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 (birdie&jaiden) + « Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »

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(birdie&jaiden) + «  Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. » - Page 2 2qdcwmd
Jaiden C. Chamberlin
Jaiden C. Chamberlin
bienvenue à sunset dream
Don’t you ask me if its love my dear, love don’t really mean a thing round here.
"Why ain't you let people see the good in you ?"
"Because when people see good, they expect good, and I don't wanna live up to anyone's expectations."

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« couches changées » : 1086
« âge » : 28 ans

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Birdie & Jaiden
Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.

Frustré qu’elle ce soit de nouveau dérobée, il avait fini par la rejoindre dans la chambre, dans sa chambre. Et même dans leur chambre. Oui car il y a quelques années de cela c’était leur chambre.  Cet endroit merveilleux où ils avaient partagés tellement de choses, où ils avaient passé des nuits de folie à ne pas dormir. Oui, ils en avaient fait des choses dans cette chambre et celle-ci représentait bien le couple qu’ils avaient été. Ils aimaient s’envoyer en l’air et ce parfois plusieurs fois dans la journée, ça ne les gênaient pas. Il n’était d’ailleurs pas rare qu’ils passent la journée au lit et ça non plus ça ne les dérangeait pas. Ils étaient libres, libres comme l’air. Libres de faire ce qu’ils voulaient, lorsqu’ils en avaient envie. Alors pourquoi se priver ? Pourquoi ne pas simplement arrêté de penser et profiter ? C’est ce qu’ils avaient fait durant toutes ces années où ils avaient été ensemble. Et aujourd’hui, mais si ils n’étaient plus ensemble, même si Birdie était fiancée et maman de deux enfants, même si Jaiden allait lui-même être papa contre son gré, ils revenaient à leurs origines, à leur point de départ et à ce qu’ils avaient toujours été au fin fond d’eux. Deux êtres vivants, deux êtres humains irrésistiblement attirés l’un par l’autre, incapables de dire non, incapable de s’arrêter avant de commettre l’irréparable. Mais qu’importe puisque tous les deux crevaient d’envie de faire cette connerie. Cela se ressentait jusque dans la pièce, la tension sexuelle qui y régnait était à son apogée et, lorsqu’il la vit, il eut envie de se jeter sur elle et de lui faire l’amour comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Seulement leur jeu n’avait pas encore pris fin et il comptait en profiter au maximum, jusqu’au bout. Bien sûr qu’au final il la laisserait gagner, ça avait souvent été le cas lorsqu’ils étaient ensemble. Elle gagnait, elle était satisfaite et c’était tout ce qui comptait. Mais avant cela il voulait le mener jusqu’au bout. Lentement il s’était approché d’elle et lui avait ôté sa serviette qui était toujours attachée autour de son magnifique corps. Il l’avait regardé glisser jusqu’au sol avec une délectation sans limite puis avait attrapé la jeune femme pour la jeter sur le lit. Désormais il se trouvait au-dessus d’elle et déposait sur sa peau une multitude de baisers tous plus enflammés les uns que les autres. Ils exprimaient son désir, cette violente envie de goûter une nouvelle fois à sa chair, de se fondre en elle pour ainsi qu’ils ne fassent plus qu’un. Il la voulait contre lui, il la voulait en lui. Il la voulait. Il sentit les jambes de la brunette venir encercler sa taille tandis qu’elle venait se coller un peu plus contre son corps. Lui-même avait passé ses bras autour de son buste et ses mains caressaient son dos, glissaient jusqu’à ses fesses pour ensuite remonter et recommencer. Ses mains à elle étaient également en activité et chaque parcelle de son corps réagissait violemment à ses caresses. Il la voulait. Elle avait attrapé ses lèvres et jouait avec, une lueur amusée dans le regard. Pendant un instant il se dit qu’il aurait pu agir comme elle. Se dégager et la laisser là, en plan sur le lit pour ensuite l’inviter à le rejoindre dans une autre pièce de l’appartement. Seulement voilà, il n’était pas comme elle. Il n’était rien de plus qu’un homme. Un homme avec de puissants désirs et envies. Un homme qui, si près du but, était incapable d’abandonner sa partenaire et d’attendre plus longtemps avant de passer à l’acte. Il la voulait. Lentement, elle vint défaire sa propre serviette et ce ne fut plus que sa peau contre sa peau, son corps contre son corps. Cet instant suffit à ce qu’il perde le contrôle un court instant et elle en profita pour prendre les devants, le renversant pour se retrouver au-dessus de lui. Elle s’allongea à moitié sur son torse, mêlant caresses et baisers, lui arrachant de délicieux frissons et faisant monter le désir en lui. Il la voulait. Elle, si parfaite que s’en était presque incroyable. Il était fou de son corps, il était fou de sa peau, il était tout simplement fou d’elle. Elle le savait et elle savait comment en jouer. Elle savait que, même après les années qui s’étaient écoulées, elle pouvait encore faire ce qu’elle voulait de lui car il était incapable de lui résister. « Je t’en supplie, mets fin à ce calvaire. » C’était elle qui tenait les rênes et désormais c’était lui qui la suppliait. Il la suppliait de s’abandonner totalement dans ses bras et de se laisser aller. Il la suppliait de tout oublier le temps d’une nuit et de profiter pleinement de ce qu’il avait à lui offrir. Il voulait que ce jeu cesse pour qu’ils puissent enfin ne faire plus qu’un. Mais désormais ils avaient fini de jouer et, après un dernier regard échangé, il put enfin se fondre en elle, prendre possession de son corps. Et tous les deux entamèrent un mouvement régulier de va et viens, se frottant délicieusement l’un contre l’autre. De temps en temps il laissait échapper un gémissement rauque, un peu bestial, signe de son contentement. Après toutes ces années, son cerveau avait oublié à quel point le faire avec Birdie était incroyable. Mais son corps lui, se souvenait parfaitement. Ils étaient deux corps enlacés, emmêlés, entrelacés et entremêlés pour ne former plus qu’un. Leurs lèvres s’étaient retrouvées et ils échangeaient des baisers toujours plus passionnés. Puis, lentement, il laissa les siennes glisser le long de son cou, se promener au creux de sa gorge et sur ses épaules qu’elles vinrent effleurer, pour ensuite gagner la rondeur de ses seins. Là, il vint attraper la chair avec ses dents, mordillant doucement pour réveiller en la jeune femme des sensations bien connues qu’il lui avait déjà fait ressentir auparavant. Et tandis qu’il se délectait de cette chair toujours aussi jeune et tendre, il accéléra le rythme pour l’emmener avec lui au septième ciel.
 

© Belzébuth



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Birdie-Reeley O. Hartley
Birdie-Reeley O. Hartley
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MY HEART BELONGS TO YOU.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.

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Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.

« couches changées » : 3765
« multi-comptes » : dylan-skÿe
« âge » : vingt-quatre ans.

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Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »

la folie débarque à l'improviste. elle vous prend, elle contrôle votre être. la folie est à l'intérieur de chacun. même la plus calme, la plus raisonnable, pourra avoir son moment de folie. on aime avoir parfois ce moment. on s'échappe. la folie peut nous faire fuir de notre présent mais aussi peut nous emmener sur des chemins tortueux. on pense qu'en grandissant, en devenant mère, ça nous prend moins souvent, pratiquement plus. on veut être raisonnable, on veut prendre le meilleur chemin. on veut que nos enfants soient fiers, n'aient pas peurs de leurs parents. pourtant là, je laisse la folie prendre le chemin. je laisse cette folie que j'avais avec lui. je le laisse prendre possession de moi, de ma tête, de mon corps. je devrais avoir en horreur cette chambre. je devrais même plus vouloir être sur ce lit. l'horreur de pouvoir ressentir l'infidélité dans les murs. pourtant, je suis là et je n'ai envie que d'une seule chose : lui. j'ai envie de ressentir les sensations que j'avais à l'époque, l'innocence de passer des heures dans un lit à s'envoyer en l'air en pensant à plus rien d'autres. être une Birdie sans enfant, une Birdie qui danse sur des scènes du monde, qui se souvient de tous ses souvenirs, qui n'a pas besoin de se poser des questions. ses mains sur mon corps me le rappelle. et c'est ça que je veux me souvenir, seulement ça. pas des autres choses. pas des horreurs. il savait me faire devenir sienne, il savait me rendre totalement gaga. heureusement que je ne réfléchis, heureusement que je ne pense plus à rien. c'est ce que j'aurais fait depuis le début. ce que j'aurais dû faire dès l'instant où les deux policiers avaient débarqués chez moi. ça m'aurait permis bien moins de catastrophes. la tension monte lentement mais intensément. je sens mon corps frissonné sous les caresses de Jaiden. c'est étrange comme on croit qu'on en a plus besoin et bien on se rend compte que c'est faux. que c'était caché dans un endroit. je ne contrôle plus mes gestes. je me laisse guider par l'instant. j'en prend les rênes. je prends le contrôle de la situation. mon corps contre le sien. ma peau devenant moite. les battements de mon cœur s'emballant à une vitesse folle. « je t'en supplie, mets fin à ce calvaire. » c'était bizarre de l'entendre dire ça. quand on connait Jaiden, on sait que ce n'est pas le genre de garçons à supplier, à demander une telle chose. et pourtant, il me demande que le calvaire prenne fin. il ne veut plus jouer. il ne peut plus attendre. je crois que j'en aurais été incapable. je n'aurais pas pû jouer avec lui encore une fois. me dérober pour aller dans une autre pièce. c'était impossible. je le voulais autant que lui. je voulais ne faire plus qu'un avec lui. il ne fallut qu'un seul regard de ma part pour qu'on en finisse de cette tension. pour faire disparaitre ce petit espace restant entre nous. pour que nos corps s'unissent en faisant abstraction de tout le reste, de tout le monde, de tout. lui et moi, cet instant, c'était les seules choses qui avaient de l'importance. je laisse échapper un petit gémissement. un petit gémissement qui fut suivit d'autres, suivant les mouvements de notre corps. je me mordais la lèvre inférieur fermant quelques secondes les yeux. puis je fondais mon regard dans le sien aimant le bleu de ses yeux, aimant entendre le gémissement rauque de Jaiden. une danse endiablée. une danse qu'on ne contrôle pas, qu'on ne contrôle plus. j'ai beau être douée dans ce domaine d'habitude, je contrôle les choses, je ne fais pas de faux pas mais là plus aucun contrôle. plus rien. j'étais dans les bras de Jaiden et il pouvait faire de moi ce qu'il veut. je vins reprendre possession de ses lèvres, jouant avec ses lèvres, entremêlant ma langue avec la sienne. ses lèvres disparurent des miennes et je les sentis dans mon cou, sur ma gorge puis descendre encore et encore pour atteindre ma poitrine. mon corps se cambra sous les gestes de Jaiden. il savait usé de moi. il savait me faire gémir. mon corps en frissonnait totalement. je suivais les mouvements plus rapides et un sourire se dessina sur mon visage. je posais mes mains sur les joues pour refaire remonter son visage tout contre le mien. je l'embrassais voulant que nos regards soient ancrés l'un dans l'autre quand viendra le moment. je bougeais plus rapidement le bassin afin de le pousser à aller encore plus vite. je sentais que je me rapprochais du moment. « regarde-moi dans les yeux. » murmurais-je après l'avoir embrasser. puis vint le moment. un gémissement plus fort que les autres sortit de ma bouche. des étoiles pleins les yeux, des papillons dans le ventre. j'étais sur un petit nuage planant totalement. il arrivait encore à me rendre totalement comme ça. je ne pouvais pas qualifier vraiment tout ce qui se passe en moi.

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Birdie & Jaiden
Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.

Ils s’étaient physiquement unis l’un à l’autre et le jeune homme ressentait ce besoin de la garder avec lui, de ne pas la laisser partir. Il savait que cet instant de plaisir intense, ce moment d’égarement, ne durerait que quelques minutes. Il savait qu’ensuite tout serait différent. Peut-être que la jeune femme regretterait ses actes ? Peut-être qu’elle chercherait à fuir ? Mais il ne voulait pas qu’elle le fuit. Il voulait qu’elle reste là, avec lui. Il voulait que tout redevienne comme avant, qu’ils redeviennent ce couple insouciant qui passait des heures dans la chambre à coucher, à s’envoyer en l’air. Seulement voilà, le couple avait grandi, avait mûri, s’était détruit. Principalement par sa faute à lui. Mais la disparition subite de Devon était en quelque sorte une chance pour lui de reconquérir la jeune femme. La seule ombre au tableau était les jumeaux, mais qu’importe ? Tant qu’il possédait Birdie. Oui, Devon n’était plus, la vie lui offrait sur un plateau une chance inestimable qui ne se représenterait probablement jamais. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Si seulement il avait su… Toujours est-il que pour le moment il était bien avec elle, tous les deux enlacés, ne faisant plus qu’un, ondulant du bassin, leurs lèvres scellées dans un langoureux baiser. Chacun se procurant des sensations pratiquement oubliées et qui pourtant semblaient ne jamais les avoir quittés. Après plusieurs années à rester à distance, ils s’étaient enfin retrouvés. Comme quoi la fin d’une histoire ne veut rien dire. Ce n’est jamais totalement terminé et ils étaient en train de le prouver. Il savait que la jeune femme ne l’aurait pas fait sans sentiments. Pas avec lui tout du moins. Et cette certitude réveillait en lui l’espoir qu’elle puisse revenir vers lui. C’était fou, complètement fou. Mais il était fou d’elle, il fallait bien l’admettre. Fou comme jamais il ne l’avait été pour une femme. Birdie le chamboulait totalement. Même Joy n’avait pas su lui faire ressentir de telle chose et pourtant, à l’époque, elle avait été la première femme de sa vie. Mais aujourd’hui la blondinette n’était plus qu’un bout de son passé, un fantôme oublié. Aujourd’hui il avait Birdie et cela lui suffisait amplement. Et tandis que ses lèvres descendaient de plus en plus bas, partant à la découverte, ou plutôt à la re-découverte, de son magnifique corps, il sentit les mains de la jeune femme sur ses joues. Elle fit en sorte de remonter son visage, tandis que son regard noisette venait s’ancrer dans le ciel, bleu océan. « Regarde-moi dans les yeux. » C’est ce qu’il fit. A chaque seconde, de chaque minute, il ne la quitta pas du regard, tandis qu’ils continuaient de se frotter délicieusement l’un contre l’autre, se rapprochant inexorablement de l’orgasme. Et lorsqu’enfin cet instant arriva, il sentit les ongles de la jeune femme s’enfoncer dans sa chair tandis qu’elle poussait un cri perçant. Quelques secondes après, elle se laissa retomber sur le côté, tandis que lui restait sur le dos, à fixer le plafond, haletant. Ils étaient tous les deux trempés de sueur et, après s’être tourné vers elle, le jeune homme décolla une mèche de cheveux mouillé du visage de la jeune femme pour aller la replacer derrière son oreille. Un mince sourire vint étirer la commissure de ses lèvres et il passa ses bras autour de sa taille pour pouvoir l’attirer contre lui. Il ne voulait plus la lâcher, il aurait voulu que cet instant dure éternellement, qu’elle reste à jamais dans ses bras. Jaiden n’avait jamais été un grand romantique, mais il avait toujours apprécié passer du temps avec les femmes qu’il aimait. Notamment avec Birdie. Il aimait la garder dans ses bras durant de longues heures et juste ne rien faire. Et pourtant il avait tout de même eu l’audace d’aller voir ailleurs, ce qui contredisait tout. Mais c’était Jaiden et on ne pourrait jamais le changer, jamais l’empêcher de batifoler à droite et à gauche avec la première femme sexy qui passait. Approchant sa bouche de l’oreille de la demoiselle, il susurra. « Je vois que tu te débrouille toujours aussi bien. » Il déposa un baiser derrière son oreille puis ferma les yeux pendant quelques instants, profitant du moment présent. Il avait peur qu’il ne soit brisé en quelques secondes, que la jeune femme ne le repousse et s’en aille. Il redoutait une telle réaction et tentait de se rassurer, de se dire que ça n’arriverait pas. Et même si ça devait arriver… Il ne la laisserait pas partir. Il trouverait une excuse, n’importe quoi. Par exemple le fait qu’elle était encore trop enivrée pour prendre le volant. Oui, voilà. Ça serait son excuse si jamais elle voulait déguerpir. Il espérait juste qu’il n’aurait pas à s’en servir. Du bout des doigts, il effleura son épaule et descendit lentement le long de son bras, tandis qu’il la serrait un peu plus contre lui, son torse collé contre son dos. « Et si tu restais là cette nuit ? »
 

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Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.

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Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »

nos corps l'un contre l'autre, nos corps ne faisant plus qu'un. nos corps se retrouvant pour reprendre des vieilles habitudes qui n'en n'étaient plus. le temps avait passé. seulement, il y avait toujours quelque choses. on oublie jamais vraiment les choses. on oublie jamais tout. on fait semblant de le faire mais en réalité, on garde tout dans un coin de notre esprit. on avait fini notre relation dans le drame, on avait pas fait comme certains couples qui s'envoient en l'air en disant que c'était du sexe de fin. moi, je ne suis pas comme ça. non. il y a un temps où je couchais sans sentiment, où je m'envoyais en l'air juste comme ça. je ne voulais pas créer de sentiments, je ne voulais pas m'attacher à quelqu'un par peur de retomber sur un Jaiden bis. avec Jaiden, ce n'était pas pareil. il y avait toujours quelque chose. et ça se voyait parfaitement puisque je voulais qu'il me regarde, je voulais voir son regard bleu azur. un regard que je ne perdais pas jusqu'au septième ciel. je ne pus m'empêcher de jouer à la tigresse en plantant mes ongles dans la chair fraîche du dos de Jaiden. une tigresse. je me rendais pas compte de mon geste, je poussais ce cri , beaucoup trop fort. ça aurait pû réveiller n'importe quel voisin. je me laissais tomber sur l'oreiller reprenant mon souffle tout doucement. j'étais sur un petit nuage, j'ai dans une bulle d'intensité. des papillons dans le ventre. il remit l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. je le laissais m'attirer tout contre lui. je posais ma tête contre son torse. je pouvais entendre les battements de son cœur. j'aimais me mettre ainsi quand c'était fini. j'aimais être proche de la personne, j'aimais sentir son corps contre le mien. « je vois que tu te débrouilles toujours aussi bien. » un sourire se dessina sur mon visage. après toutes les années où on s'était pas vu, les années où on n'avait rien eu entre nous, les choses auraient pû être différentes, pas aussi gigantesques qu'on le pense. on aurait pû être sur un chemin différent, avec des envies différentes. et non, c'était comme si on revenait quatre ans en arrière et où on passait des journées entières à s'envoyer en l'air. parce qu'on ne pouvait pas dire qu'il n'était pas doué. au contraire, il savait mettre une fille dans tous ses états. ses états qu'on a envie que ça dure encore et encore. où on en a encore envie juste après avoir fini le premier round. ses doigts effleuraient ma peau et me serra plus contre lui. « et si tu restais là cette nuit ? » rester cette nuit. heureusement que j'étais dos à lui et qu'il ne pouvait pas me voir. j'étais surprise. les jumeaux étaient à la maison, ils étaient avec la babysitter. je ne pouvais pas laisser toute la nuit, ça serait comme les abandonner. j'avais déjà fait l'erreur de venir ici complètement bourré en m'envoyant en l'air avec mon ex alors que je viens de perdre mon fiancé. j'avais fait le lot de trucs complètement fous. de trucs que j'avais perdu l'habitude de faire depuis l'annonce de ma grossesse. ce n'est pas le genre de Jaiden. les filles sont un élément de collections comme les petites poupées qu'on entrepose sur une étagère pour les montrer aux autres. j'essayais de savoir pourquoi il voudrait que je reste cette nuit. quel en serait la raison. ça semble fou. ça ressemble à une rêverie. « je... je dois... » bredouillais-je en ne sachant pas quoi dire et à cause de l'alcool que j'avais encore dans le sang. je me souviens que les jumeaux ne sont pas à la maison, qu'ils sont chez mes parents. je vais rentrer dans une maison vide où je serais toute seule, où je devrais voir des tonnes de souvenirs. je vais dormir dans un lit froid et pas trouver le sommeil. passer ma nuit devant la télévision, à manger de la glace dans un immense t-shirt de Devon. rien de bien glorieux. rien de bien joyeux. je me tourne vers lui, ma tête sur l'oreiller, le regardant. yeux dans les yeux, je voulais voir si je pouvais lire dans son regard. « ça ne serait pas une bonne idée que je reste. » Devon n'est plus là. mais ce n'est pas une raison pour être dans les bras d'un autre. je posais ma main sur son torse caressant les contours de ses muscles en aimant être là. je me sentais bien, je ne pensais plus à rien, je ne pensais plus à tous les problèmes, à toutes les catastrophes. j'étais de nouveau dans l'insouciance de l'adolescence, dans la naïveté que j'avais à l'époque et où je me souciais de rien. je ne pensais pas aux conséquences, je ne me souciais pas de savoir comment va mes enfants ou quel sera mon emploi du temps. je remontais le draps sur moi l'enveloppant autours de ma poitrine et je me posais mes deux pieds sur le sol. je faisais une tête essayant de trouver où tous mes vêtements pouvaient se trouver.  

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Birdie & Jaiden
Cette douleur je ne peux pas t'en parler. J'aime mieux que tu ne saches pas qu'elle existe.

« Je... je dois... » Elle était dos à lui, mais il savait parfaitement quelle était l’expression qui venait de se peindre sur son visage. De la surprise. Certes, ce n’était pas son genre de proposer ce genre de chose. Pourtant, si on y réfléchissait bien, il avait toujours l’habitude de garder ses conquêtes au moins une nuit. Et Birdie était tellement plus qu’une simple conquête. Birdie était son ex, Birdie était… Non, ces mots ne devaient pas être formulés, ne serait-ce que par la pensée. Il était donc normal pour lui de lui proposer de rester. Mais elle hésitait, il le savait. Il savait que son cerveau marchait aussi vite que possible afin de trouver une solution à cet angoissant problème, afin de trouver une excuse, afin de trouver une échappatoire. Elle se tourna vers lui et plongea son regard dans le sien. Qu’avait-elle de mieux à faire de toute façon ? Rentrer chez elle pour se morfondre à nouveau ? Pour pleurer toutes les larmes que son corps pouvait produire ? Mais lui restait-il seulement quelque chose à pleurer ? Pourquoi ne pas choisir la facilité ? Il la lui offrait sur un plateau. Quoi de mieux qu’une nuit intense pour oublier ? Et Dieu seul savait combien la jeune femme avait besoin d’oublier. D’être loin de tous ses problèmes. « Ça ne serait pas une bonne idée que je reste. » Et pourquoi pas ? Qu’avait-elle à y perdre de toute façon ? Personne ne l’attendait chez elle. Personne ne serait là pour la pointer du doigt et crier à la trahison, puisque Devon était mort. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait. De plus, autant dire qu’il n’y avait pas photo entre retrouver un lit froid et vide, et s’endormir bien au chaud, lové dans les bras d’un homme qu’on avait aimé. Il voulait qu’elle reste. Il avait besoin qu’elle reste. Il sentit ses doigts courir sur son torse, dessiner lentement chaque contour de ses muscles et il frissonna légèrement. Instinctivement, il l’attira un peu plus contre lui, si bien qu’il put de nouveau sentir son souffle chatouiller sa peau. « Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pourrais-tu pas rester là ? » Il avait tout juste posé la question qu’elle s’enroula dans les draps et se leva, cherchant du regard ses vêtements. Il ne voulait pas la voir partir. Mais si il ne faisait rien, dans quelques minutes elle aurait disparu et ça serait comme si elle n’était jamais passé ici. Il ne voulait pas que ça arrive. Il voulait la garder avec lui. Alors il attrapa son poignet et l’attira de nouveau contre lui. Cette fois ce fut à lui d’ancrer son regard dans le sien. Durant plusieurs secondes, il la fixa sans dire un mot, desserrant petit à petit sa prise sur son poignet. « Reste. S’il te plaît. » Demander n’était pas dans ses habitudes. Supplier l’était encore moins. Il l’avait déjà fait précédemment avant qu’ils passent à l’acte, il ne le referait pas cette fois-ci. Si elle refusait, il réitérerait sa demande une troisième fois, peut-être avec un peu plus d’insistance. Mais il n’irait pas plus loin. Il accepterait ce refus de sa part et la laisserait franchir le seuil de sa porte. Et cette nuit-ci et bien… Ils dormiraient tous les deux dans un lit vide. Ou bien Jaiden sortirait faire la tournée des bars, comme il en avait l’habitude, pour se trouver une appétissante demoiselle à se mettre sous la dent. Disons que ça compenserait, même si il préférerait largement que ce soit la brunette qui partage son lit pour cette nuit. « Birdie… » Du bout des doigts, il effleura ses lèvres, puis déposa un léger baiser sur celles-ci, cherchant à la faire céder. « Pourquoi refuser ? Qu’est-ce qui t’attend chez toi à part le silence, l’angoisse et la douleur ? Ici tu ne serais pas seule… » Il avait approché sa bouche de son oreille et il mordillait doucement sa peau, tandis que ses mains avait glissé dans son dos, au creux de ses reins. Dans un souffle, il susurra : « Pourquoi fuir de la sorte ? De quoi as-tu peur exactement ? » Il savait parfaitement la cerner. Il se doutait bien que quelque chose la bloquait. Il se devait de mettre la main dessus afin de pouvoir l’en débarrasser et la faire céder. Pourtant, il savait aussi que si elle désirait vraiment partir, aucun de ses arguments n’auraient d’effet sur elle. « Donne-moi une bonne raison pour filer. Une seule bonne raison et je te laisserai partir. » A peine avait-il ouvert la bouche qu’il regrettait déjà ses mots. Non, il ne voulait pas la laisser partir. Mais après ça il serait obligé. Rien ne pourrait plus la retenir. Il resterait seul avec ses regrets.
 

© Belzébuth
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Birdie-Reeley O. Hartley
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MY HEART BELONGS TO YOU.
L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est pas colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu'est l'amour.

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Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.

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Birdie & Jaiden
« Cette douleur je ne peux pas t’en parler. J’aime mieux que tu ne saches pas qu’elle existe. »

c'est difficile de se retrouver du jour au lendemain dans une immense maison. j'avais l'habitude des déplacements, des quelques jours de déplacements. mais jamais de l'absence totale. je ne crois pas que je m'y habituerais si facilement. pourtant je ne me vois habiter ailleurs, je ne me vois pas dans une autre maison. c'est difficile de vivre dans le passé seulement je n'ai pas toutes les clés de mon passé. je n'ai pas assez de clés pour tout raconter en détails. je n'ai que les photos, les endroits. c'est ça que je pourrais donner à mes enfants. « et pourquoi pas ? pourquoi ne pourrais-tu pas rester là ?» j'avais parfaitement entendu sa question au moment où je m'enroulais dans le draps. j'ai toujours aimé faire ça. m'enrouler dans les draps et sentir la fraîcheur autours de mon corps. je le faisais et j'aimais me balader dans l'appartement de Jaiden. avec Devon, c'était différent. avec Devon, je volais un tee-shirt à lui. des petits trucs différents. des petits trucs qui se comprennent. Devon n'est pas Jaiden. Jaiden n'est pas Devon. il m'attrapa le poignet alors que je venais tout juste de réussir à attraper tous mes vêtements. pas une mince affaire du tout. je tombais sur le lit tout contre lui. il me regardait. il me regardait avec son regard bleu. avec ce regard tel l'océan où on peut s'y perdre totalement. ce regard qui fait chavirer, qui fait perdre le cap, qui fait qu'on ne peut que s'abandonner dans ses bras. il ne parle pas et c'est difficile de faire face à ce regard. je n'ai qu'une envie, c'est qu'il dise quelque chose. qu'il dise quelque chose pour que je n'ai pas à répondre toute de suite à ses questions. « reste. s'il te plait. » c'est difficile de l'entendre dire ça. c'est difficile et en même temps, j'aime ça. j'aime cette tendresse, j'aime me dire qu'il a envie que je reste. qu'il tient à moi plus que je le pense. ça me déboussole. ça me déboussole parce qu'entendre ça, ça me donne envie de rester. quand il y a quelques secondes, je me perdais. je me perdais entre le fait que j'ai l'impression d'être en faute, de trahir Devon et le fait que je suis bien, que je ne me suis pas sentit aussi bien depuis des jours. « le chat est dans la maison. mes parents pourraient m'appeler pour les jumeaux.» c'était des excuses lamentables. le chat n'a pas besoin de moi. il doit sûrement être sur le canapé entrain de dormir comme un pépère. mes parents savent bien s'occuper des jumeaux et ils ne m'appelleront que s'il y a une très très grosse urgence. c'est vraiment idiot de ma part. j'ai trouvé des excuses alors que je ne devrais pas. je n'ai pas le droit de me mettre dans une sorte de carapace, de cesser de vivre. ça ne sert à rien et ça ne rendra pas les choses plus faciles. « Birdie. » je sentis ses doigts sur mes lèvres. il m'embrassa délicatement. je sentais de nouveau la chaleur s'emparait de mon corps. cette chaleur qui n'avait fait qu'augmenter les minutes d'avant. il essayait de me faire céder et ça marchait. ça marchait parce que j'avais encore envie de lui. j'avais envie de sentir de nouveau son corps contre le mien, ses mains sur mes courbes, ses lèvres dans mon cou. on pouvait faire ça toute la nuit, que ça me gênerait pas. on le faisait constamment. on passait tellement de temps au lit. c'était agréable et au moins, je dois bien avouer que quand j'étais dans son lit, il n'y en avait pas une autre. je n'étais pas remplacer par une blonde aux longues jambes ou une brune aux formes pulpeuses. j'étais la seule dans ses moments. « pourquoi refuser ? qu'est-ce qui t'attend chez toi à part le silence, l'angoisse et la douleur ? ici tu ne serais pas seule... » sa bouche contre mon oreille, il me mordillait légèrement. il posa ses mains dans mon dos, dans le creux de mes reines. comment résister. comment dire non. comment quitter cet appartement. « pourquoi fuir de la sorte ? de quoi as-tu peur exactement ? » ce n'était qu'un murmure, je sentais les battements de mon cœur devenir plus rapide. il avait raison pour la maison vide, pour l'angoisse et la douleur. peur de tout revivre une seconde fois. peur d'être encore plus mal. Jaiden n'a jamais aimé les enfants, comment imaginer quelque chose alors que je ne suis pas la seule. il y a les jumeaux. j'ai besoin de penser à eux et à leurs bonheurs. si leur père n'est plus là, je dois faire en sorte qu'il trouve une figure paternelle. Jaiden ne sera jamais celui-ci. j'aurais beau vouloir de lui, lui vouloir de moi, il ne voudra jamais des jumeaux. et ça je le sais. « rien ne m'attend. peut-être une bouteille de vodka, c'est tout. j'ai peur, j'ai peur de perdre la tête. j'ai peur de souffrir à nouveau, j'ai peur de connaître la douleur. tu ne fait pas partit des personnes stables.» voilà de quoi j'ai peur et c'est parfaitement plausible. il y a eu tellement de choses par le passé. ma dernière phrase est un peu dure mais c'est la vérité. Jaiden n'est pas stable. c'est ça qui me plait et c'est ça qui me fait peur aussi. « donne-moi une bonne raison pour filer. une seule bonne raison et je te laisserai partir. » une bonne raison. j''en aurais des centaines. je pourrais lui dire qu'il n'est pas fait pour la fidélité. qu'il n'aime pas les enfants. pourtant je trouve que ce n''est pas aussi important que l''envie de rester. je suis vraiment une idiote et je le sais. mais quand il s'agit de Jaiden, je ne contrôle rien. il me fait perdre le contrôle comme s'il était capable d'hypnotiser. « j'en aurais des tonnes. j'en ai tellement en tête. seulement, ce ne sont pas de bonnes raisons. » dis-je en me mettant sur le côté et en me redressant un peu sur mon coude. je touchais son visage du bout des doigts. ma conscience ne cessait de me dire de fuir, que j'avais déjà une immense connerie en couchant de nouveau avec lui. mais je n'ai jamais été très bonne pour écouter ma conscience. je suis un peu comme Pinocchio bien que je suis sûre de ne jamais finir en âne. « ça serait mentir que de vouloir partir d'ici. c'est le seul endroit où je me sens bien. » je l'embrassais collant mon corps contre le sien.   

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