birdie-reeley o. hartley ≈ une rencontre peu ordinaire.Birdie posa sa valise par terre. Elle revenait de l’une de ses représentations de New-York. Elle avait décidé de passer moins de temps sur les routes avec sa troupe et monter un studio de danse à Sunset Dream. Trois années qu’elle passait à aller de pays en pays, trois années ça lui suffisait. Elle voulait passer du temps avec Phoebus, avec ses amis, retrouver le calme de Sunset Dream. Elle salua son partenaire de la main. Traverser tout le quartier pour retourner chez elle. Elle décida de prendre par un petit chemin qui lui ferait gagner quelques minutes. On lui fonça droit dessus ce qui la fit chuter. L’homme partit puis un autre le suivit. Elle regardait la scène avec de grands yeux. L’homme s’arrêta net. Elle posa son regard sur son arme, il la rangea immédiatement. « Vous allez bien ? » demanda-t-il en lui tendant une main. Elle l’attrapa et se mit sur ses deux pieds. « Oui, ça va. » « Vous savez que ce n’est pas très bien de trainer ici surtout quand on est une aussi jolie fille que vous. » dit-il en lui souriant avec un sourire colgate. Elle secoua la tête en souriant elle aussi. « C’est  vrai, vous préférez vous balader avec une arme. C’est plus sûr. » Il toucha sa poche où il avait cacher son arme. « Une précaution au cas où.» « Allez avouer vous êtes un agent secret. » dit-elle en rigolant. Elle avait dit ça avec plaisanterie et pourtant elle avait jugé juste. Cette fille était pleine de ressource et on peut dire que ça plaisait à Devon. « C’est pour cela qu’il serait préférable que je vous raccompagne chez vous. » une technique qu’il ne connaissait guère. Il avait plus l’habitude des femmes dans les bars. Un petit mot et hop, une nuit de folie. Il n’allait jamais plus loin. D’une part parce qu’avec son métier, c’est difficile. Et d’une autre parce qu’il n’avait jamais rencontré LA fille. « Vous aurez pû trouver mieux comme petit numéro pour me ramener. »

le temps du drame. Une soirée comme les autres. Devon et moi étions dans la voiture pour retourner à la maison. Une soirée en amoureux rien que tous les deux. Pas de drames. Du moins, il ne devait pas en avoir. Ma tête appuyée contre le fauteuil, je regardais Devon concentré sur la route. J’aimais le voir ainsi, et pouvoir voir la petite ride qui se formait entre ses yeux. Je souriais. Dire que j’allais épouser cet homme. Quel merveilleux cadeau ! Ma tête ne faisait que me dire qu’il suffisait d’un chien pour faire en sorte que deux personnes se rencontrent et trouve le bonheur dans les bras de l’autre. Même si je ne regrettais en aucun cas d’avoir dire oui lors de nos fiançailles, j’avais tout de même cette peur de le voir un jour quitter ma vie. Peur que notre histoire d’amour se termine et qui plus est, se termine mal. Il tourna la tête vers moi avec sa bouche à croquer, son regard merveilleux.   « J’ai quelque chose ?» « Non, j’aime seulement te regarder. » On se mit à rire et je posais ma main sur sa joue pour la caresser doucement. Il posa ses lèvres sur les miennes ne regardant pas la route pendant quelques secondes. Des phrases explosèrent dans le véhicule et se fut le choc. Ma tête heurta violement le pare-brise et mon corps fut propulsé en dehors de la voiture. Je n’avais pas encore perdue connaissance. « Devon» murmurais-je avant de fermer les paupières m’apprêtant à avoir un long sommeil.

Son corps inerte jonché le goudron froid et morne de la rue. Le camion qui les avait percutés n’avait même pas arrêté sa course, s’enfuyant en laissant deux personnes. La sirène hurlante raisonna dans le calme de la petite route qui menait vers Sunset Dream. Heureusement que cet homme avait appelé les secours. Deux hommes se mirent au-dessus de la jeune femme. Elle était inconsciente, saignée de la tête et son rythme cardiaque était lent. Sur le brancard, elle partit pour l’hôpital de Santa Barbara. La douce demoiselle passa deux heures au bloc et en sortit vivante. Vivante un grand mot. Deux parents à son chevet regardaient leur fille au teint blanchâtre et terne. Elle ressemblait à Blanche-Neige dans son cercueil de verre. Le docteur entra dégageant cet air assimilait pratiquement à la mort. Un air qui s’accordait à merveille avec l’endroit. « Votre fille est dans le coma. Nous ne savons quand elle se réveillera. Ça peut être quelques jours, des mois ou bien jamais. La patience va être de mise. Je suis désolé. » le père consolait sa femme en pleurs qui elle, serrait la main de sa fille. « Nous n’avons rien dit à son fiancé. Je pense que c’est mieux, si ça vient de vous. » lança le médecin en fermant la porte de la chambre laissant des parents malheureux avec des envies de meurtres pour l’homme au volant du camion ayant percuté la voiture de leur fille.

Les parents Hartley sortirent de la chambre de leur fille se dirigeant vers celle de Devon. Un bras cassé, quelques côtes fêlées et des égratignures. Il en était sortit bien mieux que Birdie. Il ne connaissait pas l’état de sa fiancée puisqu’on lui interdisait de se lever afin qu’il se repose. Il n’arrêtait pas de se refaire l’accident dans sa tête. De revoir chaque minute, chaque seconde et chaque fois, il se disait que c’était de sa faute. Qu’il avait tourné la tête alors qu’il n’aurait pas du. C’est le père de Birdie qui entra. Sa mère n’eut pas assez de courage. « Comment elle va ?» Devon voulait des explications, il voulait des nouvelles de celle qu’il aime. « Elle ne s’en est pas sortit aussi bien que toi. » cette phrase, il ne voulait pas l’entendre car il connaissait la suite. Il ne voulait pas entendre le mot « morte ». Non, il ne le voulait pas. « Non. Non. Elle ne peut pas être morte. » « elle n’est pas morte. Elle est dans un coma. Les médecins ne savent pas si elle va se réveiller et quand. Elle est stable pour l’instant. » « Je suis désolé... » commença-t-il à dire avant de se faire couper par Monsieur Hartley : « Birdie n’aurait pas voulu que tu dises une telle chose. Tu dois te montrer forte. Et être près d’elle parce qu’elle va en avoir besoin. »

ne jamais perdre espoir.Devon se préparait à passer une autre journée à l’hôpital. Depuis un mois, il y passait tout son temps. Restant sur ce fauteuil à côté de Birdie lui tenant la main, lui parlant, afin d’être là au moment même où elle ouvrirait les yeux. Il revenait avec un café dans les mains quand il aperçut ses paupières bougées. Il lâcha le café sur le carrelage de l’hôpital et alla directement auprès d’elle. Elle ouvra les paupières doucement s’habituant à la lumière. « Ma puce. » la lumière était trop forte pour elle pourtant elle voyait très bien la personne en face d’elle. Le seul problème, c’est qu’elle ne voyait pas qui c’était et pourquoi il venait de l’appeler ma puce « je suis content de te voir.  » Il la regardait avec ce sourire sur le visage. « Où est-ce…. » Une femme était là. Un médecin. Elle lui dit que ça allait aller et lui expliqua la situation. L’accident de voiture et le fait qu’elle était inconsciente pendant un mois. « comment tu te sens ? » « J’ai mal à la tête. » devon regarda le médecin qui lui répondit que c’était normal. Elle commença à partir pour aller chercher des médicaments « Il y a eu d’autres blessés  docteur ? » demanda-t-elle en regardant Devon. Choqué, il la regarda. « Tu sais qui je suis pas vrai ?» « Oui, vous êtes mon docteur. » il ne savait plus quoi dire. Surpris par la réponse. Il allait tout près d’elle avec cet air triste sur le visage. « Je suis ton fiancé.  »  Elle se mit à trembler, à regarder de partout autours d’elle. « Birdie. » Il se rapprocha un peu plus près d’elle voulant poser sa main sur la sienne mais elle la recula. Il laissa tomber sous le choc. Elle leva sa main voyant la bague qui ornait sa main. La bague de fiançailles.

la vie est remplit de changement. la famille s'est désormais agrandit. Birdie a accouché de jumeaux : Eli et Kaley. ils font le bonheur de leurs parents. cependant, Birdie n'a pas retrouvé la mémoire et on peut dire que parfois, c'est difficile de vivre avec. mais le couple arrive à surmonter ça. il était sur le point de se marier mais Devon est envoyé en mission dans un pays ( pays au choix ). il a dû trouver une excuse afin que Birdie ne sache pas son vrai métier. cependant ce qui ne devait durer que un mois en est devenu deux. et c'est un samedi matin qu'on frappe à leur maison pour annoncer à Birdie que son fiancé a disparu et que personne ne sait où il est. Devon a été kidnappé par un groupe de rebelles et il est retenu en otages à l'autre bout du monde. cependant, tout le monde pense qu'il est mort. il arrivera à s'enfuir et il reviendra avec d'énormes séquelles.