◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Thomas ➸ this is the story of how they met Jeu 11 Déc - 0:10
Lorsqu'elle s'était levée ce matin, Mary avait senti que la journée serait plutôt calme. Elle avait toute son après-midi de libre, et était de garde la nuit. Elle aimait bien pouvoir passer du temps avec Sam, s'occuper de lui, aller au parc ou n'importe quoi qu'elle pouvait partager avec son petit garçon. Ils avaient passé la matinée à jouer dans le lit, et Mary ne pouvait résister à l'appel des grosses joues moelleuses du petit garçon, qu'elle embrassait toutes les deux minutes. Après le repas de midi, lui aussi passé dans le lit - parce qu'il était tellement confortable et chaud -, elle avait fait prendre son bain à Sammy et l'avait emmené pour une petite promenade. Le petit garçon avait fait ses premiers pas quelques semaines plus tôt, et mourrait d'envie de profiter de cette nouvelle aptitude. Il gambadait tant bien que mal dans l'herbe humide, coincé dans son manteau et son bonnet, agrippant fermement les mains de sa maman. Elle passait un tellement bon moment que lorsque l'heure fut venue de rentrer à la maison, ou plutôt dans le petit appartement, elle se sentit totalement vidée de toute motivation. Elle aimait son métier, elle l'adorait même, mais ses horaires ne lui permettaient pas de passer du temps avec Sam. Elle enchaînait les heures supplémentaires et économisait pour pouvoir se payer un appartement plus grand, où Sammy aurait sa propre chambre. Il grandissait à vue d’œil, ce qui angoissait Mary quelques fois. Une fois Sam déposé chez la nounou – qui en l’occurrence était la mère de la jeune femme -, elle conduisit jusqu'à l'hôpital. Il était assez tard, sûrement aux alentours de vingt et une heure, et elle essayait de se motiver mentalement pour la longue nuit qui l'attendait. Elle évita son reflet dans le rétroviseur, ne souhaitant pas voir les cernes qui squattaient ses yeux depuis quelques jours. Elle manquait cruellement de repos et de sommeil, mais ne pouvait pas se le permettre. Elle passa les portes coulissantes du bâtiment, salua les collègues présents dans le hall et se dirigea vers la partie réservée au personnel. Elle se changea, et venait de finir son café lorsqu'on la prévint qu'un patient attendait qu'on s'occupe de lui. Elle n'attendit pas une seule seconde, et marcha jusqu'à la salle où ce dernier se tenait. Il était assis sur le lit, de dos. - Bonsoir ! Il avait à peu près le même âge qu'elle, des cheveux châtain clairs blonds dont certaines mèches étaient trempées de sang. Son arcade était ouverte, il avait plusieurs ecchymoses et tenait un mouchoir rougi par le sang sur son nez. Autant dire qu'il n'était pas dans une super forme. Elle attrapa sa fiche de patient, et lui sourit gentiment : - Thomas Forham, c'est ça ? Voyons voir… Elle parcouru des yeux la feuille, mais elle ne lui apprit rien de plus que ce qu'elle pouvait déjà voir. - Ecchymoses, ouverture de l'arcade, et cetera, et cetera… Elle déposa les papiers sur le lit, et s'approcha du patient, Thomas donc. Avec une infinie douceur, elle releva son menton du bout des doigts, et retira la main du jeune homme de son nez. Elle n'observa que quelques secondes cette partie de son visage, puis attrapa un nouveau morceau de papier pour qu'il le presse sur son nez qui saignait toujours. - Ça n'a pas dû être une super soirée, dites-moi ?
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Dim 14 Déc - 4:36
Je n'avais qu'une seule envie, m'enfuir à toutes jambes et ne plus jamais revenir ici. C'était de sa faute à lui, pas la mienne. Je me voyais mal expliquer le tout à mon père car selon lui, j'étais en grande partie responsable de tout ce qui était arrivé au bar, ce soir. Il avait en partie raison car, pour la millième fois dans ma vie, j'avais pris position dans une situation que je n'aurais pas du. Mais encore une fois, c'était pour aider Magalie, pour qu'elle puisse se sortir de la misère qu'elle avait commencé à se donner. Ma soeur était une espèce de... dépressive de l'amour. Elle cherchait sans cesse une manière de se faire remarquer et lorsqu'elle le pouvait, c'était d'une manière peu conventionnelle et elle finissait toujours par m'appeler à l'aide, espérant que je puisse venir à son secours. Et moi, comme un bon petit chien savant, j'étais accouru pour venir en aide à un membre de ma famille. J'aurais agis de la même manière, si ma cousine aurait eu le même problème. J'étais aussi proche de ma cousine que de ma petite soeur, nous étions presque toujours inséparable. Il était même arrivé, à plusieurs reprises dans les mois passés, que cette dernière me présente une amie ou deux et, en échange, je faisais de même de mon côté. Le seul hic car oui, il y en avait un, c'est que ma cousine était mariée et mère de trois enfants en bas âge. Mais rien de cela n'enlevait son charme indéniable et son sourire charmeur. Si elle n'aurait pas été ma cousine, je suis certain que... - Bonsoir ! - Sans lui parler, je me suis retourné, content de voir quelqu'un qui pourrait enfin me dire de retourner chez moi. Je n'avais pas envie de rester à l'hôpital pour la nuit entière. Ceux qui s'amusent à rester dans ce genre d'endroit, qui ne veulent que se donner en spectacle dans ce genre de situation, très peu pour moi. J'avais réellement envie de retourner à la maison, prendre un chocolat chaud et essayer de dormir pour le restant de la semaine. La prochaine fois que ma soeur désire que je l'aide, je vais y penser deux fois. Je ne refais jamais deux fois la même erreur, ceci ne me ressemble pas du tout. Enfin, pas dans la mesure du possible. Il m'est arrivé, à quelques reprises, de faire la même erreur avec les femmes. Soit de tomber sous leur charme et ensuite, m'en mordre les doigts. Mais maintenant, je m'étais fait une jolie promesse: celle de ne plus tomber amoureux et ce, jusqu'à ma mort. - Thomas Forham, c'est ça ? Voyons voir… - Son joli visage marqua un charmant sourire. Je ne pu m'empêcher de le lui rendre, gardant toujours le silence. Pas que ceci m'aurait fait mal de parler mais uniquement parce que je ne savais pas quoi lui dire. Je ne voulais pas commencer à dire des mots que je ne pensais pas entièrement ou encore, dire n'importe quoi et m'en vouloir par la suite. Elle était jolie et un brin mystérieuse. Exactement comme le genre de filles que j'aimais bien emmener chez moi. Elle était sexy et gagnait bien sa vie. - Ecchymoses, ouverture de l'arcade, et cetera, et cetera… - Je continuais de la regarder comme si je n'avais jamais vu une femme avant aujourd'hui. Même si elle avait perdu son sourire pendant qu'elle parlait, pour ma part, c'était le contraire. Je la regardais étrangement et ce, de la tête aux pieds. Elle était mon genre de femmes et bien plus encore. Mais lorsqu'elle décida de me toucher, du bout des doigts, mon menton, je ne pu m'empêcher de continuer de sourire, sachant très bien ce qui allait arriver. J'allais lui demander son nom et son numéro de téléphone et ensuite... - Ça n'a pas dû être une super soirée, dites-moi ? - Devais-je lui dire la vérité ou garder le tout pour moi? Elle attrapa un morceau de papier pour que je puisse mettre ce dernier sur mon nez, ce que je fis immédiatement. - J'aurais pu avoir une plus jolie soirée, pour être sincère. Mais que voulez-vous... Je ne regrette rien, puisque vous êtes ici, à mes côtés. - Et encore un sourire bien direct. J'espérais qu'avec ce dernier, je puisse l'attirer dans mes filets.
Spoiler:
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Lun 15 Déc - 22:22
Le patient n'avait pas prononcé un seul mot depuis que Mary était entrée dans la pièce. Il lui sourit lorsqu'elle énuméra ses blessures. Elle ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait un très joli sourire. Il la fixait toujours, et elle évitait son regard. Elle n'aimait pas lorsque les gens étaient insistants, d'autant plus qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, et était persuadée qu'on ne voyait que ses cernes et ses cheveux plats attachés en une vague queue de cheval. Elle prenait son temps pour examiner ses blessures, parce qu'elle savait que la soirée serait tranquille, et qu'elle préférait s'occuper de quelqu'un plutôt que de rester des heures en salle de repos à ne rien faire. Thomas était pas mal amoché, et elle se demanda ce qui lui était arrivé. - J'aurais pu avoir une plus jolie soirée, pour être sincère. Mais que voulez-vous... Je ne regrette rien, puisque vous êtes ici, à mes côtés. Elle le fixa une seconde, puis lâcha un petit rire en haussant un sourcil. Elle examinait sa plaie à l'arcade, essayant d'être la plus douce et adroite possible. Elle ne voulait pas lui faire mal, elle détestait faire mal aux gens. Il était plutôt bien ouvert, et elle devrait sans doute lui poser quelques stips pour que la plaie cicatrise mieux. - Oui, quelle chance ! Vous avez gagné une soirée à l'hôpital, c'est toujours agréable ! Elle rit doucement, se retournant pour récupérer du désinfectant et une compresse stérile. Pendant qu'elle fouillait dans la petite armoire, elle continuait de sourire. Il était rare qu'un patient lui fasse du charme, ou un homme en général. Le dernier rendez-vous qu'elle avait obtenu – en dehors de ses rendez-vous chez le dentiste – avait été un fiasco total, puisque l'homme qui l'avait invitée au restaurant l'avait laissée en plan au moment même où il avait appris qu'elle avait un enfant. Trop de responsabilités, visiblement. Elle sourit de plus belle : elle était très bien toute seule, et n'avait besoin de personne dans sa vie. - Non, sérieusement. Qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? Elle se retourna, et s'approcha doucement pour désinfecter la plaie. Elle posa la compresse imbibée sur l'arcade du jeune homme, en prévenant d'une voix faible : - Ça va piquer un peu. Elle se rendit compte qu'un peu de désinfectant n'était rien en comparaison avec ce qu'il avait subi quelques heures plus tôt. Elle l'imaginait parfaitement, faisant du charme à une jeune femme en robe moulante à une soirée bien arrosée, et se frotter au petit-ami de celle-ci qui avait le coup de poing facile. Elle désinfecta la plaie lentement, essayant d'être la plus délicate possible, puis appliqua des strips. Elle restait concentrée sur son objectif, mais elle sentait le regard de Thomas sur elle, ce qui la rendait un peu nerveuse. Elle recula pour jeter le matériel dans la poubelle.
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mar 16 Déc - 6:12
Elle évitait de me regarder, ce qui me faisait de plus en plus plaisir. Je n'avais pas l'habitude des femmes difficiles à avoir. Mais cette jolie infirmière jouait les saintes-nitouches, ce qui me faisait de l'effet, je devais l'avouer. J'ai toujours rencontré des femmes qui soutiennent le regard, sourit également plus que nécessaire et lorsqu'elles le peuvent, décident de faire le premier pas. Pas que je déteste ce genre de situation mais j'avais envie de découvrir autre chose. J'avais envie de tourner un peu autour de quelqu'un, pour une fois. Et avec le regard dirigé vers ses papiers, la jeune femme devant moi était la candidate parfaite. Malgré mes mots qui la firent rire une demi-seconde, elle ne lâcha pas prise, préférant continuer son travail. Elle était arrivée dans la salle pour une raison bien précise et elle allait sortir d'ici avec ce qu'elle était venue chercher, point barre. Les résultats à mon inspection, rien de plus. Dommage... - Oui, quelle chance ! Vous avez gagné une soirée à l'hôpital, c'est toujours agréable ! - Elle continuait de sourire, tout en essayant d'être la plus adroite possible dans ses gestes. J'avais déjà eu une aventure avec une infirmière. Une jolie fille, douce et charmante. Mais ceci n'avait pas fonctionné, elle était partie avec un autre. Pas que ceci m'avait affecté mais pour la première fois dans ma vie, j'avais aimé être dorloté et avoir un peu d'attention. Je m'étais senti vivant et aimé. J'avais envie de lui dire qu'elle avait raison, dans un certain sens, mais le reste de mots n'avaient aucun sens. Étrangement, face à elle, je me sentais bizarre. Je ne savais pas trop quoi lui dire, de peur de la provoquer et de la voir disparaitre. Pour une raison inconnues, la jeune femme me rendait heureux, d'une certaine manière. J'avais probablement l'air con à la regarder ainsi mais pour la première fois de toute ma vie, je n'avais plus vraiment envie de jouer. Enfin, façon de parler. Je la voyais maitre d'elle-même, possédant toutes les qualités du monde. Le seul problème, c'est que je n'avais aucune idée de qui elle était et elle, elle connaissait mon nom et mon prénom. Un point pour elle et zéro pour moi. - Non, sérieusement. Qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? - Si ça continuait, elle allait connaitre mon passé et mon présent, avant même que je ne puisse connaitre son prénom. Je devais agir vite et sans montrer mon angoisse à la demoiselle. - Simplement une soirée qui a mal tourné - Je n'avais pas vraiment envie de lui dire ce qui c'était réellement passé car sinon, elle n'allait certainement pas me croire. Je me voyais mal lui dire que je m'étais battu à cause de ma petite soeur et qu'en plus, ce n'était pas la première fois. Toute cette aventure ne faisait pas assez virile, je devais donc trouver autre chose. Je ne pouvais pas lui mentir non plus, j'allais finir par dire n'importe quoi et ensuite, me tromper dans mes mots et dans le sujet. L'infirmière se retourna et décida de venir à mon secours. Au contact de ses doigts sur ma peau, je n'ai pu m'empêcher de fermer les yeux fortement, respirant à peine. J'avais envie de humer son odeur mais j'aurais certainement passé pour un débile et un pervers. J'ai donc préféré attendre quelques secondes pour reprendre ma respiration, soit lorsqu'elle décida de se reculer et de jeter à nouveau ses choses dans la poubelle tout près de nous.
J'avais envie de l'inviter à manger un morceau ou encore, de l'emmener au cinéma. Mais allait-elle l'accepter? Je n'étais qu'un simple inconnu à ses yeux, c'était évident. Mais encore, je devais apprendre à la connaitre avant de partir d'ici et de ne plus la revoir. Si j'arrivais à rester avec elle, dans la même pièce pendant encore un bon moment, j'allais pouvoir la faire parler et réussir à lui poser plusieurs questions. Mais encore une fois, allait-elle me répondre? - Je crois que je ne vais pas très bien. - Portant ma main droite à la tête, j'essayais de faire pitié, même si je n'avais rien du tout à cet endroit. - En voulant sauver ce pauvre petit garçon d'un accident de voiture, j'ai du me fracasser quelque chose. - Faisais-je assez pitié présentement? Je n'en avais pas la moindre idée!
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mar 16 Déc - 20:28
Mary ne savait rien de Thomas, et elle n'était pas du tout du genre à juger les gens avant de les connaître. Mais sa façon de la regarder, de parler même, lui indiquait un peu qui il était. Elle ne voulait pas se risquer à faire des suppositions hâtives sur sa personne, même si elle le reverrait sûrement jamais après ce soir. Tout en nettoyant sa plaie, elle s'était imaginé la soirée qu'il avait dû passer. - Simplement une soirée qui a mal tourné Elle lui jeta un coup d’œil et sourit. Il n'avait pas l'air à l'aise non plus, ce qui ne collait pas avec l'idée qu'elle se faisait de lui. Un homme aussi sûr de lui que Thomas ne devrait-il pas être plus qu'à l'aise dans n'importe quelle situation ? A moins qu'elle se soit trompé sur lui, et que sa première impression n'est pas été la bonne. - Effectivement… Elle regarda à nouveau sa fiche médicale, et nota qu'il n'avait pas passé de radio. Toujours professionnelle, elle s'approcha du patient et posa sa main sur la sienne, qui tenait encore le mouchoir sur son nez. Elle lui fit lâcher le papier et pencher la tête en arrière du bout des doigts, et retira le mouchoir. - Bonne nouvelle, votre nez ne saigne plus ! Elle sourit, observant le visage de Thomas, à moitié en temps qu'infirmière et à moitié en temps que femme. Il avait beaucoup de charme, et elle essayait de ne pas y faire attention, ce qui s'avérait être assez difficile. Il avait un léger hématome sur le nez, mais rien de bien méchant puisqu'il n'avait pas l'air cassé. Elle se retourna une petite minute, et jeta un coup d’œil à la pendule. Il n'était pas très tard, mais elle avait hâte de retrouver Sam. Il lui restait encore des heures et des heures à passer à l'hôpital, mais la nuit était pour l'instant calme, alors elle prenait son temps. Elle pensa alors à Sammy, son sourire de bébé qui la rendait tellement heureuse… Elle failli en oublier Thomas, qui se manifesta en se plaignant d'un malaise. Mary se retourna vivement, toujours sur ses gardes lorsqu'un patient venait à se sentir mal, et vit qu'il se tenait la tête. En un pas, elle se planta devant lui et posa sa main là où il avait la sienne. - Des vertiges ? Elle fronça les sourcils. Il n'avait pourtant pas l'air d'avoir un traumatisme… - En voulant sauver ce pauvre petit garçon d'un accident de voiture, j'ai du me fracasser quelque chose. Elle le regarda droit dans les yeux, et retint un rire. Il n'était absolument pas crédible, et ne savait visiblement pas mentir, ce qui aux yeux de Mary était une qualité plus qu'un défaut. Il n'avait pas l'air d'aller mal, mais elle ne pouvait pas risquer quoi que ce soit. Même si son histoire de sauvetage était assez drôle, elle n'était pas tout à fait sûre qu'il mente réellement. S'il se sentait vraiment mal, elle ne pouvait pas le laisser dans cet état. Et puis... Pourquoi voudrait-il simuler une douleur? Quel plaisir trouvait-il à rester coincé à l'hôpital toute une nuit? - Il se pourrait que le médecin vous retienne en observation pour la nuit. Au cas où vous auriez un traumatisme… Ou quelque chose de cassé. S'il restait en observation, elle serait sans doute obligée de passer le voir régulièrement. C'était la règle, de surveiller un patient jusqu'à ce qu'on soit sûrs qu'il aille bien. Mais Thomas était sûrement enclin à quitter l'hôpital sans autorisation. Bien qu'il se soit tenu à carreau jusqu'à maintenant, Mary ne pouvait s'enlever de la tête l'image de Thomas sautant sur un autre homme et démarrant une bagarre qui ne s'arrêterait que lorsque quelqu'un les séparerait.
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Ven 19 Déc - 6:50
Je ne savais pas trop ce que se disait d'infirmière devant moi mais elle avait l'air assez timide. Allez savoir pourquoi, mais c'est ainsi que je la voyais. Tranquille, sourire en coin de temps en temps, gênée lorsque j'essayais de diriger son regard vers le mien. J'avais envie de lui demander son prénom et surtout, de lui demander si elle avait quelqu'un dans sa vie. Pas que ceci me dérangeait, au contraire mais je voulais uniquement savoir à qui j'aurais à faire, lorsqu'elle retournerait chez elle, demain matin. J'avais l'intention de sortir d'ici à la fin de son chiffre et de l'invité à prendre un thé chez moi, en guise de remerciement pour l'aide apporté. C'était de bonne foie, j'ai toujours été quelqu'un d'attentionné et qui voulait rendre service. Un peu comme elle, finalement. Enfin, c'est l'impression qu'elle me donnait. Elle agissait avec moi comme si j'avais toujours fait parti de sa vie, comme si j'étais unique et la prunelle de ses yeux. Ceci me flattait beaucoup, j'en avais presque la larme à l'oeil. Peut-être pas jusqu'à ce point, mais ses petites attentions me faisait beaucoup de bien, beaucoup plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. J'avais même fini par arrêter de sourire étrangement, comme un vrai détraqué, la regardant intentionnellement par moment. Comme s'il n'y avait qu'elle et moi au monde, comme si nous n'étions plus que les deux seules personnes encore en vie sur cette terre. Si ceci serait le cas, nous serions bien mal barré, vue ma condition. Nous ne pourrions pas repeuplé la terre mais peu importe. Tant que cette jeune femme ne le sache pas, nous pourrions passer l'éternité à essayer de fonder une famille. Je serai alors l'homme le plus heureux du monde et également, un beau salop. Un peu comme à mon habitude, si on regarde bien les choses. Je sentais son regard toujours dirigé dans ma direction, je me suis même surpris à me demander si je l'intéressais, si j'étais son genre d'homme. Était-elle mariée, avait-elle des enfants? Avait-elle un petit ami ou bien, une petite amie? J'étais entrain de me poser des tonnes de questions, tellement que je ne me suis nullement aperçu que mon nez avait arrêté de saigner, que j'étais, en quelques sortes, guéris. Au départ, je ne voulais qu'une seule chose, soit de retourner chez moi et de pleurer sur mon sort. Mais maintenant, c'était tout autre. Je voulais rester jusqu'à ce que cette jeune femme puisse accepter une invitation pour un repas le lendemain ou bien, un café ce soir à mon appartement. C'est l'infirmière qui finit par me ramener à l'ordre, en m'avertissant que je n'avais plus aucun problème avec mon nez. Malheureusement, elle avait raison. Ceci voulait donc dire que dans quelques instants, un médecin allait passer et signer mon congé. Je refusais de retourner chez moi sans connaitre son nom et sans avoir un rendez-vous. Je ne m'étais pas bagarré pour rien ce soir, je le savais que trop bien. Je devais uniquement agir selon mes envies et pour l'instant, l'infirmière occupait entièrement mes pensées. Je ne pouvais pas encore dire à quel niveau, mais je savais qu'elle m'intéressait grandement. Le seul problème, c'est qu'il était encore trop tôt pour savoir si elle, elle était intéressée, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Ma nouvelle amie décida de se retourner pendant un bref instant, fixant de ses yeux merveilleux la pendule. Elle avait l'air perdu dans ses pensées, tellement que je n'ai pas eu d'autre choix que de mentir sur ma santé, espérant qu'elle puisse revenir à ses esprits et ainsi, passer le restant de la soirée et de la nuit à mes côtés. L'infirmière se retourna d'un bond, à la suite de mes caprices, prête à me venir en aide. Ce n'est que lorsqu'elle déposa sa main sur la mienne, pour vérifier l'état de ma tête, que j'ai compris qui elle était exactement. Un ange... Oui, un ange tombée du ciel. Par contre, si jamais je lui mentionnais le tout, c'était assuré, elle allait se mettre à rire, croyant à une plaisanterie. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que pour une fois, j'étais plus que sérieux. Elle ressemblait à un ange et ce, sur toutes les coutures.
Je savais plaire aux femmes, je savais jouer aux cartes. Je savais manipuler ma mère et détester ma soeur lorsque je le voulais. Par contre, j'étais incapable de mentir à une jolie dame. Je n'ai jamais sut pourquoi, mais c'était ainsi. Lorsqu'elle retient un rire, ma nouvelle amie décida de mettre un terme à ma concentration, me regardant dans les yeux. En seulement quelques secondes, j'ai fini par baisser les miens, vaincu. Je savais qu'elle allait me renvoyer chez moi et ce, le plus rapidement possible. Mais que m'avait-il pris de lui mentir de la sorte? Je n'étais pas crédible et je le savais d'avance. C'était affreux! - Il se pourrait que le médecin vous retienne en observation pour la nuit. Au cas où vous auriez un traumatisme… Ou quelque chose de cassé. - J'ai fini par soupiré quelques secondes, ne sachant pas quoi ajouter à ses mots. Je n'avais pas envie de rester ici, de changer d'infirmière, d'être pris avec Gertrude qui ne savait pas parler et ensuite, manger de la nourriture d'hôpital pour le petit déjeuner. Des tranches de pain complètement dures, je n'ai jamais aimé ce détail. De plus, je devais parler à mon père pour un film et ce, le plus rapidement possible. Je n'avais pas envie qu'il mette ma carrière en jeu, en engageant n'importe qui pour jouer le rôle principal de la plus grande comédie de l'heure. Si ma nouvelle amie n'était pas de garde ce soir, je voulais sortir immédiatement. - Vous êtes de garde cette nuit ou non? - C'était peut-être très direct de ma part, mais j'avais besoin de le savoir. - Je n'ai pas envie de rester avec des infirmières qui n'ont aucun respect pour les gens et qui ont un réel manque d'hygiène. Vous, par contre, vous me semblez assez gentille et vous me plaisez bien. J'ai vraiment envie que vous restiez. Vous croyiez que c'est possible? - Plus direct que ça? Tu meurs!
Spoiler:
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mar 23 Déc - 18:37
Chaque patient était différent, mais Mary les traitait tous de la même façon. Elle s'assurait toujours qu'ils se sentent le mieux possible avec elle. Et parfois, elle se liait d'amitié avec eux. C'était le cas avec un monsieur atteint d'un cancer, dont Mary s'occupait tous les jours. Il était d'origine japonaise, et avait beaucoup d'histoires à raconter, ce que la jeune femme appréciait.Thomas en avait sûrement tout autant à dire, mais quelque chose lui soufflait qu'elles n'étaient pas aussi poétiques. Elle était persuadée en son fort intérieur qu'il n'était qu'un de ces adultes en pleine crise d'adolescence, qui n'arrivaient jamais à se stabiliser que ce soit dans leur travail ou dans leurs relations. Il était sans doute l'un de ces coureurs de jupons qui prend les femmes pour des objets. Mais malgré cette impression, qu'elle tentait d'oublier, Mary soignait Thomas avec la même douceur qu'elle l'aurait fait avec un enfant. Les enfants… Mary les avaient toujours adoré. Ces petites bouilles toujours en manque d'attention, qui rient sans cesse et sont curieux de tout. Lorsque Sam était arrivé dans sa vie, elle n'avait pas prévu d'avoir d'enfant. Du moins, pas pour le moment. Elle n'avait jamais été dans une relation assez sérieuse pour parler d'enfants, et désormais, c'était son enfant qui faisait fuir les hommes. Elle se surprit à dévisager Thomas, se demandant s'il voulait des enfants. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était curieuse de savoir si c'était dans ses plans. Peut-être que ses impressions étaient fausses et qu'il était marié et père de quatre enfants ? Un coup d’œil à sa main gauche confirma qu'il n'était pas marié. Peu importe, il pouvait quand même élever des enfants sans l'être. Elle le faisait bien. Elle reprit ses esprits lorsqu'elle posa sa main sur le visage de Thomas, qui se plaignait d'une douleur. Elle savait que son instinct maternel prenait trop souvent le dessus, mais elle ne voulait pas laisser partir son patient sans s'assurer qu'il n'avait rien. Le médecin déciderait s'il reste en observation ou non, mais si ça ne tenait qu'à elle, il y resterait pour sûr. Elle le fixa un instant dans les yeux, et il baissa le regard, ce qui la surpris. Il la fixait depuis qu'elle était arrivée, elle l'avait bien remarqué, mais maintenant que c'était l'inverse, il baissait les yeux. Elle ne comprit pas, mais passa outre et retira sa main de son crâne. Il n'avait pas de bosses. Juste quelques hématomes, un nez qui saigne et une coupure à l'arcade. Elle avait vu assez de blessures dues à une bagarre pour les reconnaître. Il lui avait menti, et elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi, jusqu'à ce qu'il parle. - Vous êtes de garde cette nuit ou non? Je n'ai pas envie de rester avec des infirmières qui n'ont aucun respect pour les gens et qui ont un réel manque d'hygiène. Vous, par contre, vous me semblez assez gentille et vous me plaisez bien. J'ai vraiment envie que vous restiez. Vous croyiez que c'est possible? C'était donc ça. Mary le fixa de nouveau, perplexe. Elle eu une seconde de silence avant de réagir. Il avait envie de passer une nuit entière à l'hôpital, dans un lit peu confortable, et manger du pain un peu trop dur le lendemain matin à condition qu'elle soit de garde ? C'était surprenant, déroutant et elle ne savait pas trop quoi dire. Pourquoi elle ? Elle n'avait rien de plus qu'une autre infirmière. Elle fronça les sourcils, lui lançant un regard interrogateur en souriant. - Eh bien, oui. Je suis coincée ici jusqu'à demain matin. Elle rit légèrement. Elle adorait son métier mais mourrait d'envie de rentrer chez elle, et voilà qu'un de ses patients voulait au contraire, rester ici pour elle. Elle se sentait gênée, mal à l'aise aussi. Thomas avait été très direct, ce qui devait beaucoup lui servir dans les soirées où il cherchait une femme avec qui passer la nuit. Mais il ne la connaissait pas. Il ne connaissait ni son nom, ni son âge, ni sa situation. Et elle n'avait rien à voir avec ces femmes-là. Rien du tout.
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Lun 29 Déc - 6:41
Avec l'expérience que j'ai accumulé avec les années, je n'aurais pas fait un bon père. J'aurais laissé mon enfant seul avec sa mère, j'en ai bien conscience. J'aime les gamins, entendre leurs voix ou passer du temps de qualité avec eux. Mais quelque chose en moi me pousse à dire que je n'aurais pas été quelqu'un de brillant avec un enfant. Probablement à cause de mes conneries de dernières minutes, comme présentement. Je m'étais bagarré pour sauver ma petite soeur, comme d'habitude. Et elle, elle n'avait rien fait pour me venir en aide après, comme à son habitude également. Ensemble, nous faisions la paire, personne pour nous égaler. J'avais eu le béguin pour une jeune femme à la soirée organisée par mon père et, pour rien cacher à personne, j'étais heureux de ne pas être reparti avec elle. Je sais exactement ce qui serait arrivé. Quelques bisous avant de passer à l'acte et ensuite, un échange de téléphone et le fameux morceau de papier à la corbeille, lorsqu'elle aurait le dos tourné. J'avais agis trop souvent de cette façon et j'adorais ma vie. Jusqu'à maintenant. Assis devant cette infirmière qui me faisait saliver, je n'en revenais tout simplement pas. Peut-être avais-je eu un coup sur la tête tout à l'heure, c'était bien possible mais quoi qu'il en soit, je me sentais revivre, comme si j'avais de nouveau 10 ans. J'avais envie d'interdit, de me promener en sous-vêtement sur les étages et aller voler la purée au personnes âgées de l'étage supérieure. J'avais envie de nouveau également et je voulais voler de mes propres ailes. J'avais trop souvent agis comme mon père, voulant être à tout prix comme lui. Mais plus maintenant. Dorénavant et à jamais, j'allais flirter avec le bon côté féminin et pas avec n'importe qui. Seulement avec celles qui me faisaient véritablement envie et personne d'autre. Je n'avais pas envie de me réveiller encore une fois avec une personne que je ne connaissais à peine, je voulais pouvoir mettre un prénom sur les lèvres humides que j'allais toucher la nuit, avant de m'endormir à ses côtés. Et j'avais décidé que ma prochaine 'victime' allait être cette infirmière. La première dame de ma nouvelle vie. Rien ni personne n'allait me toucher avant elle, je le promettais. Mais elle avait l'air destiné à son travail pour la soirée et la nuit, regardant gentiment l'horloge murale, comme si quelqu'un l'attendait à la maison. Probablement son mari et ses dix-sept enfants. Pourquoi est-ce que toutes les jolies femmes intéressantes ont un jour de enfants et un mari? Celles qui n'ont aucune vie et aucun avenir, finisse toujours par trainer avec des mecs comme moi. N'importe quoi, lorsqu'on regarde le fond des choses. C'était à s'y perdre, complètement. Je me suis donc essayé une fois, espérant qu'elle puisse prendre mes paroles comme une sorte d'invitation. J'aurais bien aimé l'emmener dans un des meilleurs restaurants et ensuite, voir une pièce de théâtre avant de l'emmener à mon domicile mais je ne le pouvais pas. J'étais bloqué ici et c'est ce que je voulais. Pour une raison encore inconnue, je ne voulais plus partir de l'hôpital, comme si quelque chose de mieux pouvait m'arriver ici. Encore et toujours. L'infirmière pris un certain temps avant de me répondre, comme si ma demande était déplacée. Elle l'était, j'en avais bien conscience. C'était probablement la première fois qu'elle avait à faire avec ce genre de personne, un brin hystérique et trop certain de lui. J'avais rencontré assez de femmes pour savoir ce qu'elles veulent toutes. Avoir un homme qui peut les protéger elle, et leur famille. J'étais ce genre d'homme mais pas pour les prochaines années à venir, désolé ma jolie.
- Eh bien, oui. Je suis coincée ici jusqu'à demain matin. - Quelle chance j'avais! Le tout allait être beaucoup plus simple que je ne l'avais imaginé. J'avais pensé, au départ, qu'elle m'aurait rit au nez avant de partir, demandant une autre chambre à s'occuper. Mais à la place, elle m'avait affirmé passer la nuit dans cet hôpital. J'allais donc pouvoir apprendre à la connaitre à mon rythme et ce, pendant la nuit entière. Il me restait uniquement à berner le médecin de garde pour que ce dernier décide de me garder en surveillance toute la nuit et l'un de mes souhaits allait être exaucés. Je devais uniquement agir en homme d'affaire, comme à mon habitude pour avoir ce que je voulais, comme dormir à l'hôpital et passer une agréable nuit avec cette jolie femme d'environ mon âge. - Donc, vous acceptez l'invitation, c'est génial. - Quelle invitation? J'essayais de lui faire comprendre qu'elle m'intéressait mais je ne savais pas m'y prendre. Prendre les femmes pour des connes, je savais le faire. Mais essayer des respecter, c'était encore tout nouveau, je devais donc faire attention. Si j'aurais été moi-même, j'aurais probablement ajouté un petit ''bonne fille'' à la fin de ma phrase, mais j'ai préféré me taire, terminant celle-ci par un sourire à la place. Un beau sourire franc et sincère. Rien de mieux pour flirter avec la gente féminine. - En passant, je m'appelle Thomas mais ça, vous le saviez déjà. Je peux avoir votre prénom, faute de ne pas avoir votre numéro de téléphone ou votre adresse? À moins que vous ne désiriez me les donner également, ça serait super gentil de votre part. - À nouveau, un sourire. C'était n'importe quoi, ce soir. Vraiment, j'étais tombé sur la tête, il n'y avait aucun doute.
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mar 30 Déc - 2:22
Des patients, Mary en avait vu passer. Des petits vieux qui ricanaient sur la nouvelle génération. Des enfants, un peu trop casse-cou qui donnaient du fil à retordre à leurs parents. Des parents, justement, inquiets comme pas deux qui pouvaient vous jurer que leurs gamins avaient la grippe parce qu'ils avaient le nez qui coulait. Des adolescents, forcés à se rendre à l'hôpital après une mauvaise chute en skateboard, qui râlaient pour tout et rien et n'avaient qu'une envie: remonter sur leur skate. Et puis il y avait les gens comme Thomas. Des adultes restés un peu trop ado dans leurs têtes, qui finissaient la soirée à l'hôpital à cause d'un crochet du droit bien placé. Mary avait sa petite idée sur ce qu'il s'était passé, mais lui ne semblait pas vouloir le lui dire. Il devait bien se douter qu'elle ne croirait pas à sa version de l'histoire. Et pourtant, il avait essayé de se faire mousser auprès de la jeune femme, prétendant avoir sauvé un petit garçon d'un accident ou quelque chose dans le genre. C'était idiot, de mentir. Tôt ou tard, elle découvrirait ce qu'il lui était arrivé. Il la fixait toujours. Mais elle n'avait pas l'impression que c'était volontaire. Il semblait parfois perdu dans ses pensées. À quoi pouvait-il bien penser? À cette femme pour qui il s'était battu? Ça paraîtrait romantique, sur le papier. Un peu moins en réalité. Mary, elle, essayait de ne pas le fixait. C'était difficile, cela dit. Elle se posait des tas de questions sur lui, comme à chaque fois qu'un patient se montrait un peu mystérieux, et son regard tendait à se poser sur lui. [g]- Donc, vous acceptez l'invitation, c'est génial. [/g] Il lui offrit un grand sourire charmeur -et charmant. Mais quelle invitation? Pendant une seconde, Mary se remémora la conversation. Non, ils avaient échangé très peu de mots, elle n'aurait pas pu le manquer, s'il l'avait... "Invitée". Elle planta son regard dans celui du jeune homme, cherchant bêtement une réponse que lui même ne connaissait sûrement même pas. Elle fronça les sourcils, encore. Décidément, les froncements de sourcils et autres témoignages d'incompréhension s'accumulaient, ce soir. Il avait l'air aussi mal à l'aise qu'elle, ce qui paraissait très étrange. - Une invitation? Vous avez mentionné une invitation? Elle ne voulait pas paraître ni malpolie, ni froide. Elle ne voulait pas le blesser, mais s'il souhaitait flirter avec elle, autant flirter avec un mur. Elle qui avait l'habitude de dire les choses honnêtement, elle était comme bloquée. [g]- En passant, je m'appelle Thomas mais ça, vous le saviez déjà. Je peux avoir votre prénom, faute de ne pas avoir votre numéro de téléphone ou votre adresse? À moins que vous ne désiriez me les donner également, ça serait super gentil de votre part.[/g] Elle échappa un rire, qu'elle bloqua de sa main. La situation était réellement ridicule. S'il savait à qui il avait à faire, il aurait sans aucun doute pris ses jambes à son cou depuis un moment déjà. Mary ne savait ni quoi faire, ni quoi dire. Elle était sur le point d'éclater de rire, à cause de Thomas qui avait l'air d'un adolescent de quinze ans qui essaye de draguer une copine du lycée. Mais aussi parce qu'il la rendait nerveuse. C'était la première fois qu'un patient flirtait avec elle, et elle ne savait pas comment réagir. Elle sourit gentiment, un peu honteuse d'avoir ri. Elle ne voulait réellement pas le blesser. - Hm... Je vais voir si le médecin peut passer vous voir. Elle s'avança vers la porte, rapidement. Elle mis un pied dehors, puis hésita, se retourna et lança avec un petit sourire sincère: - Mary. Je m'appelle Mary.
Elle quitta la pièce sans rien ajouter, traversa le couloir jusqu'au bureau du médecin, puis lui annonça qu'il avait un patient à aller voir. En attendant, elle passa dans une autre chambre, dans laquelle un homme dormait dans un fauteuil à côté d'un lit sur lequel reposait une petite fille. Elle remonta les couvertures de cette dernière, et déposa un plaid sur les genoux de l'homme. Dans le couloir, elle croisa le médecin qui revenait de la chambre de Thomas et qui lui annonça qu'il resterait en observation durant la nuit et lui donna le nom des médicaments à lui donner. Il ne semblait pas inquiet, le gardait sûrement pour éviter de s'embêter. Mary ne savait pas quelle carte avait joué Thomas avec le médecin, mais ça avait visiblement fonctionné. L'hôpital était calme, Myah ne travaillait pas ce soir-là, et Mary n'avait pas beaucoup de patients à s'occuper. Elle n'aurait sans doute pas grand chose à faire de la nuit, que discuter avec Thomas. Ma foi, ce n'était pas si terrible. Elle revint dans la chambre, versa un peu d'eau dans un gobelet et le tendit à Thomas, accompagné d'un cachet d'aspirine. - Pour le mal de tête.
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Lun 5 Jan - 22:28
- Une invitation? Vous avez mentionné une invitation? - - Qui ça moi? - J'essayais de paraitre pour l'homme qui ne comprenait pas où le belle voulait en venir. Je voyais clairement que c'était stupide de ma part, mais j'essayais tout de même. Qui ne risque rien, n'a rien. Et, de toute manière, j'avais déjà réussis à rencontrer une jolie femme et emmener cette dernière à manger un morceau, justement en jouant les purs imbéciles de la dernière décennies. Et rien ne me disait que recommencer le même stratagème était nullement apprécié. Par contre, si la jolie blonde aurait refusé de me regarder, aurait grimacer lors de mes paroles ou si elle se serait mise à pleurer, j'aurais compris vite fait. Mais puisque je la faisais rire et l'obligeait à sortir de son confort, je voyais bien que j'avais certainement une petite chance avec elle. Elle était mignonne, après tout. - Aucune idée de quoi vous parler. - Ma voix était presque mélodieuse, j'étais presque entrain de rire, voulant lui montrer que je blaguais. Si je n'aurais pas été à l'hôpital, je lui aurais certainement demandé de sortir avec moi, pour aller prendre un café, question de se connaitre d'avantage. Elle aurait probablement parlé d'elle, de sa famille, de son emploi. Et ensuite? Ensuite, nous aurions été chez elle, prendre un dernier café, tout simplement. Je ne suis pas un adepte d'alcool, je préfère prendre le thé. Et, si possible, avec un gâteau sec. J'avais conscience que ma technique d'approche était complètement nulle. J'essayais de la draguer et, pour une raison inconnue, avoir l'air ridicule me dérangeait grandement. Habituellement, ceci ne me dérangeait vraiment pas, je faisais n'importe quoi, je disais n'importe quoi et ensuite, j'essuyais mes conneries et mes problèmes. Mais aujourd'hui, c'était autre chose. J'essayais de deviner ce que l'infirmière pensait de moi, à travers son regard si professionnel par moment. Oui, par moment, car pour d'autre, je la voyais devenir une simple gamine, l'espace d'un instant, souriant à mes conneries. Je voyais clairement que je ne la laissais pas indifférente et ceci me faisait grandement rire. - Hm... Je vais voir si le médecin peut passer vous voir. - J'ai ouvert la bouche une minute, complètement pris au dépourvu. Pas de nom, pas de numéro de téléphone, rien du tout... Et elle croyait réellement que j'allais prendre tout ça de cette façon? Si oui, c'est qu'elle me connaissait réellement mal. En fait, elle me connaissait mal et j'étais le seul coupable dans toute cette histoire. Mais soudainement, avant de sortir de la chambre, elle se ravisa. J'avais fini par baisser la tête, regardant mes pieds, tout en me disant que cette petite robe d'hôpital ne m'allait pas du tout. Pourquoi donner de tels habillements à quelqu'un qui se rend aux urgences? C'était complètement grotesque. Rien ne m'allait. La coupe, la couleur, tout au complet. - Mary. Je m'appelle Mary. - Fit-elle avant de sortir. Un large sourire apparu sur mon visage. Au moins, j'étais chanceux dans ma malchance, elle avait le prénom d'un ange.
Mary sortit, probablement à la recherche du médecin prenant mon dossier en main. Je n'avais aucun goût de rester dans les parages, sachant parfaitement qu'un médecin allait arriver sous peu, pour me dire de retourner chez moi au plus vite. Je ne voulais pas que ce dernier mentionne ces mots devant Mary. J'allais avoir honte, si jamais il s'autorisait à agir de cette façon devant l'infirmière. Ce que je ne souhaitais pas. Tout ce que je désirais, était de passer la soirée en compagnie de Mary et rien d'autre. Bon d'accord, passer la soirée dans un autre endroit serait le bienvenue également. Mais ça, je ne le pouvais plus, vue le mensonge que je lui avais dit, espérant qu'elle puisse me garder à ses côtés. Lorsque la porte s'ouvrit à nouveau sur le médecin traitant, j'ai cru devenir fou. Une si grande histoire pour si peu... Une chance que ce dernier était mon cousin, soit le fils de la soeur de mon père. Je pouvais donc lui parler librement, sachant très bien qu'il allait accepter n'importe quoi pour me venir en aide. De toute manière, s'il était désormais marié avec une jolie espagnole, c'était de ma faute. Il me devait bien un petit coup de main ce soir, pas vrai? Mon cousin sorti de la pièce, tout en levant les yeux vers le ciel. Je ne l'avais guère impressionné, c'était évident. Mais ce qu'il fallait, c'est qu'il ne parle de rien à Mary. Ou à une autre infirmière, un autre médecin ou à quelqu'un dans cet hôpital. Je n'avais pas envie d'essuyer un refus de la part de la coquette Mary. Pas maintenant. Et en parlant du loup. - Pour le mal de tête. - J'avoue que je ne pouvais pas faire pire que présentement. Lorsque Mary approcha sa main pour me donner les cachets, j'ai fait exprès pour lui toucher les doigts, m'attardant plus que nécessaire sur sa peau. Comme si ma vie en dépendait. De cette manière, j'espérais qu'elle puisse comprendre qu'elle m'intéressait. Mais ça encore, c'était complètement idiot de ma part. Comme si le simple fait de lui faire un sourire, suivis de quelques caresses insignifiantes sur le bout des doigts pouvaient réellement changer quelque chose. C'était n'importe quoi. - Alors, le médecin de garde vous a dit que j'y ai échappé belle? Il était justement entrain de me dire que si je n'aurais pas été consulté ce soir, ma vie aurait pu en dépendre. Une chance que vous êtes là pour vous occuper de moi car sinon, je serais retourner à mon domicile. J'aurais très bien pu y rester... D'une certaine manière, vous me sauver la vie. -
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Ven 9 Jan - 22:19
L'attitude de Thomas était plus qu’ambiguë. Ses paroles et ses gestes étaient surjoués, faussés et il semblait prendre un malin plaisir à provoquer de l'incompréhension chez Mary. Elle était perdue. Quand elle pensait avoir mis fin à ce petit jeu, il remettait le couvert. Et le pire dans tout ça, c'est que ça ne déplaisait pas à la jeune femme. Elle ne se l'avouerait sans doute jamais, mais c'était amusant et sa rencontre avec Thomas lui promettait une nuit sympathique. - Qui ça moi? Aucune idée de quoi vous parlez. Encore une fois, elle ne su quoi répondre. Elle prit une inspiration, sur le point de répliquer mais se stoppa subitement : elle n'avait rien à répondre. Elle plissa les paupières, un sourire au coin des lèvres. Le jeune homme l'intriguait. Il avait le regard pétillant, et Mary était curieuse de savoir qui il était. Ce qu'il faisait dans la vie, ce qu'il aimait, et ce qui l'avait amené ici. Encore fallait-il qu'il reste ici cette nuit-là. Elle essayait de garder son sérieux et son professionnalisme au maximum, mais c'était compliqué lorsque l'homme en face de vous s'enfonce dans le ridicule. Elle savait bien qu'il n'était pas sérieux. Il voulait simplement la mettre dans son lit, sans doute.
Le médecin décida de le garder en observation. Mary en fut surprise. Thomas n'avait rien de grave et si elle avait pu voir qu'il jouait la comédie, en dépit de son inquiétude inlassable lorsque les gens se plaignent de quelconque douleur, le médecin avait dû comprendre lui aussi. Sauf qu'il l'avait gardé. Toute une nuit aux frais de l'hôpital. Il y avait deux explications logiques. La première était que Thomas était un très mauvais acteur seulement en présence de Mary et qu'il avait dévoilé des talents insoupçonnés face au médecin ; la deuxième étant qu'il allait vraiment mal, et que le médecin avait pensé plus judicieux de le suivre quelques heures de plus. Dans tous les cas, Thomas avait gagné un tour gratuit, et s'apprêtait à passer une longue nuit dans les draps froids et immaculés de l'hôpital. Chacun ses goûts. Mary ne connaissait pas la raison exacte des blessures de Thomas – et elle se promis de le découvrir avant le lever du soleil – mais elle était sûre qu'un cachet d'aspirine ne lui ferait pas de mal. Quoi qui lui soit arrivé, il en avait sans doute besoin. Il était bizarrement muet, et n'avait pas prononcé un mot depuis qu'elle avait évoqué cette histoire de rendez-vous. Elle lui tendit le gobelet, et il toucha ses doigts en l'attrapant. Coïncidence ou non, Mary se sentit terriblement vulnérable pendant cette demi-seconde, et dégagea rapidement sa mains. Elle recula d'un pas pour s'appuyer contre le mur, et attendit en silence que Thomas avale le médicament.
- Alors, le médecin de garde vous a dit que j'y ai échappé belle? Il était justement entrain de me dire que si je n'avais pas été consulter ce soir, ma vie aurait pu en dépendre. Une chance que vous êtes là pour vous occuper de moi car sinon, je serais retourné à mon domicile. J'aurais très bien pu y rester... D'une certaine manière, vous me sauvez la vie. Mary ne put retenir un rire. Un rire franc, honnête, qu'elle ne s'empêcha pas de lâcher. S'il ne faisait pas de l'humour, elle n'y comprenait rien. - Il m'a simplement dit que vous avez une terrible commotion cérébrale qui vous fait dire des choses idiotes. Je n'en sais pas plus ! Elle haussa les épaules et lui lança un regard emplit de malice. Il était rare qu'elle se laisse aller en présence d'inconnus, et encore moins devant des patients. Mais Thomas avait visiblement un grand sens de l'humour, et elle n'avait pas envie de se taire. Non, elle avait envie de parler, de rire, de se laisser aller. Parce qu'une longue nuit l'attendait et qu'elle avait pour une fois l'occasion de laisser de côté son professionnalisme. - Bon, dites-moi. Comment est-ce que vous vous êtes retrouvé ici ? Elle ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et ajouta : - Non attendez, laissez-moi deviner d'abord. Vous étiez en sortie avec des amis. Des hommes de votre âges, des amis d'enfances… Elle réfléchit une seconde. Vous êtes allés à une soirée où… Où vous n'étiez même pas invités. Et vous avez vu cette femme, dans le fond de la salle. Elle était très belle, grande, brune, pulpeuse. Vous vous êtes approché, vous lui avez sorti le grand jeu mais, pas de chance, elle était mariée. Vous avez voulu défendre vos convictions, le mari a voulu défendre sa femme et boum quelques crochets du droit plus tard, vous voilà - encore pas de chance - coincé à l'hôpital avec moi. C'est ça ?
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mar 13 Jan - 2:07
Je passais mon temps à chercher une manière de faire sourire ma petite infirmière, voulant à tout prix qu'elle puisse se souvenir de ce moment passé en ma compagnie. Je savais que dès demain matin, j'allais devoir plier bagage et retourner chez moi, probablement seul. Elle serait crevée, complètement à terre de sa soirée, voulant qu'une seule chose, aller dormir. Par contre, si j'arrivais à faire bonne impression, j'allais certainement pouvoir la revoir un jour ou l'autre. Peut-être même cette nuit, qui sait! Je savais qu'elle serait de garde pour le restant de la nuit, elle venait tout juste de m'en faire la mention. Elle resterait donc accessible pour moi pendant quelques heures encore. Je pouvais donc user de mon charme sur elle, espérant qu'elle puisse répondre positivement à mes avances... Mais ceci n'était pas tout à fait gagné. Elle était radieuse et j'étais un peu mal à l'aise de le lui dire. Elle n'avait pas l'air d'être comme les autres femmes que j'abordais habituellement. Elle paraissait plus timide, plus réservée. Et pourquoi pas vierge également? Une jeune femme dans la vingtaine, complètement innocente... C'était possible. Elle me donna son prénom, après avoir hésité un moment, comme si je pouvais lui faire du mal. Peut-être avait-elle peur que je lui demande son numéro de téléphone et son adresse? Elle pouvait rester tranquille, j'allais lui demander beaucoup plus tard, avec quelques mots, comme: Chez toi ou chez moi? Je préférais faire ça ailleurs qu'ici, vu l'endroit où nous nous trouvions. Pour certaines personnes, l'hôpital peut être un vrai fantasme... Mais pas pour moi. C'est froid, trop éclairé et la couleur des murs me donnent trop le tournis. Dans une école ou dans une église, ce serait vraiment mieux pour ce genre de situation. Mary quitta la pièce un moment, laissant mon cousin faire son apparition. Je ne savais pas que ce dernier était de garde cette nuit et j'en fut très soulagé. Une chance pour moi, j'allais pouvoir rester tranquillement ici, à flirter avec Mary, au lieu de retourner chez moi, l'air penaud. Mon cousin disparu après quelques explications de ma part, le remerciant gracieusement également de sa générosité, avant de disparaitre à l'extérieur. J'allais lui en devoir beaucoup pour ce petit coup de main et je le savais mais tout ceci en valait la peine, je ne pouvais pas le nier.
Mary revient dans la pièce, je cherchais son regard des yeux. Je voulais revoir son sourire et sa bonne humeur, si contagieuse. Et surtout, je voulais qu'elle puisse me regarder pour que je lui dise la raison des heures supplémentaires ce soir que j'allais lui faire faire, puisque j'avais véritablement l'intention de rester dans cette pièce. Ou peut-être ailleurs, tant qu'elle m'accompagnait. Je lui ai menti, j'en convient, mais c'était tout ce que mon cousin et moi-même avions décidé. Il m'avait dit que je pouvais rester sans problème, mais de trouver une raison de mon refus de sortir de l'hôpital. Allait-il dire quelque chose à Mary, comme une explication de mon séjour ici? C'est pour cette raison que j'ai dit presque n'importe quoi, espérant que l'infirmière puisse me dire exactement ce que le membre de ma famille lui avait mentionné. Mary éclata de rire, ce qui me fit sourire. Elle avait un très joli rire, net et franc. Une chance pour moi, ceci me faisait plaisir. Si je la faisais rire, c'était encore plus magique. - Il m'a simplement dit que vous avez une terrible commotion cérébrale qui vous fait dire des choses idiotes. Je n'en sais pas plus ! - Était-ce vrai ou Mary blaguait? À voir son regard, je n'étais certain de rien. J'ai préféré hausser les épaules, de manière assez grotesque, espérant ne pas devoir lui dire que le médecin avait raison. Mon cousin lui avait peut-être dit quelque chose comme: Ne lui fais pas confiance et invente une excuse... c'était possible, avec lui! - Bon, dites-moi. Comment est-ce que vous vous êtes retrouvé ici ? - J'ai froncis les sourcils un moment, espérant pouvoir lui répondre quelques mots bien choisis, mais Mary rétorqua immédiatement sur ses paroles, espérant probablement réussir à trouver la vraie raison de ma venue ici. Et après m'avoir donné son avis, j'en ai eu le souffle coupé. Avait-elle beaucoup de patients dans mon genre? Que devais-je lui dire? - Vous savez que vous entrez dans ma vie privée? Pourquoi? Je vous intéresse? - Avec un sourire moqueur aux lèvres, j'ai continué: - J'étais invité à cette soirée, elle n'était pas mariée et je suis très chanceux dans toute cette malchance. Pourquoi toutes ses questions? Est-ce que moi, je vous demande si vous avez un homme dans votre vie ou bien, si vous êtes célibataire? Hum? Maintenant si... Êtes-vous marié? - J'espérais une réponse de sa part et surtout, une réponse négative.
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Ven 16 Jan - 20:48
En présence de Thomas, Mary se sentait constamment épiée. Elle avait l'impression qu'il ne la lâchait pas du regard. Ce n'était pas quelque chose qui lui arrivait souvent, alors elle ne savait pas comment réagir. Elle hésitait entre soutenir son regard, et le fuir. Mais dans les deux cas, Thomas se montrait plutôt insistant, et quoi qu'elle fasse la situation était de plus en plus étrange. Elle ne comprenait pas comment il s'était débrouillé pour rester à l'hôpital, faire chanter le médecin de garde, et plus elle y réfléchissait plus elle se perdait dans ses pensées et dans son travail. Alors elle décida de ne plus y penser du tout. Après tout, c'était son problème. Il avait eu ce qu'il voulait, et ça piquait la curiosité de Mary. Elle était bien décidée à savoir réellement pourquoi il restait ici. Mais elle n'était pas du genre bourrin, alors elle y allait en douceur, récoltant les informations petit à petit, jusqu'à former une explication logique et cohérente. - Vous savez que vous entrez dans ma vie privée? Pourquoi? Je vous intéresse? Mary rit de nouveau. Elle riait beaucoup, depuis que Thomas était arrivé. Elle ne voulait surtout pas qu'il pense qu'elle se fichait de lui, parce que ce n'était pas le cas. Elle riait sincèrement, malgré que ce que disait Thomas était plutôt risible. Il n'avait pas su quoi répondre à la supposition de Mary sur sa venue ici. Il avait l'air décontenancé et elle eut peur de l'avoir blessé, ce qui était la dernière chose qu'elle voulait. Mais il était vite retombé sur ses pieds, et avait affiché de nouveau le sourire charmeur qu'il arborait plus tôt. - Vous êtes mon patient. Je suis censée m'occuper de vous. Je fais seulement mon travail. Ce n'était pas tout à fait vrai. Elle voulait le savoir en tant qu'infirmière, certes, mais aussi en tant que femme. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle mourrait d'envie de savoir. - J'étais invité à cette soirée, elle n'était pas mariée et je suis très chanceux dans toute cette malchance. Elle le coupa avant qu'il ait terminé : - Alors c'est presque ça. Et il poursuivit directement : - Pourquoi toutes ces questions? Est-ce que moi, je vous demande si vous avez un homme dans votre vie ou bien, si vous êtes célibataire? Hum? Maintenant si... Êtes-vous mariée? Mary se sentit rougir, et repris très vite ses esprits. Pour être franc et direct, il l'était. Elle n'avait pas l'habitude de parler d'elle. En fait, parler d'elle la rendait mal à l'aise. Et puis, il était rare qu'on lui pose des questions sur sa vie. En général les gens se contentaient de ce qu'elle leur disait. Mais pas Thomas. - Non, je ne suis pas mariée. Elle lâcha un petit soupir et un sourire en coin. Il est vrai qu'il serait mieux pour Sam qu'elle le soit. Elle était convaincue qu'un enfant s’épanouirait mieux en ayant deux figures auxquelles s'identifier. Mais elle était seule. Parce que les hommes ne voulaient pas s'engager dans une relation sérieuse lorsque la femme qu'ils convoitaient s'avérait élever un petit garçon – un petit garçon merveilleux qui la rendait heureuse - qui n'était même pas le sien. Sa situation était compliquée, et elle avait fini par se faire à l'idée que Sammy serait le seul homme de sa vie. C'était ainsi. - Je peux me permettre de vous demander en quoi rester coincé à l'hôpital toute une nuit, dans des draps froids et une chambre immaculée, manger de la soupe et du pain peut être une chance pour vous? Sur ce coup-là, elle qui voulait être discrète, c'était raté. Elle avait été franche, mais cette question était sortie sans qu'elle y pense réellement. Elle avait plutôt pensé à voix haute. Elle regarda le bout de ses pieds, et se mordit doucement la lèvre. Elle n'avait pas voulu paraître indiscrète, et il s'avérait qu'elle agissait bizarrement depuis tout à l'heure.
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Mer 28 Jan - 2:17
En présence de Mary, je me sentais revivre, c'était une émotion étrange, quelque chose que je n'avais jamais encore vécu. Je me sentais maladroit, comme un enfant d'école ou comme un étudiant de terminal, qui essaie d'inviter une jolie fille à danser. Lorsque je posais mes yeux sur elle, je souriais comme un abrutis. Lorsque je ne la regardais pas, je souriais comme un abrutis également. Finalement, j'étais un abrutis. Voilà, tout était dit. Clair, net et précis. Je n'avais pas l'intention de tourner autour du pot, tout était clair dans ma tête. J'avais la nette impression qu'elle me dévisageait sans arrêt, comme si j'étais de trop dans cette pièce. Elle n'avait pas tort non plus, il était vrai que j'aurais du me retrouver ailleurs qu'ici même, à essayer de flirter avec elle. Et je n'avais pas la grande impression que ceci fonctionnait. Elle me regardait, tantôt souriante, tantôt plutôt amusée. Et parfois, apeurée. J'avais l'impression de ne plus me reconnaitre. Surtout avec mes paroles débiles que j'employais présentement. Je ne me reconnaissais plus, j'inventais au fur et à mesure. Habituellement, j'avais toujours les mêmes paroles, les mêmes sourires et les mêmes problèmes face aux femmes. Mais pas avec Mary. J'inventais, espérant deviner ce qu'elle avait en tête. Comme le fait de lui demander si je l'intéressais, c'était de la pure invention mais tout de même, j'espérais un peu qu'elle puisse approuver mes mots. Mais au lieu de les approuver, elle se mit à rire de nouveau. Était-ce une mauvaise manie chez elle ou bien, elle était uniquement enjouée? - Vous êtes mon patient. Je suis censée m'occuper de vous. Je fais seulement mon travail. - - Elles disent toutes la même chose avant de se jeter sur vous et ensuite, de vous violer tranquillement... - J'avais parlé bas, tout en fixant Mary dans les yeux. Je n'aurais peut-être pas du lui parler d'agression, puisque je ne connaissais rien de sa vie passé. Ni de sa présente, il en était évident. Et si jamais je la faisais pleurer, allais-je réussir à lui remonter le moral? - Ou peut-être pas non plus. De nos jours, les femmes sont toutes étranges. C'est ça qui me plait... Elles sont étranges et infirmières... - Encore une fois, j'essayais de l'amadouer, comme si je pensais avoir une chance avec elle. En fait oui, je pensais avoir une chance avec cette charmante jeune femme. - Alors c'est presque ça. - Bon d'accord, elle m'avait eu, d'une certaine façon. Elle voulait savoir exactement ce qu'il m'était arrivé. Je lui avais raconté la vérité, il ne manquait que le prénom de ma soeur et tout y était. Je n'étais pas un homme méchant, bien au contraire. Uniquement un homme en manque d'amour et surtout, en manque de sympathie. Je me suis alors vite repris, lui parlant un peu de sa vie, à elle, voulant apprendre à la connaitre. Elle me répondit qu'elle n'était pas mariée... Mais ne m'indiqua pas qu'elle n'avait pas de petit ami ou un conjoint qui l'attendait justement à la maison, pensant qu'elle avait énormément de travail ce soir. Non, elle me parla de rien. J'aurais bien aimé connaitre la suite de sa vie, mais ceci n'allait pas être possible ce soir.
Et Mary changea de sujet. Pense vite... Je devais penser vite. Quoi lui dire? Je ne pouvais certainement pas lui dire la vérité, non? En fait oui, mais uniquement en partie. - Du pain sec, en passant. - J'attendis quelques secondes avant de continuer, espérant pouvoir semer un peu de doute dans sa tête. - Parce que, ça vous va comme réponse? Et vous, pourquoi rester ici, avec moi, pendant que vous avez d'autres patients à vous occuper? Je suis bel et bien certain, je vous intéresse mais vous ne voulez pas me le dire. Vous êtes trop timide ou bien, trop sensible sur ce genre de sujet, c'est ça? Ou bien... Vous avez l'intention de passer l'un de vos fantasmes avec moi? Je savais dans vos yeux que vous n'étiez pas le genre de personne trop timide. Vous avez décidé de faire médecine pour quelles raisons? Pour vous approcher de certains hommes qui pouvaient vous intéresser? Ne soyez pas gênée, je peux comprendre. - Et je continuais à sourire. Mon côté macho prenait le dessus mais si jamais Mary me faisait clairement comprendre que j'en faisais trop, j'allais la laisser tranquille et chercher une nouvelle approche. Je le devais, je le dois.
Mary G. Hawthorne
bienvenue à sunset dream
__________________________
◊ Settle down with me, cover me up, cuddle me in. Lie down with me and hold me in your arms. And your heart's against my chest, your lips pressed to my neck. I'm falling for your eyes, but they don't know it yet. And with a feeling I'll forget, I'm in love now.
« couches changées » : 302 « multi-comptes » : India-Rose E. Richards« âge » : 26 ans
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met Lun 23 Fév - 23:07
Mary ne savait pas ce que c'était, mais il y avait quelque chose chez Thomas qui la faisait rester dans la pièce. Elle aurait pu rester dans une autre chambre, avec un autre patient. Mais non, elle était là, à se sentir tantôt gênée, tantôt amusée par la situation. Elle marchait en terrain inconnu, avec Thomas. Elle avait vu passer beaucoup de patients comme lui, du moins c'est ce qu'elle avait cru en le voyant arriver. Mais plus le temps passait, plus elle… Plus elle voulait le connaître. Elle ne pouvait s'empêcher de vouloir le connaître. Ce n'était pas réellement bon signe, mais c'était comme ça. - Elles disent toutes la même chose avant de se jeter sur vous et ensuite, de vous violer tranquillement... Mary releva subitement la tête, et dévisagea Thomas. Ce qu'il venait de dire était réellement déplacé et irrespectueux, mais en voyant son visage, son air perdu et maladroit, elle se dit qu'il n'avait pas dit ça dans ce sens-là. - Ou peut-être pas non plus. De nos jours, les femmes sont toutes étranges. C'est ça qui me plaît... Elles sont étranges et infirmières... Mary sourit. Elle avait des doutes quand à sa capacité d'avoir n'importe quelle femme qu'il convoitait. Il s'y prenait comme un pied, pour la drague, et elle se demanda si tout son charabia fonctionnait d'habitude. - Infirmière, oui. Étrange… Je ne pense pas l'être. Mais ce n'est pas à moi d'en juger. Elle se demanda quelle image d'elle-même elle lui renvoyait. Il avait pensé qu'elle était mariée, ce qui était bon signe. Ou peut-être pas. Il ne devait pas se douter qu'elle avait effectivement un homme qui l'attendait à la maison… Un homme à qui elle devait changer ses couches et chanter pour qu'il s'endorme. S'il savait, il prendrait ses jambes à son cou. Comme tout les autres. Elle changea de sujet. Parce qu'elle n'aimait pas parler d'elle. Parce que ça la faisait sentir vulnérable. Elle avait construit au fil des années une petite carapace, une boule de protection qui empêchait généralement les autres de voir qui elle était réellement. Mais Thomas… Il cherchait à aller plus loin que ce qu'elle voulait bien partager, et ça la faisait sentir fragile et nue. Alors elle changea de sujet, pour en revenir à lui. Elle manqua de tact, d'ailleurs. Elle qui le trouvait trop direct, voilà qu'elle se mettait à l'être aussi. Du moins plus que d'habitude. Mais cela ne parut pas le déranger. Son petit discours sur la drague et les fantasmes la fit rire, un peu amèrement. Il était évidemment à côté de la plaque, et - le pauvre trop sûr de lui – ne s'en était pas rendu compte. Elle répondit d'une voix un peu trop tranchante. - Je ne sais pas. Honnêtement je ne sais pas pourquoi je reste ici. Peut-être parce que tous les autres patients sont trop vieux ou trop drogués par les médicaments pour tenir une conversation. Je ne sais pas. Par contre, je sais que ça n'a rien à voir avec quelque fantasme ou je ne sais quoi. Sans vouloir vous offenser, je ne suis pas le genre de femme que vous pouvez mettre dans votre lit en un claquement de doigt. Elle marqua une petite pause, puis reprit, d'une voix bien trop dure. - Et j'ai choisi de faire médecine après avoir vu mes meilleurs amis mourir dans un accident de voiture. Je voulais sauver des gens. Pas faire des rencontres ou me taper les patients. Pour sauver des vies. Sa voix s'était quelque peu brisée sur ses dernières phrases, et elle dû baisser la tête pour cacher les larmes qui étaient montées dans ses yeux. Elle respira un bon coup et releva les yeux. Elle s'était laissée emporter par ses mots et ses émotions, et à peine les avait-elle prononcés qu'elle regrettait déjà. Il n'avait pas besoin de savoir tout ça. Elle n'aurait jamais dû le lui dire. Mais c'était trop tard. Il venait de fissurer sa carapace.
Contenu sponsorisé
bienvenue à sunset dream
Sujet: Re: Thomas ➸ this is the story of how they met