Nous marchions main dans la main, sur la plage, au bord de l'eau. Maylee est une fille qui me plaît depuis la première seconde où je l'ai vu dans le lycée. Jamais je n'avais osé aller la voir, parce que toutes les filles aimes les bad-boy et surement pas ceux qui se font frapper et insulter par les autres. Les filles n'aime pas les faible et les gentils garçons.  Je savais qu'elle avait eu un enfant, tout ce sais au lycée. D'ailleurs je n'ai jamais su comment ils ont pu savoir que ma mère biologique est une prostitué. Un jour, une personne l'à bousculer et Maylee à fait tomber tout ses livres près de moi. Je me suis précipité pour l'aider, elle m'a remercier, puis nous avons parler. Nous devions allez manger, on s'est assis à la même table pour discuter de nos vie respective. C'est la première fois que je me livrais comme cela à une personne du lycée, elle sait désormais toute mon histoire. Elle m'a raconté pour sa fille, cela ne dois pas être simple pour elle non plus. Et puis, au moment de se quitter, dans les couloirs face à nos salles respectives on s'est embrasser. Sauf, qu'un petit raclement de gorge s'est fait entendre et nous demande d’aller immédiatement en cours, d'un ton ferme. C'était la proviseure, ma mère. J'ai vu dans son regard qu'elle n'était pas très heureuse de ce qui venait de se passer, que je l'avais déçue. Elle connait la situation de Maylee, pour son bébé et elle ne doit certainement pas vouloir que je devienne "beau-père" à 15 ans. Mais, moi je m'en fiche, je suis amoureux de Maylee, je la prend comme elle est, avec sa fille aussi. Le soir quand je suis rentré, elle n'a pas dit un mot, je sais juste que mes mamans ont beaucoup discuter, une fois que je suis partit me coucher. Seul mon autre maman était venue me dire bonne nuit. J'avais déçue "Mama". Je l’appelle comme ça pour les différencier lorsque je parle de mes deux mères. Soudain, je sens une petite main se serrer sur la mienne, je sors de mes pensé et regarde maylee qui me demande si je vais bien. Je fais une petite moue. - Je suis pas sure que tu le sache, mais la proviseure du lycée, c'est ma mère. Et.... je crois qu'elle n'approuve pas notre relation. Ça me rend triste, j'ai peur de l'avoir déçue, je n'ai pas envie de rentrer en conflit avec elle... depuis hier elle ne m'a rien dit, pas un mot, j'ai peur... Je me livre facilement à Maylee, car je me sens bien avec elle. je venais de lui avouer en quelques sorte, ma plus grande peur : perdre mes mamans.

Ses mots.... les mots de Maylee me vont droit au coeur. Elle sait trouver les mots juste pour me réconforter, même si la peur reste présente. Ma vie à fait que j'aurais toujours peur de l'abandon, que ça soit par mes mères ou d'autres personne. - Et si elle regrettait de m'avoir adopté ? Je ne suis pas à la hauteur de ses espérances je pense. Tu sait, mes mamans sont très importante pour moi, tu va me dire comme pour presque tout les enfants. Mais c'est différent. Elles sont les seuls qui m'ont aimaient. Je n'ai pas vraiment d'amis, pas de familles biologique, elles sont la seule chose que j'ai et je les aiment énormément, je fais tout pour ne jamais les décevoir, je ne veux pas qu'elles regrettent l'adoption. Oui, je me dis qu'en était le parfait fils modèle, elle n'auront pas envie de me renvoyer aux services sociaux. J'ai toujours fais en sorte de ne faire aucune bêtises en trois ans. Et elles ne savent encore rien sur les insultes et les coups que je reçoit au lycée car je pense que je les décevrais si e leurs dit. Elles penseront surement que je suis incapable de me défendre seuls et elles auront raison. - Mais, j'ai peur aussi qu'elle m'interdise de te voir. Oui, de ça aussi j'ai peur. Elle est ma mère, je suis mineur et si elle ne veux pas que je vois Maylee, je pourrais essayer de m'interposer un peu, mais cela sera compliquer car elle aura le dernier mot. J'aime Maylee, cela ne fait que quelques jours que nous sommes ensemble et je suis pourtant déjà amoureux. Mon premier amours. Je sais que je ne suis pas son premier, sinon elle n'aurait pas eu d'enfant. Mais, elle est ma première, alors forcément ça compte pour un jeune homme de 15 ans. Maylee se mit à rire en disant qu'elle avait un côté trop philosophique, ce qui réussit à me faire rire aussi. J'aime entendre son rire, il est si doux, si mélodieux... Puis, elle retire sa main de la mienne et vient m'enlacer. Je la sert fort contre moi de manière douce et protectrice à la fois. Puis je l'embrasse tendrement. Je la regarde ensuite dans les yeux, je lui replace une mèche de cheveux doucement et lui dit : - Je t'aime Maylee, c'est la première fois que je tombe amoureux et j'aime être amoureux de toi. Je l'embrasse à nouveaux.

Encore une fois Maylee réussie à me faire rire et me faire un peu oublier mes peurs. C'est vrai, elle à surement raison, je dois être stupide de penser ça. Le problème, c'est que mon passé est un peu trop encré et la peur de l'abandon sera toujours là. Surtout en ce moment, ma mère biologique est réapparue dans ma vie, comme un cheveux sur la soupe, elle veut me voir. Je n'ai pas encore répondue, car j'ai peur qu'elle aille voir un juge pour me récupérer et donc cela voudrait dire perdre mes mamans. Même, si j'ai envie de la connaître un peu, je ne veux surtout pas qu'elle devienne ma mère, même si elle l'est déjà biologiquement parlant. Ma famille, mes mamans sont celles qui m'ont adoptées et pas celle qui m'a abandonné pour se prostituer et se droguer. Mais les paroles de Maylee me font à nouveau sortir de mes pensés. Mon coeur soudain s'accélère et mon ventre se serre, c'est la première fois qu'une fille me dit qu'elle m'aime. Cela me fait tout drôle, un sourire illumine soudain mon visage. Je lui prend la main et l'invite à s’asseoir dans le sable, tout contre moi. Je l'enlace et nous regardons l'horizon. Elle me demande aussi, si c'est vraiment la première fois que je tombe amoureux. Je me sens un peu gêné, mais oui, c'est la première fois. Je n'avais pas le temps de penser à ça avant, ma priorité c'était de me trouver une famille et ensuite de tout simplement survivre dans la rue. Même si cette période fut courte, dormir seul dans la rue quand ont à 12 ans, ça marque à jamais et ça m'arrive encore parfois d'en faire des cauchemars. Ensuite, j'ai était adopté et mon comportement secret, distant et méfiant à fait que l'adaptation à était difficile, mais mes mères ont su être patiente et compréhensive, elles m'ont juste entourer d'amour et m'ont laisser m'adapter à mon rythme. - Oui, c'est la première fois, j'avais des choses bien plus importante à régler dans ma vie que les amours et puis ensuite je t'ai vu et même si ma vie n'est pas encore très simple, j'ai eu le coup de foudre. Je crois que c'est comme ça qu'on dit. Je te promet que ma mère ne nous séparera pas, je ferais en sorte de ne pas entrer en conflit avec elle, mais je lui expliquerais ce que je ressens. Elle comprendra surement. Tu a raison. Je dit souvent des choses stupides. Dit-je en éclatant de rire ensuite. Puis je reprend mon sérieux quelques instant. - J'ai juste peur de perdre mes mamans, je sais qu'elles m'aiment et ne regrette pas, mais moi j'ai toujours peur de les décevoir, j'aimerais être à la hauteur de leurs amours et pouvoir leurs rendre tout ce qu'elle m'ont donné.

Un court silence ce fit entendre sur la plage. Seuls les mouettes riaient de nous voir ensemble. Je serre un peu plus fort Maylee contre moi, on se rassurait mutuellement. Elle par ses paroles et moi par mes gestes. Mais, je sais bien que je ne suis pas toujours à la hauteur. Si je l'avais été je saurais me défendre face à ceux qui me frappes et m'insultes, pour rendre fier ma mère qui est flic. Et si j'avais été à la hauteur j'aurais su également répliquer, lorsqu'un jeune insulte ma mère proviseure, parce qu'elle est métisse, lesbienne ou simplement proviseur et sévère. Mais je n'ose pas, je ne sais pas comment faire pour leurs répondre que ça soit avec les poings ou avec les mots. C'est vrai qu'en tant que proviseur, elle est sévère, mais il ne la connaisse pas comme moi, car c'est une maman adorable, pire qu'une mère poule, je dirais une mère louve. Elle est toujours inquiète pour moi et mon diabète et c'est aussi pour ça que je ne lui dit pas ce qu'ils se passe dans son dos dans les couloirs. Elle serait trop inquiète pour moi et tout ça pourrait la blesser. - Si j'avais été à la hauteur, je serais me défendre face aux insultes que tout le lycée dit derrière le dos de ma mère. J'ai souvent envie de hurler sur ceux qui l'insulte. Ca me fait beaucoup de peine, à chaque fois. C'est surement pour ça qu'ils continuent d'ailleurs, il savent que cela m'atteint et c'est ce qu'ils cherchent. Maylee me dit ensuite qu'elle a peur de perdre les deux seules personnes qui comptent pour elle, sa fille et moi. Cela me touche énormément, mon coeur se serre de bonheur. Je ne dis rien et je l'embrasse délicatement. Puis après quelques instant, je plonge mon regard dans le sien et dit : - J'ai aussi peur de te perdre, Maylee. et je l'embrasse à nouveau, tout en passant ma main dans son dos. On s'allonge sur le sable, l'un contre l'autre, regardant les nuages, se perdant dans cet immensité. Main dans la main.

Maylee me rassura et me dit que j'adoptais la bonne hatitude. Je sais que mes mères n'aimera pas que je me batte de toute façon, mais parfois jeme dis que si je savais me battre, je pourrais leur mettre une bonne raclé. je sourie lorsqu'elle me dit que j'étais la personne la plus forte qu'elle conaisse. Je ne répond pas à ça car pour moi c'est normal de se montrer fort, encaisser et ne rien dire c'est ma seule façon de protéger ceux que j'aime et surtout de me protéger moi. C'est un peu lâche surement, mais je fonctionne comme ça. - C'est surtout toi qui est forte Maylee... avoir un enfant si jeune, des parents comme les tients ... ce n'est pas évident, tu à su te montrer courageuse. Je sais pas si j'assumerais un enfant si jeune moi... Oup's j'avais peut être dit la phrase de trop. Je lui lâche la main et me rasseoit dans le sable. - Pardon... je n'aurais peut-être pas du dire ça. En effet, entendre de la bouche de son petit ami, qu'il n'assumerais pas l'enfant de celle qu'il aime, peux être dur. Mais en même temps je n'allais pas lui mentir, je ne veux pas jouer les rôles de beau-père, ça m'effraie. J'ai encore tellement de choses à réglé dans ma propre vie. -  Je t'aime Maylee, je ne veux pas que tu croie que ça m'empêchera d'être avec toi pour autant. je lui sourie légèrement pour la rassurer, en éspérant qu'elle ne prenne pas mal ce que je viens de lui dire. Je sort mon portable de ma poche, et je fais semblant de regarder quelque chose dedans, assez nerveusement. Je fais défilé les photos rapidement sur l'écran. On pouvait y voir majoritairement des photos de moi ou de mes mamans. Au bout de plusieurs longues secondes, je m'arrête sur une photo de moi et mes mamans que j'avais posté sur Instagram, en costar pour moi et elles en robes, nous étions à un gala de charité pour aider les homosexuel rejeté par leurs familles. Une cause qui tient à coeur mes mamans. On à l'impression que je fais la gueule sur cette photo. En réalité, j'avais juste 40 de fièvre et j'avais insisté pour venir les soutenir. Mon regard ce pose donc sur cette photo et en même temps je ne la regardais pas vraiment, j'étais perdue dans mes pensés en espérant que Maylee ne m'en veule pas.

Le malaise était bel et bien là et je ne sais pas comment me sortir de cet impasse. Parfois je devrais vraiment me taire au lieux de dire des conneries comme celles ci. Après tout, elle ne m'à jamais demandé de devenir le père de sa fille ? Alors pourquoi j'ai réagie comme ça ? Peut-être que maman m'a refilé sa propre angoisse, car c'est surement de ça dont elle à peur, que je devienne père, alors qu'elle me considère comme son bébé. Un surnom, qu'elle me donne souvent d'ailleurs. Beaucoup d'adolescent detesterais que sa mère l'apelle ainsi, pretextant ne plus en être un. Mais, moi on ne me l'à jamais dit quand j'étais vraiment un bébé, alors j'aime bien quand elle m'appelle ainsi. Je me sens en sécurité et rien ne peux m'arriver quand elle me dit ça. Maylee resta éloigné de moi quelques instants avant de me demander qui était sur la photo. Je sors donc de mes pensés dans un léger sursaut et je la regarde. - Sur la photo ? heu.... c'est moi et mes mères.... Elle se relève légèrement et elle pose sa tête contre mon épaule, ce qui me fit légèrement sourire. Elle ne m'en voulait peut-être pas tant que ça, en tout cas je l’espérer de tout mon coeur, car je n'ai pas envie de la perdre non plus. C'est à ce moment qu'elle me dit que je devrait porter le costume plus souvent, ce qui me fit légèrement rire. - J'ai plutôt l'air d'un pingouin oui ... en plus mon nœud papillon est de travers. J'étais malade comme un chien ce jour là, mais c'est un bon souvenirs. C'était un gala de charité pour les personnes homsexuel rejeté par leurs parents. C'est une cause qui tient beaucoup à mes mamans, car l'une de mes mère à était en quelques sorte rejeté par son père à cause de ça. J'avais 40 de fièvre, j'étais vraiment mal et elle voulaient tout annulé pour rester avec moi, j'ai refusé et insisté pour venir avec elle. C'était un beau souvenirs, fort en émotion, j'étais fier de représenté notre famille. Je rie légèrement. Me souvenant de la fin. - Je me suis même endormie dans mon assiette vers 23h, tellement j'étais mal. C'était drôle à voir, même si sur le moment personne ne riez. Mes mères était surtout très inquiète pour moi et s'en voulait de m'avoir amené. Mais, ce n'étais rien, juste une grosse grippe bien carabiné et avec mon diabète, ma tension avait chuté énormément. je sourie à maylee et l'embrasse du bout des lèvres. - Je suis tellement désolé pour ce que j'ai dit.... C'est juste que me sent encore comme un enfant, alors m'occuper d'un enfant... je ne saurais pas faire. Mais j'aime déjà ta fille. Je t'aime plus que tout, j’espère que tu ne m'en veux pas trop...