. à quoi il jouait ? qu'est-ce qui voulait ? un moment, il pouvait aussi froid que la roche puis d'un autre, il était là si proche. un bras de chaque côté de moi. j'étais réellement prise au piège. du moins, c'est ce qu'il voulait faire. seulement, pour ma part, je sais que si je voulais partir, je le ferais. ce n'est pas lui qui allait m'empêcher de bouger. son corps était vraiment très près de moi. il avait même rapproché ses lèvres. des lèvres qui étaient toutes proches. ses lèvres si exquises que j'aimais découvrir encore et encore. des lèvres douces avec ce petit goût si particulier qui fait que je pourrais reconnaitre ses lèvres entre mille. j'ai bien cru qu'il allait poser ses lèvres sur les miennes. mais non. d'un côté, j'aurais aimé qu'il le fasse, d'un autre, j'en étais ravis. il souriait. il était content de lui surtout avec ce sourire. le sourire qu'il faisait pour faire craquer quelqu'un, ce sourire qui marchait la plupart du temps. j'avais du succomber à ce sourire. oui il m'avait des tas de fois. comment résister. « tu sais que tu joues à un jeu dangereux... » oui je le savais. je savais que j'étais entrain de jouer à un jeu dangereux. de toute façon n'importe quoi aurait été dangereux en présence de Jaiden. je n'étais pas la seule à être dans ce jeu. là, c'était lui qui était venu vers moi, c'était lui qui avait fait en sorte de me bloquer contre le mur. onc on était deux dans ce jeu dangereux. je le regardais droit dans les yeux. cet océan de bleu que je crois connaitre mais qu'en réalité, je ne connais pas. il n'a même pas répondu à ma phrase. il n'a rien dit pour me prouver le connaitre. c'est peut-être ce qu'il cherche, il cherche à garder une barrière pour éviter qu'on le connaisse vraiment. c'est fou. il pourrait montrer autre chose pour une fois. il va être père, son enfant aura besoin de voir la vraie personne sinon comment il pourra s'attacher à son père. détournée, c'était impossible. je ne pouvais pas lutter contre et puis ça serait lui montrer que je suis fragile. il rompu la distance entre nos lèvres. ses lèvres étaient à présent contre mes lèvres. le jeu était bien plus dangereux de ce que j'aurais pû imaginer quand il m'avait sortit sa phrase. je laissais les secondes passées. je ne répondais pas à son baiser mais je ne le repoussais pas non plus. j'étais telle la Vénus de Milo mais avec des bras. je reculais mon visage gardant mon regard ancré dans le sien. « je ne suis pas la seule à jouer, on dirait. » j'attrapais Jaiden par col et je rapprochais son visage du mien pour l'embrasser cette fois plus intensément. j'étais entrain de creuse ma tombe. j'étais entrain de prendre le chemin, j'aurais mieux fait d'écouter Noélia. pourtant, je n'avais pas réussi à résister. je ne sais pas si c'était l'alcool qui m'avait poussé à l'embrasser cependant une chose était sûre, c'est qu'il jouait un grand rôle dans ce que je venais de faire. je stoppais le baiser pour lui murmurer. « tu sais qu'on est entrain de faire une connerie. »
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 30 Jan - 22:15
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
« Si j'avais quelqu'un pour me surveiller, je me mettrais pas à boire. » Et pourquoi pas ? C’est toujours cool de pouvoir boire avec quelqu’un, non ? Bon d’accord, il disait ça sans vraiment savoir, puisque lui avait l’habitude de boire en solitaire, mais quand même… Peut-être que ça aurait pu être une bonne chose pour lui d’avoir quelqu’un avec qui boire. D’avoir quelqu’un avec qui parler autour d’un ou même de plusieurs verres, comme dans ces séries américaines qu’on nous repasse en boucle à la télé. Peut-être que ça aurait été bien que lui, il ait quelqu’un pour le surveiller. Pour lui dire « stop, tu vas trop loin ». Ça lui aurait évité parfois de faire de belles conneries. Comme la fois où il avait bu un nombre incalculable de verres et qu’ensuite il avait été voir Lottie. A trois heures du matin. Et surtout, complètement bourré, complètement à la masse. Il ne savait pas vraiment ce qui lui était passé par l’esprit cette nuit-là. Mais une chose est sûre, il éviterait de recommencer à l’avenir. Parce que là… Bon dieu, mais ça avait été la honte complète pour lui. Heureusement, il avait fait ça avec sa meilleure amie. Bon d’accord, il ne lui parlait plus… Mais quand même ! C’était déjà moins gênant que si ça avait été avec un parfait inconnu ou bien une simple connaissance. Bon, ça n’est pas non plus comme si il avait des tonnes de connaissances hein… Enfin, peu importe. Il éviterait de trop boire pour au moins un petit moment. Mais ça ne l’empêchait quand même pas de boire toujours quelques verres le soir lorsqu’il traînait dans les bars à la recherche de sa nouvelle proie du jour. C’est d’ailleurs comme ça qu’il était un jour tombé sur Birdie. Mais ça, c’était de l’histoire ancienne. « Oh crois-moi, j’suis sûr que si tu buvais avec moi, ça pourrait être sympa. » Sympa et drôlement amusant par la même occasion. Surtout qu’il serait capable de tout faire pour qu’elle boive un maximum pour ensuite la mettre dans son lit. Bah, de toute façon il n’avait pas besoin de ça, si ? Peut-être que si après tout. Peut-être que sans l’effet de l’alcool dans ses veines, il ne réussirait pas à « l’attraper ». Faudrait qu’il essaie un jour… Bien que la dernière fois qu’il avait tenté l’expérience, il s’était ramassé une belle gifle. Bon en même temps, il avait fait ça alors qu’il venait tout juste de revenir dans sa vie et qu’elle ne l’avait pas vu depuis quatre ans, alors forcément… Il y avait des circonstances atténuantes. Ou tout du moins, c’est ce qu’il essayait de se faire croire. Dans tous les cas, si elle buvait avec lui, ne croyez pas qu’il s’amuserait à la surveiller. Non, il n’était pas là pour garder qui que ce soit. En vérité, ça serait surtout à elle de le surveiller. Sait-on jamais…
Ses lèvres étaient allées chercher les siennes, sans véritablement se poser de questions. Il avait laissé ses instincts le guider. Ceux qui, depuis maintenant plusieurs minutes, lui hurlait de lui sauter dessus. Et il ne regrettait pas de l’avoir fait. Ce baiser c’était… vraiment quelque chose. Il avait l’impression de se retrouver quatre ans en arrière, alors qu’il prenait encore plaisir à redécouvrir le goût de ses lèvres, leur douceur, leur façon d’embrasser. La seule différence entre il y a quatre ans et aujourd’hui, c’est qu’entre temps, il avait pris conscience de ses sentiments pour la jeune femme, bien qu’il se refuse à l’avouer, et ce baiser le grisait totalement. Mais le fait que Birdie n’y réponde pas fut comme une douche froide pour lui. Certes, elle ne l’avait pas repoussé. Mais elle n’y avait pas répondu non plus, se contentant de se laisser embrasser. Sur ce coup-là, il ne savait pas comment il devait réagir et c’était bien la première fois que ça lui arrivait. Après tout, ça aurait pu être pire et mine de rien, c’était déjà un bon début qu’elle ne le repousse pas. Mais ça aurait aussi pu être mieux. Bien mieux… Cependant, il n’insista pas et mit fin au baiser, sans toutefois se reculer. Il était toujours aussi proche d’elle. Son regard s’était perdu dans le sien et il attendait. Il la regardait, attendant qu’elle dise quelque chose, qu’elle réagisse. « Je ne suis pas la seule à jouer, on dirait. » Oui, lui aussi il jouait. Mais lui n’avait rien à perdre. Alors qu’elle, elle avait tout à perdre. Sauf qu’apparemment, cette idée ne semblait pas lui avoir effleuré l’esprit, ou alors elle s’en fichait puisque quelques secondes après avoir dit ces mots, elle l’attira à elle et, cette fois, ce fut elle qui l’embrassa. Elle scella leurs lèvres dans un baiser plus intense. Un baiser long et langoureux dans lequel il mit toute sa fougue et son envie. Car tout son corps la désirait, ne désirait qu’elle. Il brûlait d’envie, de désir pour elle. Il l’attira plus contre lui, passant ses bras autour de sa taille, posant ses mains au creux de ses reins. Il était déjà prêt à aller plus loin mais, cette fois-ci, ce fut elle qui mit fin au baiser. Elle leva son regard vers lui et, pendant un court instant, ils restèrent là à se regarder, sans rien dire, tels deux ados qui embrasseraient pour la première fois la personne qu’ils aiment. Puis elle rompit le silence qui s'était installé entre eux. « Tu sais qu'on est en train de faire une connerie. » Oui, ils faisaient une connerie. Ou plutôt, elle faisait une connerie. Et c’est justement ce qui rendait les choses excitantes. Le fait de savoir que c’était une connerie. Mais lui s’en fichait. Il la voulait. « Je sais, mais on s’en fou. » Et sur ces mots, il recommença à l’embrasser, ses mains ayant déjà glissé sous son haut, effleurant sa peau. C’est dingue à quel point elle pouvait le rendre fou. C’est tout juste si il se reconnaissait lui-même dans ses actions. Mais tant pis… Elle voulait qu’il lui montre une part de lui-même. Et bien voilà. Il lui dévoilerait cette partie de lui qui était folle d’elle. Cette partie de lui qui la désirait plus que tout… Alors, dans un élan de folie, il la souleva et la porta jusqu’à sa chambre où il la jeta sur son lit, bien décidé à s’occuper de son cas.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Sam 1 Fév - 0:35
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
« Oh crois-moi, j'suis sûr que si tu buvais avec moi, ça pourrait être sympa. » Jaiden sait comment je suis quand je bois. il sait que je ne suis pas moi, que je suis dans un état dont je suis incapable de me rendre compte. je fais des choses complètement folles. je me perds moi-même. je ne fais des choses dont j'aurais été incapable de faire dans mon état normal. alors l'entendre dire ça, je connais le sous-entendu. je ne suis pas idiote au point de croire que c'est simplement pour s'amuser en se disant des bonnes blagues. Jaiden reste Jaiden et le truc de ça pourrait être sympa, ça serait le côté plus, je peux te mettre dans mon lit. je connais la manière dont il fait pour attirer une fille. j'ai été attiré de la même manière. c'était dans un bar comme toutes les autres filles qui ont succombé dans ses bras. je préfère boire en solitaire. au moins, je peux être tranquille. au moins, je ne fais pas de conneries, je ne vais pas dans des filets qu'il ne faudrait pas. je suis tellement dans un état lamentable qu'en solitaire, je ne peux que me faire du mal toute de suite. je me rappelle encore cette fois où j'avais bu encore et encore. c'était le jour d'après ma rupture avec Jaiden. après avoir passer des heures à pleurer sur mon lit, j'avais décider de sortir. cependant, c'était pour finir dans un bar. j'aurais aimé pouvoir oublier cette nuit. j'ai couché avec un parfait inconnu et on peut dire que je n'étais pas glorieuse au réveil. j'aurais préféré être enterré vivante. j'ai accumulé ces moments. j'ai accumulé les soirées trop arrosées. et selon Noélia, j'ai arrêté en rencontrant Devon. depuis mon réveil du coma, je n'avais jamais autant bu qu'aujourd'hui. on tire un trait sur ces choses-là quand on est enceinte et quand les choses vont bien de manière générale. « je te connais assez pour savoir ce que tu entends derrière cette phrase. » avouais-je pour lui montrer que je n'étais pas encore assez bourré pour ne pas me souvenir de certaines choses. je ne suis pas sûr que demain je vais me rappeler de tout ça. même mes souvenirs peuvent être flous quand je bois. ça sera toujours ça le problème avec l'alcool. on aura toujours l'impression qu'on va bien à un moment, que rien ne peut nous faire de mal, que rien ne peut nous blesser. on a l'impression d'avoir une carapace autours de nous. c'est faux. nous sommes vulnérables. nous sommes autant vulnérables et peut-être plus que si on est nous-mêmes. une chose que j'apprendrais pas même avec le temps, même avec les erreurs que je fais à chaque fois. c'est mon humanité, c'est ma sensibilité. je ne veux pas changer car c'est ce que je suis. nous sommes unique et si c'est comme ça que je suis différente, je le garderais. je laisserais toujours cette impulsivité faire partit de mon avenir, faire partit de la difficulté de ma vie.
c'est comme si je n'avais pas quitté ces lèvres. en même temps, c'est bien le cas puisque dans ma tête, ça ne fait pas longtemps qu'on est séparé. donc on peut pas dire que c'est étrange. je n'ai pas en tête les quatre dernières années. alors oui, le gout de ses lèvres procure cette sensation étrange dans mon corps. ce sentiment que je ressentais chaque fois que je l'embrassais. cette chose qui me rendait complètement folle de lui. cette chose qui faisait que je ne pouvais pas résister. cependant quand je l'embrasse, je vois d'autres femmes. je vois sa meilleure amie. je vois cette fille dans sa chambre. je vois des tonnes de femmes. je sais que s'il m'embrasse, c'est qu'il ne pense pas à ses autres femmes. cependant ça me passe par la tête et je peux pas enlever les images. c'est sûrement pour cette raison que j'étais resté de marbre. il fallait que je parle. c'était plus fort que moi. j'ai toujours besoin de parler, de dire quelque chose. c'est bien un point qui ne change pas quand je suis bourrée. la chaleur montait en moi et je n'avais pas pû résister à l'envie de l'embrasser. il répondit à mon baiser et m'arrêta tout contre lui. l'intensité était bien plus grande. les battements de mon cœur ne cessait d'être plus intense. il fallait que je parle encore. que j'avoue qu'on était entrain de faire une connerie, que j'étais entrain de faire une connerie. il avait peut-être mis une fille enceinte mais il n'était pas avec elle à ce que j'avais compris. donc j'étais la seule à faire une connerie. comme d'habitude me diriez-vous. je suis la mauvaise dans l'histoire. je suis celle qui est entrain d'embrasser son ex petit ami alors qu'elle est fiancée. je mérite des claques, je mérite d'un bon sevrage que ça soit de l'alcool que de Jaiden. ce coma a fait des choses. il fait que je suis encore attaché à Jaiden bien plus que je le pense, bien plus que j'ose l'admettre. pourtant je ne me vois pas perdre Devon. jamais de la vie. je l'aime trop pour ça. mais en même temps, Jaiden est de retour et il joue à son petit jeu. c'est un gros bordel. « Je sais, mais on s'en fou. » il va de nouveau à l'assaut de mes lèvres. et cet fois, il est bien plus entreprenant. je sens ses mains aller plus loin. je sens leur chaleur sur ma peau. je sentis mes pieds n'être plus sur le sol et quelques secondes plus tard, j'étais sur son lit. j'étais dans cette chambre. j'en avais passé des nuits ici. tellement. je ne pourrais pas en donner un nombre précis. j'étais bien quand j'étais dans ses bras, j'étais bien quand il me rendait complètement folle, quand il m'emmenait au septième ciel. je me rappelais qu'il gardait une petite bouteille dans l'un des chevets. j'étendais mon bras pour ouvrir le tiroir. j'attrapais la bouteille et je bus une longue gorgée en faisant une belle grosse grimace. j'avais bien besoin d'un peu plus d'alcool. qu'est-ce que je faisais non de dieu. je regardais Jaiden puis je regardais le plafond. une autre gorgée d'alcool ça me ferait oublier. la tête me tourna légèrement et je me mis à rire à me laissant ma tête tomber sur le lit. « tu sais que je déteste ce lit depuis que je t'ai trouvé avec cette fille. tu as une manière de me faire oublier ça. » dis-je en mettant sur mes coudes. je dois dire que je m'étais pas attendu à que ça aille plus loin. j'aurais juste pensé qu'il y aurait un baiser. mais non. en même temps, cela montrait que je faisais encore de l'effet à Jaiden. que j'étais encore capable de le rendre fou. peut-être qu'il voulait juste me mettre dans mon lit puis rien d'autre. qu'il serait fier d'avoir fait craquer la fiancée et puis ne viendrait plus me parler. je ne savais pas à quoi m'attendre avec Jaiden. d'un coup tout pouvait bien aller puis tout pouvait changer. pourtant mon cœur continuait de battre la chamade. je me mordais la lèvre inférieur le regardant. je me levais sur le lit. j'avais dû mal à tenir debout en même temps je venais de boire encore de l'alcool. je chavirais d'un côté puis de l'autre. j'arrivais vers Jaiden étant au bout du lit je me laissais tomber à genoux. avec mon doigt, je partais de son front et je descendais jusqu'à ses lèvres que je touchais du bout du doigt.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Lun 24 Fév - 12:36
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
« Je te connais assez pour savoir ce que tu entends derrière cette phrase. » Un fin sourire étira ses lèvres lorsque cette phrase parvint jusqu’à ses oreilles. Ah, Birdie… Si jolie et si intelligente. Bien sûr que sa phrase sous-entendait autre chose que de passer une bonne soirée avec elle, à juste boire et rire un peu. Eh oh, c’était Jaiden ! Pas un gentil petit nounours timide et inoffensif. C’était un homme pleins d’envies, qui ne désirait qu’une seule chose : l’avoir de nouveau pour lui. Alors oui, quelques sous-entendus ici et là n’étaient pas de trop pour lui. Volontaires ou non, telle était la question. Il en résultait seulement que la jeune femme n’était pas encore assez bourrée pour se laisser avoir. Bah… Ce n’était qu’une question de temps. Vu comment elle était partie, il ne serait certainement pas très compliqué de la faire boire encore un peu. Il la connaissait. Il savait comment elle fonctionnait. Et il savait qu’une fois qu’elle était lancée… disons qu’elle ne s’arrêtait pas aussi facilement qu’on pouvait le croire. A moins d’avoir une bonne raison. Hors, elle n’en avait aucune. Sauf peut-être celle d’éviter de faire une connerie ? Mais en était-il seulement une de connerie ? A la fois oui et non. Bon d’accord, beaucoup de personnes vous diront que si, il en est une. Après tout c’était vrai dans un sens. Ce n’est pas comme si il faisait tout pour ne pas en être une. Ce n’était pas le genre de type à qui vous pouviez faire confiance. Il était tellement imprévisible qu’on ne pouvait jamais savoir comment il allait réagir. Il pouvait vous aimer pour ensuite vous jeter dans la minute qui suivait, bien que le verbe « aimer » ne soit qu’une douce plaisanterie pour lui. Son cœur refusait d’aimer, de s’attacher. Il refusait de se montrer à la hauteur des espérances de qui que ce soit. Depuis qu’il était jeune, il avait passé son temps à décevoir son entourage et ça n’avait jamais vraiment changé. Mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Il était ce qu’il était. Trop fier pour se rendre compte de ses erreurs. Trop impétueux pour montrer la moindre marque de douceur. Il n’était capable que d’une seule chose : la destruction. Il détruisait tout ce qui lui tenait à cœur un minimum. Et lorsque le verbe « aimer » prenait tout son sens, il le rejetait instantanément. Il n’était pas fait pour aimer. Ou peut-être tentait-il de se convaincre de ça pour se punir lui-même ? Ou alors cela était tout bonnement vrai. Toute la question résidait ici. Mais y réfléchir maintenant n’était pas la meilleure option qui s’offrait à lui. Ne pas y réfléchir du tout était certainement mieux. Après tout il était comme ça. Il ne réfléchissait pas : il agissait. Il suivait ses instincts sans se poser de question. Et alors qu’un petit rire le secouait, il prit un air coupable, comme si il avait été démasqué. « Tu me connais trop bien. » Quatre ans de vie commune, ça vous apprend à connaître l’autre. Et même plusieurs années après leur rupture, ils se connaissaient encore par cœur. Aussi bien que s’ils ne s’étaient jamais quittés. D’une certaine manière, dans la tête de Birdie, c’était un peu ça. Il avait eu vent de son amnésie quelques mois auparavant et il savait parfaitement que pour elle, c’était comme s’ils s’étaient quittés il y a peu. Qui dit rupture récente, dit sentiments encore présents… Dit aussi douleur, mais qu’importe ? C’est certainement cette connaissance des faits qui l’aura poussé à l’embrasser.
Il s’était emparé d’elle, il s’était emparé de son corps pour la conduire jusque dans sa chambre, jusque sur son lit. Ce lit qu’elle connaissait si bien. Ce lit qui avait connu tous leurs ébats torrides. Enfin, à vrai dire, toute la maison avait connu leurs ébats, mais ça c’était une autre histoire. Cette pièce représentait énormément de souvenirs pour elle, des bons comme des mauvais. Sauf que là, il espérait vraiment que seuls les bons souvenirs lui reviendraient en mémoire et qu’elle ferait abstraction des mauvais, tel que la fois où elle l’avait découvert avec une autre, ce qui avait définitivement mis fin à leur relation. Mais Birdie n’était pas le genre de femmes qui oubliaient ce genre de détails. Elle n’était pas ce genre de femmes qui faisaient comme si de rien n’était, qui passait facilement l’éponge. Non, Birdie n’oubliait rien. Enfin… Dit comme ça, ça n’était pas tout à fait exact si on prenait en compte son amnésie. Disons qu’elle n’oubliait rien volontairement. Et autant dire que ce souvenir, celui où elle s’était sentie trahie, humiliée… Ce souvenir devait être encore bien présent dans son esprit. Il devait brûler intensément pour lui rappeler ce qu’il lui avait fait. A quel point il avait été rustre avec elle. Il était là pour lui rappeler de ne pas refaire les mêmes erreurs que celle du passé. Il était là pour contrecarrer les plans du jeune homme. Oui, il était présent et cela se voyait au comportement de Birdie. Étendant un bras, elle ouvrit le tiroir d’une des tables de chevet qui encadraient le lit et en sortit la petite bouteille d’alcool qu’il planquait là en cas de… besoin. Tiens, elle se souvenait de ça ? Un fin sourire étira le coin de ses lèvres tandis qu’il la regardait avaler deux grosses gorgées avant de se laissé tomber en arrière sur le lit. « Tu sais que je déteste ce lit depuis que je t'ai trouvé avec cette fille. Tu as une manière de me faire oublier ça. » Oui, elle haïssait ce lit autant qu’elle l’avait haïs en découvrant sa tromperie. Pourtant elle était là et n’avait pas cherché à s’enfuir. Elle était là et elle ne bougeait pas, lui lançant même une invitation à lui faire oublier. La jeune femme était vraiment une contradiction vivante, mais il aimait ça. Ça donnait un peu plus de piment au jeu. Il savait parfaitement comment lui faire oublier. Il l’avait déjà fait tellement de fois auparavant, alors qu’il avait des choses à se faire pardonner. La jeune femme venait de lui montrer que ce genre de pardon ne s’oubliait pas, car sa phrase sonnait comme étant pleine d’un lourd sous-entendu. Et il s’apprêtait à venir la rejoindre sur le lit, lorsqu’elle prit subitement les devants. Elle se redressa puis se mit debout, titubant tel un jeune foal qui aurait fait ses premiers pas. Un jeune foal instable sur ses longues jambes fines, susceptible de tomber à tout moment. C’est pourquoi il tendit une main vers elle, prêt à la rattraper. Elle était totalement enivrée. Tellement qu’il se demandait si elle était encore en possession de tous ses esprits. Bah après tout… il s’en fichait. Elle vint à lui et se laissa tomber à genoux, se mettant à sa hauteur. Il ne comprenait pas. Que voulait-elle faire ? Il fut rapidement éclairé lorsque le doigt de la jeune femme vint effleurer sa peau, partant de son front pour ensuite terminer sur ses lèvres. Étonné. Voilà ce qu’il était. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse être aussi entreprenante à son égard. Cela ne lui déplaisait pas. Au contraire, il aimait ça. Il aimait la voir agir d’elle-même. Alors il se laissa faire, cette caresse lui arrachant un léger frisson, ravivant en lui encore plus ardemment l’envie de la posséder. C’est pourquoi il la repoussa doucement, la faisant reculer légèrement pour ensuite s’avancer et la pousser sur le lit. Une nouvelle fois ses lèvres vinrent chercher les siennes, tandis que ses mains s’emparaient de son t-shirt pour le lui ôter. Il était prêt à lui faire oublier, à lui faire goûter de nouveaux aux plaisirs qu’il procurait. Il voulait qu’encore une fois ils soient liés dans cet acte charnel. Cet acte qui, tant de fois avait su les rendre vivants, passionnés, amoureux… Car oui, inconsciemment il l’avait été. Et il avait tout gâché. « Oh oui, j’ai une très bonne manière de te faire oublier tout ça… »
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 27 Fév - 21:20
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
« tu me connais trop bien. » je n'utiliserais pas ce mot. si je l'aurais trop bien connu, j'aurais sû à quoi m'attendre, j'aurais sû que j'étais au milieu d'une infidélité et que quand je faisais des représentations à travers le pays, mon petit-ami s'envoyait en l'air avec des demoiselles. il devait leur sortir ce genre de phrases et elle, elle devait se dire qu'il n'était pas méchant et qu'il était séduisant, et paf dans les filets. notre relation avait duré quatre ans. on ne peut pas dire que je ne connaissais rien de plus tout de même. je connais pas certains aspects de sa personnalité mais je sais comment il fonctionne maintenant. grâce à lui -ou pas- je reconnais les signes d'un dragueur. je ne me ferais plus avoir par ce genre d'hommes. j'aurais pû oublier, mettre de côté et pardonner. le problème c'est que mon amnésie n'a fait que ramener ça à ma mémoire. j'aime comparer mes souvenirs à un mètre et bien, on a coupé le mètre, on la recollait en jetant un gros morceau. j'aurais aimé que ça soit une bonne chose. j'aurais aimé avoir une amnésie bénéfique. le genre d'amnésie qui vous fait oublier que les choses qui sont les plus horribles de ma vie. on peut croire que la vie soit si génial. « j'ai gentil de dire ça mais je crois que ça n'a jamais été vraiment le cas. je connais qu'une partie de toi. alors qu'en quatre ans, j'aurais dû te connaitre par cœur. » quand je bois, je ne dis que la vérité. je ne cherche même pas à garder des choses pour moi. c'est comme si ma bouche parlait toute seule et que je l'écoutais faire. je me rappelle la première fois où j'ai bû. nous étions encore en Australie. nous étions à une soirée avec ma meilleure amie. et comme toute jeune fille de quinze ans, je craquais pour un terminal qui était surfeur. rien d'exceptionnel en somme. je savais qu'il me regarderait jamais, je n'étais pas du genre à être populaire. je me suis mise à boire encore et encore. beaucoup trop. alors quand j'ai joué au jeu de la vérité et qu'on m'a demandé pour qui je craquais. c''est sortit tout seul. je venais de crier que c'était pour le magnifique surfeur. je n'ai pas mentit. je ne regrette pas puisqu'on sortit ensemble. c'était hyper craquant pour lui. un gentil garçon avec qui j'ai rompu parce qu'il partait en Afrique du Sud pour ses études. pourquoi je pensais à ça alors que Jaiden n'était pas comme ça. il n'avait aucune ressemblance avec ce surfeur alors autant ne plus penser à une telle chose.
je l'avais laissé m'emporter, me conduire avec la pièce la plus dangereuse de chez lui. en aspect, parce que ça n'a jamais été le seul endroit où on s'est envoyé en l'air. loin de là. il y a tellement d'endroits que je ne pourrais même pas tous les dire. nombreux on était les gens qui ont pensé que je suis une sainte. en même temps, ce n'est pas avec mon look que je peux attirer les hommes. je ne cherche pas à provoquer. je ne cherche pas à séduire. cependant, on ne peut pas dire que je suis une sainte. les gens seraient même étonné de savoir les lieux où j'ai pût le faire. j'aime ce petit côté danger ou ce petit côté adrénaline qui fait qu'on peut se faire repérer d'un moment à l'autre. Jaiden connait ça et Devon aussi. et en plus de ça, je suis la fille qui fait le premier pas. avec Jaiden, ça n'a pas été le cas. en même temps, avec un homme comme lui aucune chance que ça le soit. par contre avec Devon, j'ai été la première à l'embrasser. il me fallait bien une autre dose d'alcool pour rester ici. si l'alcool disparaissait, je savais que je partirais en vitesse. j'étais entrain de l'effleurer quand il me repoussa doucement. je sentis derrière mes jambes le lit puis ce fut mon dos qui sentit le matelas. il m'embrassa et je sentais ses mains attraper mon tee-shirt pour me l'enlever. « Oh oui, j'ai une très bonne manière te faire oublier tout ça .... » j'avais parfaitement qu'il avait une manière de me faire oublier. en même temps, il n'y avait pas dix mille manières. et venant de lui, c'était la manière qui lui ressemblait le plus. « je ne demande qu'à voir. » dis-je en rigolant. je me moquais pas. c'était les effets de l'alcool. je n'avais même pas besoin de lui retirer son tee-shirt puisque depuis qu'il m'avait ouvert la porte, il était torse nu. on peut pas dire que c'était une mauvaise chose. je posais l'une de mes mains dans son cou pour rapprocher sa tête près de moi. j'embrassais le bout de ses lèvres. puis avec lenteur, je descendais sur sa mâchoire, dans son cou puis sur son torse. des baisers du bout des lèvres pour le faire frissonner. je remontais ma main vers ses cheveux pour les prendre délicatement entre mes doigts. je goutais de nouveau à lui. je refaisais le tour de son corps en me rappelant les sensations qui étaient toujours dans ma tête. je l''embrassais jusqu'au nombril puis je remontais en reprenant le même chemin. « Devon. » murmurais-je en sentant les mains de Jaiden sur mon corps.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Lun 14 Avr - 12:43
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
« C’est gentil de dire ça mais je crois que ça n'a jamais été vraiment le cas. Je ne connais qu'une partie de toi. Alors qu'en quatre ans, j'aurais dû te connaitre par cœur. » Bah… Il haussa distraitement les épaules avec une légère petite moue. Il est vrai que durant toute sa relation avec Birdie, il ne s’était jamais totalement dévoilé. Il n’avait jamais osé laisser tomber totalement la carapace. Allez savoir pourquoi. Peut-être pour se protéger ? Il n’avait nullement envie de dévoiler tous ses petits secrets et son passé peu amusant à une jeune femme. Le seul effet que ça aurait eu, ça aurait été de la faire fuir. Ou alors peut-être qu’elle aurait éprouvé de la pitié et il ne voulait pas de ça. S’il y a bien une chose qu’il détestait, c’était ça : la pitié des gens. Ils vous regardaient avec cet air compatissant qui avait le don de l’énerver au plus haut point. Qu’ils la gardent donc leur pitié, lui il n’en voulait pas ! Et il ne voulait surtout pas celle de Birdie. Voilà pourquoi oui, il ne s’était jamais totalement ouvert à elle alors qu’il aurait dû le faire. Il aurait dû pouvoir lui faire suffisamment confiance pour pouvoir faire ça. A croire que ça n’avait pas été le cas… De toute façon maintenant il était trop tard pour revenir en arrière, tout ceci n’était que du passé. Et le passé doit rester où il est, il ne sert à rien de le ressasser sans cesse en regrettant des choses ou en se disant qu’on aurait pu faire ou dire telle ou telle chose. Il faut savoir faire une croix dessus et avancer. Peut-être qu’un jour la jeune femme aurait l’occasion de le percer totalement à jour, qui sait ? « Peut-être bien, oui. » Avait-il seulement lui-même tout su d’elle ? Il n’en savait rien. Il se souvenait seulement que Birdie avait toujours été bien plus bavarde que lui, toujours à lui raconter des choses en tout genre, alors que lui se contentait simplement de garder le silence tout en l’écoutant d’une oreille distraite. Si elle voulait lui raconter sa vie, très bien, il l’écoutait. C’était ce qu’il était censé faire en tant que petit ami, non ? Même si souvent ça l’agaçait, on ne va pas se le cacher. Tout se blabla qui l’intéressait à peine. Alors souvent il l’embrassait pour la faire taire. Au grand maux les grands remèdes comme on dit. Et ça marchait, c’était tout ce qui importait. Il obtenait donc la paix et du plaisir par la même occasion. Ça c’était du stratagème…
En l’espace de quelques secondes il s’était emparé d’elle pour l’emmener dans sa chambre. Étrangement elle n’avait montré aucune résistance jusque-là, même lorsqu’il l’avait poussé sur le lit tout en l’embrassant et en lui disant qu’il savait parfaitement comment lui faire oublier. Dans un sens, c’était tant mieux. Ce consentement lui prouvait qu’elle ne l’avait pas totalement oublié. Il lui avait ôté son t-shirt, effleurant la peau nue et délicate de son dos. Il la désirait du plus profond de son être et ne cherchait pas vraiment à le cacher. « Je ne demande qu'à voir. » Elle se mit à rire et un fin sourire vint étirer la commissure de ses lèvres, tandis qu’il se disait que pour voir, elle allait voir. Avec lui elle n’avait jamais été déçue et ça n’était pas maintenant que ça allait commencer, il était toujours aussi performant et savait parfaitement comment se servir de son corps. Cependant, il fut légèrement étonné de la voir prendre les devants d’un seul coup, prenant rapidement possession de ses lèvres, puis laissant glisser les siennes sur sa mâchoire, dans son et sur son torse. Étrange cette inversion des rôles. Il ne put réprimer un frisson tandis qu’elle laissait ses doigts glisser dans ses cheveux. Il s’apprêtait à suivre le même chemin qu’elle, à laisser ses mains parcourir son corps, à regoûter à la rondeur de ses formes qu’il connaissait par cœur, lorsqu’elle prononça quelque chose. Tout d’abord il ne percuta pas, trop occupé à redécouvrir le goût de sa peau. Puis son cerveau fit le rapprochement. Devon ? Devon ?! Avait-il rêvé où venait-elle bien de l’appeler Devon ? Non… Impossible. Ça devait être une mauvaise blague, une erreur d’audition de sa part. Et pourtant non, la jeune femme venait bien de prononcer le nom de son fiancé actuel sans même se rendre compte de la bourde qu’elle venait de faire. Sur le coup il ne sut que faire. Continuer en faisant mine de n’avoir rien entendu, histoire de juste avoir la satisfaction de la mettre dans son lit ? Ou bien se stopper net, la repousser et la foutre à la porte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ? Le choix fut rapidement fait et il se figea, tandis que son regard bleu devenait glacial. Il la repoussa dans un geste brusque et se leva, contrarié. « Tu peux répéter ?! » Sa voix était aussi glaciale que son regard et il croisa les bras, attendant une quelconque réponse. Qu’avait-elle à répondre à ça ? Et lui, que devait-il en penser ? Sur le moment, il était totalement dégoûté. Dégoûté que la jeune femme prononce le nom de l’autre abruti alors qu’elle était avec lui, dans sa propre maison et surtout sur son lit, sur le point de craquer face à son charme irrésistible. Lui, narcissique ? Mais non voyons, ça n’est que votre imagination qui vous joue des tours. Il avait envie de tout envoyer valser, d’envoyer violemment son poing contre un mur, comme il l’avait fait quelques instants plus tôt, alors qu’il se trouvait avec elle devant sa porte d’entrée. Cependant il n’en fit rien et essaya de se contrôler, attendant toujours une quelconque explication de Birdie qui tardait à venir. Petit à petit il perdait patience. Il serra les mâchoires et inspira un grand coup. Zen Jayden, reste zen, ça va bien se passer… Ou pas en fait.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Lun 14 Avr - 23:25
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
comment dire autre chose. comment dire quelque chose de faux quand c'était la réalité. je ne devais connaitre que dix pour cent de Jaiden. je connais à peine quelque chose. il n'était jamais expressif sur sa vie. sur ce qu'il aimait, ce qu'il détestait. c'était même pas de sa bouche que j'avais appris qu'il dealait. souvent je me disais qu'il avait pas assez confiance en moi pour ça. que je n'étais pas celle à qui il voulait le dire. je n'étais pas assez bien. « peut-être bien, oui.. » il n'avait fallut que quelques secondes pour que je sois dans sa chambre. pour que le monde ne concerne plus que nous deux. ma tête heurtant son lit, ma voix lui disant que je ne demande qu'à voir. je savais que j'aimerais ce qu'il était capable de me faire. il avait toujours ce don pour m'en mettre plein la vue. au lit, je n'avais jamais été déçue. c'était le seul endroit où je n'avais jamais eu à me plaindre. c'était l'endroit où j'avais l'impression de le connaitre, où je sentais qu'on était vraiment en couple, qu'on s'accordait à merveille, qu'on ne formait qu'une personne. je faisais courir mes mains, mes doigts. je ne me faisais pas distante. au contraire, j'étais entreprenante. je montrais ce que je voulais. il venait de me repousser. il venait de mettre un terme à ce qu'on était entrain de faire. c'était étrange comme sensation. jamais une seule seconde, j'aurais pensé me faire repousser par Jaiden. il faut bien une première à tout bien que j'aurais jamais eu envie d'avoir à faire à ça. c'est blessant. c'est étrange. « tu peux répéter ?! » je savais ce que je venais de dire. je m'en étais aperçu après l'avoir dit. je m'en voulais. je m'en voulais d'avoir sortit son prénom. en même temps, je crois que tellement de choses se passent dans ma tête et que le manque constant, fait que je suis déboussolée. de nombreux jours où personne n'a posé ses mains sur mon corps. d'habitude, il n'y avait que mon fiancé qui le faisait donc c'était comme si c'était lui qui le faisait en ce moment. cependant, ce n'était pas le cas. j'étais idiote parfois. trop idiote je crois. et on ne pouvait pas dire que l'alcool permettait d'avoir un meilleur raisonnement. je me redressais sur les coudes en voyant son regard glacial. je ne voulais en aucun cas répéter ce que je venais de dire. j'avais trop honte de moi. « pourquoi ? je n'ai rien dit. » je mentais. cependant je ne me voyais pas lui dire que je venais l'appeler comme mon fiancé. un homme n'est pas du genre à aimer qu'on l'appelle par un autre prénom. surtout quand vous êtes sur le lit de votre ex. je le vois dans son apparence, il n'a pas apprécier. il essaye de rester calme, il essaye de rester zen. aucune explication n'aurait fait l'affaire. comment lui expliquer que j'ai sortit le prénom de mon fiancé parce que je n'ai plus la chance de l'avoir près de moi. que je l'ai perdue et que j'ai besoin de réconfort. j'ai besoin de tendresse. qu'au-delà de l'alcool, de ma jalousie parce que j'ai appris qu'il avait mis en cloque une autre fille, il y avait ce besoin de tendresse, ce besoin de trouver quelque chose chez lui. j'avais mes enfants mais ce n'est pas la même chose que d'être dans les bras d'un homme. « je ferais mieux de partir. » je me penche du lit et j'attrape mon tee-shirt que j'enfile. je descends du lit. je déteste me dire que je dois partir. j'étais bien, je me sentais bien. je ne voulais pas que ça s'arrête si facilement. ça n'aurait jamais été le cas si je n'avais pas été aussi idiote. si je n'avais pas sortit ce foutu mot. même l'alcool n'avait pas réussi à faire disparaitre de ma tête certaines choses. la naïveté de croire que l'alcool peut faire tout disparaitre. j'étais sur un petit nuage il y a à peine quelques minutes. puis pouf ! ça s'évanouit. en débarquant à sa porte, je ne pensais pas que ça pouvait finir de la sorte. et encore moins comment ça avait débuté. cependant, il reste toujours quelque chose. on oublie pas un amour, on oublie pas les moments merveilleux. et en plus de ça, ça ravive des tonnes de choses. j'en avais même oublier les mauvais moments que j'avais pu passer avec lui. j'en avais même oublier que j'avais une vie pas avec lui, que j'avais deux enfants qui m'attendaient, que je devais m'occuper d'eux. je sortais de la chambre. je me dirigeais vers la porte d'entrée de son appartement. c'était la meilleure solution, c'était la meilleure chose. le destin faisait en sorte peut-être que je ne prenais pas le bon chemin. non je n'ai pas envie. j'ai beau d'un côté regretter ce que j'ai fait, d'un autre côté je ne regrette rien. je me retourne. je n'ai pas le droit de le laisser-là. il méritait que je dise quelque chose, que je dise pourquoi j'avais agis de la sorte. c''est pas comme si je n'avais pas d'explication, c'est pas comme si j'avais fait exprès. je marche droit vers lui. je le regarde droit dans les yeux. « c'est vrai, je t'ai appelé Devon. je m'en veux parce que ça ne se fait pas. sache que je l'ai fais sans faire exprès et que mon subconscient, se rappelait de certaines choses qui n'arriveront plus. en sachant ça, tu seras l'un des seuls à le savoir. » je ne veux pas qu'il puisse penser que c'est parce que Devon n'est plus là que j'ai courut droit dans ses bras. ce n'est pas le cas. il y a toujours certaines choses qui se passent en moi. je pensais pas que je pouvais avoir encore des choses pour lui. que le revoir ce jour-là dans mon studio de danse ferait que tous les sentiments n'ont pas totalement disparu. « je suis veuve, ça te va comme explication. » voilà c'était dit.
"Why ain't you let people see the good in you ?"
"Because when people see good, they expect good, and I don't wanna live up to anyone's expectations."
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mar 15 Avr - 22:29
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Se faire appeler par le prénom d’un autre ? Ça ne dérangeait pas certaines personnes. Malheureusement pour la jeune femme, il ne faisait pas partie de cette catégorie qui passait au-dessus sans rien dire. Lui ça le dérangeait. Non, en vérité, ça le mettait hors de lui qu’on puisse ainsi se tromper sur son identité. Surtout qu’il n’avait rien en commun avec l’autre abruti qui lui servait de fiancé. D’ailleurs qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui trouver à celui-là ? Il l’avait croisé plus d’une fois et ne lui avait jamais rien trouvé d’exceptionnel. Alors oui vraiment, il ne comprenait pas ce que Birdie pouvait bien lui trouver. Bah… Les femmes sont vraiment incompréhensibles parfois. Il n’empêche que l’idée qu’on l’appelle par son nom à lui… Brr, ça le révulsait littéralement. « Pourquoi ? Je n'ai rien dit. » Oh non Birdie, ne joue pas à ce jeu-là. Pas avec lui. Tous les deux savaient très bien qu’elle mentait et cela énerva encore plus le jeune homme. Il contenant tant bien que mal sa rage et il se dit que la demoiselle devrait prendre le chemin de la sortie si elle ne voulait pas devenir un… dommage collatéral. Bon, soyons clair, il n’aurait jamais été capable de lui faire le moindre mal mais voilà quoi. Il voulait bien être sympa mais il y avait des limites. Limites qu’elle venait de dépasser largement en l’appelant Devon. « Je ferais mieux de partir. » Parfait, elle lisait dans ses pensées en plus, même pas besoin de formuler une phrase. Il ne dit rien, l’encourageant simplement du regard à en effet prendre la porte. Elle attrape son t-shirt et le renfile, sous le regard quelque peu déçu de Jaiden. Tss, pourquoi avait-il fallu qu’elle fasse cette gaffe ? Il était bien avec elle. Retrouver le goût de ses lèvres, le goût de sa peau… Tout simplement la retrouver elle. Combien de fois avait-il espéré ça ? Trop pour les compter, bien que ça, il ne se l’avouerait jamais. Mais oui, il avait espéré ça de nombreuses fois, de pouvoir la faire sienne à nouveau. Là, ça aurait pu être possible. Il était à deux doigts de la coincer dans ses filets. Malheureusement ça ne se ferait pas. Et merde. C’était le seul mot qui lui venait à l’esprit. Mais il ne pouvait pas laisser passer ça. Ça n’était pas son genre. Alors il se contenta de la regarder tout en gardant le silence et de l’escorter jusqu’à la porte d’entrée. Elle connaissait bien entendu le chemin pour être venue ici de nombreuses fois et surtout, pour y avoir vécu, mais… il n’avait pas spécialement envie de la quitter si rapidement, bien que la colère l’animait toujours. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux, elle se retourna. Que voulait-elle encore ? N’en avait-elle déjà pas suffisamment fait jusque-là ? « C’est vrai, je t'ai appelé Devon. Je m'en veux parce que ça ne se fait pas. Sache que je l'ai fait sans faire exprès et que mon subconscient se rappelait de certaines choses qui n'arriveront plus. En sachant ça, tu seras l'un des seuls à le savoir. » Un fin sourire sarcastique vint étirer la commissure de ses lèvres lorsqu’il entendit ses premiers mots. Sans faire exprès ? Encore heureux qu’elle ne l’avait pas fait exprès, sinon il l’aurait vraiment mal pris. Mais en entendant les mots qui suivirent, il devint un véritable point d’interrogation vivant. Qu’entendait-elle par-là ? Certaines choses qui n’arriveront plus ? Il ne savait pas vraiment de quoi elle parlait mais il espérait qu’elle allait lui fournir plus d’informations que ça et ne pas le planter là en le laissant totalement dans le flou. De toute façon il ne la laisserait pas faire, il la rattraperait pour savoir ce qu’elle avait voulu dire. Mais il n’aurait pas besoin de le faire. D’un seul coup, les mots tombèrent sans qu’il s’y attende vraiment. « Je suis veuve, ça te va comme explication ? » Veuve ? Birdie, veuve ? Il resta perplexe un moment, ne sachant pas quoi dire. Que dire dans ce genre de situations ? Je suis désolé ? Toutes mes condoléances ? Non, c’était trop conventionnel. Et puis ça n’était clairement pas son genre de dire ça et de toute façon, il était loin d’être désolé. Bien au contraire, c’était peut-être ignoble de penser ça, mais savoir que Devon n’était plus… n’allons pas jusqu’à dire que ça le remplissait de joie, mais un peu quand même. Comment ça c’était un être horrible ? Vous ne le saviez pas encore ? Le malheur des uns fait le bonheur des autres, non ? Intérieurement, il ne put que se réjouir. Si le jeune homme était décédé, alors Jaiden avait tout le champ libre pour reconquérir la jeune femme. Bon, ces gamins étaient un léger problème quand même, mais tant pis. Cependant, malgré toutes ses pensées qui se bousculaient dans sa tête, il ne montra rien de ce qu’il ressentait et garda un air neutre. Il hésitait sur ce qu’il devait faire. La prendre dans ses bras et la consoler ? Il l’avait repoussé quelques instants auparavant, ça aurait paru bizarre, non ? Remarque, dans ce genre de situations, ça serait peut-être acceptable… « Si ça me va ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Qu’est-ce que tu veux entendre ? Que je suis désolé ? » Il lui lança un regard sceptique comme pour lui faire remarquer qu’il n’était pas comme ça. Toutes ces formalités n’étaient pas pour lui. « Allez, viens là… » Il l’attrapa par la main et l’attira contre lui, cédant finalement à l’impulsion de la serrer dans ses bras. Tant pis, il passerait pour une contradiction vivante, il s’en fichait, ça n’était pas vraiment nouveau. Il la garda contre lui, caressant doucement son dos et ses cheveux dans un geste qui se voulait réconfortant, bien qu’il ne soit pas doué pour ça. Ce geste d’affection réveilla de nouveau en lui les sentiments qui l’habitaient. C’est fou l’effet que cette jeune femme pouvait avoir sur lui. Encore une fois il se dit qu’il avait été stupide de la laisser partir. Mais ce qui était fait, était fait alors… Il rompit l’étreinte au bout d’un long moment et se recula légèrement. Okey, que devait-il faire maintenant ? La mettre dehors ? Vu l’état dans lequel elle était, ça n’était pas forcément une bonne idée. Elle avait pas mal de verres de trop dans le nez et la révélation qu’elle venait de lui faire l’avait profondément bouleversée. Non clairement, il ne pouvait pas la laisser repartir comme ça. Il poussa un léger soupir et finit par lâcher. « Reste, ça vaut mieux. »
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Mer 16 Avr - 14:42
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
il est plus facile de faire certaines choses quand on va bien. de se lever le matin, de partir travailler, de s'occuper de sa famille, de prendre le courrier, de faire le ménage, d'aller se coucher dans un lit auprès de son fiancé. une multitude petit geste anodin qui semble facile, qui semble anodin. et puis vint ce moment où c'est différent. où ce n'est plus aussi facile. où vous avez l'impression qu'il vous manque quelqu'un pour le faire. que bien que vous le fassiez seule, ce n'est plus pareil. ce n'est plus comme c'était. ce n'est plus aussi simple, ce n'est plus aussi anodin. mais il y a un moment où il faut faire ce qu'on aime moins. il faut avouer certaines choses et faire avec. il faut éviter de prendre le chemin de fermer les yeux et faire comme si ce n'était pas là. alors je mens à lui. je mens comme je le fais à chaque fois. je mens comme je le fais chaque matin quand la voisine me demande des nouvelles de Devon. je lui mens lui disant qu'il va bien, qu'il va revenir dans quelques jours. je ne vois pas d'autres choses que de partir, je ne vois pas d'autres solutions. c'est bien plus facile de fuir au lieu de donner des explications. je semble plus douée pour le faire. je semble plus douée pour fuir à chaque fois. prendre ce même chemin que j'ai pris quand je l'ai retrouvé dans son lit avec une autre, avec cette blonde à la silhouette parfaite. un cercle vicieux. encore et encore, je partirais de cet endroit la tête baissée, le visage morne et la tête embuée par l'alcool. il me suit jusqu'à la porte d'entrée sans aucun mot, sans aucun geste. il est du même avis. il veut me voir partir parce qu'il n'a pas aimé que je l'appelle par le prénom de mon fiancé. je fais demi-tour, du moins je me retourne. je vois son sourire sur son visage. puis je vois qu'il essaye de chercher à comprendre pourquoi j'ai fini mon discours de la sorte. alors je le dis. je suis veuve, c'est ce que je suis. je ne le suis pas vraiment puisque je ne suis pas mariée avec Devon. cependant, c'était tout comme. je ne sais pas pourquoi je lui dis. je ne sais pas parce que ça ne va rien lui faire. parce qu'il est prêt à mettre dans son lit alors que je suis avec Devon, alors que j'étais avec Devon. on ne pouvait pas dire qu'ils se plaisaient. en même temps, un ex ne peut jamais s'entendre avec un fiancé. je ne sais pas trop ce qu'il peut penser dans sa tête à ce moment précis. « si ça me va ? qu'est-ce que tu veux que je te dise ? qu'est-ce que tu veux entendre ? que je suis désolé ? » non je m'attendais pas à ce qu'il me dise qu'il était désolé, qu'il me dise ses condoléances, qu'il me console. je ne cherche pas sa pitié. je ne cherche pas à ce qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise que tout ira bien. je ne cherche rien. je voulais juste le dire à voix haute. je voulais juste avouer que j'avais une explication plausible. « Allez, viens là ... » comment j'aurais pu m'attendre à ça. je n'avais même pas réagit avant de comprendre qu'il m'avait pris la main, qu'il m'avait attiré contre lui pour me plaquer contre lui. pour me garder contre lui. c'était le genre de Jaiden que j'aurais voulu voir plus tôt, que j'aurais voulu voir de nombreuses fois. je me sentais bien. je me sentais dans un autre monde. je sentais l'odeur de son parfum. j'en avais bien besoin. je sentais sa main me caresser le dos, me caresser les cheveux. « je ne cherche pas à ce que tu dises quelques choses. je ne veux rien entendre. je ne veux pas que tu sois désolé. j'ai pas besoin d'entendre un mensonge. tu vois ça, ça me suffit. » j'aurais voulu que ça dure. j'aurais voulu que ça dure toute l'éternité. que je n'ai pas besoin de rentrer à la maison et de me retrouver toute seule. de devoir affronter les photos, devoir affronter les souvenirs - les peu que j'ai -, de devoir affronter les jumeaux avec les traits de leur père, devoir affronter les autres qui n'arrêteront pas de vouloir m'offrir des plats, des gâteaux... il arrête de me prendre dans ses bras. il se recula. il fallait que je me prépare à partir. que je me prépare à rentrer chez moi. en même temps, qu'est-ce que je croyais, qu'on reprendrait là où on s'était arrêté, que je n'aurais plus le temps de me soucier de ma vie. je n'aurais juste qu'à profiter, à laisser mon corps parler de lui-même. « Reste, ça vaut mieux. » il m'étonnait de plus en plus. il me surprenait même. même s'il l'avait en poussant un soupir. j'arrivais peut-être à me rendre compte qu'il avait quelque chose, qu'il pouvait avoir des choses qui le bouleversaient. « tu es sûre. je crois que ça serait mieux que je parte. tu n'as sûrement pas envie de voir une veuve bourrée. » qu'est-ce que je pouvais dire d'autres. qu'est-ce que je pouvais faire. je devais aller récupérer mes enfants chez mes parents. je devais nettoyer la maison, je devais faire évacuer tout l'alcool que j'avais accumulé durant ses derniers jours. je devais mettre un terme à certaines choses. et puis vint le moment où je me disais que je n'avais plus rien à m'attacher. que je n'avais plus besoin de faire attention, ne plus me retenir face à lui. je ne craignais plus rien. alors me mettant sur la pointe des pieds, je lui glissais à l'oreille. « je pourrais aussi te dire que j'ai envie que tu retires tous mes vêtements, que tu me plaques contre ce mur et tu embrasses chaque partie de mon corps. » murmurais-je doucement pour ensuite me retourner.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 17 Avr - 0:29
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Lui-même n’aurait pas su expliquer pourquoi il avait fait ça. Pourquoi subitement il avait décidé de la prendre dans ses bras, alors que quelques instants auparavant il désirait qu’elle sorte de chez lui pour avoir osé l’appeler Devon ! Il n’aurait pas su l’expliquer, tout simplement parce que c’était inexplicable. Il l’avait fait sans réfléchir, d’instinct. Bon, sans réfléchir peut-être pas… Mais presque. Disons que c’était un tout petit peu calculé quand même. Il n’empêche qu’il avait ressenti ce besoin de l’attirer à lui pour la serrer dans ses bras. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment fait au cours de leurs années de vie commune. Il n’avait jamais pris la peine d’avoir ce genre de gestes à son égard car il n’avait jamais vraiment fait attention à ce qu’elle pouvait bien ressentir. Aujourd’hui il voyait les choses d’une autre façon et se rendait bien compte que cette perte l’affectait profondément. Alors oui, pour une fois il avait fait un effort. « Je ne cherche pas à ce que tu dises quelque chose. Je ne veux rien entendre. Je ne veux pas que tu sois désolé. J’ai pas besoin d'entendre un mensonge. Tu vois ça, ça me suffit. » Très bien, de toute façon il n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit. Les grands discours sur les condoléances, non merci, très peu pour lui. Ça n’aurait été qu’une longue tirade pleine de sarcasme et de dégoût envers celui qui avait été le fiancé de la jeune femme. « Tant mieux, parce que je ne suis pas désolé. » Comme ça c’était dit. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, il s’en fichait. Il préférait qu’elle sache directement ce qu’il en pensait, plutôt que de lui servir un beau mensonge auquel elle ne croirait pas. Cependant, il avait été touché par ses derniers mots et il faillit ajouter quelque chose, mais s’abstint au dernier moment. Il se contenta simplement de se reculer et de lui dire qu’il était préférable qu’elle reste là. Au moins le temps de décuver un peu et d’être en mesure de rentrer chez elle. Bien que le fait qu’elle reste ici ne le dérangeait pas le moins du monde. Sauf bien sûr si elle recommençait à l’appeler Devon. Une fois mais pas deux. Si ce prénom sortait encore une fois de sa bouche, elle se retrouverait dehors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, peu importe qu’elle soit veuve ou pas. « Tu es sûr ? Je crois que ça serait mieux que je parte. Tu n'as sûrement pas envie de voir une veuve bourrée. » Il haussa vaguement les épaules, tandis qu’un léger sourire sarcastique étirait la commissure de ses lèvres. Si seulement elle savait… Des veuves éplorées et bourrées il en avait vu passer pas mal au fil des années. Il les trouvait souvent accoudées à des bars devant un verre, totalement désespérées et incapables de savoir quoi faire. Elles étaient des proies faciles et il savait parfaitement comment faire pour les manipuler un peu et les avoir dans son lit sans aucune difficulté. Ça n’était pas ses proies préférées puisque la plupart du temps, elles n’opposaient aucune résistance. Hors, il aimait bien lorsque les femmes lui résistaient, ça mettait un peu de piment et ça lui donnait encore plus envie de les posséder. Mais il s’en accommodait tout de même plutôt bien. Alors oui, autant dire qu’il savait les gérer et il n’aurait certainement aucun mal à s’occuper de Birdie, surtout qu’il l’avait déjà vu bourrée et savait très bien comment elle fonctionnait, ce n’était pas une nouveauté. « Oh, je pense pouvoir gérer. » Sur ces mots, il s’apprêtait à tourner les talons et à retourner se vautrer sur son canapé, lorsque subitement, la jeune femme se mit sur la pointe des pieds et approcha sa bouche de son oreille pour lui murmurer quelques mots. « Je pourrais aussi te dire que j'ai envie que tu retires tous mes vêtements, que tu me plaques contre ce mur et tu embrasses chaque partie de mon corps. » Hum, mais quelle brillante idée elle avait là. Très alléchante, vraiment. Cependant elle ne collait pas avec cette image de veuve effondrée qu’elle lui avait montré quelques instants auparavant. Birdie pleurait-elle vraiment la perte de son fiancé ou bien n’était-ce qu’une façade ? Pendant un instant, il en arriva à avoir des doutes. Puis il se dit que ça n’était pas le genre de la jeune femme de faire ça, surtout qu’elle avait toujours été un tant soit peu honnête sur ses sentiments. Il chassa donc simplement ces pensées de son esprit et, alors qu’elle venait de lui tourner le dos, il attrapa son poignet et la tira de nouveau vers lui pour qu’elle lui fasse face. Dire qu’il l’avait repoussé quelques instants plus tôt… Il l’avait repoussé pour apparemment mieux la retrouver. Ses lèvres vinrent de nouveau chercher les siennes, dans un baiser des plus langoureux tandis que ses mains se montraient plus aventureuses que jamais. Bon sang, ce qu’il aimait ce contact… Seulement, il sembla réaliser qu’il avait cédé un peu trop vite à sa requête, chose qui n’était pas dans ses habitudes. Alors il mit rapidement fin au baiser et se recula à nouveau de quelques pas, une lueur de défi dans le regard. « En effet, ta proposition est des plus intéressantes. L’idée de pouvoir se jeter sur toi et arracher tous tes vêtements un à un rendrait fou n’importe quel homme… » Lui y comprit. Mais il se garda bien de le préciser, bien que la phrase fût lourde de sous-entendus. « Cependant... Si vite ? » Il fit une petite grimace contrariée qui disparue aussi rapidement qu’elle était apparue, juste pour lui montrer qu’il préférait s’amuser un peu avant. S’approchant de nouveau d’elle, il fit courir ses doigts le long de sa gorge, effleurant délicatement sa peau. Il savait qu’à cet instant, ils se désiraient autant l’un que l’autre. Mais il allait faire en sorte qu’elle le désir encore plus. Il ne voulait pas qu’elle se contente de lui proposer de lui enlever ses vêtements. Non, il voulait qu’elle le supplie de le faire. Bon d’accord, dit de cette façon, c’était assez étrange… Oubliez ça. Il passa derrière elle et déposa de léger baiser dans son cou, mordillant légèrement la peau au passage. Puis, avec un sourire satisfait, il s’éclipsa.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Jeu 17 Avr - 22:56
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
il avait faillit que j'entende autant de temps pour que j'ai le droit à un geste tendre comme celui-ci. parce qu'il est bien clair que jamais je n'avais eu cette tendresse. on peut pas dire qu'il n'y avait pas de tendresse entre nous. en faites, il n'y avait pas ce qu'on entend par tendresse à l'état pur. entre nous, c'était bien plus bestial. on ne faisait pas de chichi. on ne faisait pas les petits trucs comme les autres couples. je ne pensais pas que j'en avais besoin jusqu'à que je m'aperçoive que ça rend les choses meilleures. que les parties de jambe en l'air sont indispensables mais que ça ne fait pas tout. j'aime dormir près d'un homme, j'aime me réveiller et me caler dans ses bras ; chose que je ne faisais plus après ma rupture avec Jaiden. soit c'est moi qui partait après avoir coucher avec le monsieur, soit je le foutais dehors en ne voulant plus le revoir. alors c'était beaucoup pour moi beaucoup qu'il fasse ce geste. cependant, je m'attendais jamais à un changement gigantesque. c'est pour cette raison que je lui avais clairement dit que je n'attendais rien de lui. que je n'attendais pas d'un quelconque désolé ou d'un quelconque désolé. ça serait de croire au Père Noël que de croire que Jaiden puisse ressentir un quelconque sentiment d'entendre que Devon est mort. « tant mieux, parce que je ne suis pas désolée. » c'est bien ce que je pensais. je préférais entendre ça, plutôt que d'entendre des trucs comme quoi il détestait Jaiden, des trucs abominables sur mon 'fiancé'. je n'étais pas encore prête à entendre ce genre de choses même venant de Jaiden. c'est trop tôt pour qu'on critique Devon, pour qu'on me dise tous les défauts qu'il avait, pour qu'on me dise que je trouverais mieux... blabla... je sais comment sont les gens. ils essayaient de vous remonter le moral mais c'est encore pire. avec Jaiden, ça me remonte pas le moral mais en même temps, ça ne le baisse pas. « même si tu l'aurais dit, je t'aurais pas cru. » dis-je pour lui montre que je le connaissais un minimum pour savoir quand il mentait. je ne voulais pas rester là et qu'il me voit comme une veuve bourrée. en tout cas, je ne voulais pas ressembler à e genre de femmes. pourtant j''en avais pris le chemin. il faut bien prendre une chemin et j'avais pris celui que prenait tout le monde. « Oh, je pense pouvoir gérer.. » ce n'était pas parce que je disais que je voulais qu'il fasse certaines choses, que je n'étais pas dans un état lamentable à l'intérieur. j'ai toujours eu la tendance à cacher les choses. je montre parfois certaines choses mais ce n'est qu'une toute petite partie par rapport à ce qui se passe à l'intérieur. depuis que j'ai appris la nouvelle, j'ai été dans un état lamentable. j'ai passé des soirées et des journées enfermées dans le noir à vider les bouteilles d'alcool qu'on avait à la maison. je ne sortais pas et je laissais les jumeaux chez mes parents. je ne mens jamais. quand je le fais -ce qui est rare- ce n'est jamais sur des choses douloureuses. je ne peux pas. je ne peux pas faire semblant d'être mal. seulement, je sais que rester dans le noir et sous l'effet de l'alcool ne permet pas d'oublier ou de guérir. faire d'autres choses peut arranger les choses. et me rappeler de la manière dont Jaiden me faisait oublier les contraintes de ma vie. ses mains, son corps, ses lèvres arrivaient à tout changer. peut-être que ça pouvait marcher. surtout que je me rappelais comme si c'était hier de notre histoire. il m'attrapa le poignet pour que je me retourne. il m'embrassa avec tant passion sentant ses mains encore sournoises. je lui rendais son baiser. moi qui avait cru qu'il pouvait être insensible à moi et que c'était la raison pour laquelle il allait voir ailleurs quand on était ensemble. « en effet, ta proposition est des plus intéressantes. l'idée de pouvoir se jeter sur toi et arracher tous les vêtements un à un rendrait fou n'importe quel homme... » j'espérais que ça pouvait procurer ce genre de choses. j'espérais que je pouvais encore fou un homme. je n'avais plus personne dans ma vie. j'étais de nouveau célibataire. je revenais sur le marché. vingt-trois ans, et si je ne plaisais à personne. les hommes n''aiment pas particulièrement les femmes avec les enfants. le problème c'est pas forcément coucher avec un homme, non au contraire, ça s'est facile. ce qui est plus dur, c'est de trouver un homme à la hauteur, de trouver un homme qui pourra partager votre vie pendant de longues années. c'est encore plus dur quand vous l'aviez, quand vous l'avez perdu parce qu'on vous l'a enlevé. vous avez goûté à ça et vous êtes plus difficiles. « Cependant... si vite ? » qu''est-ce qu'il entendait par si vite. pour moi, il parlait clairement de mon veuvage et de moi. pourtant il ne disait pas ça quand il m'a porté pour me faire chavirer sur son lit et commencer à me déshabiller. il ne savait même pas à cet instant que j'étais veuve, il me croyait fiancé à un homme. donc je ne pense pas que ça soit qui le préoccupe. quand je sentis le bout de ses doigts courir le long de ma gorge, je compris que ce n'était pas forcément ce que j'entendais. connaissant Jaiden, il aimait avoir les choses en main. il aimait que les femmes le désirent plus que tout. il aimait qu'on montre qu'on le voulait lui. il ne voulait pas que je lui dise quelque chose et qu'il le fasse si facilement. il était derrière moi et plantait ses lèvres dans mon cou, me mordillant. « je croyais que.... » je n'eu pas le temps de finir ma phrase, que je me rendis compte qu'il s'était éclipsé. c'était tout lui. il voulait que je lui montre que je le voulais. il ne pouvait pas être très loin. cependant, si j'allais le chercher, j'allais ressembler à une fille en manque. à une fille facile. alors s'il voulait jouer à ça, je pouvais le faire aussi. je connaissais son appartement. « je suis capable de jouer à ce petit jeu aussi. » je poussais la porte de sa salle de bain. je laissais mes vêtements tomber par terre puis je me glissais sous l'eau chaude en évitant de fermer la porte à clé.
"Why ain't you let people see the good in you ?"
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Ven 18 Avr - 14:08
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
« Même si tu l'aurais dit, je t'aurais pas cru. » Bien sûr qu’elle ne l’aurait pas cru, c’était évident. Même s’il s’était forcé à lui mentir, à lui dire que oui, il était désolé avec tout le blabla qui allait avec, il aurait été tellement peu sincère que la jeune femme n’aurait pu avoir aucun doute sur ce qu’elle devait croire ou non. De toute façon, ça n’était pas dans ses cordes d’être désolé. Il ne l’était jamais. Ou alors, les rares fois où il l’était, il ne l’exprimait pas. M’enfin là aucun souci pour ça puisqu’il était loin d’être désolé. Il n’avait jamais porté Devon dans son cœur et il n’allait certainement pas s’apitoyer sur sa mort. Au contraire, il aurait tout aussi bien pu le remercier puisque maintenant, il avait le champ totalement libre avec Birdie. Rah là là, la vie pouvait vraiment être chouette parfois. Bon d’accord, pas pour tout le monde. Quoi que, la brunette ne semblait à cet instant pas beaucoup plus affectée que ça par la perte de son fiancé. Elle semblait triste, certes mais sans plus. S’en était presque incompréhensible. Il ne chercha d’ailleurs pas à comprendre et se concentra exclusivement sur la jeune femme. Si il avait laissé ses envies le dominer, il n’aurait certainement pas cherché à s’amuser un peu avec elle avant de passer aux choses sérieuses. Il lui aurait directement sauté dessus, tel un prédateur affamé. Mais malgré ses apparences, il était plus délicat que ça. Ou tout du moins, il l’était mais seulement avec elle. Les autres il s’en fichait, elles ne comptaient pas, il pouvait donc directement s’occuper de leur cas avant de les renvoyer chez elles. Mais Birdie elle… C’était différent. Elle n’était pas comme les autres. Et pour cause, elle avait partagé sa vie pendant plusieurs années. Autant dire que ça faisait tout de suite la différence. Après l’avoir embrassé, il était passé derrière elle pour mordiller la peau de son cou, ce qui semblait l’avoir surprise un peu. « Je croyais que.... » Que croyait-elle ? Qu’il allait répondre à ces attentes aussi simplement, juste parce qu’elle le lui avait demandé ? Bien sûr que non, sur ce coup-là elle rêvait totalement. Il n’était pas comme ça. Il n’aimait pas qu’on lui dise ce qu’il devait faire ou non. Il aimait faire les choses à sa manière, avec ses propres règles. C’était lui qui menait la danse, qui était le maître du jeu. Birdie aurait dû l’avoir compris depuis le temps. Et pourtant, elle semblait encore surprise qu’il puisse agir de la sorte. Il s’était donc éclipsé rapidement. Cependant, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le suive. Il savait très bien qu’elle aussi savait jouer et qu’elle était peut-être même plus forte que lui à ce jeu-là. Elle n’avait qu’à se dévêtir un peu et à mettre ses atouts féminins en avant et le tour était joué. Mais cette fois-ci, il n’avait pas l’intention de se faire avoir aussi facilement. « Je suis capable de jouer à ce petit jeu aussi. » Il entendit plus qu’il ne vit la porte de la salle de bain s’ouvrir et il sut à cet instant qu’elle avait une idée derrière la tête. Et pas une idée très catholique, si vous voyez ce que je veux dire. L’envie de la rejoindre immédiatement le tarauda pendant de longues minutes, mais il parvint à ne pas craquer. Il resta sagement dans la cuisine, un verre à la main, tandis qu’il entendait l’eau couler. Elle n’avait peut-être jamais su grand-chose de lui comme elle l’avait fait remarquer quelques minutes plus tôt, mais si il y a bien une chose qu’elle savait, c’était comment le faire craquer. Au fil des ans, elle était passée maître en la matière et excellait dans ce domaine. Cela ne lui déplaisait pas, bien qu’il n’aime pas être aussi prévisible. Il aimait pouvoir surprendre ses partenaires. Seulement voilà, sa partenaire actuelle était son ex et après plusieurs années de vie commune, les chances qu’il avait de la surprendre étaient quasi nulles. Dommage… Il fit un légère petite moue puis abandonna son verre sur le plan de travail et, d’un pas assuré, prit la direction de la salle de bain. La porte n’était pas fermée, juste poussée et il se glissa à l’intérieur de la pièce déjà embuée à cause de l’eau brûlante qui coulait depuis maintenant plusieurs minutes. Refermant la porte derrière lui, il s’adossa contre celle-ci et jeta un regard satisfait en direction de la jeune femme. Elle était magnifique. Magnifique à lui en faire tourner la tête. Qui aurait pu croire que ça se serait fini de cette façon ? Lui-même aurait été incapable de prévoir ça lorsqu’il l’avait vu débarquer chez lui, quelques heures auparavant avec son énorme peluche dans les bras. Il faut croire que la vie était vraiment imprévisible… Et il aimait ça. Il aimait se dire que, malgré que Birdie ait refait sa vie, elle ne l’avait pas oublié. Il aimait penser qu’elle ressentait toujours des choses pour lui et qu’elle le désirait autant qu’il la désirait. Oui, ces pensées avaient quelque chose d’agréable. Mais assez réfléchi. Rapidement, ses vêtements se retrouvèrent à côté de ceux de la jeune femme et il se glissa à son tour sous l’eau brûlante, passant derrière elle. Ses bras vinrent enserrer sa taille et, de nouveau, ses lèvres se nichèrent dans son cou puis remontèrent doucement jusqu’à son oreille, donc il mordilla doucement le lobe. « Je dois bien avouer que tu m’as surpris… » Il avait susurré ses mots, les rendant presque inaudibles. A cet instant, personne n’aurait pu dire que la jeune femme pleurait son fiancé perdu il y a encore quelques minutes. Elle avait totalement retournée sa veste en l’espace de peu de temps, chose presque incompréhensible. Il était d’ailleurs sur le point de lui faire une petite remarque à ce sujet, mais il s’abstint. Il savait parfaitement comment la jeune femme aurait réagi et il n’avait nullement envie de gâcher ce moment qu’il attendait depuis… assez longtemps à vrai dire. Il l’attendait depuis la fois où il l’avait revu dans son petit studio de danse. Il se souvint à quel point elle lui avait paru magnifique et à quel point il l’avait désiré ce jour-là. Et maintenant qu’il pouvait l’avoir… non, il n’allait certainement pas prendre le risque de tout foutre en l’air. Il était con, mais pas à ce point.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Ven 18 Avr - 21:45
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
je savais me mettre à la place de quelqu'un. je me rappelais de la fois où l'ex de Devon avait croisé mon chemin. on peut pas dire que j'avais été contente surtout en sachant qu'elle travaillait avec lui. qu'il la voyait tous les jours, que quand il n'était pas avec moi, il était avec elle. professionnellement parlant mais quand même. il l'avait aimé à un moment. et comme tout le monde le sait, les sentiments ont les garde toujours un peu en nous qu'importe comment une relation se termine. même si je ne connaissais pas cette fille, je la détestais déjà. je la détestais plus que tout étant prête à lui mettre mon poing dans le visage sans aucune raison. je pouvais être méchante même très méchante. ça fait tellement peur surtout quand on sait que je n'étais pas très proche de lui au début à cause de l'amnésie. j'avais besoin de temps pour me faire à l'idée. on avait eu des disputes avec Devon à cause de Jaiden. je n'ai jamais sû s'ils s'étaient parlé. de toute façon même sans se connaitre, ils ne seraient pas aimé. c'est comme ça. il faut faire avec, c'est l'ordre des choses. bien sûr que j'avais été surprise. j'étais tellement surprise de le voir me prendre dans ses bras quelques minutes plus tôt que j'aurais pensé qu'il aurait agit différemment que d'habitude. au contraire, il ne changea pas. il s'éclipsa en me laissant comme ça. en m'embrassant puis en s'évaporant d'un seul coup. me laissant en plein milieu de l'entrée toute seule. j'aurais peut-être pû réfléchir quelques secondes et me dire que c'était le bon moment pour partir. que sortir de l'appartement était la meilleure chose à faire quand on perd son fiancé. qu'on ne fonce pas dans les bras de son ex pour essayer d'oublier la douleur. non voilà je fis autre chose. je pris le chemin de la salle de bain. s'il y a un endroit que j'aimais dans une maison, c'était bien la salle de bain. bien sûr, ça venait après la chambre. seulement, j'aimais me glisser sous l'eau chaude. j'aimais cette sensation sur mon corps. mais je savais aussi que c'était difficile pour un homme de résister à l'envie de rejoindre une femme dans une douche. mes vêtements au sol, je n'avais plus envie de faire marche arrière. je savais que même s'il ne venait pas, au moins je me sentirais mieux. une douche fait qu'on se rend toujours mieux après. les minutes passées. rien. je fermais les yeux laissant l'eau coulée sur mon visage pour dégringoler sur mes cheveux. je n'entendis même pas la porte s'ouvrir, ni se fermer. je compris quand je le sentis derrière moi. je sentis son corps contre le mien. il m'embrassait dans le cou et un sourire se dessina sur mon visage. il ne pouvait pas me voir ainsi. j'étais contente qu'il est craqué. j'ai contente de le sentir contre moi. « je dois bien avouer que tu m'as surpris... » on peut dire que j'ai été à bonne école. j'ai appris. j'ai appris à jouer de mes charmes avec les hommes. j'ai appris à les connaitre par cœur. j'ai appris à réussir à leur résister pour ne pas tomber dans leurs bras si facilement. j'ai appris que c'est plus facile que ce qu'on croit. que succomber rapidement, c'est tomber amoureuse trop facilement. j'ai appris des tonnes de choses quand je couchais de droite à gauche. ça m'a forgé et j'aurais été incapable de faire une telle chose aujourd'hui, si je n'étais pas passé par ça. il m'avait connu à une époque où j'étais encore jeune. j'avais vingt ans quand je l'ai quitté. c'est jeune. on ne pense jamais au pire. et puis encore moins quand on est folle de quelqu'un. on est prêt à tellement de choses. qu'on fait tout ce qui faut pour que l'autre vous regarde, reste avec vous. même si sa voix n'était qu'un souffle, qu'on ne l'entendait pas. je l'avais entendu. « c'est ce que je voulais. » heureusement qu'il ne m'avait pas dit autre chose. une seule remarque et je ne serais peut-être pas là. les personnes font leur deuil de différentes façons. il peut y avoir la façon normale : pleurer encore et encore, pleurer toutes les larmes de son corps jusqu'à ne plus avoir assez d'eau puis un jour ça s'arrête parce qu'on aura fait son deuil. il y a ceux qui ne disent rien, qui restent de marbre chaque jour, on ne sait pas ce qu'ils pensent. et puis il y a ceux qui font n'importe quoi, qui veulent de l'adrénaline, qui jouent avec le feu. pour ma part, mon deuil je le fais avec deux facettes : quand je me retrouve toute seule je suis une vraie loque puis il y a ces moments où je fais n'importe quoi. si on peut appelle ça comme ça. je ne raisonne plus correctement, je laisse mes pulsions prendre le dessus. je sais que c'est trop tôt. je sais que je devrais pas aller avec quelqu'un d'autre si vite. que de l'extérieur, on pourrait penser que je suis sans cœur, que je n'aimais pas assez mon fiancé. ce qui est faux, complètement faux. « je suis fière de moi de te faire craquer car je sais que ce n'est pas facile de réussir. cependant, je suis restée trop longtemps sous l'eau. » dis-je en me retournant et en le regardant droit dans les yeux. je vins l'embrasser en collant mon corps un peu plus contre lui pour attraper la serviette qui se trouvait derrière lui. je m'enroulais dedans et je sortais de la douche en lui faisant un beau sourire. je sortais de la salle de bain en le laissant dedans, prenant mes vêtements sur le sol au passage. j'allais dans sa chambre tout en m'attachant les cheveux avec un chignon vite fait.
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Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Sam 10 Mai - 20:02
Birdie & Jaiden Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.
Finalement, c’était elle qui avait gagné. Il avait été le premier à craquer. Mais quel homme aurait été en mesure de lui résister ? Il n’en connaissait aucun et cela valait également pour lui-même. La jeune femme représentait ce fruit interdit auquel il n’aurait jamais dû toucher mais auquel il n’avait pas su résister. Il avait été obligé d’y goûter, ne serait-ce qu’une fois. Il n’aurait pas dû non plus. La belle brune représentait toutes ses tentations. Et après tout, ne dit-on pas que le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder ? Il avait donc rejoint la salle de bain et avait ôté ses vêtements un à un avant de se glisser sous l’eau brûlante. Elle lui tournait le dos et il était allé directement se coller contre elle, passant ses bras autour de sa taille, posant son menton sur son épaule. Ses lèvres effleuraient maintenant la peau délicate, mordillant parfois du bout des dents : son épaule, son cou, le creux de sa gorge… Sa proximité le rendait fou et chaque parcelle de son corps réagissait violemment à son contact, à sa présence. Lentement, il la retourna et ses lèvres vinrent chercher les siennes dans un long baiser langoureux. Ses mains couraient sur son corps, caressant chacune de ses formes qu’il avait appris à connaître par cœur durant tout le temps où ils avaient été ensemble. Son esprit se souvenait encore sans aucun mal de la rondeur parfaite de ses seins et de ses fesses, et se les rappeler lui procurait de délicieux frissons. Combien de temps avait-il attendu avant qu’elle soit de nouveau à lui ? Combien de fois avait-il rêvé de ce moment ? Trop sûrement. Tellement que cela lui semblait presque irréaliste. Il n’aurait d’ailleurs pas été étonné de se réveiller d’un instant à l’autre et de se retrouver dans son immense lit en se rendant compte que tout ceci n’était qu’un rêve dicté par son diabolique et sadique cerveau. Seulement, il priait de tout son être pour que ça ne soit pas le cas, qu’il ne soit pas en train de rêver et que tout ceci soit bien réel, qu’il soit vraiment en compagnie de la femme qui l’obsédait, de cette femme parfaite donc il était tombé amoureux contre son gré. Cette femme envoûtante qui réussissait parfois à le sortir de sa carapace et à lui faire montrer ses bons côtés, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes. Comme tout à l’heure lorsqu’il l’avait serré dans ses bras. Il n’avait pas compris lui-même pourquoi il avait fait ça. Mais voir Birdie si malheureuse, au bord des larmes… Ça avait été trop dur pour lui, il n’avait pas pu s’empêcher de la prendre contre lui. Bien sûr, il l’avait relâché rapidement, se rendant compte de son erreur et était redevenu lui-même, celui qu’il était d’habitude. Cet homme joueur, manipulateur, dragueur… Cet homme dont elle était tombée amoureuse quelques années auparavant et qu’apparemment elle n’avait pas oublié, bien qu’elle soit fiancée à un autre et mère de deux enfants. Et cette pensée le réjouissait. « Je suis fière de moi de te faire craquer car je sais que ce n'est pas facile de réussir. Cependant, je suis restée trop longtemps sous l'eau. » En effet, réussir à le faire craquer était une chose presque impossible. Elles n’avaient été que trois à réussir cet exploit. Trois seulement parmi tellement de femmes qui avaient défilé dans son lit, nuit après nuit. Il y avait d’abord eu Joy, cette magnifique blonde avait qui il avait été en couple pendant un moment, bien qu’ils s’autorisent mutuellement à coucher à droite et à gauche. Dommage, elle s’était envolée du jour au lendemain. Mais cela faisait tellement longtemps qu’aujourd’hui il s’en fichait et n’y pensait même plus. Ensuite il y avait eu Lottie, bien entendu. Elle était sa meilleure amie, elle le connaissait par coeur et savait parfaitement comment s’y prendre pour qu’il craque. Dommage qu’elle soit tombée enceinte… Après ça il n’était pas près de la reprendre dans son lit. M’enfin, ça n’était qu’un détail. Et puis bien sûr, il y avait eu Birdie. Celle qui lui faisait tourner la tête à l’époque et qui continuait encore aujourd’hui. « Tu peux être fière, en effet… » Un fin sourire vint étirer la commissure de ses lèvres, jusqu’à ce qu’il réalise la portée des dernières paroles qu’elle avait eu. Comment ça elle était restée trop longtemps sous l’eau ? Elle le regarda droit dans les yeux puis vint l’embrassant, se collant un peu plus contre lui, ce qui lui fit instant oublier ce à quoi il pensait. Cependant, il comprit rapidement qu’elle voulait juste attraper l’une des serviettes qui se trouvait derrière lui et il fronça les sourcils, fort mécontent lorsqu’elle illustra ses mots en quittant la douche, s’enroulant dans la serviette qu’elle venait d’attraper. Elle était contente en plus, vu le sourire qu’elle arborait ! D’un pas langoureux et provocateur, elle quitta la salle de bain, fière d’elle, le laissant en plan. Okey, il n’avait clairement pas compris ce qui venait de se passer là. Il soupira, éteignit l’eau puis sortit de la douche, s’enroulant lui aussi une serviette autour de la taille. Birdie semblait être d’humeur joueuse aujourd’hui. Mais après tout, elle l’avait toujours un peu été lorsqu’il s’agissait de ce genre de choses. Bon, il fallait bien avouer également que l’alcool ne devait pas non plus arranger les choses. Laissant ses affaires traîner sur le sol, se disant qu’il aurait tout le temps de les récupérer plus tard, il prit lui aussi la direction de la chambre, sachant pertinemment que la jeune femme s’y trouverait. Et en effet, elle était là. Il s’approcha d’elle, un sourire carnassier au bord des lèvres et, l’attrapant par la main, il la tira de nouveau contre lui. Approchant sa bouche de son oreille, sa langue vint effleurer la peau de celle-ci avant qu’il ne chuchote : « Tu pensais vraiment pouvoir m’échapper de cette façon ? » Ses doigts glissèrent jusqu’au nœud retenant sa serviette et, d’un geste habile, il le défit, laissant cette dernière glisser sur le sol. Puis il observa le résultat d’un œil satisfait. « C’est déjà beaucoup mieux ainsi. » Il la poussa ensuite sur le lit et vint se placer au-dessus d’elle pour l’embrasser de nouveau, la couvrant de baisers enflammés et passionnés.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.
Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Sujet: Re: (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » Lun 19 Mai - 22:00
Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »
on ne gagne jamais sur tous les fronts. on ne fait jamais carton plein. on se plante, on remonte en selle, on recommence. on apprend à ne pas vivre au pays des rêves. on apprend à s'adapter à chaque situation. quand tout s'effondre, on ne fait plus attention. on se lance dans le tas. on ne fait plus attention aux conséquences. de toute façon, à quoi ça sert, quand on sait que perdra tout. qu'on se réveillera un matin sans rien, avec un énorme trou. je me fous de ce que peut penser les gens, je me fous de la manière dont on peut me voir. oui, j'ai perdu mon fiancé. oui, je suis entrain de m'envoyer en l'air avec mon ex qui m'a détruit le cœur. peut-être que j'ai besoin de douleur afin de sentir que je suis encore vivante, que je fais encore partit de ce monde. je ne prends pas conscience de tout. je me rendrais sûrement compte des choses demain sans avoir une goutte d'alcool dans les veines et en ayant l'esprit clair. qu'importe. je veux Jaiden. je l'ai toujours voulu. je ne l'ai pas quitté parce que je ne l'aimais plus, j'avais toujours des sentiments et je me suis battu contre. j'étais prête à lui pardonner même en apprenant la pire des choses. je me suis battu avec moi. je me suis frapper intérieurement. ça était difficile et les jours d'après aussi. l'eau a toujours été un élément que j'ai apprécié. en même temps, je suis née en Australie et j'y ai vécu jusqu'à mes seize ans. je passais des journées entières à la plage. je ne voyais pas d'autres endroits que la salle de bain pour aller me dérober. en même temps, je savais que Jaiden viendrait m'y retrouver. « tu peux être fière, en effet ... » j'ai toujours été joueuse. je ne l'étais pas autant dans ma relation avec Jaiden. c'est une chose que j'ai plus développé après ma rupture avec lui. je ne sais pas vraiment. je crois qu'en ayant le cœur brisé, j'ai lâché prise et je suis devenue ce que je suis maintenant. j'agis souvent de manière différente. je ne crois pas que j'aurais été capable d'une stratégie comme ça ; j'aurais eu trop peur d'être laisser en plan. désormais, je n'ai plus peur. désormais, j'ose. enroulée dans ma serviette, je ne fais pas de pas en arrière. je garde ma tête droite et je quitte la salle de bain. un mal de crâne s'empare de ma tête. c'est bien fait, je n'aurais pas dû boire autant. et puis je dois encore avoir une bonne dose d'alcool dans le sang au vue de tout ce que j'ai bu. je ne suis pas faite pour boire. d'une part parce que je tiens pas l'alcool et d'une autre parce que nous sommes dans un sale état après. je me masse la tempe quelques secondes. la douleur s'estompe. de toute façon, ce n'est pas un foutu mal de crâne qui va me faire m'éloigner. je garde la serviette autours de moi et je pose mes vêtements sur son lit. je m'apprête à enfiler mes sous-vêtements mais je me rends compte que Jaiden est dans la pièce. il est là torse nu avec des gouttes d'eau qui dégoulinent encore sur son corps. la personne qui dit que ça ne lui fait aucun effet, mentirait. on peut pas résister à ce genre de choses. même en le voulant plus que tout au monde, c'est difficile. je suis heureuse de le voir là. et je suis encore plus heureuse de la façon dont il me tire vers lui. apparemment, je ne l'ai pas refroidit. je ferme les yeux en sentant sa langue sur ma peau. il est capable de me faire craquer avec un seul geste. il a toujours autant d'impact sur moi. « tu pensais vraiment pouvoir m'échapper de cette façon ? » ce n'était pas une manière de lui échapper. si je l'aurais voulu, je me serais dérober en prenant l'escalier et en allant me planquer dans ma voiture. j'ai tout fait pour qu'il me retrouve. la chambre était le meilleur choix. c'était la meilleure carte dans mon jeu. de toute façon, je n'ai plus rien à perdre. je ne peux pas souffrir plus que c'est déjà le cas. je suis à l'apogée alors que je pensais que ça ne viendrait jamais ou bien plus tard. « je savais que tu me retrouverais. et c'est encore meilleur de cette façon. » dis-je en me mordant la lèvre inférieur. je regardais ses mains. ses grandes mains se posèrent sur le nœud de ma serviette. et l'instant d'après ma serviette jonchée le sol. il me regardait. je me passais la main dans les cheveux. je me suis toujours sentit vulnérable de la sorte. on a l'impression de ne plus pouvoir se cacher derrière quelque chose. on ne peut pas mentir. on ne peut pas faire semblant. une multitude de frissons remontèrent le long de ma colonne vertébrale. « c'est déjà beaucoup mieux ainsi. » moi sur le lit et lui au-dessus de moi, il m'embrasse de nouveau. il est passionné, il est enflammé. j'encercle mes jambes autours de sa taille. aucune chance qu'il ne s'échappe. il est capable de faire la même chose que je lui ai faite, il y a quelques minutes. il est aussi joueur. je fais courir mes mains. je les laisse se balader sur son corps en étant parfois délicate puis d'autres fois, plus tigresse. j'en peux plus d'attendre. j'en peux plus de l'avoir près de moi et de ne pas finir en apothéose. j'attrape ses lèvres et je mordille sa lèvre inférieur. je retire sa serviette que je laisse dégringoler sur le sol. maintenant nous sommes à égalité. pas de triche. pas de bêtise. pas de Devon du moins je ne vais pas dire son prénom. une fois ça m'a suffit et à Jaiden aussi. je fais basculer mon corps pour retrouver au-dessus de lui. j'embrasse son torse. encore et encore. puis je remonte la tête en passant ma main dans mes cheveux pour les mettre à l'arrière. j'attrape ses poignets que je mets au-dessus de sa tête. nous faisons plus qu'un. nos corps se retrouvent enfin. je bouge avec douceur mon bassin attrapant ses lèvres entre les miennes l'embrassant avec passion.