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 You're like a drug that's killing me. Oli & Joe

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Z. Joe Evermoore
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MessageSujet: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptySam 27 Déc - 20:57

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Il n'y avait pas grand chose qui semblait vouloir s'arranger. En fait, c'était toujours pareil. A la différence que j'avais trouvé un soutien réel en la personne d'Olivia. L'avoir retrouvé me permettait de me sentir bien mieux. Soit, je n'étais pas encore complètement heureux non plus. Et je ne le serais sans doute jamais tout à fait, si je n'avais pas le droit de faire ma vie avec la femme que j'aimais. Mais au moins, je ne me sentais plus aussi mal. Je n'étais plus tout à fait seul. Et je savais que quand vraiment je ne me sentais pas bien du tout, je pouvais l'appeler. Elle me l'avait dit. A toute heure du jour et de la nuit, elle était disponible pour moi. Une information qui n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. J'en étais infiniment soulagé. D'autant plus que ce n'était auprès de Laurie que je risquais de trouver toutes ces choses là. Elle continuait de s'enfoncer chaque jour un peu plus, dans une profonde déprime. Ca ne semblait vraiment pas pouvoir s'arranger. Même avec Jessica. Sans aller jusqu'à dire qu'elle se fichait royalement de sa fille, on ne pouvait pas non plus dire qu'elle nouait de véritables liens avec elle. A tel point, que lorsqu'elle proposa que nous sortions nous promener un peu, ce ne fut pas avec notre fille qu'elle proposa qu'on le fasse. Mais avec sa soeur. J'eus donc pour mission d'aller déposer notre fille chez la nourrice, pendant qu'elle se préparait -plus psychologiquement qu'autre chose sans doute-.

Une fois que tout cela fut fait, nous prîmes donc la route pour rejoindre le parc dans lequel elle désirait passer l'après-midi, avant que nous ne nous rendions au restaurant. Quand elle décidait de sortir de nouveau, on ne pouvait pas dire qu'elle faisait les choses à moitié ! Une fois la voiture garée, je du poster son fauteuil devant sa portière et l'aider à grimper dedans. C'était face à ce genre de situation, que je me disais que vraiment, je ne pouvais pas la laisser tomber. En tout cas, je ne l'oserais pas de sitôt. Même pour mon propre bonheur ! Dieu merci, elle ne me demanda pas de la pousser. Elle semblait vouloir le faire toute seule, alors je la laissai faire, la suivant sans un mot. Oh super, il est déjà là ! Il ? Comment ça, il ? Qui ça ? Lui demandai-je en cherchant du regard, de qui elle pouvait bien parler. J'ai demandé à Steven de se joindre à nous. je ne voulais pas qu'Olivia tienne la chandelle. C'est ... Un très charmant jeune homme. Je me crispai à ses mots et serrai les mâchoires. En voilà une bonne idée ! Incapable de retenir ma mine renfrognée, je me contentai d'une très brève poignée de main, quand nous fûmes à la hauteur du jeune homme. En effet, très charmant. Pour qui aimait les premiers de la classe, lisses et sans saveur. Pas le genre d'Olivia de toute façon. Enfin ... J'osais l'espérer !

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptySam 27 Déc - 22:04

Tout commençait à s'éclaircir maintenant. Parce que j'avais retrouvé Joe, et que Joe était la lumière de ma vie. Nous avions reprit cette drôle de relation qui me plaisais autant qu'elle me dérangeai. Ça me dérangeai de faire tout cela dans le dos de ma sœur et de la trahir ainsi. Ça me faisait me sentir mal vis à vis d'elle, si bien que j'osais à peine la regarder dans les yeux lorsque je venais m'occuper de Jessica. Mais j'adorai l'adrénaline que provoquait cette liaison secrète et dangereuse. J'avais l'impression d'être une ado. On passait le plus possible de temps ensemble. Même si le plus de temps possible signifiait deux ou trois nuits par semaine, et encore. On ne pouvais pas sortir ensemble, aller faire des courses, aller au cinéma ou ce genre de chose. Mais ça ne me dérangeai pas. J'aimai rester juste chez moi avec lui. Parfois pendant les journées de pluie, il venait chez moi et on se prenait dans les bras de longues heures. Jusqu'à ce que Laurie n'appelle l'un de nous au secours. Nous allions alors nous occuper d'elle. Parfois, il nous arrivait de nous occuper d'elle ensemble, quand Laurie était à l'hôpital. Nous avions l'impression d'être une famille. J'adorai que Joe m'embrasse quand j'avais Jessica dans les bras par exemple. Je n'avais vraiment pas l'impression de faire une erreur. Et j'espère que ce n'était pas ce que se disait Joe. J'espérais qu'il ne pensai pas que je passai à côté de ma jeunesse pour être avec lui, qu'il n'ai pas l'impression de je faisais des sacrifices, qu'il me gâchait ma jeunesse. J'avais fait mon choix, j'étais heureuse ainsi, et je n'avais aucun regret.

Enfin, pour le moment, ce à quoi je pensai surtout, c'est qu'hier soir, ma sœur m'avait appeler car elle voulait faire une sortie. J'étais heureuse, c'était une grande première. Une sortie entre fille, elle reprenait enfin du poil de la bête, c'est génial. Mais je déchantais tout aussi vite quand elle m'annonça que Joe était également de la partie. Je n'étais pas à l'aise quand nous étions tout les trois. Parce que Joe était son petit ami, et que j'étais amoureuse de lui, et qu'il était amoureux de moi, et qu'on avait une relation fusionnel et passionnée. Enfin maintenant que j'avais accepté, je ne pouvais plus faire marche arrière. Tant pis. J'eus envie de me faire belle, car Joe serait la, et que j'aimai lui plaire. Après une bonne douche, je choisi de coiffer mes cheveux en longues et douces ondulation qui encadraient mon visage. Je traçais sur mes yeux un subtil trait d'eye liner avant d'appliquer mon mascara, puis une touche de rouge à lèvre. J'enfilai une petite robe noir, simple et confortable, avec un brun sexy. C'était ni trop habille ni trop peu. J'enfilai une paire de chaussures à talon assortie à ma robe ainsi qu'un long collier, un soupçon de parfum, le préféré de Joe, puis je sortais. Je prenais ma voiture pour les rejoindre dans un parc avant d'aller au restaurant. Comme souvent j'étais en retard et ils étaient déjà la quand j'arrivai. Il y'avait Laurie, Joe, et un autre jeune homme que je ne connaissais pas. J'embrassai ma sœur sur la joue en la saluant, puis j'échangerai un regard complice avec Joe. Oula...il n'était pas content lui. Je comprenais instantanément. Je me retournai vers l'inconnu.

Bonsoir...

Je ne trouvais rien d'autre à faire que lui tendre poliment à la main en me tournant vers Laurie, faisant celle qui ne comprenait pas. Un sourire aux lèvres dont seul Joe pouvait comprendre qu'il était forcé.

Qui est ce?

Oli, je te présente Steven, il est interne en médecine dans l'hôpital ou je me fait soigner. Je ne voulais pas que tu ai l'impression de tenir la chandelle et j'ai penser que vous seriez trop mignon ensemble alors...je l'ai invité. Et puis, tu ne fréquente plus personne depuis ce photographe, ça fait déjà plus d'un an, alors j'ai penser que ça te ferais plaisir... Steven, voici donc ma sœur, Olivia.

C'est à cet instant que ce Steven prit ma main pour la porter jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser.

Enchanté Olivia. Si je savais que tu étais aussi belle j'aurai demandé à ta sœur de sortir avec toi plus tôt.

J'eus un bref rire qui sonna très faux. Je me dépêchais cependant de retirer ma main et fit un pas en arrière. Je lançai un regard mortifié à Joe qui ne semblait pas dans son assiette. Du regard, je lui demandai de se calmer et de ne rien dire... Puis je me retournai vers Steven pour éviter de fixer Joe trop longtemps. Nous commencions alors à marcher tout les trois, tandis que Laurie poussait son fauteuil. Je me ruai vers elle pour l'aider à pousser et ne pas être obligée de parler avec l'autre la.

Non Oli, je peux me débrouiller, va plutôt faire connaissance avec Steven.

Je me penchai en avant pour murmurer quelque chose à l'oreille de ma sœur.

J'ai pas envie de le connaître! Merde Laurie! Tu aurais pu me prévenir non? C'est pas cool de me faire un coup pareil.

Je n'avais plus qu'à prier pour que Joe ne pète pas les plombs. Mon chéri n'était pas le plus calme des homme, et il pouvait se montrer très impulsif, je craignais le pire.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptySam 27 Déc - 22:20

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L'idée de me retrouver en compagnie des deux soeurs, n'était déjà pas des plus plaisantes à la base. Parce que je me sentais toujours très mal à l'aise quand nous étions tous les trois. Pour la simple et bonne raison que j'avais bien du mal à contenir mes gestes de tendresse et mes regards attendri en direction d'Olivia. C'était donc avec hésitation que j'avais finalement accepté cette petite sortie. Mais maintenant que je réalisais ce qu'avait préparé Laurie pour sa petite soeur, c'était bien pire encore. Parce que je savais d'ors et déjà, que je n'allais pas supporter de voir Olivia en compagnie d'un autre homme. Surtout en sachant que celui ci allait forcément la trouver belle, intelligente, incroyablement drôle et tout ce qui s'ensuit. Il allait la trouver parfaite, puisqu'elle était. Et à coup sûr, il allait tout faire pour attirer son attention sur sa petite personne. Dans l'espoir de quitter ensuite le restaurant en sa compagnie. Il l'inviterait à boire un dernier verre et espérerait se faire inviter par elle. Si j'avais toute confiance en elle et savais très bien qu'elle m'aimait, je n'étais jamais sûr de rien. Peut-être qu'elle allait finir par se rendre compte que c'était ce genre de relation qu'elle voulait. Qu'elle avait le droit à un bonheur tout simple en compagnie d'un mec aussi ennuyeux, que normal. Parce que c'était mon avis. Même si j'étais beaucoup trop égoïste pour le lui faire remarquer et ainsi prendre le risque de lui faire entendre raison. Je ne voulais pas la voir partir. j'avais besoin d'elle. Et je vis bien que ce type allait être intéressé par elle, dès lors qu'elle arriva. Dans l'instant, je fus perdu entre l'étrange sensation de bien être qui me gagna devant la vision parfaite de sa petite personne qu'elle m'offrait. Et l'agacement de voir le type loucher allègrement dans sa direction.

Finalement, j'offris un sourire tendu à Olivia quand elle plongea son regard dans le mien. Laurie expliqua enfin à sa soeur qui était ce mec. Encore une fois, j'eus une moue narquois. Mignons ensemble ? Il était trop petit pour elle qui s'avérait être presque aussi grande que moi. Il ressemblait à un prince charmant de Disney. Trop lisse. Trop parfait. Trop propre sur lui. Beurk. Soit, la jalousie parlait peut-être beaucoup en cet instant. Mais c'était plus fort que moi. Quand il prit la parole, même sa voix me tapa sur le système. Mais pas autant que ses mots. Cliché. Stupide. Limite enfantin. Je levai ostensiblement les yeux au ciel, heureux que Laurie soit trop occupée à les observer tous les deux, pour me prêter attention. Elle semblait ravie du tableau qu'ils offraient. Mais elle déchanta bien vite, quand sa petite soeur se pencha vers elle pour lui faire part de son agacement. Pour autant, Laurie ne perdit pas le sourire. Elle semblait certaine d'avoir fait un bon choix. Enfin, nous commençâmes à entamer notre balade qui allait certainement être courte. D'ailleurs, Laurie s'épuisa rapidement et me demanda discrètement de la pousser, pour qu'Olivia n'intervienne pas. Je me retrouvai donc derrière son fauteuil, à avancer sans quitter les deux autres du regard. Tu ne m'avais pas dis que ta soeur préférait le genre motard un peu voyou sur les bords ? Demandai-je à voix basse, quand je fus certain qu'ils ne pourraient nous entendre. Ce qu'elle préfère n'est certainement pas le meilleur pour elle. Elle a besoin de stabilité. D'un homme bon et doux avec elle. Il est parfait pour ça ! Elle aura peut-être besoin d'un peu de temps pour s'en rendre compte. Mais elle finira par ouvrir les yeux. Toutes les patientes sont folles de lui ! A commencer par elle sans doute, non ? Je grinçai des dents sans rien répondre.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptySam 27 Déc - 23:15

Mais merde! Merde, merde et merde! C'était quoi ce plan foireux à la con? J'étais vraiment super en colère contre Laurie, j'étais en colère contre cet imbécile de médecin qui n'y était pour rien, mais bon j'avais envie d'être en colère contre lui. Et franchement, si Joe était au courant de ce plan à la con il allait m'entendre ce soir. J'avais déjà quelqu'un, et j'étais folle amoureuse de lui, mais ça, je ne pouvais pas le dire à voix haute acte il s'agissait du petit ami de ma soeur.

Mais...Si Laurie voulait faire une sortie de ce genre? Cela signifiait il qu'elle envisageait de reconquérir Joe? Cette idée eu le dont de m'exaspérer. Joe était à moi, et moi j'étais à Joe, c'était pas si compliqué que ça quand même non? Finalement, je regrettais de m'être pomponner pour ce soir. Après tout, Joe m'avait déjà vu au naturel plus d'une fois. D'ailleurs il était rare que je me maquille. Et puis, mon amour m'avait vu je ne sais combien de fois au réveil, avec les cheveux ébouriffée et les yeux endormis. Franchement, j'espérais de tout cœur que je n'allais pas plaire à ce Steven. Ce n'était pas mon genre même si il était pas mal apparement, enfin moi ce que j'en dis... Je n'avais même pas envie de le regarder ou d'avoir un avis positif ou négatif sur lui. J'avais en ce moment même juste envie de rentrer chez moi avec Joe et de passer la soirée et la nuit dans ses bras, ça c'était une idée attrayante et plaisante.

Après ça on commençai à se promener dans le parc et je trouvais ça franchement chiant et inintéressant. En plus je crevais de faim et j'avais envie d'aller au resto maintenant. Joe finit par pousser Laurie. Steven et moi mâchions juste devant eux et il entreprit de passer le bras autour de ma taille. Je me décalait un peu en tentant un peu d'humour pour ne pas le vexer.

J'ai toujours détester le contact humain, c'est pour ça que les mecs me fuient, je suis ennuyeuse et chiante au possible tu sais.

Il eut un petit sourire à demi amusé à demi déçu. Cela dit, j'entendis clairement le ricanement de Joe dans mon dos. Je le fusillai du regard, un regard qui disait "toi, la ferme", sans toutefois pouvoir réprimer un sourire. Et le médecin continua en affirmant trouver cela "mystérieux" et "attachant". Non... c'était tout sauf mystérieux et attachant, c'est n'importe quoi. Il me demanda ensuite ce que je faisais dans la vie.

Oh la plupart du temps je glande...

Il éclata de rire. Non, je ne voulais pas le faire rire! Ce n'était pas drôle. En dirait bien que si vu que des rires me parvinrent de derrière.

Et comment tu réussis à vivre alors? À t'entretenir?

Je baise avec des mecs plus vieux...

"Olivia!" Entendis-je ma sœur me sermonner. Tandis que Steven riais de plus belle. Ce n'était pas drôle! Je ne voulais pas être drôle... Il me reposa la question avec plus de sérieux cette fois, me demandant de lui répondre franchement. Je poussai un grand soupir.

Si tu veux tout savoir, je suis étudiante en art, je réussi à vivre grâce à une bourse d'étude, des économies, et des petits bouts ou des expositions par-ci par-la.

Il semblait fascinée par mes paroles, pourtant ce n'était pas fascinant, ni impressionnant, ni rien de ce genre. Il est débile ou quoi? Il me demande ensuite si je pouvais l'inviter à une de mes expos. Je haussai les épaules.

Muais...c'est rien d'exceptionnel.

Oh et tu es modeste en plus de ça. Décidément tu es parfaite...

Bref, je crève de faim, on va manger?

On partait alors tous pour le restaurant et je me retrouvait en face de Steven mais aussi et surtout à côté de mon Joe! Instinctivement, on se prenait la main sous la table et enlacèrent nos pieds. Du pouce, je caressai le dos de sa main pour le rassurer et qu'il n'explose pas. Je commandais deux hamburgers et une grosse portion de frites avec une tonne de sauce, puis un steak saignant avec une salade. Steven me regarda avec une mine décomposée, me demandant si j'allais vraiment manger tout ça.

Ouais, j'ai toujours manger comme ça.

Il me demanda alors comment je pouvait garder un corps aussi parfait, mince et sexy. Merde, Joe allait lui mettre son poing dans la gueule, je serrais un peu plus sa main pour le calmer.

J'ai une gaine amincissante sous ma robe. En réalité j'ai une poitrine flasque et un ventre qui pendouille.

Et voilà qu'il explosait de rire de nouveau. Mais bon sang je voulais le dégoûté moi, pas le faire dire.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptySam 27 Déc - 23:36

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Si Laurie m'avait mit au courant de son idée pour cette soirée, il était évident que j'aurais tout fait pour lui faire entendre raison. Mais peut-être qu'alors, elle aurait proposé que nous sortions dîner en tête à tête, rien que tous les deux. Comme un couple d'amoureux que nous étions supposés être. Quand bien même c'était loin d'être le cas, puisque nous ne partagions finalement plus rien d'autre que ce logement dans lequel je m'étais installé avec elle, pour pouvoir être au plus près de Jessica; Au delà de ça, nous n'avions rien d'un couple. Nous ne discutions même pas ensemble. Preuve en est le fait que je ne savais pas qu'elle allait ramener un type soit disant fait pour Olivia, à cette soirée. Mais bien vite, je fus rassuré par cette dernière qui ne semblait vraiment pas le moins du monde intéressée par cet interne en médecine qui, de son côté, ne semblait pas contre l'idée de faire d'elle son quatre heures. En même temps, n'importe quel homme succomberait devant une femme pareille. Au naturel, elle était magnifique. Mais avec une petite robe, de hauts talons et un maquillage discret, elle était une véritable déesse. Je regrettais de ne pouvoir profiter de tout ça, seul. D'autant plus qu'en passant non loin d'elle, j'avais pu sentir son parfum délicat et que j'aimais plus que n'importe quel autre parfum qu'elle pouvait porter. L'idée qu'elle l'avait mit exprès pour moi, me traversa l'esprit et sembla rendre l'ensemble un peu moins soutenable. Ca plus les vaines tentatives de la part d'Oli, pour dégoûter le pauvre type. Mais de toute évidence, il savait qu'elle plaisantait. Au final, elle lui démontrait juste qu'elle avait un humour affolant. Ce n'était peut-être pas une solution. Mais je ne pouvais pas le lui faire remarquer, sans prendre le risque d'être entendu par sa soeur et par l'autre type.

Le seul moment où je ne parvins pas à rire, ce fut quand elle annonça qu'elle couchait avec des vieux. Heureusement, nous ne tardâmes pas à rejoindre le restaurant dans lequel nous devions partager notre dîner. Pour qu'il soit plus pratique pour nous de discuter d'un côté et de l'autre, je me retrouvai face à Laurie. Pouvant ainsi apprécier la présence d'Oli, à mes côtés. Ce fut par pur automatisme, que je glissai de suite ma main dans sa direction, souriant intérieurement de sentir qu'elle avait eut la même idée que moi, puisque ses doigts glissèrent entre les miens. Ces gestes d'apaisement de sa part, étaient vraiment une bonne idée. Sans quoi, je serais parti au quart de tour quand Steven la complimenta sur son physique. Est-ce qu'on va avoir droit à la liste complète des qualités physiques et morales d'Olivia, dans l'heure qui arrive ? Ne pus-je m'empêcher de demander avec un certain agacement, sans pouvoir me contenir. Evidemment, comme je m'y attendais, je croisai le regard noir de Laurie. Mais qu'importe ! On sait tous qu'Olivia est belle, jeune, intelligente, marrante comme pas d'eux et bourrée d'imagination. Surenchéris-je en resserrant mes doigts autour des siens. Si je ne me levais pas pour flanquer mon poing dans la gueule, c'était uniquement pour ne pas trahir notre relation, aux yeux de Laurie. Mais bordel, il le mériterait vraiment, ce dragueur du dimanche !

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 0:07

Ça allait foirer cette soirée, je le sentais. Joe allait devenir fou si ce mec continuait de me tourner autour comme ça. Mais quelle idée débile avait eu ma sœur franchement. Certes tout cela partait d'une bonne attention, cela était certain, mais elle ne savais pas, elle ne savait rien, rien du tout. Elle ne savait pas que son petit ami était l'amour de ma vie. Que pour rien au monde je n'aurai une relation avec un autre homme. Elle ne savait pas non plus qu'il était fou amoureux de moi et qu'il allait exploser si ça continuait comme ça.

Quand on arrivait au restaurant, ce fut à la fois mieux et pire. Mieux parce que j'étais juste à côté de Joe et qu'on se tenais la mains sous la table. Et pire parce que malgré mes tentatives vaines, Steven continuait de me trouver belle, drôle, il disait même que j'avais de l'autoderision et que ça lui plaisait beaucoup. Je ne voulais pas être impolie en lui disant d'aller se faire foutre, et je n'avais pas envie de décevoir ma sœur qui voulait juste passer une bonne soirée. Alors je ne dis rien. En plus Joe commença à s'énerver et ne pût retenir quelques remarques ainsi qu'une liste de compliments à mon encontre. Je lui serrai la main pour lui demander d'arrêter. Heureusement, quelque chose vint nous sauver. C'était l'heure du massage quotidien de ma sœur. Il était obligatoire trois fois par jour. Habituellement je m'en occupais, mais la, elle demanda à Steven car il savait mieux s'y prendre que moi. Il emmena donc Laurie près des toilettes pour faire son massage et changer son pansement. Durant quelques minutes j'étais seule avec Joe. Je suivait Steven et Laurie du regard jusqu'à ce qu'il ne soient plus dans la pièce et j'embrassai Joe à en perdre haleine.

Je t'en prie mon cœur, s'il te plais maîtrise toi. Tu sais que je t'aime, toi et personne d'autre. Je m'en fou de ce mec. Contrôle toi s'il te plais mon amour. Ça ne vaut pas la peine de gâcher notre relation pour une soirée. Laisses-le me draguer, je m'en tape!

Je j'étais un coup d'œil pour voir s'ils ne revenaient pas, mais toujours rien à l'horizon. Un nouveau petit baiser.

Rejoins-moi à la maison ce soir, quand Laurie sera couchée. J'ai besoin de rire de tout ça avec toi et...j'ai besoin d'évacuer ma frustration si tu vois ce que je veux dire... Aller, gardes ton calme, tu pourras te défouler plus tard...
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 0:21

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Je n'en pouvais plus. Ce type était en train de me rendre dingue à faire ainsi du rentre dedans à la femme que j'aimais. Soit, il ignorait totalement ce dernier détail. Mais tout de même. Ne se rendait-il vraiment pas compte qu'il poussait un peu là ? C'était à se demander s'il n'allait pas poser un genoux à terre, avant même la fin de la soirée. Olivia avait beau avoir un effet vraiment apaisant sur moi, elle ne pouvait pas apaiser ma jalousie, puisqu'elle la concernait directement. Je commençais donc à perdre patience et à vouloir calmer les ardeurs de ce jeune homme. Mais heureusement pour tout le monde, il était l'heure des soins pour Laurie qui demanda à Steven de s'en charger. Sans doute espérait-elle qu'Olivia en profite pour calmer devant l'agacement que j'affichais depuis plusieurs minutes maintenant. Quand bien même elle ignorait complètement pour quelle raison au juste, je réagissais aussi vivement. Evidemment qu'elle ne pouvait pas comprendre. C'était bien le but de tout ça. Je les regardais finalement s'éloigner, sans broncher. Et fus pris de cours quand les lèvres d'Olivia échouèrent sur les miennes avec une certaine ardeur. Un involontaire gémissement m'échappa alors que je posais une main sur sa joue pour poursuivre et approfondir ce baiser délicieux. Le laisser te draguer ? Tu crois que c'est supportable pour moi, de le voir te faire un rentre dedans aussi peu délicat !? Rouspétai-je vivement, en lui lançant un regard flamboyant. Je me trouvais maintenant perdu entre le désir qu'elle m'inspirait et la colère que j'éprouvais à l'encontre de ce stupide Steven.

Finalement, elle trouva le moyen de me faire penser à toute autre chose. Ma main déserta sa jupe, pour se glisser directement sur le haut de sa cuisse. Et sans la quitter du regard, je l'immisçai sous sa robe pour caresser l'intérieur de sa cuisse brûlante. Me défouler sur ce joli corps qui n'appartient qu'à moi, tu veux dire ? Demandai-je l'air de rien, d'une voix brûlante. Avant de me forcer à retomber sur terre pour me détourner d'elle, retirer ma main de sa cuisse et faire face à Laurie et Steven qui étaient en train de revenir. J'affichais de nouveau une expression impassible. Il allait falloir que je donne le change durant le reste du repas. Ce qui n'allait pas être aisé du tout. D'ailleurs, quand nos plats furent servit, je fus bien obligé de libérer la main d'Olivia. Ca aurait semblé bien étrange que tous les deux, nous ne mangions que d'une seule main. Toutefois, je conservais ma jambe enroulée autour de la sienne. J'avais besoin d'un minimum de contact physique avec elle, pour me rappeler qu'elle était bien là, juste à côté de moi. Et qu'en plus de ça, c'était bel et bien avec moi qu'elle allait achever sa soirée. Pas avec ce crétin au sourire Colgate incroyablement niais et à la mèche à la Justin Bieber.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 1:03

Joe n'était pas facile à canaliser. Loin de la même. Il avait un caractère impétueux, provocateur, nerveux, je le savais mieux que personne. Et il me fallu user de plusieurs mots et gestes de réconfort pour tenter de l'apaiser et le calmer un temps soit peu. Ça me plaisais aussi beaucoup ce côté sauvage et viril, mais dans certaines situation, comme maintenant par exemple, ça pouvait s'avérer gênant et presque dangereux. Je n'imaginai pas de quoi ma sœur serait capable si elle était au cours de ce qui se tramait dans son dos. Je tentai de calmer Joe à coup de mots doux, de baisers et de promesse d'une fin de soirée brûlante entre lui et moi.

Oui oui et oui. Tu vas le laisser faire. C'est juste le temps de quelques heures. Et ce ne sont jamais que des mots, toi tu as le droit à tout le reste. Essaie de le prendre avec humour. Il est ridicule de faire ça devant toi. Zachari Joe Evermoore, je n'aime que toi, alors cool. Ok?

Les deux autres revirent alors que Joe me touchait sensuellement la cuisse. J'en tremblai mais il retira sa main trop vite à mon goût. La soirée se continua ainsi. Heureusement nos plats arrivèrent rapidement. J'engloutissais mes hamburgers rapidement, je voulais juste que ça se termine vite. Je voulais vite retrouver Joe. Un sourire se dessina sur mes lèvres en pensant à ce qui allait arriver plus tard. Mais c'était sans compter sur Steven qui vint me sortir de mon doux fantasme.

Je m'excuse si je me répète Olivia mais...tu est vraiment, vraiment jolie. Je ne sais pas comment tu peux être encore célibataire.

Il prit ma main sur la table et l'embrassa de nouveau.

Je me sens vraiment privilégié de passer cette soirée en ta compagnie. Même si on a nos deux vieux chaperons...du moins pour l'instant. On pourrait aller prendre un dernier verre chez moi après?

Il avait dit cette remarque avec un ton amusé et Laurie ria de bon cœur. Ce fut la seule à rire.

Ils ne sont pas vieux! Ma sœur est un femme. Et Joe est un homme, un vrai, lui! Nous, nous ne sommes que des gamins.

Je pris une grande inspiration.

Je suis désolée. Vraiment. Désolée Laurie, désolée Steven, mais la, non!

Je regardai Steven.

T'es un type super, c'était sympa, mais ça me met mal à l'aise tout ça, comme si je ne pouvais pas trouver un mec toute seule... Ma sœur ne m'a pas prévenu que ça se passerait comme ça. Je ne suis pas si désespérée que ça Laurie. Tu commences à agir comme papa et maman, comme si j'étais une incapable. Écoutez, je suis désolée mais moi je me casse. Laurie, si tu veux qu'on passe une soirée toutes les deux, y'a aucun soucis, mais un plan comme ça, évites à l'avenir. Steven, bonne continuation.

Ma sœur s'excusa, et affirma que c'était en effet une mauvaise idée. La pauvre, je suis un monstre. Quand a Steven, il me lança un regard noir en affirmant que finalement je n'étais qu'une prétentieuse, capricieuse et pourrie gâtée. Joe allait le tuer. Je me levais et prenais mon sac, lâchant la main de Joe.

Je t'emmerde espèce de connard!

Je lui jetai le contenu de mon verre à la figure avant de m'en aller. J'avais fait tout ça parce que je savais que Joe allait péter un plomb si je ne faisait rien. Alors je préférai mettre en scène cette fuite subite et éviter un plus gros scandale qui révèlerait tout à Laurie. Je rentrai ensuite directement chez moi. J'allumais une cigarette le temps du trajet. Et une nouvelle une fois arrivée chez moi. J'avais besoin de me calmer. J'envisageai de me démaquiller et me déshabiller mais je voulais rester jolie pour Joe, qu'il puisse profiter de mes efforts de ce soir. Quand au déshabillage, il s'en chargerai certainement lui même.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 1:21

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Je n'étais vraiment pas doué pour canaliser mes émotions trop vives. Surtout quand c'était de l'énervement comme c'était bien le cas ce soir. Me contenir semblait tâche impossible. J'avais envie de refaire le portrait de ce prétentieux qui avait l'air de s'imaginer qu'il pourrait avoir Olivia, en un simple claquement de doigts. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer de le repousser. Mais il revenait sans cesse à la charge. Il devait même considérer Olivia comme un défis de taille. De mon côté, je n'avais eus aucun mal à finir dans le même lit qu'elle. Mais ça ne faisait pas d'elle une fille facile. Je ne m'étais jamais imaginé une telle chose. Je savais qu'elle ne l'était pas du tout. Et la seule raison pour laquelle nous avions vite fini dans un lit ensemble, c'était qu'un nous était évident. D'ailleurs, j'avais hâte de rejoindre ce fameux lit en sa compagnie. Mais il allait falloir supporter le reste du dîner avec l'autre crétin. Et Olivia profita de leur absence pour m'apaiser et me faire, difficilement, entendre raison. Finalement, le dîner en lui même se déroula sans véritable accroche nouvelle. Sauf que ça ne pouvait évidemment pas durer éternellement. Je demeurai stoïque quand il se permit de nous traiter ouvertement de vieux, Laurie et moi. Il pouvait bien m'insulter même, si cela lui chantait. Tant qu'il ne se montrait pas impoli à l'encontre d'Olivia. Malheureusement, ce fut bien ce qu'il fini par faire. Et là, c'était soit je me levais pour lui coller enfin mon poing dans la figure, soit Olivia se chargeait de le calmer comme il se devait. Et Dieu merci, elle du penser la même chose puisqu'elle se leva pour lui vider son verre sur la tronche, avant de quitter le restaurant à pas rapides. Et malgré ma féroce envie de la rejoindre pour la calmer à mon tour, je pris sur moi et demeurai sagement à ma place, mâchoires crispées.

Je crois que c'est le moment pour toi de dégager. Tout de suite ! Tonnai-je froidement à l'adresse de Steven, quand je fus certain qu'Olivia elle même était déjà assez loin pour ne pas risquer de le croiser de nouveau. Sait-on jamais ! Et à peine fut-il parti, que ce fut notre tour, à Laurie et à moi. J'avais hâte de rejoindre Olivia chez elle, ce qui me poussa à appuyer un peu trop sur la pédale d'accélération. De quoi flanquer une frousse folle à Laurie qui n'était déjà pas bien à l'aise en voiture. Mais j'étais incapable de me canaliser pour le moment. je ne me privais d'ailleurs pas non plus pour rouspéter au sujet de cette soirée et de l'idée stupide de Laurie. Laurie qui éclata en sanglots dès lors que j'eus garé la voiture devant la maison. Dépité, je regrettais déjà mes mots. Elle pensait avoir bien fait. Elle pensait que ça ferait plaisir à sa soeur. Bref, rien de méchant dans ses agissements et je le savais. Avec un peu plus de douceur, je l'amenai jusqu'à sa chambre où je l'aidai à se coucher. Après quoi, plutôt que de rejoindre ma propre chambre, je dévalai rapidement les escaliers pour quitter la maison, direction l'appartement d'Olivia. Et à peine sa porte fut-elle ouverte, que je fondai littéralement sur elle, pour refermer mes bras autour de sa taille et l'embrasser à en perdre haleine. Ce fut tout juste si je pris le temps de claquer la porte derrière nous, pour ne pas risquer d'avoir de spectateur. Énervée, tu offres vraiment un spectacle très excitant. Tu veux pas t'emporter comme ça, plus souvent ? Demandai-je d'une voix joueuse, mes lèvres toujours contre les siennes. Avant que je ne les déserte pour déposer des baisers brûlants sur sa joue, sa mâchoire puis le long de son cou, jusqu'à son épaule.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 1:54

Heureusement que je connaissais Joe absolument par coeur. Que je savais mieux que personne anticiper ses réaction. J'étais lui et il était moi. Nous étions un. Comme je l'avais déjà évoqué, c'était mon âme sœur. Mon âme comprenait la sienne et inversement, nous n'avions plus besoin de mot pour nous comprendre. Cette sensation était jouissive. Avoir une personne avec qui j'avais une telle fusion, ça remplissait entièrement ma vie, ça me rendait incroyablement heureuse. Et c'est pour cette raison que je su d'instinct comme Joe allait réagir face à ce crétin. Il était médecin pourtant non? Il était sensée voir un minimum d'intelligence n'est ce pas! Joe était bien plus intelligent que lui. Il était aussi beaucoup plus beau, plus fort, plus grand, plus sexy, plus mystérieux, plus viril... Enfaite il le surpassait sur tout les plans. Joe était l'homme parfait pour moi, ce dit j'ai toujours rêver.

Mon départ eu au moins le dont de calmer mon amour même si je savais que j'avais blessé ma sœur. Mais pour me faire pardonner j'allais lui organiser une soirée entre fille avec ses amies, ou on ferait tout ce qu'elle aime faire. Même si je savais que dans le fond je faisais ça aussi par égoïsme pour soulager ma conscience et que rien ne pourra jamais pardonner le fait que j'aimai et entretenais une relation avec son mec.

La cigarette me calmait, et franchement, j'avais vraiment besoin de me calmer. Que ce crétinisme me trouve prête noceur ou arrogante je n'en ai rien à foutre, il me connaît à peine, mais traiter Joe de vieux... Il n'était pas vieux, il était mature, viril, était un homme dont Steven n'arriverait jamais à la cheville.

Enfin la porte de mon appartement sonna et je savais que c'était Joe qui venait me rejoindre comme prévu. Dans ces moments la je ne pensai plus à ma culpabilité vis à vis de ma sœur mais seulement à nous deux, en égoïste que j'étais. Joe me sauta dessus et m'embrassa avec passion. Je passai un bras autour de sa nuque, mon autre main étant occupé à tenir ma cigarette entre mon index et mon majeur. J'éclatais de rire quand il affirma qu'il avait beaucoup apprécier quand je me suis énervée et qu'il trouvait ça excitant.

Tu veux que je m'énerve hein beau gosse? Ok!

Je tirai une dernière fois sur ma cigarette et soufflais la fumée en regardant Joe d'un air sensuel. Puis je l'écrasait dans le cendrier. J'attrapai le vase à côté de moi et l'envoyait valser sur le mur d'en face ou il se brisa en mille morceux.

PUTAIN DE MERDE TU FAIS CHIER JOE!

C'est à ce moment que quelques coups se firent entendre au plafond, une habitude du voisin du dessus quand il y'avait un peu de bruit.

TOI TA GUEULE!

Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire et fonçais sur Joe en le renversant sur mon lit. J'ouvrais sa chemise en écartant les deux côtés et explosant les boutons. Je plaquai ses bras au lit en tenant ses poignets au dessus de sa tête. Je dévorais son cou, sa mâchoire, son torse. J'avais besoin d'évacuer la frustration et la colère de cette soirée de façon bestiale et brute.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 11:33

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Olivia était une femme passionnée. Et tout comme moi, elle était du genre à se laisser parfois un peu trop aller à son impulsivité. Mais ce n'était pas une chose qui me dérangeait. Nous ne nous étions jamais disputés pour autant. Tout simplement parce que nous semblions d'accord avec tout et toujours sur la même longueur d'ondes. C'était peut-être ça, d'être faits l'un pour l'autre ! En tout cas, je comptais bien profiter de sa colère qui devait toujours bouillonner dans ses veines, pour extérioriser la mienne. En plus de ma frustration de l'avoir eut aussi sexy sous mes yeux, sans pouvoir la toucher autant que je l'aurais souhaité. Dans ces moments là, il était évident que je ne rêvais de rien de plus que de la déshabiller et lui faire l'amour. Peu importe où. Peu importe comment. C'était juste un besoin limite vital. Et savoir qu'il devait en aller de même pour elle, ne m'aidait pas à calmer mes ardeurs. A peine ouvrait-elle la porte, que je fondais sur elle comme un prédateur affamé sur sa proie. Mais cette proie là n'avait rien de fragile et de terrifiée. D'ailleurs, elle ne se fit pas prier pour m'offrir une démonstration de sa colère. Un grondement sourd roula dans ma gorge, juste avant qu'elle ne revienne à moi pour me faire tomber sur son lit. Et un juron bien senti m'échappa alors qu'elle ouvrait fermement les pans de ma chemise, pour venir dévorer mon torse. Je la laissais bloquer mes mains, plus qu'elle ne me bloquait vraiment. Arriverait le moment où j'allais vouloir reprendre le dessus et où je n'aurais aucun mal à le faire. Pour le moment, je profitais plutôt de ses lèvres qui couraient sur ma peau brûlante et frissonnante à la fois. Et je bougeais instinctivement le bassin sous le sien.

Et ce fut bien sans mal que je parvins à libérer mes mains quand j'eus envie de plus. Je l'attrapai par la taille et la relevai avec moi pour quitter le lit. Ton voisin n'a pas fini de râler ce soir. Soufflai-je d'une voix brûlante contre ses lèvres desquels je m'emparai ensuite avec fermeté. Ce faisant, je la faisais reculer en direction de son bureau. Je poussai sèchement la chaise du pied, avant que les fesses d'Olivia ne heurtent le bord du meuble. Sans déserter ses lèvres que je continuais d'abîmer des miennes, je fis remonter sa robe à ses hanches, pour libérer tout à fait ses longues jambes, sans pour autant souhaiter la lui ôter pour de bon. J'aurais eus la sensation de ne pas assez profiter de cette tenue ô combien parfaite sur son corps délicieux. Alors au lieu de la lui quitter, ce fut son sous vêtement qui glissa le long de ses jambes, pour disparaître dans la foulée. Après quoi, je poussai le contenu d'un coin du bureau, pour y poser Olivia dont je fis basculer le bassin vers l'avant, de sorte à ce qu'il vienne à la rencontre du mien. A bout de souffle, j'abandonnai ses lèvres pour m'attaquer à la peau délicate de son cou que je ne me privai pas d'embrasser, mordiller et suçoter avec une certaine insistance. Je me fichais de faire apparaître une marque aussi stratégiquement placée. Je me fichais de pas mal de choses en cet instant. Seul le besoin de s'appartenir sauvagement, bestialement, avait la moindre importance pour l'heure.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 12:59

Cela devait être rare, de vivre une chose comme ce que nous vivions Joe et moi. C'est vrai, la plupart des gens se rencontrent car ils ont les même centres d'intérêts, ils se côtoient, s'apprécient, se plaisent. Ils finissent par sortir ensemble, se marie, ont des enfants, et une petite vie ordinaire et calme. C'était juste normal, juste la seule et meilleure chose à faire. Mais trouver une passion comme celle qui nous animait Joe et moi, oui c'était rare. Trouver une personne qui voyait notre âme plus que notre personne. Ont était absolument sur la même longueur d'onde, ont était fait l'un pour l'autre. Et les relations que j'ai pu avoir me semblaient alors si de sodomites.

À peine fut il arrivé que nous nous sautions dessus. Je lui offrait une petite démonstration d'une colère fabriquée, je voulais lui faire plaisir vu qu'il avait aimé ça tout à l'heure, mais c'était différent. Je ne brulai pas vraiment, ou du moins pas de colère, c'était faux, ce n'était pas comme au restaurant. J'aurai out donné pour que Laurie ne soit pas là et qu'il me prenne la, tout de suite, sur la table du restaurant.

Je lui fonçait dessus et commençai à le dévorer sur le lit. Et puis après d'être laisser faites quelques minutes, il n'eut envie d'exprimer sa passion aussi. Je me laissais alors faire avec plaisir. En même temps je n'avais pas beaucoup le choix vu qu'il était beaucoup plus fort que moi. C'était aussi ça que j'aimai dans ses bras, me sentir aussi délicate que du cristal, d'être une vraie poupée de porcelaine, qu'il pouvait briser à la guise rien qu'avec une pression de la main. Quand il me souleva du lit pour m'emmener sur le bureau, je senti encore plus les muscles de ses bras et de son dos et j'adorai ça. Ce soir, ça allait être grandiose. Je souriais quand il affirma que mon voisin n'avait pas fini de nous entendre.

Je l'emmerde ce connard!

Il envoya valser les affaires sur le bureau avant de m'y asseoir et de relever ma robe pour ensuite se débarrasser de ma petite culotte. Il commença à dévorer ma peau. Je ne pu m'empêcher de planter mes ongles dans la chair de son dos en laissant échapper un petit cri mélange à un soupir. Je le laissai faire quelques minutes mais bien rapidement je fus à bout de patience. Je glissai les mains le long de son torse jusqu'à sa ceinture sont je me dépêchais de défaire la boucle. Je baissai son jean qui lui tomba sur les genoux, puis son caleçon. Ni une ni deux, J'attrapai son membre, avec la plus grande délicatesse cependant, je ne voulais pas lui faire mal, puis je le guidait jusqu'à l'entrée de mon intimité. Je ne voulais plus qu'une chose, que nos corps ne fassent qu'un. Le sentir en moi était la sensation la plus délicieuse du monde. Je bouillonnais en cet instant.

Joe...je t'aime tellement...
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 13:17

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Une passion comme la notre, ça ne devait pas se voir bien souvent. Et ça me convenait très bien d'ailleurs. J'adorais l'idée que nous vivions quelque chose de vraiment grandiose, que peu de gens avaient la chance de connaître un jour. Nous partagions un amour brûlant et un désir éternel. Quand on commençait à craquer comme nous étions en train de le faire, à nous embrasser avec ardeur, il était tout bonnement impossible de nous faire cesser. Nous avions besoin de poursuivre. Besoin d'aller jusqu'à l'emboîtement parfait de nos deux corps. De poursuivre sur cette frénésie qui nous poussait l'un vers l'autre et d'aller jusqu'à l'apothéose. De ne faire qu'un en montant sur les hautes sphères du plaisir, ensemble. Nous arrêter en cours de route ? C'était tout bonnement impossible. Je prenais plaisir à la laisser jouer sur ma peau et mes muscles. Mais je prenais tout autant de plaisir à reprendre le dessus et à faire ce que bon me semblait, de son corps à l'aspect si fragile. Elle même se laissait faire sans hésitation, semblant apprécier que je reprenne suffisamment le dessus pour la faire échouer sur son bureau délesté de toutes ses affaires. Je ricanai doucement contre sa peau que j'étais maintenant en train de malmener, face à ses injures à l'encontre du voisin qui ne faisait que commencer à rouspéter. parce que nous commencions tout juste les réjouissances et que nous n'allions certainement pas nous contenter d'une seule fois. Et comme pour prouver mes dires concernant le tapage que nous allions faire, Olivia laissa échapper un bref cri, quand je plantais mes dents dans sa peau fine, pour la malmener toujours plus. De son côté, elle plantai ses ongles dans la peau de mon dos, sans la moindre petite hésitation apparente. Etrangement, cela me procura plus de plaisir qu'autre chose et m'arracha un faible grognement de contentement.

J'interrompis ma torture et me reculai un peu, quand je sentis ses doigts parcourir mon torse et descendant rapidement à la ceinture de mon pantalon. J'étudiais son visage qui exprimait toute son envie, du regard, tandis qu'elle s'attelait à ouvrir mon pantalon et à baisser mes vêtements. J'enroulai ensuite un bras autour de ses reins, pour la maintenir contre moi, quand enfin j'unis nos corps en un mouvement brusque et ferme. Oh put... je t'aime aussi ! Parvins-je difficilement à souffler, sans quitter son visage du regard. Et presque aussitôt, j'entamais des mouvements de bassin fermes et puissants. En cet instant, il n'y avait pas vraiment de place pour la douceur et la tendresse. Nos envies primitives seules, parlaient et nous poussaient à agir de la sorte. Et ça me convenait très bien. Ca faisait partie intégrante de notre relation. Si celle ci n'était pas basée uniquement sur le sexe, elle était quand même gâtée en cela. Parce que nos corps semblaient faits l'un pour l'autre et que nous ne pouvions qu'apprécier ce détail là et le fait que, du coup, nous nous entendions vraiment à merveille. Au point où il nous était bien difficiles de ne pas craquer quand on se trouvait ensemble dans une même pièce. Et c'était bien pire encore, en sachant que nous ne pouvions nous voir aussi souvent que nous le souhaitions. Bien qu'en un sens, ce n'était peut-être pas plus mal. Parce qu'à chaque fois qu'on pouvait se retrouver, c'était forcément explosif. Bien que ce soir, d'autres facteurs étaient à prendre en compte pour expliquer notre fougue. La présence de ce médecin de pacotille par exemple. D'ailleurs, j'étais certain que de son côté, il n'était pas du genre à avoir ce genre d'ébats. J'étais certain qu'il était presque trop doux, à toujours s'inquiéter de faire mal à l'autre. Ce qui était bien loin de nos préoccupations à nous. L'idée de marquer la peau de l'autre par quelques griffures, morsures et même bleus, ne nous dérangeait pas du tout.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 14:50

C'était parfait, magique, ce moment était incroyablement fort. Et même si parfois, comme ce soir par exemple, la douceur n'avait pas vraiment sa place lors de nos ébats, ont pouvait sentir, enfouit sous le désir et la passion brûlante, l'amour fou qu'on avait l'un pour l'autre. Je ne pus me retenir de lui dire que je l'aimai. Maintenant que nous avions passer le cap du premier "je t'aime", j'adorai le lui dire. Même si je n'en abusait pas non plus car j'avais peur que ça ne finisse par l'agacer. Il me le dit à son tout en entrant en moi, étouffant un juron. Je trouvai ça incroyablement romantique et sexy. Ça nous résumait bien, l'amour et la passion, c'était nous.

Après cela il me donna des coups de reins brutes et rapides, c'était divin. Je frappai violemment le bureau du plat de la main, ce qui fit retentir un claquement sourd, sans compter que ce même bureau cognait violemment contre le mur à chaque mouvement de Joe. Le voisin frappa de nouveau au plafond. En guise de réponse, je laissai échapper de bruyants soupirs digne d'une actrice de film pour adultes, suivit de quelques "OH OUI" quelque peu surjoués. Cela eut le dont de le faire taire pour de bon. Ça m'amusa beaucoup. Je me reconcentrais sur Joe. Je ne pouvais plus tenir mes yeux ouverts sous un tel plaisir. Je crochetais sa nuque d'une main tandis que l'autre griffait son dos presque malgré moi. Un énième gémissement plus long et plus sourd m'échappa, laissant présager l'apothéose sous peu. Le rythme de nos corps qui se joignaient se fit plus intense. Mes mains descendirent le long de son dos pour aller pincer ses jolies petites fesses avant de remonter. Je refermai une jambe autour de sa taille, elle prit instantanément le rythme de sa cadence effréné. Le plaisir était la, il montait, encore, encore, encore, et enfin... J'explosai dans un orgasme grandiose, mémorable, tout mon corps en tremblait violemment. Tout doucement, la cadence ralentissais, encore, et encore, alors que la sensation de plénitude restait intacte. Quand Joe s'arrêta on ne parvint pas à parler tout de suite car nous étions bien trop essoufflés. On se contentait alors de se prendre dans les bras. Après une bonne minute je réussi à reprendre mon souffle.

C'était incroyable...

Je l'embrassai longuement, tendrement, avec la plus grande douceur. Je caressai son dos délicatement. Ce moment, je m'en souviendrait longtemps. Je le regardais dans les yeux et je n'eus pas besoin de mot pour exprimer ce que je ressentais, il comprenait. Après quelques minutes, ont finit par se détacher l'un de l'autre. Je descendais du bureau et baissais ma robe.

Tu restes cette nuit?

Parfois, il venait juste le temps de quelques heures, qu'on laisse exploser notre passion, puis de long moments de tendresse, et il devait repartir, et je ne pouvais pas passer la nuit dans ses bras. À chaque fois que ça se passait ainsi, j'attendais qu'il s'en aille et je fondais en larme, seule dans mon lit, essayant d'imaginer ses bras autour de moi. Quand il passait la nuit avec moi... J'étais comme une gamine le matin de Noël.

J'allais dans la salle de bain et fit couler un bain chaud auquel j'ajoutai ce délicieux produit qui le faisait mousser et donnait à ma peau ce parfum et cette douceur que Joe appréciait tant.

J'ai besoin d'un bon bain. Tu le prends avec moi?

Je remarqua en plus, en regardant par la fenêtre de la salle de bain, qu'il commençait à neiger dehors. C'était comme dans un conte de fée. La buée due à la chaleur du bain recouvrir rapidement les miroir. L'idée de prendre un bain avec lui était si délicieuse. J'avais d'envie d'un moment de douceur, à me prélasser dans ses bras sans penser à rien d'autre.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 15:47

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Nous n'avions pas besoin de nous prouver par des gestes tendres et à tout bout de champ, combien nous nous aimions. Parce que l'un comme l'autre, nous savions parfaitement à quel point c'était le cas. Je savais qu'elle m'aimait aussi fort que je l'aimais en retour. Et avec cet amour, se joignait une passion ardente et brûlante, que nous laissâmes encore une fois éclater. Sur ce bureau qui pâtissait de notre passion animale. Tout comme le voisin qui avait droit aux grincements du meuble et à ses claquements contre le mur. Et bientôt, aux hurlements un brin excessifs, d'Olivia. J'étouffai un rire amusé contre la peau de son cou, tandis que j'accélérais la cadence effrénée de mes coups de reins. Bientôt essoufflé et en sueur, je ne ralentis pas pour autant mes mouvements, tandis qu'elle même se laissait peu à peu submerger par le plaisir, l'exprimant en plantant ses ongles dans la peau de mon dos. L'une de mes mains attrapa sa cuisse qu'elle venait d'enrouler autour de moi et mes doigts s'enfoncèrent fermement dans sa chaire ferme. Chaque nouveau coup de reins nous propulsait tout droit vers un orgasme qui s'annonçait, pour ne pas changer, véritablement dévastateur. Je ne fis qu'accélérer plus encore, jusqu'au moment où nous fûmes tous les deux fauchés par le plaisir et que nous l'exprimâmes chacun à notre façon. Malgré mes mâchoires crispées, un râle de plaisir m'échappa. Et peu à peu, je me retrouvai à ralentir la cadence. Jusqu'à finalement cesser tout mouvement. Epuisé, je me contentai de venir poser mon front sur son épaule et enrouler mes bras autour d'elle.

Comme toujours ... Répondis-je doucement avant d'accueillir ses lèvres sur les miennes, avec grand plaisir. Chaque étreinte que nous partagions, semblait être la perfection. Maintenant que nous avions évacué notre colère et notre frustration, nous retrouvions des gestes tendres l'un envers l'autre. Mais il fallut se détacher l'un de l'autre et pendant que je remettais en place au moins mon boxer et mon pantalon, je la regardais redescendre sa robe. Ce genre de "vite fait bien fait" tout habillé, me plaisait bien. Et c'était tout à fait notre genre. Quand la passion était trop dévorante pour que nous puissions nous contenir assez longtemps pour nous dévêtir l'un et l'autre. Je ne crois pas avoir la force de partir ce soir. Lui répondis-je une fois que je l'eus rejoins dans la salle de bains. Je souris à sa question et la rejoignis pour l'attraper par la main et l'attirer à moi. Je ne pris pas la peine de répondre à sa question. Déjà, mes mains couraient sur ses épaules pour les délester des bretelles de sa robe. J'ai rêvé du moment où je te la retirerais, toute la soirée. Lui soufflai-je d'une voix douce. Je me délestai rapidement de mes vêtements, avant de l'entraîner avec moi dans la baignoire, m'installant de sorte à ce que son dos vienne reposer contre mon torse. En posant mon propre dos contre la baignoire, je me redressai aussitôt. Outch. Tu m'as lacéré le dos ? Marmonnai-je en crispant les dents quand je repris place pour canaliser ma douleur légère.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 16:58

Ça avait été incroyablement bon. Un véritable délice. Ça m'a complètement submergée. Peu de femme aimait ce genre de coup vite fait bien fait, mais peu de femme connaissait ce genre de passion. Ce genre de coup vite fait et super bien fait, était tout aussi plaisant et jouissif que faire l'amour de façon romantique et douce. Disons qu'avec Joe nous varions un peu les deux. J'étouffais un petit rire à sa remarque "comme toujours". Il n'avait pas tord. De tout nos nombreux ébats, jamais ça n'a été juste bien, ou pas mal, c'était toujours grandiose, c'en était presque inhumain. J'avais l'impression que je ne serai jamais rassasiée de lui. Il m'en fallait toujours plus, encore et encore, et cela sembla être réciproque.

Mais pour l'heure, maintenant que je me sentais pleine et revigorée pour quelques heures, j'avais très bien d'un moment de douceur et de tendresse avec l'homme que j'aimai comme une dingue. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand il m'avoua qu'il ne de sentais pas la force de partir ce soir. Je lui sautais au cou et l'embrassai sur la joue.

Si tu pouvais ne pas t'en sentir la force tout les soirs...

J'étais tellement contente. J'avais besoin de parler avec lui, de nous raconter mutuellement cette horrible soirée organisée par ma sœur. Je ne pouvais que sourire et le regarder dans les yeux quand il me déshabillais lentement et sensuellement, n'annonçant qu'il avait attendu ce moment toute la soirée.

Fais toi plaisir alors... Prends ton temps.

Il me déshabilla alors et en fit de même pour lui. Il entra alors dans la baignoire et m'y attira dans ses bras de façon à ce que mon dos repose sur son torse. La position était tout bonnement parfaite. Bien que quand il posa son dos contre la baignoire, il se releva à cause des lacérations que je lui avais faite durant nos ébats. Il se plaignait ou je rêve? Je poussais avec mon dos sur son torse pour qu'il se pose quand même.

Fait pas ta chochotte Evermoore! T'as adoré ça.

J'aimai bien l'appeler par son nom parfois, je trouvais ça mignon. Je me mettais dans l'eau de manière à ce que mes genoux dépassé de l'eau mais que ma poitrine soit cachée, c'était une manie que j'avais depuis toujours. Je sorti un pied de l'eau pour jouer avec le robinet de la baignoire. J'entrai mon gros orteil, dont l'ongle était peint au vernis noir, à l'intérieur du trou, quand la jambe de Joe sortit aussi de l'eau, pleine de mousse, pour venir taquiner la mienne. Je lui donnait un petit coup de pied pour qu'il l'enlève.

Dégage!

J'étais morte de rire. Et nous voilà à nous donner des petits coups de pieds pour avoir la place du robinet.

Va te faire foutre Joe, tu fais chier.

Oui j'étais parfois un peu vulgaire, mais je savais qu'il en fallait plus que ça pour choquer mon Joe. Je caressai alors ses cuisses du bout des doigts.

Toi aussi tu m'a fait des marques, regardes mon cou et mes épaules.

En effet j'avais un énorme suçons, des marques de doigts et de dents.

Tu me fais un massage?
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 17:22

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J'ignorais totalement si un jour nous allions ou non cesser de nous désirer aussi fort. Mais franchement, j'avais un gros doute là dessus. Il me semblait que nous nous aimions vraiment trop pour pouvoir nous lasser l'un de l'autre. Et c'était vraiment tant mieux, soit dit en passant. Tant mieux qu'elle m'aime autant que moi je l'aimais. Ainsi, je ne risquais de me faire larguer par cette beauté parfaite que j'étais en train de dévêtir. Un petit sourire au coin des lèvres, je regardais le tissu qui tombait à ses pieds, caressant puis dévoilant ses courbes affolantes. Bon sang ce qu'elle était belle ! Mon Dieu ce que t'es parfaite ... Tu ne devrais jamais porter de vêtement. Commentai-je d'une voix douce et avec un sourire accroché aux lèvres. Ouais, fantasme pur et dur, d'une Olivia toujours nue sous mes yeux. Quoi que lorsqu'elle était recouverte de vêtements qui mettaient ses courbes en valeur, ou de sous vêtements hyper sexy, je n'étais pas du tout déçu non plus ! Mais ma douce Olivia était parfois vache. Elle me le rappela quand elle m'obligea à poser le dos contre la baignoire alors que je venais de me plaindre de quelques douleurs dans le dos. Même si, de toute façon, j'aurais fini par prendre place malgré tout. Sur le coup, ça me fait un peu plus prendre mon pied encore. Mais après ... Marmonnai-je sur un ton tout à fait enfantin. J'avais beau avoir dépassé le cap des trente ans, je restais quand même un grand gamin par certains égards !

Quand elle sorti une jambe de l'eau pour jouer avec le robinet, je ne pu m'empêcher de venir l'embêter avec ma propre jambe. Sa réaction ne se fit pas tarder et je ricanai en continuant de l'ennuyer. Juste par plaisir de la faire chier en fait. Et durant quelques secondes, nous nous donnâmes de petits coups de pieds pour savoir lequel de nous deux gagnerait. Au final, j'enroulai le bas de ma jambe autour de la sienne, pour l'empêcher de bouger. Aucun de nous ne gagnait vraiment ainsi. Quoi que moi un peu quand même, puisque finalement je prenais le dessus en la bloquant ainsi. Mais qui aime bien, châtie bien ! Et vu que j'étais fou d'elle, c'était vite vu. Une jolie fille comme toi qui dit des choses aussi horribles. Je suis outré ! Lâchai-je avec naturel, en venant poser mes mains sur son ventre. Hm j'adore ce suçon, il est magnifique. Et avec ça, je ne risque pas de voir un mec rôder encore autour de toi ... Déclarai-je l'air de rien, avant de venir tapoter sa cuisse que j'avais enserré de mes doigts, alors que je la prenais avec brusquerie, sur son bureau. Ta cuisse a aussi cinq jolis petits bleus, si tu regardes bien. Encore une fois, je parlais avec un naturel presque déconcertant. Pour nous, c'était tout à fait normal de se marquer l'un et l'autre, au cours de nos ébats. En tout cas, pas choquant pour un sou ! Quand elle me demanda un massage, je ne pris pas le temps d'hésiter. Ca ne me dérangeait pas du tout. Et puis j'aimais la sentir se détendre sous mes mains. Alors je fis remonter mes mains sur ses épaules, glissai mes pouces sur ses omoplates et entrepris de la masser avec douceur et insistance. A moins que ça ne soit un massage des fesses que tu veuilles? Lui demandai-je sur un ton taquin.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 23:26

Il me faisais rire comme une petite fille quand il affirma que je ne devrais jamais porter de vêtements, et que j'étais parfaite. Je rougissais sous ses compliments, car oui, après tout ce temps, ses compliments et ses mots doux me faisais toujours rougir et faisais toujours battre mon cœur plus vite.

Parfaite? Je suis tout sauf parfaite. Laurie est parfaite... Était parfaite. Moi j'ai toujours été le vilain petit canard.

Je ne parlai pas du physique, car de ce côté la nous n'étions pas comparable. J'étais grande et très mince, elle était de taille moyenne et avait quelques formes voluptueuses sans non plus être grosse, disons qu'elle avait de jolies rondeurs. Elle était blonde alors que j'avais une couleur...approximative. Je n'étais pas blonde, ni brune, ni rousse... Disons à mi-chemin entre brune et blonde. Je me qualifiais parfois de "bronde". Elle avait les cheveux au carré et toujours bien lisse alors que je les avait long et ondulés. Ses yeux étaient marron foncé et les miens noisette/vert. Enfin bref, nous ne nous ressemblions pas. Mais le plus différent était notre caractère. Laurie était parfaite et bien élevée sous tout les points, alors que j'étais tout le contraire. Je me demande d'ailleurs comment Joe, qui est sorti avec ma sœur, a pût être attiré ensuite par moi, son contraire.

Après cela on se chamaillait encore et encore dans le bain. Je me détendais complément quand il se mît à me masser le dos, c'était délicieux, je voudrais qu'il continu toute la nuit. Il me fit aussi remarquer les cinq petits bleus que ses doigts avaient fait sur ma cuisse.

Je suis une femme battue par un homme violent, je devrai peu être porter plainte... Surtout que tu fais du détournement de mineur.

C'est la J'éclatais de rire, parce que j'adorai le taquiner sur son âge, et j'adorai notre différence d'âge, je trouve ça trop romantique. C'est la qu'il me demanda si je ne préférai pas un massage des fesses.

Espèce de pervers, tu ne pense vraiment qu'à ça...

Je riais de nouveau. Espèce de vieux pervers. Je me calais encore plus confortablement sur son dos, je relevai la tête pour déposer un baiser sur sa mâchoire. J'adorai ce moment. Je prenais son bras et le plaçait devant moi pour observer ses tatouages. Il en était couvert, les deux bras, le torse, le dos, c'était magnifique, j'adorai ça. Je fini par déposer un baiser sur le bout de ses doigts.

Je trouvais les hommes de son âge, et lui plus particulièrement, plus viril, plus "homme". Le fait qu'il était militaire devait beaucoup jouer aussi. J'aimai qu'un homme soit fort, protecteur, qu'on se sente en sécurité avec lui. C'était peu être un peu sexiste, et dégradant pour la femme, mais j'en ai rien à foutre! J'avais l'impression qu'il n'avait peur de rien.

De quoi tu as peur Joe?
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyDim 28 Déc - 23:57

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Je connaissais très bien le principal souci qu'il y avait entre les deux soeurs. Il y avait le vilain petit canard et la perfection incarnée, selon leurs parents. Mais si la perfection devait être ennuyeuse à souhait, comme l'était Laurie, alors je préférais mille fois l'imperfection d'Olivia. La question ne se posait même pas. ce n'était pas sans raison que j'étais tombé amoureux de cette dernière. La perfection dépend des points de vu. Pour moi, être trop polie, trop lisse, trop souriante, trop gentille, comme l'est Laurie, ce n'est pas ma vision de la perfection. Elle est vraiment gentille et très intelligente et vraiment jolie, j'en conviens. Mais ce n'est pas du tout ce que j'aime. Je n'aurais jamais du avoir de relation avec elle. Elle ne m'attirait pas plus que ça tu sais. Mais j'ai cru qu'il était temps pour moi de se ranger. Et je pensais que c'était avec une femme comme ça qu'on faisait sa vie. Oh sans cet accident, elle serait certainement devenue une épouse parfaite, aux petits soins pour son époux et une mère irréprochable. Mais ce n'est pas ma vision de la perfection. Je te trouve bien plus parfaite, avec ton sale caractère, tes manies, ta maladresse parfois et ta vulgarité ! Lui assurai-je sur un ton presque théâtre. Non vraiment, je n'avais jamais compris comment leurs parents pouvaient les comparer l'une à l'autre, et descendre à ce point Olivia. En tout cas, ils avaient leur propre vision de la perfection. Mais ce n'était pas du tout la mienne. Je préférais une vie à vivre au jour le jour et à me demander ce qui allait bien encore pouvoir m'attendre, qu'une vie parfaite et bien rangée. Parce que c'était bien ce qu'aurait eut Laurie à m'offrir, si elle n'avait pas eut cet accident. Et si je n'avais pas rencontré Olivia.

Oh et tu veux savoir ? Je crois vraiment que tu as le sourire le plus incroyable qui soit. Demande moi de faire n'importe quoi, avec un sourire pareil je le fais tout de suite ! Ajoutai-je plus pour la taquiner et détendre l'atmosphère, que pour autre chose. Même si je pensais vraiment qu'elle avait un sourire incroyable. J'adorais quand elle se laissait aller à ce genre de grimace faciale. Et puis avec elle, je pouvais me lâcher et agir comme un gamin si ça me chantait. Ce que nous faisions justement dans le bain. Juste avant que je n'entreprenne de la masser avec douceur et que nous parlions des marques que nous avions laissé sur le corps de l'autre. Oh tant que ça ? Aux dernières nouvelles, tu étais déjà majeure il y a deux ans ! Lui rappelai-je avec un sourire amusé, avant de lui proposer tout à fait naturellement, si elle ne préférait pas un massage des fesses. Eh bien quoi, c'était bien ça aussi, non !? Sa réponse m'arracha un rire amusé. Mais quoi !? Oh pardon, j'ai gâché l'ambiance romantique ? Tu ne veux pas quelques bougies, une musique d'ambiance et une petite coupe de champagne, ma princesse ? Me moquai-je ouvertement d'elle, avant de me pencher pour déposer un baiser claquant sur sa joue. Je la laissais ensuite étudier mes bras du regard. Comme à chaque fois qu'elle observait mes tatouages, elle me donnait l'impression de vouloir apprendre par coeur chaque trait qui les formaient. Comment ça ? Demandai-je doucement en fronçant les sourcils quand elle m'interrogea sur mes peurs. J'ignorais pour quelle raison elle me demandait ça. Et je ne savais pas le genre de réponse qu'elle espérait entendre, non plus. De beaucoup trop de choses désormais ... Depuis que j'étais revenu de la guerre, je n'étais plus vraiment le même, sur bon nombre de points.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 0:47

J'adorai que Joe me rassure de la sorte. Il voyait en moi sa version de la perfection, et la mienne était traduite par sa personne également. Ça me redonnais confiance en moi. Cette confiance qui avait tant été malmené durant ma jeunesse. Je n'en montrai jamais rien, car déjà toute jeune j'avais ce fort caractère, mais les agissements de mes parents et du reste de mon entourage m'ont toujours blessé, et plus particulièrement ma mère. C'était toujours elle qui me rabaissais, qui s'en prenais à moi à la moindre occasion. Parfois, j'en venais à me dire qu'elle me détestait, elle m'a dit tellement d'horreur. Une en particulier. J'essayais de ne pas y penser mais ça me revins ce soir comme une claque en pleine face. Alors que Joe me disait à quel point j'étais parfaite pour lui. J'eus un petit rire sans joie et haussai les épaules. Un air triste s'afficha sur mon visage.

Tu sais...quand j'ai annoncé à mes parents que je voulais faire des études d'art, ma mère m'a dis que j'étais la honte de la famille...et elle a ajouté qu'elle aurait préféré que je ne vienne jamais au monde.

Sur ce dernier mot ma voix se brisa mais je refusai de pleurer. Elle l'avait déjà fait trop de mal. Mon père avait essayé d'être plus compréhensif, de s'intéresser à mon art, mais ma mère le menait à la baguette.

Quand j'aurais un enfant, je l'aimerai et le soutiendrai quoi qu'il fasse, je l'encouragerai. Et jamais je ne mettrai mon enfant dehors comme un malpropre. Enfin...si un jour tu as envie d'avoir des enfants avec moi bien sur. Vu la situation c'est mal barré.

Il continuait de me réconforter et ça me faisait beaucoup de bien. Ça faisait longtemps que je n'ai pas été un peu écouté. Je soutenais Laurie dans son handicap et sa maternité, je soutenais Joe à cause de ses mauvais souvenirs de la guerre, mais je ne me plaignais jamais. Je ne parlai jamais de mes blessures, de mes peines, je ne me faisais jamais réconforter ou remonter le moral. Alors que ce soir, Joe soit la entrain de m'écouter et me réconforter, ça me faisait le plus grand bien.

Le sourire le plus incroyable qui soit hein? Je peux tout te demander avec? Alors demain matin je veux un petit dej au lit, avec des croissants frais que tu seras aller chercher spécialement pour ta princesse, et du jus d'orange que tu auras pressé toi même.

J'éclatais de rire.

Je déconne! Et de toute façon, c'est toi qui a le sourire le plus incroyable. En tout cas, merci pour ces paroles mon ange, ça m'a fait du bien.

Je me blotti un peu plus contre lui. Mais il se moqua de moi quand j'exigerai juste un peu de romantisme. Non mais, c'est pas trop demandé quand même. Je fronçais les sourcils comme une enfant en colère, je lui mettais un petit coup de coude dans les côtes et je me retournai légèrement pour le regarder. Je pris un air agacé bien que je semblais plus amusé qu'autre chose.

Oui ça aurait été sympa pour une fois. C'est à croire que tu ne viens que pour tirer ton coup et basta. Déjà qu'on ne peux pas agir comme un couple normal pour des raisons évidentes, on ne peux pas aller au resto, au cinéma ou partir en vacances ensembles, alors oui, un soupçon de romantisme au moins à la maison ça ne serait pas du luxe.

C'est vrai quoi. C'était génial le sexe, surtout avec lui, mais quand même, il y'avait autre chose dans une vue de couple, aussi étrange soit-elle. Parfois, même si je sais qu'il m'aime vraiment, et que je n'ai pas de doutes la dessus, j'ai l'impression qu'on est plus des "sexfriends" qu'autre chose. Je n'étais pas une fille chiante, et je n'étais pas particulièrement romantique, mais tout de même, il pourrait me faire rêver de temps en temps, non? Je pris ma voix boudeuse.

T'es méchant de te moquer de moi.

La discussion devint plus sérieuse ensuite quand je lui demandais de quoi il avait peur. J'avoue que c'était un peu vague, je lui expliqua le fond de ma pensée.

Et bien, depuis que je te connais, je te vois comme un homme fort, courageux, intelligent... Et parfois, j'ai l'impression que tu es...invisible, que tu n'as peur de rien.

Nous finissions notre discussion en nous lavant mutuellement, quand je pensai à quelque chose.

Putain Joe, tu vas sentir mon odeur à cause du produit dans le bain. Asperge toi avec un autre parfum avant d'aller voir Laurie.

Ont finit par sortir du bain. J'enroulai une serviette autour de ma taille et rejoignait ma chambre. J'enfilai un ensemble de sous-vêtements noir de la marque Victoria's Secret que j'appréciais tout particulièrement. Puis j'allais me sécher les cheveux, me brosser les dents et me blottir dans les bras de Joe. Il faisait super froid, mais je préférai rester en sous vêtements et me faire réchauffer uniquement par sa chaleur humaine. J'eus une nouvelle idée.

Et si ont faisait une cabane? La dans le lit, avec les draps, les couettes et les coussins. C'est trop marrant!
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 1:13

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J'avais beaucoup de mal à imaginer que l'on ait un jour pu préférer Laurie à Olivia. Que ses parents eux mêmes, soient allés jusqu'à la chasser, à la faire se sentir incroyablement honteuse d'être celle qu'elle était. C'était bizarre pour moi, parce que je la trouvais réellement incroyable et parfaite. Et quand elle commença à se confesser un peu à moi et à me faire part d'une blessure qui semblait toujours à vif en elle, je pris le temps de l'écouter, sans l'interrompre, sans la quitter du regard. Moi je crois que tu es seulement née dans la mauvaise famille. Tu es beaucoup trop bien pour eux. Lui assurai-je sans l'ombre d'une hésitation. Parce que je le pensais vraiment dur comme fer. Elle était trop bien pour ces gens sans passion aucune, sans âme aventurière ni rien. Ne vis pas pour faire plaisir à tes proches. vis pour être heureuse. Doucement, je vins déposer un délicat baiser sur son front. Je ne supportais pas de la voir ainsi. Ca me fendait le coeur quand elle même n'était pas dans son assiette. Mais je vins poser mon pouce en travers de ses lèvres pour la faire taire, quand elle fit remarquer que c'était mal barré pour que nous puissions avoir un enfant un jour. L'avantage de ta jeunesse, c'est que nous avons des années devant nous, pour trouver une solution. En tout cas, elle me redonnait confiance en tout ça. Je commençais de plus en plus sérieusement, à envisager un avenir réel avec elle. A m'imaginer m'installer à ses côtés, avec Jessica, à m'imaginer la demander en mariage puis l'épouser. Avant de lui faire deux ou trois enfants. Je gardais juste à l'esprit que ça ne risquait pas de se réaliser avant plusieurs années.

Bon par contre, il n'allait pas falloir qu'elle me prenne trop au mot, avec cette histoire de sourire qui me ferait faire tout et n'importe quoi. J'étais certain qu'elle pourrait en jouer maintenant qu'elle savait ça ! Je n'aurais peut-être pas du le lui dire finalement. Et une rose rouge disposée sur le plateau ? La provoquai-je avec un sourire moqueur. Je n'ai rien fais d'autre que te confronter à la réalité. Tu es parfaite. Tu es ma perfection ! Lui fis-je remarquer avec tendresse. Juste avant que nous ne prenions place dans la baignoire remplie d'eau. Et que de fil en aiguille, la conversation ne frôle encore une fois un sujet plus sexuel. Tout ça pour un massage des fesses ! Sa réaction fut bien vive, vu le coup de coude que je me reçu dans les côtes. Tu sais, tu n'arrêtes pas d'émettre l'idée que je ne vienne te voir ici, que pour tirer mon coup. Je vais vraiment finir par croire que c'est vraiment ce que tu penses ! Lâchai-je soudainement, sur un ton nettement plus sérieux que c'était le cas depuis que j'étais venu la rejoindre. Et nettement plus sérieux que son ton à elle.

Depuis que je lui avais clairement dis que je l'aimais, je ne m'étais pas imaginé qu'elle puisse vraiment penser que je ne venais que pour baiser. Mais à force qu'elle le répète, je commençais à avoir quelques doutes. Est-ce que c'était si mal que ça d'aimer coucher avec elle à ce point et, en plus de ça, de ne pas être romantique pour un sou ? Parce que je n'étais pas romantique. La conversation dévia complètement, quand elle m'interrogea sur mes peurs. Je fus surpris de la vision qu'elle avait de moi. Même si elle n'était pas tout à fait fausse. Juste pas mal rectifiée depuis mon retour. Continue de me voir ainsi alors ... Parce que des peurs, j'en avais énormément maintenant. Nous étions ensuite en train de nous laver, quand elle mentionna mon odeur. Ce qui me fit lever les yeux au ciel. Parce que tu crois qu'elle va venir me sentir ? Elle n'est pas consciente de grand chose en ce qui me concerne. Lui rappelai-je aussitôt, avant de quitter la baignoire en sa compagnie. Je me séchais dans la salle de bain et renfiler mon sous vêtement, avant de la rejoindre dans la chambre. Je marquai un temps d'arrêt devant sa petite tenue .C'était plus fort que moi. J'adorais quand elle portait des trucs pareils. Mais après un discret raclement de gorge, je détournai le regard en tâchant de faire mine de rien. Sa remarque concernant le fait que je venais ici juste pour tirer mon coup, m'était resté en travers de la gorge cette fois ci. Alors si elle voulait que je sois là uniquement pour la câliner et déposer de chastes baisers sur son visage et ses lèvres, j'allais le faire. Peu importe la tenue qu'elle portait. Euh ... quoi ? Ouais si tu veux ... Enfin montre moi ... Parce que là, j'étais totalement perdu et je ne voyais pas du tout comment elle voulait faire ça.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 2:47

Mon amour m'offrit les plus beaux mots sur je ne pouvais un jour espérer recevoir. J'aimai aussi quand il se faisait doux et tendre avec moi, quand il me protégeait de la sorte. Et son petit bisou eut le dont de me redonner le sourire rapidement.

Heureuse? Je le suis en cet instant. Je le suis toujours dans tes bras.

C'était peu être un peu niais et cliché de dire ça mais c'était la stricte vérité. Je l'aimai à mourir, et je savais bien qu'il m'aimait tout autant, et franchement, juste avec ça, je me sentais capable d'affronter le monde entier. N'importe quelle difficulté me paraissais surmontable du moment qu'il était à mes côtes. Certains jours, comme maintenant, j'avais tellement envie de tout dire à Laurie, de lui annoncer que j'étais tombé amoureuse de Joe, et qu'il était tombé amoureux de moi, sans entrer dans les détails et lui dire qu'on avait une relation qui durait depuis pas mal de temps. Peu être qu'elle comprendrait, qu'elle serait heureuse pour nous. On pourrait enfin vivre cet amour fou et dévastateur au lieu de se cacher en permanence. Si ont pouvait au moins vivre ensemble... Je ne demande pas le mariage, la grande baraque et tout le tralala, juste qu'il vienne vivre ici avec moi, dans mon petit appartement. Il n'y aurait rien qui pourrait me combler plus que de me réveiller chaque matin dans ses bras.

J'espère qu'on finira par en trouver une oui. J'aimerai tellement pouvoir m'enfuir avec toi, partir loin, reconstruire notre vie, rien que tout les deux... Mais ça serait extrêmement égoïste... Et puis, c'est digne d'un film, on est dans la vraie vie. Enfin ce n'est pas si grave, l'important c'est d'être ensemble, peu importe de quelle manière.

Après ça il continua à se moquer de moi à chaque fois que je lui demandais quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire. Ensuite, alors que je le taquinais comme souvent sur nos ébats beaucoup plus nombreux que la moyenne, il me répondit de manière beaucoup plus sèche et sérieuse. Je ne comprit pas vraiment sa réaction. Si bien que j'en eu un pincement au cœur. Je n'aimai pas me disputer avec lui, alors un air triste s'afficha sur mon visage mais je restais silencieuse. Et tout se passa de mal en pis ensuite. Il continuait de me répondre de manière plutôt froide et presque agacée. Quand nous finissions notre bain, et que nous fumes dans le lit, j'essayai de retrouver le sourire et détendre l'atmosphère. Sa réponse? Un bref "ouais si tu veux", et j'avais vraiment l'impression de le faire chier. Je sentais que ça montai en moi. Je me levais brusquement du lit.

J'ai oublié un truc dans la salle de bain.

J'y retournais donc presque en courant en une fois la porte refermée, les larmes coulèrent sur mes joues. C'était absolument débile. J'étais loin, très loin d'être le genre de nana pleurnicheuse, mais déjà, tout ce qui venait de Joe me touchais plus que de raison, que se soit du positif ou du négatif, et demain, j'allais entrer dans ma période du mois ou une femme est très sujette aux émotions fortes et aux hormones en ébullition. J'attendais que les larmes eurent fini de couler puis je les essuyais et retournai auprès de Joe, un sourire forcé afficher sur le visage, je repris la parole d'une voix douce qui je l'espérait masquait les pleurs précédents.

Laisse tomber cette histoire de cabane, c'était débile.

Je me glissai à côté de lui dans le lit avant de planter mes yeux dans les siens. Et je sentais ce stupide air de petite fille venant de faire une bêtise s'afficher sur mon visage.

Joe...je... Si j'ai dis quelque chose qui t'as déplus je suis désolée. Si c'est parce que j'ai dis que tu ne venais ici que pour le sexe, je te précise juste que je plaisantais, et que je ne le pensais pas une seconde. J'ai confiance en toi, et je ne doute pas de ta sincérité. J'aime coucher avec toi tout autant que toi avec moi, et...enfin bref, je plaisantait. Je suis désolée si ça t'a blessé, ce n'était pas mon attention. Excuses-moi. Ne sois pas en colère s'il te plais...

J'avais envie de me jeter dans ses bras mais je n'osai pas vraiment...
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 11:43

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J'aimais savoir qu'à coup sûr, elle était heureuse quand elle se trouvait dans mes bras. C'était bien le genre d'information que j'adorais qu'elle me fasse parvenir. Aussi cliché cela puisse-t-il être. Franchement, ça m'importait fort peu que nous soyons toujours dans le cliché et que tout ça puisse sembler être trop beau pour être vrai. Parce qu'on s'aimait réellement aussi fort et aussi "niaisement". Et j'étais certain que notre relation allait parvenir à tout surmonter. A commencer par le fait que nous ne pouvions nous voir aussi souvent que nous le voudrions. J'étais tout à fait certain que tôt ou tard, on trouverait une solution à ça. S'il n'y avait pas eut Jessica, on aurait simplement pu s'enfuir loin d'ici, tous les deux. Mais elle était là et donc, à prendre en compte. Mais je savais qu'on trouverait. De toute façon, on avait le temps pour ça. Je crois vraiment en nous. Je suis certain qu'on trouvera une meilleure solution que celle ci. Lui assurai-je avec une certitude inébranlable. S'il fallait que je le crois assez fort pour deux, aucun problème. Je pouvais tout à fait faire cela. Parce que notre relation méritait vraiment d'évoluer et de devenir quelque chose à l'avenir. Je n'avais aucun doute là dessus. Les seuls doutes que j'avais parfois, c'était à propos de la façon dont Olivia voyait les choses entre nous. A me répéter souvent la même chose, je commençais à avoir certaines craintes. Est-ce qu'il fallait que je la touche moins pour qu'elle cesse de croire que je venais la trouver chez elle, uniquement pour 'tirer mon coup' ? Est-ce que je n'étais vraiment pas assez romantique pour elle ? Parce que non, je ne l'étais pas. Je ne savais pas faire ça. Ce n'était pas moi, tout simplement. Même si je voulais bien tenter de faire quelques efforts. Je ne pouvais rien promettre.

Malheureusement, mon agacement à ce sujet, se vit un peu trop. Parce que lorsqu'elle s'éloigna de moi pour filer dans la salle de bain, je compris sans aucun mal qu'elle allait y pleurer. Je m'en voulu aussitôt d'avoir été si peu capable de me contrôler. J'étouffai ainsi un juron et posai mes mains sur mon visage, en attendant qu'elle revienne. Parce que je n'allais quand même pas défoncer la porte. Quand bien même ça me semblait aussi être une bonne idée. Mais non, je ne pouvais pas faire un truc pareil. Et de toute façon, elle fini bien par me rejoindre dans le lit. Elle avait beau afficher un immense sourire et avoir essuyé ses larmes, je n'étais pas dupe. Je la connaissais par coeur. Et ses yeux étaient rougis et gonflés par les larmes qu'elle avait versé. Mon petit ange ... Soufflai-je doucement en affichant un air vraiment désolé. Finalement, je roulai sur le lit pour venir m'allonger sur elle, veillant à ne pas peser de tout mon poids sur elle. J'enroulai mes bras autour de sa tête, laissant mes doigts errer du côté de sa chevelure que je caressais avec douceur. Je ne suis absolument pas en colère contre toi. Et je ne t'en veux pas du tout. J'ai seulement été surpris que tu me dises un truc pareil. Mais je ne t'en veux pas. Assurai-je en venant déposer de délicats baisers sur son visage. Mon délicat et fragile petit ange ... Soufflai-je d'une voix taquine, en venant finalement poser mon front sur le sien. C'était bien la première fois que je la voyais dans un tel état. Et savoir que j'en étais la cause, me dérangeait vraiment beaucoup.

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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 16:17

Je n'aimais pas être en froid avec Joe. À vrai dire ça me faisais presque peur. Car ma plus grande peur à moi, c'était d'être de nouveau séparer de lui. Très franchement, je crois que je n'aurais pas la force de supporter cela une nouvelle fois. Une première fois c'était déjà bien trop. C'est pour ça que cette infime dispute me faisais peur. J'étais certaine de sa sincérité envers moi, il n'y a pas de soucis la dessus, c'est juste que je me demandai souvent ce qu'il pouvait bien me trouver. C'est pour toutes ces raisons que le moindre désaccord entre nous me faisais peur. Et si un se rendait compte que je n'étais pas aussi incroyable qu'il le pensait et que finalement je ne valais pas la peine de faire tous ces sacrifies. Je n'aimai pas pleurer comme une gamine surtout en sa présence mais je n'avais pas su me contrôler. J'espérais juste qu'il n'allait pas s'en rendre compte. Mais il me connaissait trop bien, comme moi je le connaissait par cœur. On ne pouvais pas se jouer l'un de l'autre. Si il allait mal, je le ressentais, si j'allais mal, il le ressentait... C'était ainsi entre nous. Son visage à l'air désolé me fit comprendre qu'il ne m'en voulait pas. Cela se confirma quand il m'appela mon ange et se plaça au dessus de moi. Il m'expliqua alors qu'il ne m'en voulais pas.

Je ne veux pas que tu te fasses de fausses idées mon cœur. Je te jure que je plaisantais. Et si ça te dérange alors je ne plaisanterai plus jamais sur ça.

Il parsema mon visage de baiser et de caresse, à ce moment je cru mourir de bonheur.

Je ne suis pas aussi fragile et délicate que tu le crois. Il n'y a que toi qui soit capable de me briser si tu le voulais. C'est que... Ces deux ans loin de toi m'ont paru une être une éternité... Tu m'a tellement manqué. Et j'ai cru qu'on ne se retrouverai plus jamais... C'est de ça dont moi j'ai peur, être de nouveau séparer de toi.

Tout à l'heure, il n'avait pas répondu à ma question. Et je ne voulais pas que ça se passe ainsi entre nous. Je voulais tellement qu'il se confie à moi. Mais pour le moment, je n'avais pas envie de retourner dans cette discussion désagréable, mais nécessaire cependant. Je sorti de la chambre et l'appelait depuis la cuisine.

Joe, tu peux venir voir s'il te plais?

Ce qu'il ne savait pas encore? C'est que j'avais préparer des œufs et de la farine pour une bataille. J'avais envie de le détendre et de lui redonner le sourire. Et quoi de mieux qu'une bonne vielle bataille œuf/farine. Je savais qu'il aimait mon côté bout-en-train, joviale, et même parfois enfantin. Il allait être servi.
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MessageSujet: Re: You're like a drug that's killing me. Oli & Joe   You're like a drug that's killing me. Oli & Joe EmptyLun 29 Déc - 17:01

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J'avais parfois un peu trop tendance à penser que notre relation était tout bonnement invincible et que jamais elle ne connaîtrait de réel problème. Pas autre que celui qui semblait durable : Le fait que je devais continuer de donner le change avec Laurie. Mais je réalisais que la situation pourrait vite virer au cauchemar. Si pour x raison, on finissait par ne plus parvenir à se comprendre tous les deux. Elle me donnait l'impression de penser de moi que je n'étais intéressé que par le sexe avec elle. Et cette idée était assez dérangeante quand même. C'est juste que ... J'ai peur que ce soit vraiment l'idée que tu finisses par te faire de moi. Avouai-je finalement. Parce que je ne voulais pas tourner inutilement autour du pot et lui cacher ce que je pensais et ressentais vraiment. J'aimais autant lui avouer la pure vérité, aussi douloureuse soit-elle; Parce que oui, c'était quand même assez douloureux. Le simple fait de connaître un désaccord avec elle, avait tendance à me faire souffrir plus qu'autre chose. Alors je suis ta faiblesse. Remarquai-je d'une voix douce, alors qu'elle m'assurait qu'elle n'était pas si fragile que ça. Je voulais bien le croire. Elle était totalement différente quand elle était avec moi, de lorsqu'elle était avec d'autres gens. J'ignorais laquelle des deux était la vraie elle. Sans doute qu'elle était juste cet incroyable et parfait mélange. Un mélange que j'aimais véritablement, pour sûr. J'aimais tout ce qui la concernait, de toute façon.

On ne sera plus séparés Oli, je te le promets. Je ne vais plus repartir. Finis-je par l'informer, sans savoir si je lui avais déjà dis que ma carrière de militaire, était désormais terminée. Parce que d'ici à ce que je me remette de mes divers traumatismes, je serais de toute façon trop âgé pour pouvoir envisager l'idée de renfiler mes rangers et mon treillis. A la fin de notre petite discussion, elle fila hors de la chambre. Et presque aussitôt, elle m'appela. Surpris, je ne me fis pas prier pour la rejoindre. Une fois sur le pas de la porte, je n'eus guère le temps de comprendre ce qui arrivait, que j'étais bombardé de toutes parts. Farine et oeufs. Combo parfait. Je sursautai mais n'eus guère l'occasion de fuir alors qu'elle s'en donnait à coeur joie. Est-ce que c'était une si bonne idée que ça en sachant que nous quittions tout juste le bain ? Et que, par dessus le marché, elle portait un ensemble de sous vêtements hyper sexy ? Soit. C'était Olivia dans toute sa splendeur. Et quand elle me laissa enfin le temps de m'en remettre, j'essuyai mes yeux pour pouvoir la regarder de nouveau. Je devais ressembler à un sacré bonhomme de neige avec toute cette farine. Tranquillement et sourire aux lèvres, je la rejoignis dans la pièce. Et au dernier moment, je bondis sur elle pour l'attraper par la taille. Oh tu veux jouer à ça ? Demandai-je sur un ton moqueur, avant d'attraper les oeufs et la farine, et la bloquer dans un coin de la pièce. Sans lui laisser le temps de réagir, j'écrasai deux oeufs sur ses cheveux, avant de faire couler une bonne quantité de farine, qui se colla à sa chevelure qui passa d'un adorable blond/châtain, à un blanc immaculé.

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